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Topic: [51688] Magie, astrologie, superstitions : les croyances
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titevero (FR1) [None]
:: Dec. 28, 2012, 6:08 p.m.
Après les prénoms...Voici les 12 signes du Zodiaque , en gardant la même obtique que pour les prénoms !
Je vous demanderais juste de me laisser poster les 12 signes avant de mettre vos commentaires , à moins que vous soyez le signes ci-dessous !
Bélier Du 20 Mars au 20 Avril.

C’est le signe des chefs, des sportifs, des militaires, et des policiers.
Le Bélier est un signe de

Le Bélier apporte enthousiasme et action, sur 100 béliers, 90 sont fonceurs, dynamiques et impulsifs, le bélier a de l'initiative, de l'énergie et il représente tout ce qui débute, c'est celui qui prend la tête dans un mouvement et il n'en fait bien sur qu'à sa tête !
Planète

La mythologie du Bélier
Dans l’ancienne Babylone, quelques milliers d’années avant le Christ, le Bélier s’appelait Lu Hunga, Lu pour Bélier et Hunga pour mercenaire. Plus tard, les Grecs oublièrent le côté mercenaire pour ne retenir que son aspect guerrier, son aspect bélier. Un Bélier qu’ils assimilèrent à un animal légendaire : le Bélier à la Toison d’Or. L’histoire de ce bélier est très significative du signe.
Athamas, roi de Béotie avait eu de sa première femme, Néphélé, d’origine divine, deux enfants : une fille, Hellé et un garçon, Phrixos. Ino, sa seconde épouse détestant les deux enfants, le roi décida de les tuer. Mais leur mère leur envoya un bélier extraordinaire dont la toison était d’or et qui pouvait voler dans les airs. Le bélier les prit sur son dos et les emporta vers des lieux plus hospitaliers. Mais ce bélier était tellement brûlant, sa course était si rapide, que la petite fille ne put supporter la chaleur de son corps. Chemin faisant, elle glissa de sa monture et sombra dans la mer qui depuis s’appelle Hellénique, en un lieu précis, l’Hellespont, aujourd’hui le Détroit des Dardanelles. Pleurant sa soeur, Phrixos continua seul son voyage sur le dos du bélier jusqu’en Colchide, au sud du Caucase et à l’est du Pont-Euxin. Le roi de ce pays lui donna d’abord asile et, un peu plus tard, sa propre fille, Chalciopée, en mariage. Pour le remercier de tous ces dons, et à la demande expresse du bélier lui-même, Phrixos sacrifia l’animal au dieu Zeus et offrit sa Toison d’Or à son beau-père. Le roi de Colchide l’accrocha à un chêne séculaire dédié au dieu de la guerre Mars et chargea un dragon de la défendre.
Plus tard, beaucoup plus tard, des héros en quête d’aventure se lancèrent à la conquête de la Toison d’Or. Mais c’est une autre histoire, celle de Jason et des Argonautes. En elle-même, la Toison d’Or représente un trésor à la fois matériel et spirituel. Quand la puissance du Bélier se marie à la gloire de l’or, sa recherche s’apparente à une quête de la vérité et de la pureté originelle.
La légende nous révèle ainsi le signe du Bélier comme un signe de justice et de virilité. Il est le sauveur, celui qui se bat contre toutes les injustices mais sa puissance est telle que seul un homme, Phrixos, peut la supporter. Significatif aussi son sens du sacrifice, le Bélier est le premier à demander à être immolé.
La symbolique du Bélier
Pour l’astronome, le Bélier est une constellation qui traverse le champ de vision de son télescope et se perd dans l’infini de l’espace sidéral.
Pour l’astrologue, le Bélier est d’abord un signe : le signe du printemps. L’hiver s’achève ; les graines enfouies dans le sol ont commencé leur germination et percent timidement la terre. Le soleil montant de plus en plus haut dans le ciel, de plus en plus tôt sur la terre, tout laisse prévoir dans la nature que la vie éclatera à nouveau dans toute sa luxuriance, sa prodigalité et son exubérance. Le Bélier est à cette image : impulsif, ardent, prolixe.
Épatant et bon également, ce que l’on dit moins souvent. Car il est aussi l’agneau pascal, l’Agnus Dei des Chrétiens ou l’Agni Deva des Hindouistes. Mariage du Feu et du Sang, image du sacrifice nécessaire pour que les puissances du bien l’emportent sur celles du mal, la civilisation sur la barbarie. Avec lui, commence la fin des sacrifices humains : Dieu permit à Abraham de substituer au sacrifice de son fils celui d’un bélier.
La psychologie du Bélier
Big bang des origines qui mit en branle l’univers, étincelle de l’esprit qui permit à l’homme de devenir humain, feux du printemps qui permettent chaque année à la nature d’éclore, le Bélier représente le jeu créateur des commencements. L’impulsivité, l’ardeur, l’enthousiasme se développent dans le signe comme esprit d’entreprise et de courage. Le Bélier cherche avant tout à produire dans son environnement une dynamique. Il agit toujours plus spontanément qu’après mûre réflexion. Très jeune, il manifeste ses préférences et affirme rapidement son originalité, sa personnalité. Se posant plutôt moins que trop de questions, il choisit le plus souvent sa voie, décide de ses objectifs, en se fiant aux circonstances et à ses réflexes. Indépendant, il n’aimerait faire que ses quatre volontés mais reconnaît volontiers que la loi est toujours celle du plus fort. Improvisant, innovant sans cesse, il agit toujours pour maîtriser les choses, souvent avec passion, parfois avec colère.
S’accommodant mal des routines et beaucoup mieux d’un rythme de vie accéléré, le Bélier semble souvent sur-occupé, toujours en effervescence. Il lui faut trouver des activités, des loisirs qui satisfassent son besoin de nouveauté, ses désirs de changement. Il lui faut fréquemment renouveler ses pôles d’attraction, ses centres d’intérêt.
La vie quotidienne du Bélier
Au quotidien, le Bélier supporte très mal les temps morts et fait preuve, s’il s’ennuie, d’une folle impatience. Son impulsivité, sa témérité provoquent aussi bien toutes sortes d’accidents physiques, dont il est le premier à faire les frais, que d’incidents avec son entourage. Un peu brusque avec les autres, il prend rarement le temps d’être fin psychologue et met assez souvent les pieds dans le plat.
Volontaire, il reste généralement indifférent. à toutes les oppositions et ne se décourage jamais pour autant. Parfois, se livrent en lui d’intenses combats dont il ressort souvent épuisé ou un peu déprimé. Mais il ne doute jamais très longtemps de ses propres capacités. Il fonce plus fréquemment, à l’image de l’animal qui le représente, tête baissée sur les obstacles sans s’inquiéter des conséquences.
Souvent imprudent, rarement prévoyant, s’il se casse le nez sur la réalité, il n’en garde pas moins son bel enthousiasme. Et s’il dit parfois les choses trop crûment, sans s’embarrasser de tact ou de nuances, sans se soucier des sensibilités, il n’en est pas moins de bonne volonté, animé d’excellentes intentions.
Il pourrait être un grand politique s’il avait l’esprit plus calculateur. Mais il lui manque souvent de voir à long terme. Ses réactions sont immédiates, fortes et peu durables. Les embûches et les bûches, l’impossible et les difficultés le stimulent à la hausse. Il ne fait généralement pas grand-chose pour les éviter. C’est là son côté mercenaire que lui reconnaissaient les anciens Babyloniens. Il agit souvent plus pour le plaisir de l’action qu’en fonction d’une intention. Ses résultats le laissent plus ou moins indifférent. Moins quand il perd, plus quand il gagne car, ignorant la défaite, il va toujours de l’avant, où ses élans l’entraînent, à la découverte de nouvelles expériences ou de solutions originales.
La Planète du Bélier
Le signe du Bélier est sous la tutelle de Mars, dieu romain de la guerre, fils de Jupiter et de Junon. « Le plus odieux de tous les immortels » disait son père, et sa mère qui ne voulait pas être en reste : « Ce fou qui ne connaît pas la loi ». Aux premiers temps, Mars incarnait la force brutale, tout en violence et en carnages : une bête humaine un peu primaire, cuirassée jusqu’à la gueule, armée jusqu’aux dents, l’intelligence d’un pois chiche. Sa sœur Athéna, déesse guerrière, elle aussi, mais beaucoup plus sage, le surclassait en combat singulier.
Dieu flamboyant et sanglant, Mars s’est depuis assagi. Du moins, il est plus sophistiqué. Des premiers âges au monde grec et romain, le symbolisme de Mars a évolué en même temps que la fonction du guerrier. De tueur aveugle, qui faisait régner la dévastation et la barbarie, le guerrier est devenu le défenseur de la civilisation. La violence de Mars devient ainsi celle du protecteur des cités et de la nature. Les armées allaient en guerre au mois de mars, Mars est devenu un dieu du printemps.
A l’égal de Mars, l’agressivité naturelle du Bélier est heureusement socialisée. Ses énergies bouillonnantes sont généralement canalisées par des activités lui permettant d’extérioriser son désir de commander, son besoin d’affirmation personnelle. Vous pouvez toujours compter sur un Bélier pour manifester son autorité bruyamment, ou affronter quelques dangers réels ou imaginaires pour prouver son courage. Il prendra d’autant plus volontiers les devants si l’opération est d’envergure et comporte des risques. Prendre la tête, monter en première ligne, jouer les leaders, les modèles, les exemples, c’est son genre. Ses initiatives ont toujours un certain impact, des résultats certains.
Mais, quand le vent tourne, on fait parfois jouer au Bélier le rôle ingrat de bouc émissaire. A ce moment, il se sent partagé entre son esprit de sacrifice et son dégoût de l’injustice, son sens des responsabilités en prend un coup. D’accord pour reconnaître ses erreurs, mais de là à passer pour un imbécile ou un incapable…
Car, avec Mars, le Bélier ne peut pas être lui-même sans faire quelque chose. Et le faire rapidement car il n’a jamais le temps de faire ce qu’il fait, ce qu’il entreprend. Toujours pressé, ne prenant pas le temps de négocier ou parfois de réfléchir, il lui arrive plus souvent qu’à un autre de recommencer, de changer de cap à la dernière minute, de revoir ses plans en catastrophe. Il a heureusement d’excellents réflexes. Quelques éclairs de génie en plus, il peut toujours faire face.
Les amours du Bélier
L’amour en mode Bélier est mi-amour-action, mi-amour-passion. Coups de foudre, coups de cœur, le personnage cède vite aux multiples tentations du plaisir. Il refrène mal ses pulsions, ses désirs quand il n’a pas dans sa vie, ou à ses côtés, un partenaire plus sage, plus raisonnable, qui joue les garde-fous, apaise ses ardeurs. Ne sachant, ou ne voulant résister, tout lui semble souvent une invite brûlante. Son monde est plein de tentations. Les contraintes de la morale ou les usages modèrent à peine son impatience.
Lui est l’homme des étreintes brutales, des emballements, des feux de paille ; il prend pour mieux se donner. Elle est la femme des frénésies, des embrasements, des conquêtes ; elle prend volontiers l’initiative. Et la passion souvent les aveugle ; ses feux dévorent l’amour, font oublier la tendresse. Si leur manque d’objectivité les précipite parfois dans des aventures sans lendemain, ils n’en ont cure. Lui comme elle savent s’en sortir très bien.
Le Bélier est un franc collier. Il ne sait, ou ne veut, généralement rien cacher de ses sentiments. Parfois plus sincère avec les autres qu’avec lui-même, ses affections ou ses inimitiés sont toujours très tranchées et il les manifeste avec une égale ardeur. Son impulsivité émotionnelle, ses sautes d’humeur sont parfois très éprouvantes pour son entourage mais souvent très réjouissantes. Son enthousiasme, sa spontanéité, son entrain sont très communicatifs même si, en amour comme à la guerre, il gagne à maîtriser ses sentiments.
Le Bélier et les autres
Avec les autres, le Bélier fait des étincelles ou long feu comme un vieux pétard mouillé. Tout dépend des autres. Lui est, a priori, bien disposé à leur égard sauf réactions épidermiques de sa part. Elles sont rares ; il n’est pas allergique à ses semblables, bien au contraire. Il a plutôt tendance à se montrer un peu trop vite familier avec tout un chacun. Ses sympathies sont franches, aussi franches que ses antipathies. Et il ne sait cacher ni les unes, ni les autres. Les faux sentiments n’entrent pas dans sa panoplie, même s’il peut faire assaut de politesses à l’occasion. On est sincère ou on ne l’est pas : lui l’est et ne s’embarrasse pas de nuances. Il peut être très prévenant mais ne fait pas dans la dentelle. Il ne mâche pas ses mots et élève facilement le ton à tout propos. Ses déclarations sont souvent fracassantes et parfois blessantes, à son corps défendant. Il n’a pas d’intentions malveillantes mais ses paroles dépassent ses pensées.
Pas très psychologue, à vrai dire, dans ses relations, il a besoin de confrontations pour savoir vraiment si sa confiance est bien placée. Idéalisant les autres, il est naturellement un peu crédule, un peu naïf. Toute une innocence qui se trahit dans ses rapports par un certain manque de réalisme, d’objectivité. Il est souvent plus déçu par les autres que décevant lui-même. Il tombe parfois de très haut pour les avoir montés aux nues.
La femme Bélier
L’originelle, la « t’es-pas-cap », la toujours « prête », elle est la femme des décisions et gentiment naïve. Pas bégueule, pas snob pour un sou, rien ou presque ne l’effarouche. Elle va au charbon ou met la main à la pâte sans épargner ni ses efforts, ni sa bonne volonté. Trop spontanée, trop enthousiaste pour imaginer des lendemains tristes. Ce n’est pas elle qui cotise dans les futurs larmoyants, les perspectives d’apocalypse, les baisses du pouvoir d’achat. Pourquoi faire de l’argent si on n’a pas le temps de le dépenser ? Demain est un autre jour et à chaque jour ses problèmes. Jamais en retard d’une mode, d’une nouveauté, elle croque l’existence à belles dents. Plus souvent en première ligne du cœur ou des affaires, elle a le ticket chic, le ticket choc. Un peu extravagante parfois aussi, de manières ou d’apparence. Quelque chose à dire ou à montrer, à faire ou à défaire, ça ne traîne pas : elle est directe, franche. Les changements, elle connaît bien. De cap ou de politique, de décors ou de méthodes, elle vire très sec, sans s’embarrasser des susceptibilités des uns ou des regrets des autres. Un peu allumeuse, c’est une incendiaire ; elle a le sens de la provocation. Elle aime les émotions fortes.
C’est une impatiente, naturellement provocante. Ses changements d’humeur, son impulsivité sont parfois très éprouvants. Elle a l’habitude de prendre les devants. Elle abandonne l’initiative par politesse ou pour mieux surprendre. Elle n’a pas froid aux yeux et se méfie seulement de ses propres réactions.
L’homme Bélier
L’envergure d’un conquérant, l’âme d’un défricheur. Son existence ne prend sa réelle valeur que par les occasions qu’elle lui donne de prouver aux autres sa supériorité physique. Il n’épargne ni son énergie, ni son enthousiasme pour démontrer qu’il est le plus fort, le mieux armé pour la compétition, le plus apte à survivre. Plus difficiles lui semblent ses tâches, sa mission, plus il est partant, motivé. Il pourrait être un adepte de tous les sports, de tous les exercices. Mais il préfère généralement les confrontations directes dans les arts martiaux par exemple. Féru de mécanique, il aime au moins autant se mesurer à des machines. Efficace, son agressivité est constructive. Mais il agit souvent pour le seul plaisir de l’action et ses objectifs deviennent presque secondaires. Impulsives, ses initiatives ont fréquemment d’inattendues conséquences. Et parfois, à l’occasion d’un coup de tête, d’une négligence, c’est l’incident ou l’accident. Il supporte mal la monotonie dans ses activités ; il se sent en général beaucoup plus fait pour commencer les choses, les lancer ou les amorcer, que pour les gérer, les suivre.
C’est un soudard au cœur d’artichaut, une brute au cœur tendre, un peu maladroit, un peu brusque dans ses relations, un peu macho, un peu naïf dans ses amours. Il est généralement plein de prévenances mais pas d’une folle délicatesse ; encore plus touchant quand s’en mêlent les sentiments.
Les couleurs ont une influence particulière pour celui ou celle qui connaît leurs messages. A chaque signe du Zodiaque correspond une ou plusieurs couleurs, ceci vous aidera peut être à mieux choisir vos vêtements ou encore trouver le motif de votre tapisserie!
Les couleurs du signe du Bélier :
toutes les couleurs unies et surtout les rouges francs, le rouge clair, le rouge vermillon, le rouge rubis, le carmin, la couleur du corail, la couleur du grenat, ainsi que les bleus intenses par exemple comme le bleu de cobalt.
Ils sont aussi Bélier
Poétique aussi avec Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Alfred de Vigny, ou politique avec Bismarck, Thiers, Gambetta, Léon Blum, Khrouchtchev, Lénine et Raymond Barre.
Passion des hommes et de la nature avec les peintres Goya, Van Gogh, Max Ernst ou les écrivains Emile Zola, Jean Giono, Gorki, Louise de Vilmorin et Marguerite Duras.
Passion de l’action avec Jean-Paul Belmondo, Omar Sharif, Gregory Peck, Steve Mc Queen, Marlon Brando.
Passion de l’amour avec Claudia Cardinale, Simone Signoret, Julie Christie, Shirley Mc Laine, Joan Crawford, Marie-Christine Barrault, Ali Mc Graw.
Passion, passion, le Bélier n’en manque pas une. Jongleur de l’innocence ou du désespoir, acrobate de la voix ou du savoir.
Comment ne pas remarquer la ressemblance entre un Michel Simon et un Jacques Lacan, un Thierry Le Luron, un Charlie Chaplin et un Jacques Brel.

Féérie du Bélier

Je vous demanderais juste de me laisser poster les 12 signes avant de mettre vos commentaires , à moins que vous soyez le signes ci-dessous !
Bélier Du 20 Mars au 20 Avril.

C’est le signe des chefs, des sportifs, des militaires, et des policiers.
Le Bélier est un signe de


Le Bélier apporte enthousiasme et action, sur 100 béliers, 90 sont fonceurs, dynamiques et impulsifs, le bélier a de l'initiative, de l'énergie et il représente tout ce qui débute, c'est celui qui prend la tête dans un mouvement et il n'en fait bien sur qu'à sa tête !
Planète

La mythologie du Bélier
Dans l’ancienne Babylone, quelques milliers d’années avant le Christ, le Bélier s’appelait Lu Hunga, Lu pour Bélier et Hunga pour mercenaire. Plus tard, les Grecs oublièrent le côté mercenaire pour ne retenir que son aspect guerrier, son aspect bélier. Un Bélier qu’ils assimilèrent à un animal légendaire : le Bélier à la Toison d’Or. L’histoire de ce bélier est très significative du signe.
Athamas, roi de Béotie avait eu de sa première femme, Néphélé, d’origine divine, deux enfants : une fille, Hellé et un garçon, Phrixos. Ino, sa seconde épouse détestant les deux enfants, le roi décida de les tuer. Mais leur mère leur envoya un bélier extraordinaire dont la toison était d’or et qui pouvait voler dans les airs. Le bélier les prit sur son dos et les emporta vers des lieux plus hospitaliers. Mais ce bélier était tellement brûlant, sa course était si rapide, que la petite fille ne put supporter la chaleur de son corps. Chemin faisant, elle glissa de sa monture et sombra dans la mer qui depuis s’appelle Hellénique, en un lieu précis, l’Hellespont, aujourd’hui le Détroit des Dardanelles. Pleurant sa soeur, Phrixos continua seul son voyage sur le dos du bélier jusqu’en Colchide, au sud du Caucase et à l’est du Pont-Euxin. Le roi de ce pays lui donna d’abord asile et, un peu plus tard, sa propre fille, Chalciopée, en mariage. Pour le remercier de tous ces dons, et à la demande expresse du bélier lui-même, Phrixos sacrifia l’animal au dieu Zeus et offrit sa Toison d’Or à son beau-père. Le roi de Colchide l’accrocha à un chêne séculaire dédié au dieu de la guerre Mars et chargea un dragon de la défendre.
Plus tard, beaucoup plus tard, des héros en quête d’aventure se lancèrent à la conquête de la Toison d’Or. Mais c’est une autre histoire, celle de Jason et des Argonautes. En elle-même, la Toison d’Or représente un trésor à la fois matériel et spirituel. Quand la puissance du Bélier se marie à la gloire de l’or, sa recherche s’apparente à une quête de la vérité et de la pureté originelle.
La légende nous révèle ainsi le signe du Bélier comme un signe de justice et de virilité. Il est le sauveur, celui qui se bat contre toutes les injustices mais sa puissance est telle que seul un homme, Phrixos, peut la supporter. Significatif aussi son sens du sacrifice, le Bélier est le premier à demander à être immolé.
La symbolique du Bélier
Pour l’astronome, le Bélier est une constellation qui traverse le champ de vision de son télescope et se perd dans l’infini de l’espace sidéral.
Pour l’astrologue, le Bélier est d’abord un signe : le signe du printemps. L’hiver s’achève ; les graines enfouies dans le sol ont commencé leur germination et percent timidement la terre. Le soleil montant de plus en plus haut dans le ciel, de plus en plus tôt sur la terre, tout laisse prévoir dans la nature que la vie éclatera à nouveau dans toute sa luxuriance, sa prodigalité et son exubérance. Le Bélier est à cette image : impulsif, ardent, prolixe.
Épatant et bon également, ce que l’on dit moins souvent. Car il est aussi l’agneau pascal, l’Agnus Dei des Chrétiens ou l’Agni Deva des Hindouistes. Mariage du Feu et du Sang, image du sacrifice nécessaire pour que les puissances du bien l’emportent sur celles du mal, la civilisation sur la barbarie. Avec lui, commence la fin des sacrifices humains : Dieu permit à Abraham de substituer au sacrifice de son fils celui d’un bélier.
La psychologie du Bélier
Big bang des origines qui mit en branle l’univers, étincelle de l’esprit qui permit à l’homme de devenir humain, feux du printemps qui permettent chaque année à la nature d’éclore, le Bélier représente le jeu créateur des commencements. L’impulsivité, l’ardeur, l’enthousiasme se développent dans le signe comme esprit d’entreprise et de courage. Le Bélier cherche avant tout à produire dans son environnement une dynamique. Il agit toujours plus spontanément qu’après mûre réflexion. Très jeune, il manifeste ses préférences et affirme rapidement son originalité, sa personnalité. Se posant plutôt moins que trop de questions, il choisit le plus souvent sa voie, décide de ses objectifs, en se fiant aux circonstances et à ses réflexes. Indépendant, il n’aimerait faire que ses quatre volontés mais reconnaît volontiers que la loi est toujours celle du plus fort. Improvisant, innovant sans cesse, il agit toujours pour maîtriser les choses, souvent avec passion, parfois avec colère.
S’accommodant mal des routines et beaucoup mieux d’un rythme de vie accéléré, le Bélier semble souvent sur-occupé, toujours en effervescence. Il lui faut trouver des activités, des loisirs qui satisfassent son besoin de nouveauté, ses désirs de changement. Il lui faut fréquemment renouveler ses pôles d’attraction, ses centres d’intérêt.
La vie quotidienne du Bélier
Au quotidien, le Bélier supporte très mal les temps morts et fait preuve, s’il s’ennuie, d’une folle impatience. Son impulsivité, sa témérité provoquent aussi bien toutes sortes d’accidents physiques, dont il est le premier à faire les frais, que d’incidents avec son entourage. Un peu brusque avec les autres, il prend rarement le temps d’être fin psychologue et met assez souvent les pieds dans le plat.
Volontaire, il reste généralement indifférent. à toutes les oppositions et ne se décourage jamais pour autant. Parfois, se livrent en lui d’intenses combats dont il ressort souvent épuisé ou un peu déprimé. Mais il ne doute jamais très longtemps de ses propres capacités. Il fonce plus fréquemment, à l’image de l’animal qui le représente, tête baissée sur les obstacles sans s’inquiéter des conséquences.
Souvent imprudent, rarement prévoyant, s’il se casse le nez sur la réalité, il n’en garde pas moins son bel enthousiasme. Et s’il dit parfois les choses trop crûment, sans s’embarrasser de tact ou de nuances, sans se soucier des sensibilités, il n’en est pas moins de bonne volonté, animé d’excellentes intentions.
Il pourrait être un grand politique s’il avait l’esprit plus calculateur. Mais il lui manque souvent de voir à long terme. Ses réactions sont immédiates, fortes et peu durables. Les embûches et les bûches, l’impossible et les difficultés le stimulent à la hausse. Il ne fait généralement pas grand-chose pour les éviter. C’est là son côté mercenaire que lui reconnaissaient les anciens Babyloniens. Il agit souvent plus pour le plaisir de l’action qu’en fonction d’une intention. Ses résultats le laissent plus ou moins indifférent. Moins quand il perd, plus quand il gagne car, ignorant la défaite, il va toujours de l’avant, où ses élans l’entraînent, à la découverte de nouvelles expériences ou de solutions originales.
La Planète du Bélier
Le signe du Bélier est sous la tutelle de Mars, dieu romain de la guerre, fils de Jupiter et de Junon. « Le plus odieux de tous les immortels » disait son père, et sa mère qui ne voulait pas être en reste : « Ce fou qui ne connaît pas la loi ». Aux premiers temps, Mars incarnait la force brutale, tout en violence et en carnages : une bête humaine un peu primaire, cuirassée jusqu’à la gueule, armée jusqu’aux dents, l’intelligence d’un pois chiche. Sa sœur Athéna, déesse guerrière, elle aussi, mais beaucoup plus sage, le surclassait en combat singulier.
Dieu flamboyant et sanglant, Mars s’est depuis assagi. Du moins, il est plus sophistiqué. Des premiers âges au monde grec et romain, le symbolisme de Mars a évolué en même temps que la fonction du guerrier. De tueur aveugle, qui faisait régner la dévastation et la barbarie, le guerrier est devenu le défenseur de la civilisation. La violence de Mars devient ainsi celle du protecteur des cités et de la nature. Les armées allaient en guerre au mois de mars, Mars est devenu un dieu du printemps.
A l’égal de Mars, l’agressivité naturelle du Bélier est heureusement socialisée. Ses énergies bouillonnantes sont généralement canalisées par des activités lui permettant d’extérioriser son désir de commander, son besoin d’affirmation personnelle. Vous pouvez toujours compter sur un Bélier pour manifester son autorité bruyamment, ou affronter quelques dangers réels ou imaginaires pour prouver son courage. Il prendra d’autant plus volontiers les devants si l’opération est d’envergure et comporte des risques. Prendre la tête, monter en première ligne, jouer les leaders, les modèles, les exemples, c’est son genre. Ses initiatives ont toujours un certain impact, des résultats certains.
Mais, quand le vent tourne, on fait parfois jouer au Bélier le rôle ingrat de bouc émissaire. A ce moment, il se sent partagé entre son esprit de sacrifice et son dégoût de l’injustice, son sens des responsabilités en prend un coup. D’accord pour reconnaître ses erreurs, mais de là à passer pour un imbécile ou un incapable…
Car, avec Mars, le Bélier ne peut pas être lui-même sans faire quelque chose. Et le faire rapidement car il n’a jamais le temps de faire ce qu’il fait, ce qu’il entreprend. Toujours pressé, ne prenant pas le temps de négocier ou parfois de réfléchir, il lui arrive plus souvent qu’à un autre de recommencer, de changer de cap à la dernière minute, de revoir ses plans en catastrophe. Il a heureusement d’excellents réflexes. Quelques éclairs de génie en plus, il peut toujours faire face.
Les amours du Bélier
L’amour en mode Bélier est mi-amour-action, mi-amour-passion. Coups de foudre, coups de cœur, le personnage cède vite aux multiples tentations du plaisir. Il refrène mal ses pulsions, ses désirs quand il n’a pas dans sa vie, ou à ses côtés, un partenaire plus sage, plus raisonnable, qui joue les garde-fous, apaise ses ardeurs. Ne sachant, ou ne voulant résister, tout lui semble souvent une invite brûlante. Son monde est plein de tentations. Les contraintes de la morale ou les usages modèrent à peine son impatience.
Lui est l’homme des étreintes brutales, des emballements, des feux de paille ; il prend pour mieux se donner. Elle est la femme des frénésies, des embrasements, des conquêtes ; elle prend volontiers l’initiative. Et la passion souvent les aveugle ; ses feux dévorent l’amour, font oublier la tendresse. Si leur manque d’objectivité les précipite parfois dans des aventures sans lendemain, ils n’en ont cure. Lui comme elle savent s’en sortir très bien.
Le Bélier est un franc collier. Il ne sait, ou ne veut, généralement rien cacher de ses sentiments. Parfois plus sincère avec les autres qu’avec lui-même, ses affections ou ses inimitiés sont toujours très tranchées et il les manifeste avec une égale ardeur. Son impulsivité émotionnelle, ses sautes d’humeur sont parfois très éprouvantes pour son entourage mais souvent très réjouissantes. Son enthousiasme, sa spontanéité, son entrain sont très communicatifs même si, en amour comme à la guerre, il gagne à maîtriser ses sentiments.
Le Bélier et les autres
Avec les autres, le Bélier fait des étincelles ou long feu comme un vieux pétard mouillé. Tout dépend des autres. Lui est, a priori, bien disposé à leur égard sauf réactions épidermiques de sa part. Elles sont rares ; il n’est pas allergique à ses semblables, bien au contraire. Il a plutôt tendance à se montrer un peu trop vite familier avec tout un chacun. Ses sympathies sont franches, aussi franches que ses antipathies. Et il ne sait cacher ni les unes, ni les autres. Les faux sentiments n’entrent pas dans sa panoplie, même s’il peut faire assaut de politesses à l’occasion. On est sincère ou on ne l’est pas : lui l’est et ne s’embarrasse pas de nuances. Il peut être très prévenant mais ne fait pas dans la dentelle. Il ne mâche pas ses mots et élève facilement le ton à tout propos. Ses déclarations sont souvent fracassantes et parfois blessantes, à son corps défendant. Il n’a pas d’intentions malveillantes mais ses paroles dépassent ses pensées.
Pas très psychologue, à vrai dire, dans ses relations, il a besoin de confrontations pour savoir vraiment si sa confiance est bien placée. Idéalisant les autres, il est naturellement un peu crédule, un peu naïf. Toute une innocence qui se trahit dans ses rapports par un certain manque de réalisme, d’objectivité. Il est souvent plus déçu par les autres que décevant lui-même. Il tombe parfois de très haut pour les avoir montés aux nues.
La femme Bélier
L’originelle, la « t’es-pas-cap », la toujours « prête », elle est la femme des décisions et gentiment naïve. Pas bégueule, pas snob pour un sou, rien ou presque ne l’effarouche. Elle va au charbon ou met la main à la pâte sans épargner ni ses efforts, ni sa bonne volonté. Trop spontanée, trop enthousiaste pour imaginer des lendemains tristes. Ce n’est pas elle qui cotise dans les futurs larmoyants, les perspectives d’apocalypse, les baisses du pouvoir d’achat. Pourquoi faire de l’argent si on n’a pas le temps de le dépenser ? Demain est un autre jour et à chaque jour ses problèmes. Jamais en retard d’une mode, d’une nouveauté, elle croque l’existence à belles dents. Plus souvent en première ligne du cœur ou des affaires, elle a le ticket chic, le ticket choc. Un peu extravagante parfois aussi, de manières ou d’apparence. Quelque chose à dire ou à montrer, à faire ou à défaire, ça ne traîne pas : elle est directe, franche. Les changements, elle connaît bien. De cap ou de politique, de décors ou de méthodes, elle vire très sec, sans s’embarrasser des susceptibilités des uns ou des regrets des autres. Un peu allumeuse, c’est une incendiaire ; elle a le sens de la provocation. Elle aime les émotions fortes.
C’est une impatiente, naturellement provocante. Ses changements d’humeur, son impulsivité sont parfois très éprouvants. Elle a l’habitude de prendre les devants. Elle abandonne l’initiative par politesse ou pour mieux surprendre. Elle n’a pas froid aux yeux et se méfie seulement de ses propres réactions.
L’homme Bélier
L’envergure d’un conquérant, l’âme d’un défricheur. Son existence ne prend sa réelle valeur que par les occasions qu’elle lui donne de prouver aux autres sa supériorité physique. Il n’épargne ni son énergie, ni son enthousiasme pour démontrer qu’il est le plus fort, le mieux armé pour la compétition, le plus apte à survivre. Plus difficiles lui semblent ses tâches, sa mission, plus il est partant, motivé. Il pourrait être un adepte de tous les sports, de tous les exercices. Mais il préfère généralement les confrontations directes dans les arts martiaux par exemple. Féru de mécanique, il aime au moins autant se mesurer à des machines. Efficace, son agressivité est constructive. Mais il agit souvent pour le seul plaisir de l’action et ses objectifs deviennent presque secondaires. Impulsives, ses initiatives ont fréquemment d’inattendues conséquences. Et parfois, à l’occasion d’un coup de tête, d’une négligence, c’est l’incident ou l’accident. Il supporte mal la monotonie dans ses activités ; il se sent en général beaucoup plus fait pour commencer les choses, les lancer ou les amorcer, que pour les gérer, les suivre.
C’est un soudard au cœur d’artichaut, une brute au cœur tendre, un peu maladroit, un peu brusque dans ses relations, un peu macho, un peu naïf dans ses amours. Il est généralement plein de prévenances mais pas d’une folle délicatesse ; encore plus touchant quand s’en mêlent les sentiments.
Les couleurs ont une influence particulière pour celui ou celle qui connaît leurs messages. A chaque signe du Zodiaque correspond une ou plusieurs couleurs, ceci vous aidera peut être à mieux choisir vos vêtements ou encore trouver le motif de votre tapisserie!
Les couleurs du signe du Bélier :
toutes les couleurs unies et surtout les rouges francs, le rouge clair, le rouge vermillon, le rouge rubis, le carmin, la couleur du corail, la couleur du grenat, ainsi que les bleus intenses par exemple comme le bleu de cobalt.
Ils sont aussi Bélier
Poétique aussi avec Charles Baudelaire, Paul Verlaine, Alfred de Vigny, ou politique avec Bismarck, Thiers, Gambetta, Léon Blum, Khrouchtchev, Lénine et Raymond Barre.
Passion des hommes et de la nature avec les peintres Goya, Van Gogh, Max Ernst ou les écrivains Emile Zola, Jean Giono, Gorki, Louise de Vilmorin et Marguerite Duras.
Passion de l’action avec Jean-Paul Belmondo, Omar Sharif, Gregory Peck, Steve Mc Queen, Marlon Brando.
Passion de l’amour avec Claudia Cardinale, Simone Signoret, Julie Christie, Shirley Mc Laine, Joan Crawford, Marie-Christine Barrault, Ali Mc Graw.
Passion, passion, le Bélier n’en manque pas une. Jongleur de l’innocence ou du désespoir, acrobate de la voix ou du savoir.
Comment ne pas remarquer la ressemblance entre un Michel Simon et un Jacques Lacan, un Thierry Le Luron, un Charlie Chaplin et un Jacques Brel.

Féérie du Bélier


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:: Dec. 29, 2012, 3:30 p.m.
Le Taureau [Du 21 Avril au 20 Mai ]

C’est le signe des agents immobiliers,des banquiers, des artistes. Le taureau étant très attiré par la nature a également un attrait pour les métiers reliés à la terre.
Le Taureau est un signe de

Planète

Traditionaliste et conservateur, le Taureau est le signe le plus fixe du Zodiaque. Les Taureaux sont proches de la nature, ont la main verte. Epicurien né, la nature est en effet son grand amour. Aimant les choses de la vie avec un soupçon de goût de la possession.
La mythologie du Taureau
Un matin d’été Zeus tomba amoureux de la jeune princesse de Phénicie, Europe. Mais Zeus avait une épouse très jalouse, Héra, qui supportait très mal ses incartades. Il décida de se transformer en un éblouissant Taureau blanc afin de tromper la surveillance de sa femme. Europe qui trouva l’animal très beau et très paisible, le caressa puis s’enhardissant le chevaucha. A ce moment le Taureau parti galopant furieusement à toute allure. Il se jeta dans la mer et emmena la princesse, morte de peur sur une plage de Crète.
Là il se révéla sous sa propre apparence et ils s’unirent sous un platane. C’est d’ailleurs pourquoi les feuilles de cet arbre demeurent toujours vertes. Mais Zeus était volage, et il abandonna Europe pour repartir vers l’Olympe. Le Roi de Crète, Astérios consola la belle princesse et l’épousa. Europe, enceinte de Zeus, accoucha de 3 fils, Minos, Sarpédon, et Rhadamanthe. Minos succédera au roi Astérios, il deviendra l’époux de Pasiphaé avec qui il aura une fille Ariane. Celle-ci, grâce à son fil sauvera Thésée, qui lui vaincra une sorte de Taureau plutôt monstrueux, le Minotaure. Mais ceci est une autre histoire…
La légende ajoute encore mille péripéties autour de ce taureau qui fut élevé au rang de constellation.
La symbolique du Taureau
Dans la plupart des traditions, le taureau a souvent été assimilé à une puissance anarchique. Indompté, il représentait le déchaînement des passions animales : il était susceptible de toutes les violences aveugles. Ses lignes denses, ses formes massives, sa force brutale, figuraient le triomphe des instincts. Le sacrifice du taureau, celui du Veau d’Or ou du Minotaure, par exemple, avait valeur de rite initiatique. Il symbolisait la maîtrise de l’humain sur l’animal en soi, de l’esprit sur la chair. C’est la signification de la légende du Minotaure comme celle du Veau d’Or.
Dans la Bible, le Veau d’Or est l’idole de la richesse, la divinisation des désirs matériels, des plaisirs et du pouvoir des sens. Sa destruction manifeste une victoire de l’humanité sur l’animalité et témoigne d’un combat permanent de l’esprit et de la matière.
Second signe du printemps, le Taureau devient ainsi, au prix de ce sacrifice, de ce combat, le symbole de la force créatrice, l’incarnation d’une énergie vitale. Maîtrisée, sa puissance est fécondante, génératrice d’ordre et de paix, épanouissement du corps et de l’âme.
La psychologie du Taureau
Physique solide, stable, le Taureau a néanmoins un tempérament de type cérébral, nerveux. Sa placidité apparente masque des réactions intérieures violentes. L’inertie de ses attitudes, la sobriété de ses comportements, manifestent une force contenue plus qu’elles ne témoignent d’un manque de dynamisme, d’une indifférence.
En vérité, sa sensibilité se heurte facilement de tout ce qui choque l’harmonie des sens, des idées, des sentiments. La moindre agression physique ou morale provoque en lui des effets durables. Il demeure longtemps imprégné d’émotions inexprimables, de souvenirs résiduels, d’habitudes contraignantes.
Naturellement conservateur, le passé a souvent pour lui valeur d’exemple et représente une somme d’expériences. Prodigieuse, sa mémoire est un stock d’événements, de réflexions, dont il peut disposer à son gré. Ses délais de réaction, son temps de réponse, sont significatifs d’une intelligence profonde. Elle va droit à l’essentiel, enregistre, emmagasine, puis s’effectue un long travail d’assimilation qui compare chaque élément à un autre, intègre les idées et les faits. Assimilées, les informations sont ensuite restituées fidèlement et peuvent être utilisées d’une manière plus cohérente, mieux éprouvée, plus efficace.
D’un caractère peu malléable, le Taureau est peut-être tout aussi constant dans la réussite qu’obstiné dans l’erreur. Mais, au fond, c’est un instinctif qui cherche à recréer dans son environnement les conditions naturelles d’un épanouissement optimum.
La planète du Taureau
Le signe du Taureau est placé sous la double tutelle de Vénus et de la Lune Noire. Attribuer la Lune Noire au Taureau peut surprendre. La raison en est pourtant simple. Avec Vénus aujourd’hui, tout n’est plus que luxe, calme, volupté. Mais, pour nos ancêtres, Vénus n’était pas seulement cela. Nous avons, depuis, oublié l’autre face de Vénus. Car si, comme l’étoile du soir, elle était reine des plaisirs, déesse de l’amour, comme étoile du matin, elle était la dame des batailles, déesse guerrière.
Avec Vénus, le Taureau est plénitude des sens, affectivité envahissante, griserie des sentiments, des émotions, des sensations. Avec Vénus, il a soif de vivre, il aspire au bonheur. Avec Vénus, il est gourmet et gourmand. Les plaisirs de la table le disputent à ceux du sexe, les plaisirs de la peau à ceux de l’œil.
Vénus est la grâce, la Lune Noire, la pesanteur:
Avec la Lune Noire, le Taureau est inhibition, retenue de la tendresse, parcimonie des caresses : silence des passions. Avec la Lune Noire, il est susceptible, chatouilleux de l’amour-propre. Avec la Lune Noire, il est réfléchi, formaliste, contemplatif. Avec Vénus, le désir l’emporte sut ses besoins. Avec la Lune Noire, les besoins triomphent des désirs, la réalité du plaisir. Car la Lune Noire est refoulement des pulsions, étouffement des instincts, interdit des émotions. Avec Vénus, le Taureau est une fête ; avec la Lune Noire, c’est un rituel.
Entre Vénus et la Lune Noire, le Taureau est une nature tour à tour explosive et policée, un personnage alternativement bon vivant et cérémonieux. Vénus lui inspire la bienveillance, le sens du décorum : tout un art de bien vivre en bonne société. La Lune Noire, en revanche, le tient sur son quant-à-soi. Il en oublie d’être communicatif, chaleureux : sa participation se réduit au nécessaire.
La vie quotidienne du Taureau
Au quotidien, le Taureau n’est ni un lambin, ni un mollasson même s’il donne parfois l’impression d’un certain retard à l’allumage. La persistance de ses comportements l’oblige en réalité à réfléchir plutôt deux fois qu’une avant d’agir. Il est peut-être long à prendre des habitudes mais, ensuite, elles dureraient facilement toute une vie. Bref, il ne s’engage jamais à la légère, il pèse toujours le pour et le contre, envisage toutes les éventualités, il rumine un certain temps avant de prendre ses décisions. Cette lenteur le dessert parfois parce qu’il rate, à cause d’elle, des opportunités favorables. Il se retrouve parfois encore désarmé devant des situations d’urgence. Mais, dans l’ensemble, il évite ainsi les conséquences de trop de précipitation.
Manquant d’esprit de répartie, de sens de l’à-propos, il esquive naturellement les situations sociales ou professionnelles où ces qualités sont nécessaires. Il préfère les activités où l’improvisation est réduite à sa plus simple expression ; les travaux de routine, les tâches répétitives ne le rebutent pas. Car il excelle, en revanche, dans toutes les activités où les rôles, les objectifs sont définis, les techniques éprouvées.
Conservateur, il est, a priori, réfractaire à toutes les innovations de mœurs et de méthodes. Il est plus ou moins hostile à tout ce qui peut venir bousculer ses habitudes, son confort, son programme. Les petits changements l’horripilent, les grands les paniquent. Un tiens valant mieux que deux tu l’auras, il a tendance à investir dans les valeurs stables, à user de moyens qui ont fait leurs preuves ; l’obstination, même si elle vire parfois à l’idée fixe, lui semble préférable à l’originalité.
Goût de la tradition, besoin de sécurité, il ne se sent vraiment à son aise qu’à condition de ne pas être en situation de risque. Il s’épanouit, en revanche, dans des décors familiers, avec des interlocuteurs de confiance.
Les amours du taureau
L’amour en mode Taureau, c’est la quête de Saint Graal, le divin calice, la recherche d’abondance, les noces de la plénitude. Vénus, l’état de grâce, la force tranquille de l’amour, gouverne le signe. Griserie des émotions, volupté des sentiments, enivrement de tous les sens, le Taureau est un grand sensoriel, une sorte d’épicurien raffiné. Sa sensualité est charnelle ; vivre sous le signe, c’est d’abord goûter, palper, humer, voir, entendre. Le Taureau ne fait pas grande différence entre soif de vivre et soif d’amour. Besoin vital, l’amour devient nourriture, satisfaction de tous les appétits terrestres et spirituels.
En amour, le Taureau est dans le tout ou rien, ses conceptions amoureuses ne l’invitent pas aux passions tièdes, aux demi-mesures des sentiments. Quand il se donne, il s’abandonne ; son affectivité est pour le moins très envahissante ; ses amours sont très possessives, très exclusives.
Méfiant dans ses approches, le Taureau n’aime pas les familiarités soudaines, les déclarations intempestives. Ses amours ont besoin d’un certain décorum, de temps pour s’épanouir. Il rêve d’un amour courtois, même s’il est capable de coup de foudre. Sa sensibilité est cutanée. Une excellente raison pour ne pas se laisser toucher par n’importe qui. Ses sympathies sont sélectives. Il n’est séduit que si on a l’air de ne pas y toucher. Brûlez les étapes, il vous brûlera la politesse. La femme Taureau est souvent plus à l’aise dans sa peau que le mâle. Elle a confiance en sa féminité, en sa séduction. Elle n’en déteste pas moins qu’on lui saute au cou sans préliminaire. Elle est la femme des amours-promesses, des amours-caresses.
L’homme Taureau est plus susceptible, plus chatouilleux de l’amour-propre. Détestant les fins de non-recevoir, il est d’autant plus prudent qu’il est épris. Pour elle et pour lui, amour rime avec toujours. Ils sont parfois d’une jalousie féroce et souvent fidèles jusqu’à l’obsession.
Le Taureau et les autres
D’un caractère aimable, même s’il n’est pas toujours très sociable, le Taureau inspire la bienveillance, les confidences. Avec le temps, son capital confiance s’est pourtant émoussé, il est assez méfiant envers les nouveaux venus de son entourage. L’expérience, la vie, lui ont enseigné quelques préjugés. Chacun a ses chances mais lui n’a plus beaucoup d’illusions.
Car, si Vénus qui cajole son signe l’invite à la passion, la Lune Noire lui interdit toute familiarité. Économe de gestes et de propos, le Taureau a horreur de parler pour ne rien dire. Il n’aime pas les mondanités, même s’il peut à l’occasion se sentir parfaitement à l’aise en société. Au naturel, il est sans affectation de style ou de langage, il n’aime pas les artifices, tout simplement. Mais économie n’est point avarice. Le Taureau est de bon conseil et de bonne compagnie, même s’il réfléchit plutôt deux fois qu’une avant d’émettre une opinion, de donner son avis, même s’il est parfois taciturne. Fiez-vous à sa parole. Fidèle à ses principes, à ses convictions, il ne revient jamais sur ses engagements. Il fait sans doute peu de promesses mais il les tient toutes.
La femme Taureau
La sensuelle, l’épanouie, la reine de cœur : une grande dame. L’âme d’un nid douillet pour repos du guerrier, elle ne peut se passer de chevalier servant. Elle est la femme d’une vie, la femme d’un seul amour. Elle est de celles qu’on épouse ; elle assure la permanence. Ses décors changent comme les pastels du mur ou les fleurs en pot, mais elle reste la même. Plus ou moins hostile à toutes les modes, les éphémères, la nouveauté ne lui font pas peur tant qu’elle peut recréer les vieux rêves du passé, cotiser dans les couettes en vrai duvet et ressortir ses nappes en dentelle. Elle assimile la modernité sans trop se presser. Les changements, elle n’y croit pas vraiment ; elle en a vu d’autres. Elle sait que ça passe comme les cigognes, le temps d’une saison, ça va, ça vient mais ça en revient toujours au même.
Elle se moque des stress promis pour demain. Elle se bat depuis longtemps contre les nuisances de l’air ou les pollutions alimentaires, pour un art de mieux vivre en bonne société. Écolo de luxe, elle rêve souvent de se mettre au vert pour s’éviter de voir rouge. Elle imagine son futur comme un maquillage. Si on n’a pas bonne mine au naturel, si on n’est pas heureux au présent, ça ne sert à rien !
Elle est femme jusqu’au bout des ongles ; c’est une instinctive, une sensuelle à fleur de peau. Charnelle, elle s’engouffre dans l’amour comme une abeille dans une fleur. Mais elle sait moduler son plaisir pour mieux le déguster. Elle a confiance en sa féminité, en sa séduction. Elle déteste les approches brutales ; elle a besoin de temps pour s’abandonner en confiance.
L’homme Taureau
Un vrai bulldozer : un peu lent à la détente mais une fois lancé, il écrase tout sur son passage. Moteur et retard à l’allumage. Pourquoi ? Parce qu’il ne veut pas faire n’importe quoi, n’importe comment : il réfléchit d’abord, a besoin d’avoir des certitudes, de se faire une idée, d’agir selon ses convictions personnelles. Une fois décidé, il va jusqu’au bout en prenant le chemin le plus direct… Droit au but. Efficace bien sûr et très concret la plupart du temps. Il œuvre dans le solide, le stable, le durable. L’improvisation, ce n’est pas du tout son style. Il préfère d’ailleurs agir en terrain connu : la répétition, la monotonie ne lui font pas peur. Il a son petit côté bête de somme. Inébranlable. Il s’écarte rarement de sa ligne de conduite ; il déteste qu’on lui mette des bâtons dans les roues.
Sous son apparence souvent tranquille, il résiste à tout, à la prière comme à la menace. Il ne revient jamais en arrière. Inutile d’essayer de lui faire changer de cap ou de méthode. Rien, sinon la sanction de la réalité, ne lui fera modifier sa trajectoire ou ses manières. Seuls les résultats comptent.
C’est un voluptueux au noir, il ne déclare rien de ses désirs et ne dit rien de ses plaisirs. Il n’est jamais très sûr de son charme ; il s’efforce plus de convaincre. Très chatouilleux de l’amour-propre, il a parfois des susceptibilités de jeune fille. Il est un petit peu lent à la détente ; il déteste les fins de non-recevoir. Il en fait parfois un peu trop pour paraître à la hauteur, pour ne pas faire douter de sa virilité.
Les couleurs du signe du Taureau :
toutes les couleurs qui évoquent la nature, tous les verts en général, les verts printemps, les verts tendres, le vert foncé, le vert pomme, le vert olive, le vert émeraude, les marrons aussi et parfois le rose et le mauve.
Ils sont aussi Taureau
Parmi les femmes Taureau célèbres,on peut citer Laetitia Casta, Mireille d'Arc, Penélope Cruz, Elisabeth II, Michelle Pfeiffer.
Chez les hommes Taureau : Al Pacino, George Clooney, le pape Jean-Paul II, Sigmund Freud, Karl Marx, Orson Welles, Jack Nicholson.
Mais la liste des célébrités du signe est aussi inépuisable que le Taureau lui-même.

Féérie du Taureau


C’est le signe des agents immobiliers,des banquiers, des artistes. Le taureau étant très attiré par la nature a également un attrait pour les métiers reliés à la terre.
Le Taureau est un signe de


Planète

Traditionaliste et conservateur, le Taureau est le signe le plus fixe du Zodiaque. Les Taureaux sont proches de la nature, ont la main verte. Epicurien né, la nature est en effet son grand amour. Aimant les choses de la vie avec un soupçon de goût de la possession.
La mythologie du Taureau
Un matin d’été Zeus tomba amoureux de la jeune princesse de Phénicie, Europe. Mais Zeus avait une épouse très jalouse, Héra, qui supportait très mal ses incartades. Il décida de se transformer en un éblouissant Taureau blanc afin de tromper la surveillance de sa femme. Europe qui trouva l’animal très beau et très paisible, le caressa puis s’enhardissant le chevaucha. A ce moment le Taureau parti galopant furieusement à toute allure. Il se jeta dans la mer et emmena la princesse, morte de peur sur une plage de Crète.
Là il se révéla sous sa propre apparence et ils s’unirent sous un platane. C’est d’ailleurs pourquoi les feuilles de cet arbre demeurent toujours vertes. Mais Zeus était volage, et il abandonna Europe pour repartir vers l’Olympe. Le Roi de Crète, Astérios consola la belle princesse et l’épousa. Europe, enceinte de Zeus, accoucha de 3 fils, Minos, Sarpédon, et Rhadamanthe. Minos succédera au roi Astérios, il deviendra l’époux de Pasiphaé avec qui il aura une fille Ariane. Celle-ci, grâce à son fil sauvera Thésée, qui lui vaincra une sorte de Taureau plutôt monstrueux, le Minotaure. Mais ceci est une autre histoire…
La légende ajoute encore mille péripéties autour de ce taureau qui fut élevé au rang de constellation.
La symbolique du Taureau
Dans la plupart des traditions, le taureau a souvent été assimilé à une puissance anarchique. Indompté, il représentait le déchaînement des passions animales : il était susceptible de toutes les violences aveugles. Ses lignes denses, ses formes massives, sa force brutale, figuraient le triomphe des instincts. Le sacrifice du taureau, celui du Veau d’Or ou du Minotaure, par exemple, avait valeur de rite initiatique. Il symbolisait la maîtrise de l’humain sur l’animal en soi, de l’esprit sur la chair. C’est la signification de la légende du Minotaure comme celle du Veau d’Or.
Dans la Bible, le Veau d’Or est l’idole de la richesse, la divinisation des désirs matériels, des plaisirs et du pouvoir des sens. Sa destruction manifeste une victoire de l’humanité sur l’animalité et témoigne d’un combat permanent de l’esprit et de la matière.
Second signe du printemps, le Taureau devient ainsi, au prix de ce sacrifice, de ce combat, le symbole de la force créatrice, l’incarnation d’une énergie vitale. Maîtrisée, sa puissance est fécondante, génératrice d’ordre et de paix, épanouissement du corps et de l’âme.
La psychologie du Taureau
Physique solide, stable, le Taureau a néanmoins un tempérament de type cérébral, nerveux. Sa placidité apparente masque des réactions intérieures violentes. L’inertie de ses attitudes, la sobriété de ses comportements, manifestent une force contenue plus qu’elles ne témoignent d’un manque de dynamisme, d’une indifférence.
En vérité, sa sensibilité se heurte facilement de tout ce qui choque l’harmonie des sens, des idées, des sentiments. La moindre agression physique ou morale provoque en lui des effets durables. Il demeure longtemps imprégné d’émotions inexprimables, de souvenirs résiduels, d’habitudes contraignantes.
Naturellement conservateur, le passé a souvent pour lui valeur d’exemple et représente une somme d’expériences. Prodigieuse, sa mémoire est un stock d’événements, de réflexions, dont il peut disposer à son gré. Ses délais de réaction, son temps de réponse, sont significatifs d’une intelligence profonde. Elle va droit à l’essentiel, enregistre, emmagasine, puis s’effectue un long travail d’assimilation qui compare chaque élément à un autre, intègre les idées et les faits. Assimilées, les informations sont ensuite restituées fidèlement et peuvent être utilisées d’une manière plus cohérente, mieux éprouvée, plus efficace.
D’un caractère peu malléable, le Taureau est peut-être tout aussi constant dans la réussite qu’obstiné dans l’erreur. Mais, au fond, c’est un instinctif qui cherche à recréer dans son environnement les conditions naturelles d’un épanouissement optimum.
La planète du Taureau
Le signe du Taureau est placé sous la double tutelle de Vénus et de la Lune Noire. Attribuer la Lune Noire au Taureau peut surprendre. La raison en est pourtant simple. Avec Vénus aujourd’hui, tout n’est plus que luxe, calme, volupté. Mais, pour nos ancêtres, Vénus n’était pas seulement cela. Nous avons, depuis, oublié l’autre face de Vénus. Car si, comme l’étoile du soir, elle était reine des plaisirs, déesse de l’amour, comme étoile du matin, elle était la dame des batailles, déesse guerrière.
Avec Vénus, le Taureau est plénitude des sens, affectivité envahissante, griserie des sentiments, des émotions, des sensations. Avec Vénus, il a soif de vivre, il aspire au bonheur. Avec Vénus, il est gourmet et gourmand. Les plaisirs de la table le disputent à ceux du sexe, les plaisirs de la peau à ceux de l’œil.
Vénus est la grâce, la Lune Noire, la pesanteur:
Avec la Lune Noire, le Taureau est inhibition, retenue de la tendresse, parcimonie des caresses : silence des passions. Avec la Lune Noire, il est susceptible, chatouilleux de l’amour-propre. Avec la Lune Noire, il est réfléchi, formaliste, contemplatif. Avec Vénus, le désir l’emporte sut ses besoins. Avec la Lune Noire, les besoins triomphent des désirs, la réalité du plaisir. Car la Lune Noire est refoulement des pulsions, étouffement des instincts, interdit des émotions. Avec Vénus, le Taureau est une fête ; avec la Lune Noire, c’est un rituel.
Entre Vénus et la Lune Noire, le Taureau est une nature tour à tour explosive et policée, un personnage alternativement bon vivant et cérémonieux. Vénus lui inspire la bienveillance, le sens du décorum : tout un art de bien vivre en bonne société. La Lune Noire, en revanche, le tient sur son quant-à-soi. Il en oublie d’être communicatif, chaleureux : sa participation se réduit au nécessaire.
La vie quotidienne du Taureau
Au quotidien, le Taureau n’est ni un lambin, ni un mollasson même s’il donne parfois l’impression d’un certain retard à l’allumage. La persistance de ses comportements l’oblige en réalité à réfléchir plutôt deux fois qu’une avant d’agir. Il est peut-être long à prendre des habitudes mais, ensuite, elles dureraient facilement toute une vie. Bref, il ne s’engage jamais à la légère, il pèse toujours le pour et le contre, envisage toutes les éventualités, il rumine un certain temps avant de prendre ses décisions. Cette lenteur le dessert parfois parce qu’il rate, à cause d’elle, des opportunités favorables. Il se retrouve parfois encore désarmé devant des situations d’urgence. Mais, dans l’ensemble, il évite ainsi les conséquences de trop de précipitation.
Manquant d’esprit de répartie, de sens de l’à-propos, il esquive naturellement les situations sociales ou professionnelles où ces qualités sont nécessaires. Il préfère les activités où l’improvisation est réduite à sa plus simple expression ; les travaux de routine, les tâches répétitives ne le rebutent pas. Car il excelle, en revanche, dans toutes les activités où les rôles, les objectifs sont définis, les techniques éprouvées.
Conservateur, il est, a priori, réfractaire à toutes les innovations de mœurs et de méthodes. Il est plus ou moins hostile à tout ce qui peut venir bousculer ses habitudes, son confort, son programme. Les petits changements l’horripilent, les grands les paniquent. Un tiens valant mieux que deux tu l’auras, il a tendance à investir dans les valeurs stables, à user de moyens qui ont fait leurs preuves ; l’obstination, même si elle vire parfois à l’idée fixe, lui semble préférable à l’originalité.
Goût de la tradition, besoin de sécurité, il ne se sent vraiment à son aise qu’à condition de ne pas être en situation de risque. Il s’épanouit, en revanche, dans des décors familiers, avec des interlocuteurs de confiance.
Les amours du taureau
L’amour en mode Taureau, c’est la quête de Saint Graal, le divin calice, la recherche d’abondance, les noces de la plénitude. Vénus, l’état de grâce, la force tranquille de l’amour, gouverne le signe. Griserie des émotions, volupté des sentiments, enivrement de tous les sens, le Taureau est un grand sensoriel, une sorte d’épicurien raffiné. Sa sensualité est charnelle ; vivre sous le signe, c’est d’abord goûter, palper, humer, voir, entendre. Le Taureau ne fait pas grande différence entre soif de vivre et soif d’amour. Besoin vital, l’amour devient nourriture, satisfaction de tous les appétits terrestres et spirituels.
En amour, le Taureau est dans le tout ou rien, ses conceptions amoureuses ne l’invitent pas aux passions tièdes, aux demi-mesures des sentiments. Quand il se donne, il s’abandonne ; son affectivité est pour le moins très envahissante ; ses amours sont très possessives, très exclusives.
Méfiant dans ses approches, le Taureau n’aime pas les familiarités soudaines, les déclarations intempestives. Ses amours ont besoin d’un certain décorum, de temps pour s’épanouir. Il rêve d’un amour courtois, même s’il est capable de coup de foudre. Sa sensibilité est cutanée. Une excellente raison pour ne pas se laisser toucher par n’importe qui. Ses sympathies sont sélectives. Il n’est séduit que si on a l’air de ne pas y toucher. Brûlez les étapes, il vous brûlera la politesse. La femme Taureau est souvent plus à l’aise dans sa peau que le mâle. Elle a confiance en sa féminité, en sa séduction. Elle n’en déteste pas moins qu’on lui saute au cou sans préliminaire. Elle est la femme des amours-promesses, des amours-caresses.
L’homme Taureau est plus susceptible, plus chatouilleux de l’amour-propre. Détestant les fins de non-recevoir, il est d’autant plus prudent qu’il est épris. Pour elle et pour lui, amour rime avec toujours. Ils sont parfois d’une jalousie féroce et souvent fidèles jusqu’à l’obsession.
Le Taureau et les autres
D’un caractère aimable, même s’il n’est pas toujours très sociable, le Taureau inspire la bienveillance, les confidences. Avec le temps, son capital confiance s’est pourtant émoussé, il est assez méfiant envers les nouveaux venus de son entourage. L’expérience, la vie, lui ont enseigné quelques préjugés. Chacun a ses chances mais lui n’a plus beaucoup d’illusions.
Car, si Vénus qui cajole son signe l’invite à la passion, la Lune Noire lui interdit toute familiarité. Économe de gestes et de propos, le Taureau a horreur de parler pour ne rien dire. Il n’aime pas les mondanités, même s’il peut à l’occasion se sentir parfaitement à l’aise en société. Au naturel, il est sans affectation de style ou de langage, il n’aime pas les artifices, tout simplement. Mais économie n’est point avarice. Le Taureau est de bon conseil et de bonne compagnie, même s’il réfléchit plutôt deux fois qu’une avant d’émettre une opinion, de donner son avis, même s’il est parfois taciturne. Fiez-vous à sa parole. Fidèle à ses principes, à ses convictions, il ne revient jamais sur ses engagements. Il fait sans doute peu de promesses mais il les tient toutes.
La femme Taureau
La sensuelle, l’épanouie, la reine de cœur : une grande dame. L’âme d’un nid douillet pour repos du guerrier, elle ne peut se passer de chevalier servant. Elle est la femme d’une vie, la femme d’un seul amour. Elle est de celles qu’on épouse ; elle assure la permanence. Ses décors changent comme les pastels du mur ou les fleurs en pot, mais elle reste la même. Plus ou moins hostile à toutes les modes, les éphémères, la nouveauté ne lui font pas peur tant qu’elle peut recréer les vieux rêves du passé, cotiser dans les couettes en vrai duvet et ressortir ses nappes en dentelle. Elle assimile la modernité sans trop se presser. Les changements, elle n’y croit pas vraiment ; elle en a vu d’autres. Elle sait que ça passe comme les cigognes, le temps d’une saison, ça va, ça vient mais ça en revient toujours au même.
Elle se moque des stress promis pour demain. Elle se bat depuis longtemps contre les nuisances de l’air ou les pollutions alimentaires, pour un art de mieux vivre en bonne société. Écolo de luxe, elle rêve souvent de se mettre au vert pour s’éviter de voir rouge. Elle imagine son futur comme un maquillage. Si on n’a pas bonne mine au naturel, si on n’est pas heureux au présent, ça ne sert à rien !
Elle est femme jusqu’au bout des ongles ; c’est une instinctive, une sensuelle à fleur de peau. Charnelle, elle s’engouffre dans l’amour comme une abeille dans une fleur. Mais elle sait moduler son plaisir pour mieux le déguster. Elle a confiance en sa féminité, en sa séduction. Elle déteste les approches brutales ; elle a besoin de temps pour s’abandonner en confiance.
L’homme Taureau
Un vrai bulldozer : un peu lent à la détente mais une fois lancé, il écrase tout sur son passage. Moteur et retard à l’allumage. Pourquoi ? Parce qu’il ne veut pas faire n’importe quoi, n’importe comment : il réfléchit d’abord, a besoin d’avoir des certitudes, de se faire une idée, d’agir selon ses convictions personnelles. Une fois décidé, il va jusqu’au bout en prenant le chemin le plus direct… Droit au but. Efficace bien sûr et très concret la plupart du temps. Il œuvre dans le solide, le stable, le durable. L’improvisation, ce n’est pas du tout son style. Il préfère d’ailleurs agir en terrain connu : la répétition, la monotonie ne lui font pas peur. Il a son petit côté bête de somme. Inébranlable. Il s’écarte rarement de sa ligne de conduite ; il déteste qu’on lui mette des bâtons dans les roues.
Sous son apparence souvent tranquille, il résiste à tout, à la prière comme à la menace. Il ne revient jamais en arrière. Inutile d’essayer de lui faire changer de cap ou de méthode. Rien, sinon la sanction de la réalité, ne lui fera modifier sa trajectoire ou ses manières. Seuls les résultats comptent.
C’est un voluptueux au noir, il ne déclare rien de ses désirs et ne dit rien de ses plaisirs. Il n’est jamais très sûr de son charme ; il s’efforce plus de convaincre. Très chatouilleux de l’amour-propre, il a parfois des susceptibilités de jeune fille. Il est un petit peu lent à la détente ; il déteste les fins de non-recevoir. Il en fait parfois un peu trop pour paraître à la hauteur, pour ne pas faire douter de sa virilité.
Les couleurs du signe du Taureau :
toutes les couleurs qui évoquent la nature, tous les verts en général, les verts printemps, les verts tendres, le vert foncé, le vert pomme, le vert olive, le vert émeraude, les marrons aussi et parfois le rose et le mauve.
Ils sont aussi Taureau
Parmi les femmes Taureau célèbres,on peut citer Laetitia Casta, Mireille d'Arc, Penélope Cruz, Elisabeth II, Michelle Pfeiffer.
Chez les hommes Taureau : Al Pacino, George Clooney, le pape Jean-Paul II, Sigmund Freud, Karl Marx, Orson Welles, Jack Nicholson.
Mais la liste des célébrités du signe est aussi inépuisable que le Taureau lui-même.

Féérie du Taureau

[1051116]
maroussia [None]
:: Dec. 29, 2012, 10:34 p.m.
Merci titevero !!
C est la première fois que je trouve une définition aussi complète et si réaliste du taureau !!
C est la première fois que je trouve une définition aussi complète et si réaliste du taureau !!

[1051143]
titevero (FR1) [None]
:: Dec. 30, 2012, 2:26 p.m.
Merci titevero !!
C est la première fois que je trouve une définition aussi complète et si réaliste du taureau !!

[1051151]
titevero (FR1) [None]
:: Dec. 30, 2012, 3:28 p.m.
Le Gémeaux [ Du 21 Mai au 21 Juin ]

C’est le signe des mathématiciens, des artistes, des écrivains, des journalistes, des voyageurs, des voleurs, et des adolescents.
Le Gémeaux est un signe d'
.

Planète

Symbole de la dualité, c’est un être singulier qui s’écrit au pluriel. Signe double, mutable, il représente les pouvoirs et les limites de la conscience, l’intelligence dans tous les sens du terme. Il témoigne ainsi de l’esprit humain, de ses facultés de connaissance et de compréhension, d’information et d’adaptation.
La mythologie du Gémeaux
On imagine facilement le Gémeaux comme deux jumeaux, deux personnes en une seule : le gentil et le méchant, Abel et Caïn, ou le frère et la sœur, Apollon et Diane. Les Gémeaux de la mythologie gréco-romaine ne sont pourtant pas des jumeaux d’un même œuf. Les deux frères qui formèrent la constellation du Gémeaux, Castor et Pollux, ne sont même pas nés d’un même lit. La légende raconte que la nuit où Léda, leur mère, s’unit à Zeus-Jupiter qui avait pris la forme d’un cygne pour la séduire, elle s’unit aussi à son mari, Tyndare, roi de Lacédémone. Deux couples jumeaux naquirent de ces amours, chacun d’un œuf pondu par Léda. Zeus est le père de Pollux et d’Hélène, la très belle Hélène qui fut l’enjeu de la guerre de Troie ; Tyndare est en revanche celui de Castor et de Clytemnestre, la future femme d’Agamemnon qui entraîna tous les rois grecs devant la ville de Troie pour y livrer une guerre qui dura dix ans.
Castor et Pollux se distinguèrent rapidement par un sens aigu de la fraternité. Leur courte vie durant, il partagèrent toutes les aventures, ils participèrent, entre autres, à la conquête de la Toison d’Or, aux aventures des Argonautes menés par Jason (voir le Bélier). Ils délivrèrent leur sœur Hélène enlevée une première fois dans son jeune âge par Thésée (voir le Taureau). Quand Castor fut tué au cours d’un conflit armé, Pollux refusa l’immortalité que lui offrait son père, si son frère devait en être privé.
Finalement Zeus transigea en leur permettant de demeurer chacun un jour sur deux dans le domaine des dieux.
Castor et Pollux, le mortel et l’immortel sont ainsi représentatifs des deux faces du Gémeaux, de la bipolarité du signe, des contradictions de l’instinct et de l’esprit. Castor, plus impulsif, était réputé pour sa force. Spécialiste de la course à pied, il triomphait de tous ses adversaires grâce à sa puissance et à sa rapidité.Pollux, plus réfléchi, était au contraire connu pour son habileté. Spécialiste du ceste, la boxe de l’époque, il l’emportait sur tous ses adversaires grâce à sa maîtrise et à sa subtilité.
Les deux frères symbolisent ainsi la dualité du Gémeaux et le décrivent comme un signe où la raison, le jugement, le disputent à l’instinct, au sentiment. Le Gémeaux est ainsi figuré comme une personnalité mi-cérébrale, mi-sentimentale, à la fois avisée et velléitaire.
Les deux spécialités de Castor et Pollux sont aussi significatives d’une agilité des membres inférieurs et des membres supérieurs, l’ensemble déterminant l’adresse du mouvement. Le Gémeaux se révèle ainsi comme un être mobile, aux réactions vives, aux réflexes immédiats. Flexible, élastique, il s’adapte en souplesse, avec aisance, à toutes les situations. Mais il est en revanche instable, changeant dans ses affections et dans ses projets, ses humeurs et ses comportements.
La symbolique du Gémeaux
Deux personnages figurent d’habitude le signe du Gémeaux. C’est parfois un couple d’adolescents, parfois aussi un homme et une femme, et plus rarement deux amants comme dans le zodiaque tibétain, ou égyptien de religion chrétienne. Ces deux personnages représentent la dualité du signe, sa profonde ambivalence et ses contradictions superficielles.
Signe double, de dualité, le Gémeaux symbolise la bipolarité, la coexistence, la cohabitation, la complémentarité des contraires : le ciel et la terre, le jour et la nuit, le masculin et le féminin, le plein et le vide, le positif et le négatif. Mais ces contraires ne s’opposent jamais absolument. Il y a toujours mutation ; alternance de l’un à l’autre, interaction, échange entre l’un et l’autre, comme entre le dehors et le dedans, la droite et la gauche, les deux temps de l’expiration et de l’inspiration.
On ne peut malheureusement pas être au four et au moulin en même temps et cette ambivalence, cette bipolarité apparaissent souvent aux autres, et au Gémeaux lui-même parfois, comme une division de la personnalité, un conflit entre des tendances opposées, antagoniques. Le Gémeaux est d’ailleurs connu pour son esprit de contradiction, ses volte-face soudaines.
La psychologie du Gémeaux
Plastique comme un caméléon, ironique comme un arlequin, le Gémeaux a la réputation d’un éternel adolescent, à la fois capricieux et romantique. On a beaucoup dit l’instabilité de son caractère, l’éclectisme de ses préoccupations, le vague de ses intentions et la mobilité de ses comportements. En revanche, la dualité du signe laisse persister une rumeur qui vaut bien quelques éclaircissements. Un naturel ambivalent ne détermine pas nécessairement la duplicité : hypocrite, infidèle, tricheur, menteur, le Gémeaux l’est sans doute, mais pas tellement plus qu’un autre.
Portant la marque de la dualité, le Gémeaux est le signe de l’intelligence. Représentant l’union de l’humain et du divin dans l’homme, il incarne la fraternité et figure la conscience. Très sensible à son environnement et à son entourage, le Gémeaux éprouve la division des choses, l’instabilité des sentiments, la mobilité des idées, la variance des opinions et des modes. Rien n’a jamais pour lui valeur d’absolu. Tout est relatif au point qu’à chaque attitude il connaît son contraire, à chaque pensée sa contradiction, à chaque vérité son envers. Incertain de sa propre identité, il est naturellement plus sceptique que crédule, cynique que naïf.
Conscient de la diversité et du changement, il ne voit pas de prise durable et profonde sur le monde. Il est plus armé pour l’immédiat, le court terme et le direct que pour les perspectives lointaines et le différé. Son efficacité et ses performances dépendent souvent de sa rapidité de compréhension ou d’intervention. S’adaptant parfaitement aux circonstances et aux événements, il n’est jamais surpris de rien. Il retombe toujours sur ses pieds. Son mimétisme très particulier, ses facilités de contact et de communication l’invitent à jouer des rôles d’intermédiaire, voire de médiateur.
La planète du Gémeaux
Pour l’astrologue, Mercure est la planète du Gémeaux et de la Vierge. Dieu fondateur du langage et des signes, Mercure préside à tous les échanges, matériels aussi bien qu’intellectuels. Dieu du commerce dans la mythologie gréco-romaine. Il est aussi celui de la parole, persuasive ou trompeuse. Côté Vierge, Mercure est concret : beaucoup de sens pratique et un certain esprit critique. Précis et minutieux avec la Vierge, Mercure est avec le Gémeaux à la fois plus opportuniste et plus dilettante. Il représente les facilités de contact et de communication du signe, sa souplesse d’adaptation. Avec Mercure, le Gémeaux est rarement pris au dépourvu. Sens de l’à-propos, de l’improvisation, c’est un tacticien-né ; il tirera toujours le meilleur parti des circonstances.
Mercure n’est pas seul à définir le Gémeaux. Uranus marque aussi le signe. Si Mercure est un médiateur, Uranus est un médium. Mercure est un intermédiaire entre les choses et les hommes, Uranus est un intermédiaire entre les hommes et les esprits. Il symbolise les capacités de dégagement et d’abstraction du Gémeaux, ses possibilités d’esquive et d’évasion, d’accélération et d’innovation. C’est le côté Pygmalion du Gémeaux, sa capacité de traduire et de réaliser le monde invisible dans le monde visible.
La vie quotidienne du Gémeaux
Le Gémeaux semble toujours très démuni dans les détails de la vie pratique. Il a souvent besoin d’être pris en charge. Célibataire, il se ruinera en restaurant — ses notions culinaires vont rarement au-delà de l’œuf au plat — et en pressing, il est toujours tiré à quatre épingles. Il a de toute façon horreur de la solitude. Souvent par monts et par vaux, il a besoin d’avoir près de lui quelqu’un qui joue les points fixes, qu’il puisse retrouver sans difficulté à la même place. Son existence devient très désordonnée s’il lui manque ce foyer. Il improvisera sa vie au jour le jour, son seul domaine d’assiduité se réduisant à son travail, à ses affaires. Il est naturellement de très bonne composition sauf au réveil. Trop brusque, il en veut à la terre entière et devient franchement mauvais. Finalement, le seul moyen de rester toujours dans ses bonnes grâces est de lui appliquer systématiquement la technique de la longue corde : respecter son indépendance mais être disponible chaque fois qu’il en montre le besoin.
Il se distingue souvent des autres par un look et un ton à la limite de l’insolence. ou de la provocation. Les propos qu’il tient sont généralement à double sens et sont susceptibles d’interprétations contradictoires. S’il est souvent là où on l’attend ce n’est pas faute d’avoir essayé d’être ailleurs. Courir deux lièvres à la fois, jouer sur deux tableaux en même temps, c’est tout à fait son style. Sa curiosité est sans cesse en éveil ; il a la bougeotte, il est touche-à-tout. Rarement au pied du mur, il a souvent l’embarras du choix et il est parfois en retard d’une décision. Il a facilement tendance à remettre à plus tard ses obligations. Mais, finalement, il est dans l’ensemble beau joueur même s’il se révèle parfois un peu mystificateur. Plus par malice d’ailleurs, ou pour le plaisir d’une conversation, que par mauvaises intentions.
Les amours du Gémeaux
Dans ses amours comme dans sa vie le Gémeaux est à la fois acteur et spectateur de ses sentiments. En surface, il est très libertin, il badine avec l’amour, il taquine les sens. Mais, au fond, c’est un fieffé romantique, un éternel adolescent. Lui s’émeut d’une lumière blonde dans vos cheveux ; elle est bouleversée par une petite lueur au fond de vos yeux. Et chacun de s’évader dans le regard de l’autre.
Il aime d’un amour où l’autre a moins d’importance que le fait de se sentir soi-même amoureux. Infidèle de l’âme, même s’il ne l’est pas toujours du corps, le Gémeaux fait rarement un choix unique. Toute relation lui paraît passagère, la plus intense comme la plus prenante. Il relativise ses émotions tout en avouant volontiers qu’il ne peut s’en passer. Car s’il se raisonne, ironise facilement pour se défendre de ses passions, il ne se prive pas de tendre des pièges dans sa vie amoureuse. Car s’il n’aime pas, s’il n’est pas aimé, il s’étiole.
Dans ses amours, le salut est souvent dans la fuite. Il croit ou il a cru longtemps que le mariage était une maladie un peu honteuse et très contagieuse. Romantique, il se sent plus ou moins rebelle, plus ou moins impuissant à tout engagement, à toute dépendance sentimentale. Il passe, et perd beaucoup de temps à cloisonner ses relations, à ménager portes de sortie et issues de secours. Rompu à toutes les stratégies amoureuses, il est très habile d’ailleurs à tout se faire pardonner. Ah ! si l’amour pouvait n’être qu’un rêve où chacun s’évade dans le regard de l’autre et s’imaginer être ailleurs au-delà de toutes les contingences de l’existence. Voilà qui le réconcilierait pleinement avec le monde et avec lui-même.
Le Gémeaux et les autres
Il comprend vite le Gémeaux même s’il fait parfois la sourde oreille. De bonne composition au naturel, il entretient en général d’excellentes relations avec les autres. Une sorte de mimétisme lui permet de s’adapter dans tous les milieux, à tous ses interlocuteurs et d’être à l’aise en toutes circonstances.
Ses relations manquent parfois de suivi mais il sait les entretenir quand il y va de ses intérêts. Un peu opportuniste, il a des contacts un peu partout, dans des univers très variés. Il sait qui est qui, qui fait quoi, et prend soin de cloisonner ses différentes relations.
D’une sensibilité vive, à l’affût des moindres variations des climats, des ambiances psychologiques, il réagit au quart de tour, aux sollicitations de son entourage. Son esprit de répartie, son sens de l’à-propos lui permettent d’improviser brillamment dans les situations les plus difficiles. Il n’est jamais à court d’arguments pour convaincre ou pour séduire ses interlocuteurs.
Il joue plus souvent à se prendre au sérieux qu’il ne l’est réellement. Il a la langue trop bien pendue pour ne pas se méfier des dires d’autrui. Changeant parfois lui-même d’opinion comme de chemise, il considère toujours avec un certain scepticisme celle de ses concitoyens. Il ironise volontiers sur leurs travers, se moque de leurs manies. Il s’affiche un peu cynique pour le plaisir de les provoquer et engage souvent des polémiques pour la conversation. Il sait aussi bien diviser pour régner que se concilier les grâces de tout un chacun. Sa sincérité est relative, plus affaire de circonstance que de conviction.
La femme Gémeaux
Curieuse, fouineuse, tout en finesse, elle a le charme de ces éternelles adolescentes. Infiniment disponible, elle est très éclectique dans ses activités, ses loisirs, ses contacts. Elle a sans cesse besoin de renouveler ses centres d’intérêt, ses pôles d’attraction. D’un physique souvent délié, elle semble comme une antenne qui vibre aux sollicitations, aux stimulations du monde extérieur. S’adaptant parfaitement aux événements, elle ne semble jamais surprise de rien, et ne s’étonne d’aucune nouveauté, d’aucune mode.
Elle passe, très à l’aise, d’un milieu social à un autre, se fond dans les décors qu’elle traverse en s’enveloppant sans rechigner dans des manteaux d’Arlequin. Un nuage de décontraction, un soupçon de compréhension, un zeste de doigté et son charme fait le reste. Elle peut embobiner tout son petit monde avec une gentillesse désarmante. Mutine, insouciante, superficielle, elle cache parfois bien son jeu. Elle n’a rien d’une naïve et n’est jamais très dupe ni d’elle-même, ni des autres.
Elle n’appartient à personne et se prête à tous les jeux sans jamais vraiment se donner. Sa vie lui paraît trop courte pour la vivre triste. Ses yeux rieurs démentent souvent le sérieux de ses propos. Elle a facilement tendance à improviser son existence au jour le jour sans trop se soucier des lendemains qui déchantent. Le temps n’a pas de prise sur elle ; elle vit dans l’instant.
L’homme Gémeaux
Il réagit très vivement aux sollicitations extérieures. Un rien le mobilise, le distrait de ses occupations du moment. Il a facilement tendance à se disperser, à courir deux lièvres à la fois ou à faire deux choses en même temps. Il manque généralement de suivi et parfois de sens pratique. Il est particulièrement efficace dans l’instant. Moins bien disposé pour des efforts soutenus ou pour des objectifs à long terme : il fatigue vite.
Manuel ou intellectuel, il est en principe très habile. Un peu trop expéditif peut-être et parfois obligé de recommencer les choses. L’improvisation c’est tout à fait son genre. Très débrouillard, il est rarement pris au dépourvu. Capable de faire feu de tout bois, il trouve toujours le moyen de… Très opportuniste, il tire souvent le meilleur parti des circonstances. Saisir une balle au bond, profitez d’une occasion : un jeu d’enfant.
Ses activités sont généralement très cloisonnées ou un peu désordonnées. Diviser pour régner, cela fait aussi partie de ses méthodes. Son style est incisif, un peu provocateur. Son agressivité est plus verbale, plus critique que réelle.
Les couleurs du signe du Gémeaux
toutes les teintes composites, irisées ou chatoyantes, les multicolores avec motifs et impressions de fleurs, de dessins, toutes les couleurs sans préférence, les écossais, les marrons, le jaune Sahara, le gris perle, la couleur saumon, les couleurs variables ou mêlées.
Ils sont aussi Gémeaux
Il y a du génie dans le Gémeaux. Un génie du double qui se manifeste aussi bien chez les penseurs ou les écrivains du signe : Blaise Pascal, Sir Arthur Conan Doyle, Louis-Ferdinand Céline, le Marquis de Sade, Marguerite Yourcenar, Jean-Paul Sartre, Thomas Mann ou Gérard de Nerval que chez les comédiens : John Wayne, Clint Eastwood, Marilyn Monroe, Claude Brasseur, Helmut Berger, Tony Curtis, Bernard Giraudeau, Gérard Lanvin, Charles Denner, Clio Goldsmith, Victor Lanoux, Dean Martin, Yves Robert, Brooke Shields, Alexandra Stewart, Nathalie Wood ou Johnny Weissmuller.
Intelligence vive, la plume acérée ou le corps leste, le Gémeaux a aussi la réputation d’avoir la langue bien pendue. Ce n’est ni Guy Bedos, ni Alain Gillot-Pétré, ni Henri Tisot qui nous contrediront, encore moins les chanteurs ou les chanteuses du signe : Bob Dylan, Alain Souchon, Johnny Hallyday, Boy Georges, Tom Jones, Paul Mc Cartney, Prince .
Dispersé, le Gémeaux a tout de même le sens de l’exploit politique ou sportif. Des personnalités comme John Fitzgerald Kennedy, Jacques-Yves Cousteau, Michel Platini ou Björn Borg sont empreintes sur les mémoires du siècle comme d’autres en leur temps : tels Richard Wagner ou Igor Stravinski, Paul Gauguin ou Gustave Courbet, Caliostro ou Raspoutine. Dürer est le premier Gémeaux que l’on sache peintre et dessinateur.
Plus proche de nous, Hergé et sa série des « Tintin », Hugo Pratt et son personnage de Corto Maltese témoignent aussi d’une grand maîtrise du dessin.
Chez les Femmes , on retrouve BARBARA , BAKER Joséphine, BONNAIRE Sandrine, CAMPBEL Naomi, CORDY Annie, DELAROCHE Christine, DUNCAN Isadora, FOSSEY Brigitte, GARLAND Judy, GOYA Chantal , GRAFF Steffi, LARA Catherine, LAVANANT Dominique, MINOGUE Kylie, MONROE Marilyn, Tyler Bonnie, SAGAN Françoise, TURNER Kathleen.

Féérie du Gémeaux

C’est le signe des mathématiciens, des artistes, des écrivains, des journalistes, des voyageurs, des voleurs, et des adolescents.
Le Gémeaux est un signe d'


Planète

Symbole de la dualité, c’est un être singulier qui s’écrit au pluriel. Signe double, mutable, il représente les pouvoirs et les limites de la conscience, l’intelligence dans tous les sens du terme. Il témoigne ainsi de l’esprit humain, de ses facultés de connaissance et de compréhension, d’information et d’adaptation.
La mythologie du Gémeaux
On imagine facilement le Gémeaux comme deux jumeaux, deux personnes en une seule : le gentil et le méchant, Abel et Caïn, ou le frère et la sœur, Apollon et Diane. Les Gémeaux de la mythologie gréco-romaine ne sont pourtant pas des jumeaux d’un même œuf. Les deux frères qui formèrent la constellation du Gémeaux, Castor et Pollux, ne sont même pas nés d’un même lit. La légende raconte que la nuit où Léda, leur mère, s’unit à Zeus-Jupiter qui avait pris la forme d’un cygne pour la séduire, elle s’unit aussi à son mari, Tyndare, roi de Lacédémone. Deux couples jumeaux naquirent de ces amours, chacun d’un œuf pondu par Léda. Zeus est le père de Pollux et d’Hélène, la très belle Hélène qui fut l’enjeu de la guerre de Troie ; Tyndare est en revanche celui de Castor et de Clytemnestre, la future femme d’Agamemnon qui entraîna tous les rois grecs devant la ville de Troie pour y livrer une guerre qui dura dix ans.
Castor et Pollux se distinguèrent rapidement par un sens aigu de la fraternité. Leur courte vie durant, il partagèrent toutes les aventures, ils participèrent, entre autres, à la conquête de la Toison d’Or, aux aventures des Argonautes menés par Jason (voir le Bélier). Ils délivrèrent leur sœur Hélène enlevée une première fois dans son jeune âge par Thésée (voir le Taureau). Quand Castor fut tué au cours d’un conflit armé, Pollux refusa l’immortalité que lui offrait son père, si son frère devait en être privé.
Finalement Zeus transigea en leur permettant de demeurer chacun un jour sur deux dans le domaine des dieux.
Castor et Pollux, le mortel et l’immortel sont ainsi représentatifs des deux faces du Gémeaux, de la bipolarité du signe, des contradictions de l’instinct et de l’esprit. Castor, plus impulsif, était réputé pour sa force. Spécialiste de la course à pied, il triomphait de tous ses adversaires grâce à sa puissance et à sa rapidité.Pollux, plus réfléchi, était au contraire connu pour son habileté. Spécialiste du ceste, la boxe de l’époque, il l’emportait sur tous ses adversaires grâce à sa maîtrise et à sa subtilité.
Les deux frères symbolisent ainsi la dualité du Gémeaux et le décrivent comme un signe où la raison, le jugement, le disputent à l’instinct, au sentiment. Le Gémeaux est ainsi figuré comme une personnalité mi-cérébrale, mi-sentimentale, à la fois avisée et velléitaire.
Les deux spécialités de Castor et Pollux sont aussi significatives d’une agilité des membres inférieurs et des membres supérieurs, l’ensemble déterminant l’adresse du mouvement. Le Gémeaux se révèle ainsi comme un être mobile, aux réactions vives, aux réflexes immédiats. Flexible, élastique, il s’adapte en souplesse, avec aisance, à toutes les situations. Mais il est en revanche instable, changeant dans ses affections et dans ses projets, ses humeurs et ses comportements.
La symbolique du Gémeaux
Deux personnages figurent d’habitude le signe du Gémeaux. C’est parfois un couple d’adolescents, parfois aussi un homme et une femme, et plus rarement deux amants comme dans le zodiaque tibétain, ou égyptien de religion chrétienne. Ces deux personnages représentent la dualité du signe, sa profonde ambivalence et ses contradictions superficielles.
Signe double, de dualité, le Gémeaux symbolise la bipolarité, la coexistence, la cohabitation, la complémentarité des contraires : le ciel et la terre, le jour et la nuit, le masculin et le féminin, le plein et le vide, le positif et le négatif. Mais ces contraires ne s’opposent jamais absolument. Il y a toujours mutation ; alternance de l’un à l’autre, interaction, échange entre l’un et l’autre, comme entre le dehors et le dedans, la droite et la gauche, les deux temps de l’expiration et de l’inspiration.
On ne peut malheureusement pas être au four et au moulin en même temps et cette ambivalence, cette bipolarité apparaissent souvent aux autres, et au Gémeaux lui-même parfois, comme une division de la personnalité, un conflit entre des tendances opposées, antagoniques. Le Gémeaux est d’ailleurs connu pour son esprit de contradiction, ses volte-face soudaines.
La psychologie du Gémeaux
Plastique comme un caméléon, ironique comme un arlequin, le Gémeaux a la réputation d’un éternel adolescent, à la fois capricieux et romantique. On a beaucoup dit l’instabilité de son caractère, l’éclectisme de ses préoccupations, le vague de ses intentions et la mobilité de ses comportements. En revanche, la dualité du signe laisse persister une rumeur qui vaut bien quelques éclaircissements. Un naturel ambivalent ne détermine pas nécessairement la duplicité : hypocrite, infidèle, tricheur, menteur, le Gémeaux l’est sans doute, mais pas tellement plus qu’un autre.
Portant la marque de la dualité, le Gémeaux est le signe de l’intelligence. Représentant l’union de l’humain et du divin dans l’homme, il incarne la fraternité et figure la conscience. Très sensible à son environnement et à son entourage, le Gémeaux éprouve la division des choses, l’instabilité des sentiments, la mobilité des idées, la variance des opinions et des modes. Rien n’a jamais pour lui valeur d’absolu. Tout est relatif au point qu’à chaque attitude il connaît son contraire, à chaque pensée sa contradiction, à chaque vérité son envers. Incertain de sa propre identité, il est naturellement plus sceptique que crédule, cynique que naïf.
Conscient de la diversité et du changement, il ne voit pas de prise durable et profonde sur le monde. Il est plus armé pour l’immédiat, le court terme et le direct que pour les perspectives lointaines et le différé. Son efficacité et ses performances dépendent souvent de sa rapidité de compréhension ou d’intervention. S’adaptant parfaitement aux circonstances et aux événements, il n’est jamais surpris de rien. Il retombe toujours sur ses pieds. Son mimétisme très particulier, ses facilités de contact et de communication l’invitent à jouer des rôles d’intermédiaire, voire de médiateur.
La planète du Gémeaux
Pour l’astrologue, Mercure est la planète du Gémeaux et de la Vierge. Dieu fondateur du langage et des signes, Mercure préside à tous les échanges, matériels aussi bien qu’intellectuels. Dieu du commerce dans la mythologie gréco-romaine. Il est aussi celui de la parole, persuasive ou trompeuse. Côté Vierge, Mercure est concret : beaucoup de sens pratique et un certain esprit critique. Précis et minutieux avec la Vierge, Mercure est avec le Gémeaux à la fois plus opportuniste et plus dilettante. Il représente les facilités de contact et de communication du signe, sa souplesse d’adaptation. Avec Mercure, le Gémeaux est rarement pris au dépourvu. Sens de l’à-propos, de l’improvisation, c’est un tacticien-né ; il tirera toujours le meilleur parti des circonstances.
Mercure n’est pas seul à définir le Gémeaux. Uranus marque aussi le signe. Si Mercure est un médiateur, Uranus est un médium. Mercure est un intermédiaire entre les choses et les hommes, Uranus est un intermédiaire entre les hommes et les esprits. Il symbolise les capacités de dégagement et d’abstraction du Gémeaux, ses possibilités d’esquive et d’évasion, d’accélération et d’innovation. C’est le côté Pygmalion du Gémeaux, sa capacité de traduire et de réaliser le monde invisible dans le monde visible.
La vie quotidienne du Gémeaux
Le Gémeaux semble toujours très démuni dans les détails de la vie pratique. Il a souvent besoin d’être pris en charge. Célibataire, il se ruinera en restaurant — ses notions culinaires vont rarement au-delà de l’œuf au plat — et en pressing, il est toujours tiré à quatre épingles. Il a de toute façon horreur de la solitude. Souvent par monts et par vaux, il a besoin d’avoir près de lui quelqu’un qui joue les points fixes, qu’il puisse retrouver sans difficulté à la même place. Son existence devient très désordonnée s’il lui manque ce foyer. Il improvisera sa vie au jour le jour, son seul domaine d’assiduité se réduisant à son travail, à ses affaires. Il est naturellement de très bonne composition sauf au réveil. Trop brusque, il en veut à la terre entière et devient franchement mauvais. Finalement, le seul moyen de rester toujours dans ses bonnes grâces est de lui appliquer systématiquement la technique de la longue corde : respecter son indépendance mais être disponible chaque fois qu’il en montre le besoin.
Il se distingue souvent des autres par un look et un ton à la limite de l’insolence. ou de la provocation. Les propos qu’il tient sont généralement à double sens et sont susceptibles d’interprétations contradictoires. S’il est souvent là où on l’attend ce n’est pas faute d’avoir essayé d’être ailleurs. Courir deux lièvres à la fois, jouer sur deux tableaux en même temps, c’est tout à fait son style. Sa curiosité est sans cesse en éveil ; il a la bougeotte, il est touche-à-tout. Rarement au pied du mur, il a souvent l’embarras du choix et il est parfois en retard d’une décision. Il a facilement tendance à remettre à plus tard ses obligations. Mais, finalement, il est dans l’ensemble beau joueur même s’il se révèle parfois un peu mystificateur. Plus par malice d’ailleurs, ou pour le plaisir d’une conversation, que par mauvaises intentions.
Les amours du Gémeaux
Dans ses amours comme dans sa vie le Gémeaux est à la fois acteur et spectateur de ses sentiments. En surface, il est très libertin, il badine avec l’amour, il taquine les sens. Mais, au fond, c’est un fieffé romantique, un éternel adolescent. Lui s’émeut d’une lumière blonde dans vos cheveux ; elle est bouleversée par une petite lueur au fond de vos yeux. Et chacun de s’évader dans le regard de l’autre.
Il aime d’un amour où l’autre a moins d’importance que le fait de se sentir soi-même amoureux. Infidèle de l’âme, même s’il ne l’est pas toujours du corps, le Gémeaux fait rarement un choix unique. Toute relation lui paraît passagère, la plus intense comme la plus prenante. Il relativise ses émotions tout en avouant volontiers qu’il ne peut s’en passer. Car s’il se raisonne, ironise facilement pour se défendre de ses passions, il ne se prive pas de tendre des pièges dans sa vie amoureuse. Car s’il n’aime pas, s’il n’est pas aimé, il s’étiole.
Dans ses amours, le salut est souvent dans la fuite. Il croit ou il a cru longtemps que le mariage était une maladie un peu honteuse et très contagieuse. Romantique, il se sent plus ou moins rebelle, plus ou moins impuissant à tout engagement, à toute dépendance sentimentale. Il passe, et perd beaucoup de temps à cloisonner ses relations, à ménager portes de sortie et issues de secours. Rompu à toutes les stratégies amoureuses, il est très habile d’ailleurs à tout se faire pardonner. Ah ! si l’amour pouvait n’être qu’un rêve où chacun s’évade dans le regard de l’autre et s’imaginer être ailleurs au-delà de toutes les contingences de l’existence. Voilà qui le réconcilierait pleinement avec le monde et avec lui-même.
Le Gémeaux et les autres
Il comprend vite le Gémeaux même s’il fait parfois la sourde oreille. De bonne composition au naturel, il entretient en général d’excellentes relations avec les autres. Une sorte de mimétisme lui permet de s’adapter dans tous les milieux, à tous ses interlocuteurs et d’être à l’aise en toutes circonstances.
Ses relations manquent parfois de suivi mais il sait les entretenir quand il y va de ses intérêts. Un peu opportuniste, il a des contacts un peu partout, dans des univers très variés. Il sait qui est qui, qui fait quoi, et prend soin de cloisonner ses différentes relations.
D’une sensibilité vive, à l’affût des moindres variations des climats, des ambiances psychologiques, il réagit au quart de tour, aux sollicitations de son entourage. Son esprit de répartie, son sens de l’à-propos lui permettent d’improviser brillamment dans les situations les plus difficiles. Il n’est jamais à court d’arguments pour convaincre ou pour séduire ses interlocuteurs.
Il joue plus souvent à se prendre au sérieux qu’il ne l’est réellement. Il a la langue trop bien pendue pour ne pas se méfier des dires d’autrui. Changeant parfois lui-même d’opinion comme de chemise, il considère toujours avec un certain scepticisme celle de ses concitoyens. Il ironise volontiers sur leurs travers, se moque de leurs manies. Il s’affiche un peu cynique pour le plaisir de les provoquer et engage souvent des polémiques pour la conversation. Il sait aussi bien diviser pour régner que se concilier les grâces de tout un chacun. Sa sincérité est relative, plus affaire de circonstance que de conviction.
La femme Gémeaux
Curieuse, fouineuse, tout en finesse, elle a le charme de ces éternelles adolescentes. Infiniment disponible, elle est très éclectique dans ses activités, ses loisirs, ses contacts. Elle a sans cesse besoin de renouveler ses centres d’intérêt, ses pôles d’attraction. D’un physique souvent délié, elle semble comme une antenne qui vibre aux sollicitations, aux stimulations du monde extérieur. S’adaptant parfaitement aux événements, elle ne semble jamais surprise de rien, et ne s’étonne d’aucune nouveauté, d’aucune mode.
Elle passe, très à l’aise, d’un milieu social à un autre, se fond dans les décors qu’elle traverse en s’enveloppant sans rechigner dans des manteaux d’Arlequin. Un nuage de décontraction, un soupçon de compréhension, un zeste de doigté et son charme fait le reste. Elle peut embobiner tout son petit monde avec une gentillesse désarmante. Mutine, insouciante, superficielle, elle cache parfois bien son jeu. Elle n’a rien d’une naïve et n’est jamais très dupe ni d’elle-même, ni des autres.
Elle n’appartient à personne et se prête à tous les jeux sans jamais vraiment se donner. Sa vie lui paraît trop courte pour la vivre triste. Ses yeux rieurs démentent souvent le sérieux de ses propos. Elle a facilement tendance à improviser son existence au jour le jour sans trop se soucier des lendemains qui déchantent. Le temps n’a pas de prise sur elle ; elle vit dans l’instant.
L’homme Gémeaux
Il réagit très vivement aux sollicitations extérieures. Un rien le mobilise, le distrait de ses occupations du moment. Il a facilement tendance à se disperser, à courir deux lièvres à la fois ou à faire deux choses en même temps. Il manque généralement de suivi et parfois de sens pratique. Il est particulièrement efficace dans l’instant. Moins bien disposé pour des efforts soutenus ou pour des objectifs à long terme : il fatigue vite.
Manuel ou intellectuel, il est en principe très habile. Un peu trop expéditif peut-être et parfois obligé de recommencer les choses. L’improvisation c’est tout à fait son genre. Très débrouillard, il est rarement pris au dépourvu. Capable de faire feu de tout bois, il trouve toujours le moyen de… Très opportuniste, il tire souvent le meilleur parti des circonstances. Saisir une balle au bond, profitez d’une occasion : un jeu d’enfant.
Ses activités sont généralement très cloisonnées ou un peu désordonnées. Diviser pour régner, cela fait aussi partie de ses méthodes. Son style est incisif, un peu provocateur. Son agressivité est plus verbale, plus critique que réelle.
Les couleurs du signe du Gémeaux
toutes les teintes composites, irisées ou chatoyantes, les multicolores avec motifs et impressions de fleurs, de dessins, toutes les couleurs sans préférence, les écossais, les marrons, le jaune Sahara, le gris perle, la couleur saumon, les couleurs variables ou mêlées.
Ils sont aussi Gémeaux
Il y a du génie dans le Gémeaux. Un génie du double qui se manifeste aussi bien chez les penseurs ou les écrivains du signe : Blaise Pascal, Sir Arthur Conan Doyle, Louis-Ferdinand Céline, le Marquis de Sade, Marguerite Yourcenar, Jean-Paul Sartre, Thomas Mann ou Gérard de Nerval que chez les comédiens : John Wayne, Clint Eastwood, Marilyn Monroe, Claude Brasseur, Helmut Berger, Tony Curtis, Bernard Giraudeau, Gérard Lanvin, Charles Denner, Clio Goldsmith, Victor Lanoux, Dean Martin, Yves Robert, Brooke Shields, Alexandra Stewart, Nathalie Wood ou Johnny Weissmuller.
Intelligence vive, la plume acérée ou le corps leste, le Gémeaux a aussi la réputation d’avoir la langue bien pendue. Ce n’est ni Guy Bedos, ni Alain Gillot-Pétré, ni Henri Tisot qui nous contrediront, encore moins les chanteurs ou les chanteuses du signe : Bob Dylan, Alain Souchon, Johnny Hallyday, Boy Georges, Tom Jones, Paul Mc Cartney, Prince .
Dispersé, le Gémeaux a tout de même le sens de l’exploit politique ou sportif. Des personnalités comme John Fitzgerald Kennedy, Jacques-Yves Cousteau, Michel Platini ou Björn Borg sont empreintes sur les mémoires du siècle comme d’autres en leur temps : tels Richard Wagner ou Igor Stravinski, Paul Gauguin ou Gustave Courbet, Caliostro ou Raspoutine. Dürer est le premier Gémeaux que l’on sache peintre et dessinateur.
Plus proche de nous, Hergé et sa série des « Tintin », Hugo Pratt et son personnage de Corto Maltese témoignent aussi d’une grand maîtrise du dessin.
Chez les Femmes , on retrouve BARBARA , BAKER Joséphine, BONNAIRE Sandrine, CAMPBEL Naomi, CORDY Annie, DELAROCHE Christine, DUNCAN Isadora, FOSSEY Brigitte, GARLAND Judy, GOYA Chantal , GRAFF Steffi, LARA Catherine, LAVANANT Dominique, MINOGUE Kylie, MONROE Marilyn, Tyler Bonnie, SAGAN Françoise, TURNER Kathleen.

Féérie du Gémeaux

[1051180]
System [None]
:: Dec. 31, 2012, 12:04 p.m.
quel talent !!
[1051181]
System [None]
:: Dec. 31, 2012, 12:06 p.m.
Sublime !!
[1051182]
titevero (FR1) [None]
:: Dec. 31, 2012, 12:07 p.m.
[1051183]
titevero (FR1) [None]
:: Dec. 31, 2012, 12:08 p.m.
quel talent !!
merci à toi de reconnaître mon travail de fourmis

Sublime !!
merci à toi aussi !
[1051190]
System [None]
:: Dec. 31, 2012, 2:39 p.m.
Salut Tite véro
Je suis capricorne et je suis impatiente de savoir ce que tu va trouver sur mon signe astro.
L'attente va être longue... mais je saurais être patiente même si ce n'est pas une de mes qualités première.
En tout cas ton travail est formidable sans compter celui des prénoms.
Encore merci a toi pour tout cela.;)
Je suis capricorne et je suis impatiente de savoir ce que tu va trouver sur mon signe astro.

L'attente va être longue... mais je saurais être patiente même si ce n'est pas une de mes qualités première.

En tout cas ton travail est formidable sans compter celui des prénoms.
Encore merci a toi pour tout cela.;)
[1051194]
titevero (FR1) [None]
:: Dec. 31, 2012, 3:28 p.m.
Salut Tite véro
Je suis capricorne et je suis impatiente de savoir ce que tu va trouver sur mon signe astro.
L'attente va être longue... mais je saurais être patiente même si ce n'est pas une de mes qualités première.
En tout cas ton travail est formidable sans compter celui des prénoms.
Encore merci a toi pour tout cela.;)
merci pour ton commentaire je suis touchée et des que ton signe est fait je te préviendrais pas de soucis !
[1051197]
titevero (FR1) [None]
:: Dec. 31, 2012, 5:42 p.m.
Le Cancer [Du 22 Juin au 22 Juillet]

C’est le signe des romanciers, des marins, des créateurs, des antiquaires, des historiens, et des décorateurs.
Le Cancer est un signe d'

Planète

A l’aube de l’été, le Cancer est le grand rêveur du zodiaque. Signe de l’imaginaire, le Cancer symbolise la récréation permanente du monde, d’un monde dont il rêve éveillé. Rêver, c’est voir dans son sommeil mais également imaginer des idées sans réel fondement, dans l’espoir de les voir un jour exister, ou encore méditer, se livrer à une réflexion profonde sur soi-même ou le monde.
La mythologie du Cancer
Séléné est la personnification de la Lune. On la représentait sous les traits d’une belle jeune fille parcourant le ciel sur un char d’argent tiré par deux chevaux. Elle passait souvent, dans certaines légendes, pour la fille d’Hélios, le Soleil.
Réputée pour sa séduction, elle était aussi célèbre pour ses amours. Est-ce une prédilection pour les bergers, elle en connut plusieurs dont le dieu Pan, mi-homme, mi-bouc, qui la persuada de rejoindre sa couche en lui offrant une toison blanche.
Un autre qu’elle aima fut le mortel Endymion, berger lui aussi. On dit qu’elle lui donna cinquante filles. Mais l’adolescent était si beau qu’elle supportait mal l’idée de le voir vieillir, et encore moins mourir. Elle l’endormit donc d’un sommeil éternel et il reposa dans une grotte de Carie où elle allait régulièrement le contempler.
Avec Séléné, le Cancer est ainsi un rêve de jeunesse et d’immortalité, et une étrange leçon d’amour. Quel meilleur moyen de garder celui qu’on aime que l’endormir d’un sommeil qui ressemble à la mort mais qui n’est pas la mort. Et les amours du Cancer ressemblent aussi toujours à l’amour sans en être parfois. Pourrait-il vraiment en aller autrement ? Rêve d’amour s’accorde rarement avec l’amour de la réalité.
La Lune, dans la mythologie gréco-romaine, a cependant d’autres significations inspirées par observation. Privée d’une lumière qui serait la sienne, simple reflet nocturne du Soleil, elle symbolise la dépendance, l’absence d’autonomie. Sans rayonnement propre, c’est un satellite. Passant par des phases différentes, changeant de forme, elle représente aussi le temps qui passe, une mesure des cycles de la vie, d’un univers instable, mouvant. A ce double titre, elle symbolise aussi bien le psychisme, l’âme, que la féminité, la fécondité. Des valeurs d’inconscient, de sensibilité, lui sont associées.
La symbolique du Cancer
Le nom du Cancer vient du mot latin cancri qui signifie écrevisse. L’écrevisse ou le crabe, qui figurent le signe du Cancer, évoquent un monde clos où la vie est fragile, si vulnérable qu’elle doit être enfermée dans une carapace protectrice pour s’isoler. Mais ils représentent aussi la fécondité du vivant, témoignant de sa permanence et de sa créativité.
Le Cancer est ainsi devenu dans la tradition astrologique le symbole d’un monde de la naissance et de l’enfance où le rêve se confronte sans cesse à la réalité, le dedans au dehors. Un monde dominé par des exigences de sécurité, de protection pour que l’alchimie délicate de la vie puisse s’accomplir dans les meilleures conditions. Et cela se passe dans cette frontière irréelle entre les mots et les choses : l’imaginaire.
D’imagination, le Cancer ne manque pas. Son univers ne ressemblant jamais tout à fait au nôtre, il se déplace souvent dans notre vie en oblique. Imaginatif, il existe dans un univers qui lui est tout à fait personnel. Imaginant, il peut aussi créer le monde dont il rêve.
Naître en Cancer, c’est ainsi avoir une extraordinaire capacité pour concrétiser les idées, les mettre en forme, leur donner un nom : et les idées deviennent des choses. Même s’il n’est pas résolument artiste, le Cancer est de toute façon un maître de l’image. L’essentiel se passe naturellement à l’intérieur : en apparence, le Cancer ne remue jamais des montagnes.
Il mène une vie sous influence ; il subit l’imprégnation de son milieu, de son entourage. Sa réceptivité favorise le retour sur soi, invite à l’introspection. Son existence privilégie la vie intérieure, est dominée par des valeurs crépusculaires, à la limite du sommeil, du rêve et de l’imaginaire. Le Cancer prend toujours modèle sur la sensibilité. Le signe a un caractère passif mais cette passivité traduit en réalité un pôle essentiel du vivant. L’importance de la Lune dans toutes les traditions et les religions en témoigne d’ailleurs. Symbole du passage de la vie à la mort, de la mort à la vie, elle représente le Cancer comme le signe de la naissance.
La psychologie du Cancer
Qu’il ait une tête de Pierrot ou de faune, le Cancer vibre aux rythmes de la Lune. Nostalgique ou enthousiaste, sa vie se déroule comme un long rêve éveillé. Sa plasticité intérieure le rend très vulnérable aux agressions de la vie moderne. Il renoncera volontiers à une activité s’il doit en subir… les stress.
Son manque de combativité est heureusement compensé par une extrême ténacité. Il s’accroche à ses idées, à ses projets, jusqu’à ce qu’il trouve moyen de les réaliser. Avant toute chose, il joue la sécurité. Une certaine clairvoyance, à la limite de la prémonition, l’avertit en général d’éventuelles difficultés et lui permet de prendre à l’avance des mesures conservatoires. Malheureusement son intuition est prise en défaut quand il démissionne de ses responsabilités personnelles et se laisse prendre en charge par les autres. En réalité, il ne se sent concerné que par ce qui émeut sa sensibilité ou son imagination. Il idéalisera ses sentiments, ses opinions, en dépit des contradictions imposées par les faits. Il est ainsi parfois la victime d’amours impossibles ou prolonge volontairement une dépendance pour ne pas remettre en cause un confort d’habitudes.
Son flegmatisme à l’égard des événements, sa nonchalance, sont heureusement démentis par des lubies soudaines, d’irrésistibles caprices qui font aussi partie de son charme. Il est naturellement très réceptif aux influences lunaires, ultrasensible en période de Nouvelle Lune ou de Pleine Lune. Il est susceptible dans ces moments-là de toutes les fantaisies, de toutes les extravagances.
La planète du Cancer
Le rêve du Cancer est un rêve lunaire : un rêve du féminin, de la sensibilité, un rêve né du désir et des fantaisies de l’imagination. La Lune évoque traditionnellement la vie végétative : nutrition, sommeil, empathie, comme autant de souvenirs d’une vie intra-utérine. Le Cancer devient ainsi un symbole de la maternité, de l’enfance.
La Lune n’est pas seulement cela. Elle est aussi l’Artémis grecque, la Diane latine, Phœbé, la brillante fille du Ciel et de la Terre. Sous la figure de Diane-Artémis, elle est l’une des douze grandes divinités de l’Olympe. A l’origine Artémis est une déesse nourricière, elle apportait la fécondité et protégeait les nouveaux-nés. Plus tard, elle devint une déesse vierge, protégeant les chasseurs et les animaux sauvages, défendant les enfants et les femmes. Sœur jumelle d’Apollon, elle passait sa vie en courses solitaires à travers bois et forêts défendant violemment sa virginité. Symbole du Cancer, elle souligne les errances du signe, réelles ou imaginaires, et son combat pour préserver son intégrité et sa liberté.
Le Cancer n’est pas sous la seule dépendance de la Lune. Vénus est un autre de ses emblèmes, et le révèle sous un éclairage différent. Vénus du Cancer est la Vénus des promesses de l’aube, de la naissance de l’onde, de la lumière du début de l’été. Elle est ce qui adhère, ce qui consent et approuve. Vénus du Cancer est figurée par l’œil : elle est attirée par tout ce qui brillez elle est l’amour, fort à l’extérieur et faible à l’intérieur. Vénus du Cancer éveille la protection ; elle se caparaçonne pour se protéger des tumultes du monde, elle dérive dans les mondes du rêve et de l’imagination pour fuir la vie difficile. Vénus du Cancer est dépendance : elle dépend de ce, ou de ceux, qu’elle aime, elle s’attache à ses propres fantasmes. Sous l’œil lumineux de Vénus, le Cancer peut croire à sa chance, à l’amour, à condition d’oublier son passé, de ne pas se réfugier dans ses habitudes ou de s’enfuir au plus profond de ses souvenirs.
La vie quotidienne du Cancer
Il est capable de vous faire une scène un soir et de l’avoir vraiment oubliée le lendemain. La communication, ce n’est pas son fort ! Il vit en lui-même. Pour lui-même. Il ne vous en veut pas si vous n’êtes pas d’accord. Il est prêt à toutes les concessions, à toutes les complaisances, pour préserver son bien-être, ses habitudes. Quoi qu’il fasse, il semble n’avoir pour seul objectif que la recherche d’un plus de confort et de sécurité matériels et affectifs.
Ennemi de tout effort physique ou intellectuel, il ne prend de décision que contraint par les nécessités. Sentimental, il est absolument charmant en public. Il vous donne l’impression d’être partout chez lui. Jouant avec beaucoup de délicatesse les maîtres de maison, il est capable de rendre intime un hall de gare. Papa poule ou mamy nova, il materne pour la galerie, mais dans son foyer c’est une autre histoire.
Sa maison c’est son fief, son gant de velours, son ventre maternel. Pas question d’y faire des vagues. Elle y devient parfois une mère abusive, lui un tyran domestique. Cela n’exclut pas la tendresse mais l’amour souvent qui pourrait le rendre fou.
Sa grande peur c’est de se retrouver dedans-dehors, l’âme à nue. Montrez-lui patte blanche si vous voulez qu’il entrouvre pour vous ses jardins secrets. Mais n’espérez pas l’envahir. Il a horreur de ça. Trop de pressions et vous le retrouverez aux abonnés absents.
Les amours du Cancer
Sous les cocotiers de l’amour, le Cancer est un cachottier ; il a le sens de l’intimité. Ses amours se baladent toujours entre le rêve et la réalité. S’il sait où commence la réalité, il ignore où finit le rêve. Il a naturellement tendance à prendre ses désirs pour des lanternes. Il se brûle souvent les ailes à la lueur de ses fantasmes. Son amour est fragile comme un verre de cristal. L’idéalisant, le plaçant volontiers sur un piédestal, il éprouve parfois des regrets à ne pas en profiter. Romanesque, il est aussi capricieux et peut faire d’un rien toute une histoire.
Ne se sentant vraiment concerné que par ce qui le touche directement, le Cancer est assez égoïste dans ses plaisirs, solitaire même parfois. Ses loisirs sont toujours bien remplis, mais il pourrait aussi bien mener une vie contemplative. Sa vie sexuelle est lunatique, plus câline que sensuelle. Entre les errances du fantasme, les caprices de l’imagination, les affabulations du sentiment, il rêve les yeux ouverts, s’éprend et se déprend en douceur. Sexualité infantile, il se prête à l’amour en donnant l’impression d’une fuite vertigineuse et sans vraiment jamais s’abandonner. Vous le retrouverez vite fait sur répondeur si vous essayez de l’envahir : « ne touche pas à mon jardin secret », l’intimité, c’est sacré.
Le Cancer et les autres
Quand il sort de sa coquille, le Cancer est un amour. Certains jettent leurs filets, lui ses charmes. Aimable avec les uns, affable avec les autres, il n’est pas contrariant pour un sou. Réceptif aux moindres variations de l’ambiance, ultra-sensible, son système de défense est très élaboré. Il acquiesce avec complaisance pour sauvegarder sa tranquillité et se réfugie dans ses jardins secrets au moindre signe d’inimitié. Quand ça va mal, il disparaît pour revenir un peu plus tard tout sourire ou se montre de mauvaise foi s’il ne peut pas se cacher. Un peu râleur aussi, même s’il ne vous tient jamais rigueur du climat ou de ses propres changements d’humeur. Une vraie crème pour la galerie même si, chez lui, il fait parfois régner une certaine tyrannie.
Le Cancer est amoral. Étranger au bien et au mal. Il sait dans l’ensemble de quoi il s’agit, mais la morale le dépasse parce qu’elle concerne aussi les autres. Et il ne se sent pas de taille à prendre parti. Le côté engagé volontaire, il le laisse de bon cœur aux professionnels. Lui, c’est un amateur, il fait les choses pour le plaisir ou pour l’amour de l’art. Un abstentionniste. Partisan oui, mais de la non-intervention physique, de la neutralité morale ou intellectuelle. Ce n’est pas de si tôt qu’il changera son fusil d’épaule.
Si vous voulez l’embarrasser, donnez-lui à choisir entre « le plus tôt sera le mieux » et « il n’est jamais trop tard pour bien faire ». Bien que le mieux soit souvent l’ennemi du bien, entre deux maux il n’aura pas grand mal à se décider. Le moindre mal est toujours celui qui demande le minimum d’efforts. Il n’est pourtant pas cossard. Quand il sort, bon gré, mal gré, de sa cosse, de sa coquille, il est capable d’abattre le travail de quatre. Méfiez-vous de l’eau qui dort.
Le Cancer est ultra-sensible. Le prendre à rebrousse-poil est toujours un peu risqué. Il disparaît ou vous dit vos quatre vérités. Comme il n’a pas l’habitude d’être aussi franc, aussi direct, c’est quelque chose de terrible : il met très longtemps à s’en remettre.
Quand il se tient à carreau, on dit qu’il est sage. Quand il fait les quatre cents coups, on dit qu’il est capricieux. Il est souvent difficile de lui en tenir rigueur ou d’en tenir compte. Il se révèle parfois capable, en toute bonne foi, de très mauvaise foi.
La femme Cancer
Hyper-sensible à son environnement, à son entourage, c’est une fleur de serre, une plante sensitive : elle a besoin d’attentions constantes pour s’épanouir. Enfant gâtée, ses pirouettes, ses éclats de rire, ses états d’âme catastrophe sont attendrissants. Un peu irresponsable, un peu immature, elle ne s’éloigne jamais très loin de son arbre. L’aventure est en chambre plus souvent qu’au fil des rues.
Hyper-émotive, elle donne l’impression d’une extrême perméabilité psychique. Très susceptible, vulnérable, elle se referme comme une huître au moindre reproche. Il arrive toujours un moment dans ses relations, dans ses activités où elle a besoin de prendre ses distances, de disparaître, de s’isoler pour récupérer et faire le point. Elle évolue souvent dans un monde de pressentiments, de choses non-dites, d’intuitions révélatrices à la limite du monde du rêve.
En demi-teinte, en clair-obscur, en retrait, en repli sur soi, elle est solidement ancrée dans le cocon de son enfance ; sa carapace fait écran sur le monde extérieur. Caractère contemplatif, nature imaginative, elle est championne de l’introspection. Idéaliste, elle embrasse toutes les grenouilles en espérant qu’elles se transforment en Princes Charmants. Réceptive, fragile, vulnérable, elle est souvent hantée par son passé ou habitée par toutes sortes de prémonitions.
L’homme Cancer
Il n’est pas très agressif ; sa violence est d’ordre psychique. L’effort musculaire, il n’est pas contre mais moins il en fait, et plus il dure. Pas très volontaire, il est en revanche extrêmement tenace. Toutes ses activités sont d’ailleurs menées dans un souci d’économie. Il est capable de déployer des trésors d’ingéniosité pour dépenser le moins d’énergie possible. Il est rarement à court de ressource ; il se recharge facilement dans son sommeil. Le surmenage, ce n’est pas son genre. Il fait plutôt dans la nonchalance ; il prend son temps. Un peut lent peut-être en vitesse de croisière mais il est tout à fait capable de donner un coup de collier. Ses méthodes sont généralement franchement traditionnelles ou très imaginatives : la créativité, c’est son style. Mais il a besoin de faire les choses à son rythme.
Il n’aime pas agir sous la pression des événements. Il est encore moins à l’aise dans les situations de concurrence ou de rivalité. Les sports de compétition, le concours, il laisse aux autres. Physiquement, il encaisse très bien pourtant, mais il ne réagit souvent qu’en dernière limite.
Les couleurs du signe du Cancer
tous les pastels et les couleurs douces, le blanc symbole de pureté, le bleu clair qui calme, le rose et les rosés qui apportent l'amour et la gentillesse, les couleurs tendres, la couleur argent.
Ils sont aussi Cancer
Chaque signe a ses artistes. Mais en Cancer, le jaillissement de l’imagination prend des teintes douces-amères. Littéraires ou picturaux, les thèmes cancériens ont toujours la particularité de mettre le monde à l’envers. Le rêve ou ses cauchemars surgissent dans la vie quotidienne pour remettre en question nos mœurs et nos habitudes. Qu’on se souvienne de « A la recherche du temps perdu » de Proust ou du « Paradis perdu » d’Hemingway, des fables de La Fontaine ou des affabulations de Jean Cocteau, des peintures de Modigliani, de Corot, de Rubens et de Rembrandt, des amours de Gustave Malher et de Georges Sand, de la « Métamorphose » de Kafka ou du « Septième sceau » de Bergman. Dans tous les cas, la dimension onirique provoque la satyre sociale ou déforme le tissu même de la réalité. Finalement, tout l’art des natifs du Cancer est de répondre oui à la question « objets inanimés avez-vous donc une âme ? ».
Jules César était Cancer mais les empereurs ou les militaires sont rares dans le signe. Le Cancer n’est pas un foudre de guerre même s’il court parfois très vite et bat des records du monde comme Carl Lewis. Avec Pearl Buck, Ernest Hemingway, Barbara Cartland, le Cancer est plus romancier, plus poète avec Robert Desnos, Maïakovski, Max Jacob, ou plus philosophe avec J.J. Rousseau, Gaston Bachelard, Le Senne ou Keyserling, même si l’appel du grand large se fait sentir chez un Saint-Exupéry, un Paul-Émile Victor, Amundsen ou Stanley.
Au cinéma, le Cancer est une valeur sûre. En témoignent Lino Ventura, Yul Brynner, Sylvester Stallone, Donald Sutherland, Eddy Mitchell ou Harrison Ford.
Les stars du signe comme Isabelle Adjani, Nathalie Baye, Antonella Lualdi et la Lollobrigida sont encore plus émouvantes, plus intimes, même si, avec Lady Diana, elles font la une des journaux.


féérie du Cancer


C’est le signe des romanciers, des marins, des créateurs, des antiquaires, des historiens, et des décorateurs.
Le Cancer est un signe d'


Planète

A l’aube de l’été, le Cancer est le grand rêveur du zodiaque. Signe de l’imaginaire, le Cancer symbolise la récréation permanente du monde, d’un monde dont il rêve éveillé. Rêver, c’est voir dans son sommeil mais également imaginer des idées sans réel fondement, dans l’espoir de les voir un jour exister, ou encore méditer, se livrer à une réflexion profonde sur soi-même ou le monde.
La mythologie du Cancer
Séléné est la personnification de la Lune. On la représentait sous les traits d’une belle jeune fille parcourant le ciel sur un char d’argent tiré par deux chevaux. Elle passait souvent, dans certaines légendes, pour la fille d’Hélios, le Soleil.
Réputée pour sa séduction, elle était aussi célèbre pour ses amours. Est-ce une prédilection pour les bergers, elle en connut plusieurs dont le dieu Pan, mi-homme, mi-bouc, qui la persuada de rejoindre sa couche en lui offrant une toison blanche.
Un autre qu’elle aima fut le mortel Endymion, berger lui aussi. On dit qu’elle lui donna cinquante filles. Mais l’adolescent était si beau qu’elle supportait mal l’idée de le voir vieillir, et encore moins mourir. Elle l’endormit donc d’un sommeil éternel et il reposa dans une grotte de Carie où elle allait régulièrement le contempler.
Avec Séléné, le Cancer est ainsi un rêve de jeunesse et d’immortalité, et une étrange leçon d’amour. Quel meilleur moyen de garder celui qu’on aime que l’endormir d’un sommeil qui ressemble à la mort mais qui n’est pas la mort. Et les amours du Cancer ressemblent aussi toujours à l’amour sans en être parfois. Pourrait-il vraiment en aller autrement ? Rêve d’amour s’accorde rarement avec l’amour de la réalité.
La Lune, dans la mythologie gréco-romaine, a cependant d’autres significations inspirées par observation. Privée d’une lumière qui serait la sienne, simple reflet nocturne du Soleil, elle symbolise la dépendance, l’absence d’autonomie. Sans rayonnement propre, c’est un satellite. Passant par des phases différentes, changeant de forme, elle représente aussi le temps qui passe, une mesure des cycles de la vie, d’un univers instable, mouvant. A ce double titre, elle symbolise aussi bien le psychisme, l’âme, que la féminité, la fécondité. Des valeurs d’inconscient, de sensibilité, lui sont associées.
La symbolique du Cancer
Le nom du Cancer vient du mot latin cancri qui signifie écrevisse. L’écrevisse ou le crabe, qui figurent le signe du Cancer, évoquent un monde clos où la vie est fragile, si vulnérable qu’elle doit être enfermée dans une carapace protectrice pour s’isoler. Mais ils représentent aussi la fécondité du vivant, témoignant de sa permanence et de sa créativité.
Le Cancer est ainsi devenu dans la tradition astrologique le symbole d’un monde de la naissance et de l’enfance où le rêve se confronte sans cesse à la réalité, le dedans au dehors. Un monde dominé par des exigences de sécurité, de protection pour que l’alchimie délicate de la vie puisse s’accomplir dans les meilleures conditions. Et cela se passe dans cette frontière irréelle entre les mots et les choses : l’imaginaire.
D’imagination, le Cancer ne manque pas. Son univers ne ressemblant jamais tout à fait au nôtre, il se déplace souvent dans notre vie en oblique. Imaginatif, il existe dans un univers qui lui est tout à fait personnel. Imaginant, il peut aussi créer le monde dont il rêve.
Naître en Cancer, c’est ainsi avoir une extraordinaire capacité pour concrétiser les idées, les mettre en forme, leur donner un nom : et les idées deviennent des choses. Même s’il n’est pas résolument artiste, le Cancer est de toute façon un maître de l’image. L’essentiel se passe naturellement à l’intérieur : en apparence, le Cancer ne remue jamais des montagnes.
Il mène une vie sous influence ; il subit l’imprégnation de son milieu, de son entourage. Sa réceptivité favorise le retour sur soi, invite à l’introspection. Son existence privilégie la vie intérieure, est dominée par des valeurs crépusculaires, à la limite du sommeil, du rêve et de l’imaginaire. Le Cancer prend toujours modèle sur la sensibilité. Le signe a un caractère passif mais cette passivité traduit en réalité un pôle essentiel du vivant. L’importance de la Lune dans toutes les traditions et les religions en témoigne d’ailleurs. Symbole du passage de la vie à la mort, de la mort à la vie, elle représente le Cancer comme le signe de la naissance.
La psychologie du Cancer
Qu’il ait une tête de Pierrot ou de faune, le Cancer vibre aux rythmes de la Lune. Nostalgique ou enthousiaste, sa vie se déroule comme un long rêve éveillé. Sa plasticité intérieure le rend très vulnérable aux agressions de la vie moderne. Il renoncera volontiers à une activité s’il doit en subir… les stress.
Son manque de combativité est heureusement compensé par une extrême ténacité. Il s’accroche à ses idées, à ses projets, jusqu’à ce qu’il trouve moyen de les réaliser. Avant toute chose, il joue la sécurité. Une certaine clairvoyance, à la limite de la prémonition, l’avertit en général d’éventuelles difficultés et lui permet de prendre à l’avance des mesures conservatoires. Malheureusement son intuition est prise en défaut quand il démissionne de ses responsabilités personnelles et se laisse prendre en charge par les autres. En réalité, il ne se sent concerné que par ce qui émeut sa sensibilité ou son imagination. Il idéalisera ses sentiments, ses opinions, en dépit des contradictions imposées par les faits. Il est ainsi parfois la victime d’amours impossibles ou prolonge volontairement une dépendance pour ne pas remettre en cause un confort d’habitudes.
Son flegmatisme à l’égard des événements, sa nonchalance, sont heureusement démentis par des lubies soudaines, d’irrésistibles caprices qui font aussi partie de son charme. Il est naturellement très réceptif aux influences lunaires, ultrasensible en période de Nouvelle Lune ou de Pleine Lune. Il est susceptible dans ces moments-là de toutes les fantaisies, de toutes les extravagances.
La planète du Cancer
Le rêve du Cancer est un rêve lunaire : un rêve du féminin, de la sensibilité, un rêve né du désir et des fantaisies de l’imagination. La Lune évoque traditionnellement la vie végétative : nutrition, sommeil, empathie, comme autant de souvenirs d’une vie intra-utérine. Le Cancer devient ainsi un symbole de la maternité, de l’enfance.
La Lune n’est pas seulement cela. Elle est aussi l’Artémis grecque, la Diane latine, Phœbé, la brillante fille du Ciel et de la Terre. Sous la figure de Diane-Artémis, elle est l’une des douze grandes divinités de l’Olympe. A l’origine Artémis est une déesse nourricière, elle apportait la fécondité et protégeait les nouveaux-nés. Plus tard, elle devint une déesse vierge, protégeant les chasseurs et les animaux sauvages, défendant les enfants et les femmes. Sœur jumelle d’Apollon, elle passait sa vie en courses solitaires à travers bois et forêts défendant violemment sa virginité. Symbole du Cancer, elle souligne les errances du signe, réelles ou imaginaires, et son combat pour préserver son intégrité et sa liberté.
Le Cancer n’est pas sous la seule dépendance de la Lune. Vénus est un autre de ses emblèmes, et le révèle sous un éclairage différent. Vénus du Cancer est la Vénus des promesses de l’aube, de la naissance de l’onde, de la lumière du début de l’été. Elle est ce qui adhère, ce qui consent et approuve. Vénus du Cancer est figurée par l’œil : elle est attirée par tout ce qui brillez elle est l’amour, fort à l’extérieur et faible à l’intérieur. Vénus du Cancer éveille la protection ; elle se caparaçonne pour se protéger des tumultes du monde, elle dérive dans les mondes du rêve et de l’imagination pour fuir la vie difficile. Vénus du Cancer est dépendance : elle dépend de ce, ou de ceux, qu’elle aime, elle s’attache à ses propres fantasmes. Sous l’œil lumineux de Vénus, le Cancer peut croire à sa chance, à l’amour, à condition d’oublier son passé, de ne pas se réfugier dans ses habitudes ou de s’enfuir au plus profond de ses souvenirs.
La vie quotidienne du Cancer
Il est capable de vous faire une scène un soir et de l’avoir vraiment oubliée le lendemain. La communication, ce n’est pas son fort ! Il vit en lui-même. Pour lui-même. Il ne vous en veut pas si vous n’êtes pas d’accord. Il est prêt à toutes les concessions, à toutes les complaisances, pour préserver son bien-être, ses habitudes. Quoi qu’il fasse, il semble n’avoir pour seul objectif que la recherche d’un plus de confort et de sécurité matériels et affectifs.
Ennemi de tout effort physique ou intellectuel, il ne prend de décision que contraint par les nécessités. Sentimental, il est absolument charmant en public. Il vous donne l’impression d’être partout chez lui. Jouant avec beaucoup de délicatesse les maîtres de maison, il est capable de rendre intime un hall de gare. Papa poule ou mamy nova, il materne pour la galerie, mais dans son foyer c’est une autre histoire.
Sa maison c’est son fief, son gant de velours, son ventre maternel. Pas question d’y faire des vagues. Elle y devient parfois une mère abusive, lui un tyran domestique. Cela n’exclut pas la tendresse mais l’amour souvent qui pourrait le rendre fou.
Sa grande peur c’est de se retrouver dedans-dehors, l’âme à nue. Montrez-lui patte blanche si vous voulez qu’il entrouvre pour vous ses jardins secrets. Mais n’espérez pas l’envahir. Il a horreur de ça. Trop de pressions et vous le retrouverez aux abonnés absents.
Les amours du Cancer
Sous les cocotiers de l’amour, le Cancer est un cachottier ; il a le sens de l’intimité. Ses amours se baladent toujours entre le rêve et la réalité. S’il sait où commence la réalité, il ignore où finit le rêve. Il a naturellement tendance à prendre ses désirs pour des lanternes. Il se brûle souvent les ailes à la lueur de ses fantasmes. Son amour est fragile comme un verre de cristal. L’idéalisant, le plaçant volontiers sur un piédestal, il éprouve parfois des regrets à ne pas en profiter. Romanesque, il est aussi capricieux et peut faire d’un rien toute une histoire.
Ne se sentant vraiment concerné que par ce qui le touche directement, le Cancer est assez égoïste dans ses plaisirs, solitaire même parfois. Ses loisirs sont toujours bien remplis, mais il pourrait aussi bien mener une vie contemplative. Sa vie sexuelle est lunatique, plus câline que sensuelle. Entre les errances du fantasme, les caprices de l’imagination, les affabulations du sentiment, il rêve les yeux ouverts, s’éprend et se déprend en douceur. Sexualité infantile, il se prête à l’amour en donnant l’impression d’une fuite vertigineuse et sans vraiment jamais s’abandonner. Vous le retrouverez vite fait sur répondeur si vous essayez de l’envahir : « ne touche pas à mon jardin secret », l’intimité, c’est sacré.
Le Cancer et les autres
Quand il sort de sa coquille, le Cancer est un amour. Certains jettent leurs filets, lui ses charmes. Aimable avec les uns, affable avec les autres, il n’est pas contrariant pour un sou. Réceptif aux moindres variations de l’ambiance, ultra-sensible, son système de défense est très élaboré. Il acquiesce avec complaisance pour sauvegarder sa tranquillité et se réfugie dans ses jardins secrets au moindre signe d’inimitié. Quand ça va mal, il disparaît pour revenir un peu plus tard tout sourire ou se montre de mauvaise foi s’il ne peut pas se cacher. Un peu râleur aussi, même s’il ne vous tient jamais rigueur du climat ou de ses propres changements d’humeur. Une vraie crème pour la galerie même si, chez lui, il fait parfois régner une certaine tyrannie.
Le Cancer est amoral. Étranger au bien et au mal. Il sait dans l’ensemble de quoi il s’agit, mais la morale le dépasse parce qu’elle concerne aussi les autres. Et il ne se sent pas de taille à prendre parti. Le côté engagé volontaire, il le laisse de bon cœur aux professionnels. Lui, c’est un amateur, il fait les choses pour le plaisir ou pour l’amour de l’art. Un abstentionniste. Partisan oui, mais de la non-intervention physique, de la neutralité morale ou intellectuelle. Ce n’est pas de si tôt qu’il changera son fusil d’épaule.
Si vous voulez l’embarrasser, donnez-lui à choisir entre « le plus tôt sera le mieux » et « il n’est jamais trop tard pour bien faire ». Bien que le mieux soit souvent l’ennemi du bien, entre deux maux il n’aura pas grand mal à se décider. Le moindre mal est toujours celui qui demande le minimum d’efforts. Il n’est pourtant pas cossard. Quand il sort, bon gré, mal gré, de sa cosse, de sa coquille, il est capable d’abattre le travail de quatre. Méfiez-vous de l’eau qui dort.
Le Cancer est ultra-sensible. Le prendre à rebrousse-poil est toujours un peu risqué. Il disparaît ou vous dit vos quatre vérités. Comme il n’a pas l’habitude d’être aussi franc, aussi direct, c’est quelque chose de terrible : il met très longtemps à s’en remettre.
Quand il se tient à carreau, on dit qu’il est sage. Quand il fait les quatre cents coups, on dit qu’il est capricieux. Il est souvent difficile de lui en tenir rigueur ou d’en tenir compte. Il se révèle parfois capable, en toute bonne foi, de très mauvaise foi.
La femme Cancer
Hyper-sensible à son environnement, à son entourage, c’est une fleur de serre, une plante sensitive : elle a besoin d’attentions constantes pour s’épanouir. Enfant gâtée, ses pirouettes, ses éclats de rire, ses états d’âme catastrophe sont attendrissants. Un peu irresponsable, un peu immature, elle ne s’éloigne jamais très loin de son arbre. L’aventure est en chambre plus souvent qu’au fil des rues.
Hyper-émotive, elle donne l’impression d’une extrême perméabilité psychique. Très susceptible, vulnérable, elle se referme comme une huître au moindre reproche. Il arrive toujours un moment dans ses relations, dans ses activités où elle a besoin de prendre ses distances, de disparaître, de s’isoler pour récupérer et faire le point. Elle évolue souvent dans un monde de pressentiments, de choses non-dites, d’intuitions révélatrices à la limite du monde du rêve.
En demi-teinte, en clair-obscur, en retrait, en repli sur soi, elle est solidement ancrée dans le cocon de son enfance ; sa carapace fait écran sur le monde extérieur. Caractère contemplatif, nature imaginative, elle est championne de l’introspection. Idéaliste, elle embrasse toutes les grenouilles en espérant qu’elles se transforment en Princes Charmants. Réceptive, fragile, vulnérable, elle est souvent hantée par son passé ou habitée par toutes sortes de prémonitions.
L’homme Cancer
Il n’est pas très agressif ; sa violence est d’ordre psychique. L’effort musculaire, il n’est pas contre mais moins il en fait, et plus il dure. Pas très volontaire, il est en revanche extrêmement tenace. Toutes ses activités sont d’ailleurs menées dans un souci d’économie. Il est capable de déployer des trésors d’ingéniosité pour dépenser le moins d’énergie possible. Il est rarement à court de ressource ; il se recharge facilement dans son sommeil. Le surmenage, ce n’est pas son genre. Il fait plutôt dans la nonchalance ; il prend son temps. Un peut lent peut-être en vitesse de croisière mais il est tout à fait capable de donner un coup de collier. Ses méthodes sont généralement franchement traditionnelles ou très imaginatives : la créativité, c’est son style. Mais il a besoin de faire les choses à son rythme.
Il n’aime pas agir sous la pression des événements. Il est encore moins à l’aise dans les situations de concurrence ou de rivalité. Les sports de compétition, le concours, il laisse aux autres. Physiquement, il encaisse très bien pourtant, mais il ne réagit souvent qu’en dernière limite.
Les couleurs du signe du Cancer
tous les pastels et les couleurs douces, le blanc symbole de pureté, le bleu clair qui calme, le rose et les rosés qui apportent l'amour et la gentillesse, les couleurs tendres, la couleur argent.
Ils sont aussi Cancer
Chaque signe a ses artistes. Mais en Cancer, le jaillissement de l’imagination prend des teintes douces-amères. Littéraires ou picturaux, les thèmes cancériens ont toujours la particularité de mettre le monde à l’envers. Le rêve ou ses cauchemars surgissent dans la vie quotidienne pour remettre en question nos mœurs et nos habitudes. Qu’on se souvienne de « A la recherche du temps perdu » de Proust ou du « Paradis perdu » d’Hemingway, des fables de La Fontaine ou des affabulations de Jean Cocteau, des peintures de Modigliani, de Corot, de Rubens et de Rembrandt, des amours de Gustave Malher et de Georges Sand, de la « Métamorphose » de Kafka ou du « Septième sceau » de Bergman. Dans tous les cas, la dimension onirique provoque la satyre sociale ou déforme le tissu même de la réalité. Finalement, tout l’art des natifs du Cancer est de répondre oui à la question « objets inanimés avez-vous donc une âme ? ».
Jules César était Cancer mais les empereurs ou les militaires sont rares dans le signe. Le Cancer n’est pas un foudre de guerre même s’il court parfois très vite et bat des records du monde comme Carl Lewis. Avec Pearl Buck, Ernest Hemingway, Barbara Cartland, le Cancer est plus romancier, plus poète avec Robert Desnos, Maïakovski, Max Jacob, ou plus philosophe avec J.J. Rousseau, Gaston Bachelard, Le Senne ou Keyserling, même si l’appel du grand large se fait sentir chez un Saint-Exupéry, un Paul-Émile Victor, Amundsen ou Stanley.
Au cinéma, le Cancer est une valeur sûre. En témoignent Lino Ventura, Yul Brynner, Sylvester Stallone, Donald Sutherland, Eddy Mitchell ou Harrison Ford.
Les stars du signe comme Isabelle Adjani, Nathalie Baye, Antonella Lualdi et la Lollobrigida sont encore plus émouvantes, plus intimes, même si, avec Lady Diana, elles font la une des journaux.


féérie du Cancer

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:: Jan. 2, 2013, 2:08 p.m.
Le Lion [Du 23 Juillet au 22 Août]

C’est le signe des rois, des princes, des acteurs, et des puissants.
Le Lion est un signe de

Planète

Fort comme un lion, les natifs de ce signe ne feront pas mentir leur symbole !
Les natifs du Lion ont le bonheur d'être venus au monde sous le signe le plus royal du Zodiaque.
Au cœur de l’été, le Lion est le grand aristocrate du zodiaque. Puissance rayonnante, il marque l’émergence de l’individualité, la prééminence du Moi. Signe solaire par excellence, il témoigne de la permanence et de l’ordre du vivant et affirme la suprématie de la loi sur le chaos, de la conscience et de la lucidité sur la nature et l’animalité.
La mythologie du Lion
Dans les mythes, le héros léonin, Apollon (ou Hercule), ou le héros solaire, Sûrya (ou Hélios) est toujours celui par qui un nouvel ordre culturel et social s’instaure. Pour que cet ordre soit possible, il faut qu’un « moi » créateur l’impose au chaos du monde. Naître sous le signe du Lion, c’est revendiquer la prééminence de l’individuel sur l’universel, du moi sur le monde, de la conscience sur l’instinct. La personnalité Lion s’affirme dans l’exercice d’une volonté souveraine, d’un « je » absolu, indépendant des contingences.
C’est toute la morale de la légende de Phaéton. Fils d’Hélios, le Soleil, Phaéton demande à son père de conduire à sa place le char du Soleil. Hélios qui savait les terribles difficultés de la tâche, lui accorde cette permission à contrecœur. Et Phaéton partit sur le char attelé de quatre chevaux. Naïf, comme peut l’être parfois le Lion, il s’affola dès qu’il se retrouva au ciel : les chevaux s’emballèrent, le char plongea vers la Terre, et le Feu-Soleil ravagea les montagnes et les plaines, provoquant partout sur son passage la sécheresse et la désolation.
A l’image de Phaéton, le Lion est parfois très imprudent, téméraire et doit souvent apprendre à se maîtriser.
Apollon ou Phoebus, le Brillant, est le dieu-soleil qui représente, avec Hercule, la Force, le signe du Lion. Dieu de la Lumière, Apollon se révèle d’abord comme un dieu orgueilleux, vindicatif. Plus tard, il apparaît comme un idéal de sagesse, un dieu d’harmonie et d’équilibre, spirituel et généreux, maître des arts et des prophéties.
Avec Apollon, le Lion est un signe de beauté. Très sensible à l’harmonie des formes et des couleurs, il accorde toute son importance à la présentation, aux apparences. Ne supportant pas le mauvais goût, la négligence, il soigne très particulièrement son look, son image de marque, sa réputation. Avec Apollon, le corps du Lion est un art royal : un corps de la perception où tous les sens, les cinq sens corporels et le sixième mental, sont mobilisés pour capter les regards.
La symbolique du Lion
Signe solaire, le Lion a pour élément le Feu-Soleil. Chaleur et lumière confondue, le Feu du Lion ce sont les flammes maîtrisées, domestiquées. Rien à voir avec le Feu du Bélier, l’étincelle originelle, ou le Feu du Sagittaire, la foudre et la braise. Le Feu du Lion, c’est la flamme du foyer, du centre rayonnant.
Dans le signe du Lion, le Soleil est à mi-chemin entre sa position la plus haute et la plus étalée, à égale distance du Pôle Nord et de l’Équateur. Ses effets sur la Terre sont à ce moment précis, 23 juillet-22 août, à leur maximum d’intensité et de violence. Et ce peut être pour la terre aussi bien une période de destruction que d’épanouissement. A la différence de la nature, pleine ou désertique, le Lion a le choix entre la stérilité et l’accomplissement.
Symbole de la maturité solaire, il marque, dans l’évolution personnelle, l’émergence de l’individualité. Naître sous le signe du Lion c’est affirmer la suprématie de l’individuel sur l’universel, du moi sur le monde, de la lucidité sur l’instinct. Et chaque Lion s’impose à sa façon dans l’exercice d’une volonté souveraine, d’un « je » absolu, indépendant des circonstances. C’est là le manque d’objectivité du Lion, son incroyable naïveté, parfois délibérée, sa fraîcheur d’âme aussi bien que son amour-propre.
La psychologie du Lion
Dans l’astrologie tibétaine, le signe du Lion symbolise les cinq sens corporels et le sixième, mental. L’ensemble formant les moyens de la perception. La perception du Lion commence par lui-même. Il se connaît en général assez bien et s’accepte tel qu’il est. Dans son état normal, il avoue sans fausse modestie ses qualités et reconnaît sans fausse honte ses défauts ou ses faiblesses. Malheureusement, les choses sont rarement aussi simples que cela. Personne n’étant parfait, chaque Lion est souvent en lutte avec lui-même ; entre ce qu’il est et ce qu’il veut être ou ce qu’il paraît.
Son monde se divise en deux : il y a les justes et les médiocres. Le Lion est d’abord un idéaliste qui imagine le royaume des justes. Mais, réaliste, il a souvent l’impression d’assister au triomphe des médiocres. Ambitieux, il veut réussir mais pas à n’importe quel prix, pas n’importe comment. L’honneur, c’est un mot qui lui dit encore quelque chose, S’il est très sensible au regard des autres, à sa réputation, il est encore plus sensible à son propre regard, à son propre jugement sur lui-même.
La planète du Lion
Chaque Lion conçoit son existence comme un règne. En Lion, le Soleil affirme sa puissance, impose sa loi. Les premiers hommes l’adoraient parce qu’il faisait mûrir les fruits et le craignaient parce qu’il brûlait la terre. Le Soleil présume au Lion la stérilité aussi bien que la créativité. S’il est en lui-même une source inépuisable d’énergie, il représente également une force qui doit être maîtrisée.
Ayant pour lui la lucidité, le courage et la noblesse, le Lion doit souvent éviter les pièges de l’orgueil ou de la passion. Qu’il y tombe et cela se traduit par un amour-propre excessif, la surestimation de ses capacités et un manque d’objectivité. Son jugement se trouble de considérations affectives ; il fait de tout un problème personnel et la moindre désapprobation devient une déclaration de « non-amour ».
Avec le Soleil, la vie est souvent pour le Lion un vaste théâtre où il donne une unique représentation.
La vie quotidienne du Lion
Il est égocentrique. Dans l’absolu, il ne prend de références qu’en lui-même. Dans le détail, il n’en fait qu’à sa tête. Il peut consulter, tenir compte des opinions, des mœurs ou des sentiments de son entourage mais il est seul à décider. Il accorde beaucoup parce que cela lui fait plaisir ou le flatte. Il aime les actes gratuits parce qu’ils prouvent son intérêt, témoignent de sa noblesse d’âme ou de caractère.
Dans toutes les dimensions de sa vie quotidienne, il voudrait être exemplaire ; il a un idéal ou une réputation à défendre. Il ne fait rien qu’il ne puisse faire bien. Il attend de son entourage qu’il en fasse autant. Imposant naturellement son rythme et son mode de vie, il est plus conciliant quand il trouve en face de lui du répondant. Il tient à ses opinions ou à ses méthodes mais reconnaît volontiers qu’elles ne valent que pour lui.
Très catégorique dans ses propos, il n’hésite pas à avouer son parti pris, ou que les choses sont toujours plus complexes qu’il ne les dit. S’il simplifie à l’extrême c’est à la fois pour gagner du temps, pour aller droit à l’essentiel et pour être mieux compris. Il est rarement à ce point sot pour ignorer que chaque cas est un cas particulier. Il affirme suffisamment ses propres différences pour ne pas se méfier des généralités.
Vivre avec lui, c’est souvent un chemin pavé de roses et semé d’épines. Dans son désir d’absolu, il ignore les nuances. Il est entier dans ses affections ou ses sympathies, tranchant dans ses inimitiés ou ses aversions.
Si vous faites partie de sa famille, vous êtes sur son territoire. En principe, il vous laisse toute liberté. En réalité, il ne tolérera pas le moindre écart de conduite de votre part à moins qu’il lui donne l’occasion de se montrer généreux ou magnanime. Il fait régulièrement des colères à propos de ses privilèges. Vous auriez tort de l’en priver : cela lui fait du bien de sortir de lui-même et il n’est pas rancunier.
Au féminin comme au masculin, il a besoin d’être admiré. Mais pas d’une admiration imbécile. Vos sentiments envers lui ne valent que s’il vous respecte. Et l’on n’obtient son respect qu’en lui résistant intelligemment. Si vous lui cédez systématiquement, il n’éprouvera que du mépris. Si vous ne jouez pas le jeu, ce sera le rejet assuré. Dans les deux cas, il vous ignorera superbement. Il ne vous apprécie réellement que si vous êtes capable de reconnaître son autorité tout en préservant votre propre liberté.
Les amours du Lion
Le Lion est représenté par la Maison V, la Maison des amours par excellence. La Maison V révèle le Lion comme une puissance vitale, créatrice. Pour le Lion, le sexe est une grande fête païenne, une réjouissance de tous les sens, un jeu plaisant et gratuit. Ses amours sont naturellement très spectaculaires. Avec vous, il n’en fait qu’à sa tête. Il peut très bien vous consulter, tenir compte de vos opinions ou de vos sentiments mais il n’obéit qu’à lui-même.
Il vous comblera, vous entourera de luxe pour mieux vous prouver son affection. Bien sûr, il vous idéalise, et il attend de vous que vous en fassiez autant. S’il vous impose d’instinct son rythme et son mode de vie, il n’hésite pas à avouer qu’il voudrait bien parfois qu’il en soit autrement. Il croit au grand amour et il est tout disposé à faire de nombreuses concessions quand il pense l’avoir rencontré.
Il est de même prêt à mettre une croix sur son amour-propre pour sauvegarder une relation. A condition qu’il l’imagine privilégiée on ne peut l’aimer lui comme on aime quelqu’un d’autre. Grand seigneur, généreux, il vous reconnaît volontiers le droit d’avoir aussi votre propre personnalité.
Le Lion et les autres
Peu psychologue, parfois naïf, le Lion s’imagine que les autres sont faits à son image. Il s’attend fréquemment à ce qu’ils réagissent comme lui et il est — naturellement — très souvent surpris de leurs réactions. Globalement, son jugement est très sûr mais travailler avec lui ne se révèle pas toujours facile.
Sa morale personnelle peut se résumer à un « ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent ». II veut croire que sa liberté s’arrête là où la leur commence. Il s’étonne que tout le monde ne soit pas disposé à jouer aux mêmes jeux que lui ou, tout du moins, à les jouer dans les mêmes règles. Orgueilleux, il a généralement une haute opinion de lui-même, mais il accorde a priori son respect. Il ne refuse pas sa confiance mais laisse aux faits le soin d’en décider. Très exigeant envers lui-même, le Lion l’est aussi envers les autres. Il leur pardonne plus facilement leurs erreurs qu’il ne tolère ses propres échecs. Il ne peut les comprendre qu’en les comparant à lui-même, il a donc souvent toutes les peines du monde à accepter qu’ils soient différents de lui.
La femme Lion
Élégante, raffinée, miroir d’elle-même, elle interprète pour le plaisir son propre rôle. Spectacle fabuleux où elle est à la fois actrice et spectatrice. Elle aime jouer mais elle sait aussi très vite se plonger dans les réalités des autres et mettre une croix sur ses propres intérêts. Généreuse jusqu’au sacrifice, si elle vous promet son soutien, vous pouvez être sûr qu’elle donnera le meilleur d’elle-même.
Parfois égoïste, souvent démagogue, elle a besoin qu’on l’aime et qu’on l’admire. Elle joue les indifférentes au qu’en-dira-t-on mais elle est en réalité très sensible aux regards des autres et à sa réputation. Son désir de plaire est si profond qu’elle ne peut supporter la moindre désapprobation sans se sentir immédiatement abandonnée.
A la fois superficielle et insouciante, elle n’a pas les deux pieds dans le même sabot, contrairement aux apparences. On pourrait la croire vaniteuse, orgueilleuse, elle n’est en réalité qu’une hyper-sensible contenue. Consciente de sa fragilité et de ses propres limites, elle s’aventure rarement dans des sentiers où sa susceptibilité serait mise à rude épreuve. Active, organisée, elle est parfaitement efficace et sait charmer pour obtenir ce qu’elle veut. Son goût du luxe n’est que le simple reflet de sa nature anxieuse.
Sentimentale, farouche sous d’audacieuses apparences, son assurance masque sa timidité. Elle cherche à dominer pour séduire. Elle agit souvent moins par intérêt que pour la beauté du geste. Elle aime le luxe moins par amour que par nécessité. Sincère dans la joie comme dans la peine, dans sa rage comme dans son infortune, elle ne vous garde jamais rancune. Elle n’est pas psychologue et elle le sait. Elle n’a pas la prétention de tout comprendre, ni celle d’être objective. C’est ainsi qu’elle respecte votre propre liberté, vous laisse une chance d’être vous-même.
L’homme Lion
Très énergique, en style direct : une volonté simplificatrice. Il va toujours droit au fait sans s’embarrasser de faux-semblants. Les faux-fuyants, les détours, ce n’est pas son fort. D’accord pour le superflu, les actes gratuits ; pas pour le bénévolat ou la routine. Il n’est pas du genre à noyer le poisson ; plutôt à mettre les points sur les i. Pour ou contre, ses arguments sont souvent catégoriques et ne souffrent pas de contradiction. Ses jugements, ses initiatives à l’emporte-pièce forcent la conviction ou provoquent l’hostilité. Il n’en a cure. Ses actes sont là pour témoigner de ses dires. C’est la manière de faire les choses qui compte. Audacieux, il prend ses risques et les assume. Un peu naïf, il n’imagine rien d’impossible et il réussit souvent où d’autres n’auraient pas essayé.
Prodigue de ses énergies, il ne se dérobe jamais devant les obstacles. Évidemment, il n’aime pas perdre. Il ressent chaque échec comme une atteinte personnelle. Très motivé, les difficultés le stimulent mais il a souvent tendance à les sous-estimer. On peut toujours compter sur lui dans les coups durs : c’est l’essentiel.
Il vous charme d’un regard, vous captive en plissant les paupières, en filtrant la lumière entre ses cils. Il a en général de très longs cils. Vous craquez quand il pose sur vous les yeux d’un enfant, mi-tristes, mi-rieurs. Il a un sentiment très vif de sa dignité et de sa valeur personnelle. Il connaît très bien ses propres limites. S’il a parfois des outrances, s’il manque volontiers de mesure, il n’est pas dupe de ses excès. Qui n’a jamais vu revenir un Lion penaud dix minutes après une grande sortie théâtrale, n’a jamais rien vu.
Les couleurs du signe du Lion
toutes les couleurs rayonnantes et riches, les couleurs lumineuses qui exaltent l'esprit et qui mettent en valeur, tous les jaunes, le jaune d'or qui apporte la richesse, l'optimisme et la chance, l'orange intense, le jaune citron, la couleur de l'or.
Ils sont aussi Lion
Chaque signe a ses hommes de pouvoir. Mais ceux du Lion, en particulier, osent bâtir des « empires » politiques tel que Napoléon ler ou financiers Marcel Bleustein Blanchet, John Rockefeller, Henri Ford, Gilbert Trigano.
Au départ, les ambitions de nos Lion sont toujours motivées par un désir de liberté. La liberté, c’est vital pour le Lion. Il peut lui sacrifier sa vie, lui construire des statues. Celle de la liberté, à New York, fut sculptée par un français né à Colmar, Frédéric Auguste Bartholdi. Les Lion aiment tellement la liberté qu’ils l’imposent sans complexe et n’hésitent jamais à l’exporter. Le Lion adore se présenter comme un libérateur. Simon Bolivar, par exemple, qui affranchit le Venezuela de la domination espagnole, Giuseppe Garibaldi qui lutta contre l’Autriche et la papauté pour l’unification de l’Italie, Habid Bourguiba qui fut le principal artisan de l’indépendance de la Tunisie ou Hailé Sélassié, le Négus, empereur d’Éthiopie.
Hélas, quand nos Lion prennent le pouvoir, ils nous chantent souvent un autre air, un peu moins éclairé, un peu plus despotique comme Fidel Castro, Benito Mussolini.
Le pouvoir grise : Bonaparte est devenu très vite Napoléon.
Tous les Lion n’ont heureusement pas la même ambition de pouvoir. Certains se contentent de régner sur le rire comme Bourvil, Louis de Funès, Alice Sapritch, René Goscinny, Pierre Dac, G.-B. Shaw, Anémone ou Jean Poiret.
D’autres encore sur nos scènes ; la liste est prodigieuse : les acteurs Dustin Hoffmann, Richard Berry, Daniel Ceccaldi, Robert Hirsh, Mae West, Valérie Kaprisky, Carole Laure, Robert Mitchum, Robert de Niro, Robert Redford, Micheline Presle, Pierre Richard, Jacques Weber, Raquel Welch, Lambert Wilson, Audrey Tautou ; les chanteurs : Luis Mariano, Mick Jagger, Sylvie Vartan, Sheila, Madonna ; les réalisateurs : Alfred Hitchcock, Roman Polanski, John Huston, Claude Zidi, Alain Corneau.
Signe solaire, un homme du Lion, Neil Armstrong fut paradoxalement le premier à poser le pied sur la Lune.
Le Lion aime décidément se distinguer. Sir Alexander Fleming découvrit la pénicilline, Mata-Hari fut l’espionne du siècle, Coco Chanel sa couturière.
Mais qu’y-a-t-il pourtant de commun entre un Jung qui explore les champs imagés de notre inconscient et un Michel Rocard ou un Laurent Fabius ? Rien sans doute, sinon peut-être une même volonté de lucidité.

Féérie du Lion


C’est le signe des rois, des princes, des acteurs, et des puissants.
Le Lion est un signe de


Planète

Fort comme un lion, les natifs de ce signe ne feront pas mentir leur symbole !
Les natifs du Lion ont le bonheur d'être venus au monde sous le signe le plus royal du Zodiaque.
Au cœur de l’été, le Lion est le grand aristocrate du zodiaque. Puissance rayonnante, il marque l’émergence de l’individualité, la prééminence du Moi. Signe solaire par excellence, il témoigne de la permanence et de l’ordre du vivant et affirme la suprématie de la loi sur le chaos, de la conscience et de la lucidité sur la nature et l’animalité.
La mythologie du Lion
Dans les mythes, le héros léonin, Apollon (ou Hercule), ou le héros solaire, Sûrya (ou Hélios) est toujours celui par qui un nouvel ordre culturel et social s’instaure. Pour que cet ordre soit possible, il faut qu’un « moi » créateur l’impose au chaos du monde. Naître sous le signe du Lion, c’est revendiquer la prééminence de l’individuel sur l’universel, du moi sur le monde, de la conscience sur l’instinct. La personnalité Lion s’affirme dans l’exercice d’une volonté souveraine, d’un « je » absolu, indépendant des contingences.
C’est toute la morale de la légende de Phaéton. Fils d’Hélios, le Soleil, Phaéton demande à son père de conduire à sa place le char du Soleil. Hélios qui savait les terribles difficultés de la tâche, lui accorde cette permission à contrecœur. Et Phaéton partit sur le char attelé de quatre chevaux. Naïf, comme peut l’être parfois le Lion, il s’affola dès qu’il se retrouva au ciel : les chevaux s’emballèrent, le char plongea vers la Terre, et le Feu-Soleil ravagea les montagnes et les plaines, provoquant partout sur son passage la sécheresse et la désolation.
A l’image de Phaéton, le Lion est parfois très imprudent, téméraire et doit souvent apprendre à se maîtriser.
Apollon ou Phoebus, le Brillant, est le dieu-soleil qui représente, avec Hercule, la Force, le signe du Lion. Dieu de la Lumière, Apollon se révèle d’abord comme un dieu orgueilleux, vindicatif. Plus tard, il apparaît comme un idéal de sagesse, un dieu d’harmonie et d’équilibre, spirituel et généreux, maître des arts et des prophéties.
Avec Apollon, le Lion est un signe de beauté. Très sensible à l’harmonie des formes et des couleurs, il accorde toute son importance à la présentation, aux apparences. Ne supportant pas le mauvais goût, la négligence, il soigne très particulièrement son look, son image de marque, sa réputation. Avec Apollon, le corps du Lion est un art royal : un corps de la perception où tous les sens, les cinq sens corporels et le sixième mental, sont mobilisés pour capter les regards.
La symbolique du Lion
Signe solaire, le Lion a pour élément le Feu-Soleil. Chaleur et lumière confondue, le Feu du Lion ce sont les flammes maîtrisées, domestiquées. Rien à voir avec le Feu du Bélier, l’étincelle originelle, ou le Feu du Sagittaire, la foudre et la braise. Le Feu du Lion, c’est la flamme du foyer, du centre rayonnant.
Dans le signe du Lion, le Soleil est à mi-chemin entre sa position la plus haute et la plus étalée, à égale distance du Pôle Nord et de l’Équateur. Ses effets sur la Terre sont à ce moment précis, 23 juillet-22 août, à leur maximum d’intensité et de violence. Et ce peut être pour la terre aussi bien une période de destruction que d’épanouissement. A la différence de la nature, pleine ou désertique, le Lion a le choix entre la stérilité et l’accomplissement.
Symbole de la maturité solaire, il marque, dans l’évolution personnelle, l’émergence de l’individualité. Naître sous le signe du Lion c’est affirmer la suprématie de l’individuel sur l’universel, du moi sur le monde, de la lucidité sur l’instinct. Et chaque Lion s’impose à sa façon dans l’exercice d’une volonté souveraine, d’un « je » absolu, indépendant des circonstances. C’est là le manque d’objectivité du Lion, son incroyable naïveté, parfois délibérée, sa fraîcheur d’âme aussi bien que son amour-propre.
La psychologie du Lion
Dans l’astrologie tibétaine, le signe du Lion symbolise les cinq sens corporels et le sixième, mental. L’ensemble formant les moyens de la perception. La perception du Lion commence par lui-même. Il se connaît en général assez bien et s’accepte tel qu’il est. Dans son état normal, il avoue sans fausse modestie ses qualités et reconnaît sans fausse honte ses défauts ou ses faiblesses. Malheureusement, les choses sont rarement aussi simples que cela. Personne n’étant parfait, chaque Lion est souvent en lutte avec lui-même ; entre ce qu’il est et ce qu’il veut être ou ce qu’il paraît.
Son monde se divise en deux : il y a les justes et les médiocres. Le Lion est d’abord un idéaliste qui imagine le royaume des justes. Mais, réaliste, il a souvent l’impression d’assister au triomphe des médiocres. Ambitieux, il veut réussir mais pas à n’importe quel prix, pas n’importe comment. L’honneur, c’est un mot qui lui dit encore quelque chose, S’il est très sensible au regard des autres, à sa réputation, il est encore plus sensible à son propre regard, à son propre jugement sur lui-même.
La planète du Lion
Chaque Lion conçoit son existence comme un règne. En Lion, le Soleil affirme sa puissance, impose sa loi. Les premiers hommes l’adoraient parce qu’il faisait mûrir les fruits et le craignaient parce qu’il brûlait la terre. Le Soleil présume au Lion la stérilité aussi bien que la créativité. S’il est en lui-même une source inépuisable d’énergie, il représente également une force qui doit être maîtrisée.
Ayant pour lui la lucidité, le courage et la noblesse, le Lion doit souvent éviter les pièges de l’orgueil ou de la passion. Qu’il y tombe et cela se traduit par un amour-propre excessif, la surestimation de ses capacités et un manque d’objectivité. Son jugement se trouble de considérations affectives ; il fait de tout un problème personnel et la moindre désapprobation devient une déclaration de « non-amour ».
Avec le Soleil, la vie est souvent pour le Lion un vaste théâtre où il donne une unique représentation.
La vie quotidienne du Lion
Il est égocentrique. Dans l’absolu, il ne prend de références qu’en lui-même. Dans le détail, il n’en fait qu’à sa tête. Il peut consulter, tenir compte des opinions, des mœurs ou des sentiments de son entourage mais il est seul à décider. Il accorde beaucoup parce que cela lui fait plaisir ou le flatte. Il aime les actes gratuits parce qu’ils prouvent son intérêt, témoignent de sa noblesse d’âme ou de caractère.
Dans toutes les dimensions de sa vie quotidienne, il voudrait être exemplaire ; il a un idéal ou une réputation à défendre. Il ne fait rien qu’il ne puisse faire bien. Il attend de son entourage qu’il en fasse autant. Imposant naturellement son rythme et son mode de vie, il est plus conciliant quand il trouve en face de lui du répondant. Il tient à ses opinions ou à ses méthodes mais reconnaît volontiers qu’elles ne valent que pour lui.
Très catégorique dans ses propos, il n’hésite pas à avouer son parti pris, ou que les choses sont toujours plus complexes qu’il ne les dit. S’il simplifie à l’extrême c’est à la fois pour gagner du temps, pour aller droit à l’essentiel et pour être mieux compris. Il est rarement à ce point sot pour ignorer que chaque cas est un cas particulier. Il affirme suffisamment ses propres différences pour ne pas se méfier des généralités.
Vivre avec lui, c’est souvent un chemin pavé de roses et semé d’épines. Dans son désir d’absolu, il ignore les nuances. Il est entier dans ses affections ou ses sympathies, tranchant dans ses inimitiés ou ses aversions.
Si vous faites partie de sa famille, vous êtes sur son territoire. En principe, il vous laisse toute liberté. En réalité, il ne tolérera pas le moindre écart de conduite de votre part à moins qu’il lui donne l’occasion de se montrer généreux ou magnanime. Il fait régulièrement des colères à propos de ses privilèges. Vous auriez tort de l’en priver : cela lui fait du bien de sortir de lui-même et il n’est pas rancunier.
Au féminin comme au masculin, il a besoin d’être admiré. Mais pas d’une admiration imbécile. Vos sentiments envers lui ne valent que s’il vous respecte. Et l’on n’obtient son respect qu’en lui résistant intelligemment. Si vous lui cédez systématiquement, il n’éprouvera que du mépris. Si vous ne jouez pas le jeu, ce sera le rejet assuré. Dans les deux cas, il vous ignorera superbement. Il ne vous apprécie réellement que si vous êtes capable de reconnaître son autorité tout en préservant votre propre liberté.
Les amours du Lion
Le Lion est représenté par la Maison V, la Maison des amours par excellence. La Maison V révèle le Lion comme une puissance vitale, créatrice. Pour le Lion, le sexe est une grande fête païenne, une réjouissance de tous les sens, un jeu plaisant et gratuit. Ses amours sont naturellement très spectaculaires. Avec vous, il n’en fait qu’à sa tête. Il peut très bien vous consulter, tenir compte de vos opinions ou de vos sentiments mais il n’obéit qu’à lui-même.
Il vous comblera, vous entourera de luxe pour mieux vous prouver son affection. Bien sûr, il vous idéalise, et il attend de vous que vous en fassiez autant. S’il vous impose d’instinct son rythme et son mode de vie, il n’hésite pas à avouer qu’il voudrait bien parfois qu’il en soit autrement. Il croit au grand amour et il est tout disposé à faire de nombreuses concessions quand il pense l’avoir rencontré.
Il est de même prêt à mettre une croix sur son amour-propre pour sauvegarder une relation. A condition qu’il l’imagine privilégiée on ne peut l’aimer lui comme on aime quelqu’un d’autre. Grand seigneur, généreux, il vous reconnaît volontiers le droit d’avoir aussi votre propre personnalité.
Le Lion et les autres
Peu psychologue, parfois naïf, le Lion s’imagine que les autres sont faits à son image. Il s’attend fréquemment à ce qu’ils réagissent comme lui et il est — naturellement — très souvent surpris de leurs réactions. Globalement, son jugement est très sûr mais travailler avec lui ne se révèle pas toujours facile.
Sa morale personnelle peut se résumer à un « ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent ». II veut croire que sa liberté s’arrête là où la leur commence. Il s’étonne que tout le monde ne soit pas disposé à jouer aux mêmes jeux que lui ou, tout du moins, à les jouer dans les mêmes règles. Orgueilleux, il a généralement une haute opinion de lui-même, mais il accorde a priori son respect. Il ne refuse pas sa confiance mais laisse aux faits le soin d’en décider. Très exigeant envers lui-même, le Lion l’est aussi envers les autres. Il leur pardonne plus facilement leurs erreurs qu’il ne tolère ses propres échecs. Il ne peut les comprendre qu’en les comparant à lui-même, il a donc souvent toutes les peines du monde à accepter qu’ils soient différents de lui.
La femme Lion
Élégante, raffinée, miroir d’elle-même, elle interprète pour le plaisir son propre rôle. Spectacle fabuleux où elle est à la fois actrice et spectatrice. Elle aime jouer mais elle sait aussi très vite se plonger dans les réalités des autres et mettre une croix sur ses propres intérêts. Généreuse jusqu’au sacrifice, si elle vous promet son soutien, vous pouvez être sûr qu’elle donnera le meilleur d’elle-même.
Parfois égoïste, souvent démagogue, elle a besoin qu’on l’aime et qu’on l’admire. Elle joue les indifférentes au qu’en-dira-t-on mais elle est en réalité très sensible aux regards des autres et à sa réputation. Son désir de plaire est si profond qu’elle ne peut supporter la moindre désapprobation sans se sentir immédiatement abandonnée.
A la fois superficielle et insouciante, elle n’a pas les deux pieds dans le même sabot, contrairement aux apparences. On pourrait la croire vaniteuse, orgueilleuse, elle n’est en réalité qu’une hyper-sensible contenue. Consciente de sa fragilité et de ses propres limites, elle s’aventure rarement dans des sentiers où sa susceptibilité serait mise à rude épreuve. Active, organisée, elle est parfaitement efficace et sait charmer pour obtenir ce qu’elle veut. Son goût du luxe n’est que le simple reflet de sa nature anxieuse.
Sentimentale, farouche sous d’audacieuses apparences, son assurance masque sa timidité. Elle cherche à dominer pour séduire. Elle agit souvent moins par intérêt que pour la beauté du geste. Elle aime le luxe moins par amour que par nécessité. Sincère dans la joie comme dans la peine, dans sa rage comme dans son infortune, elle ne vous garde jamais rancune. Elle n’est pas psychologue et elle le sait. Elle n’a pas la prétention de tout comprendre, ni celle d’être objective. C’est ainsi qu’elle respecte votre propre liberté, vous laisse une chance d’être vous-même.
L’homme Lion
Très énergique, en style direct : une volonté simplificatrice. Il va toujours droit au fait sans s’embarrasser de faux-semblants. Les faux-fuyants, les détours, ce n’est pas son fort. D’accord pour le superflu, les actes gratuits ; pas pour le bénévolat ou la routine. Il n’est pas du genre à noyer le poisson ; plutôt à mettre les points sur les i. Pour ou contre, ses arguments sont souvent catégoriques et ne souffrent pas de contradiction. Ses jugements, ses initiatives à l’emporte-pièce forcent la conviction ou provoquent l’hostilité. Il n’en a cure. Ses actes sont là pour témoigner de ses dires. C’est la manière de faire les choses qui compte. Audacieux, il prend ses risques et les assume. Un peu naïf, il n’imagine rien d’impossible et il réussit souvent où d’autres n’auraient pas essayé.
Prodigue de ses énergies, il ne se dérobe jamais devant les obstacles. Évidemment, il n’aime pas perdre. Il ressent chaque échec comme une atteinte personnelle. Très motivé, les difficultés le stimulent mais il a souvent tendance à les sous-estimer. On peut toujours compter sur lui dans les coups durs : c’est l’essentiel.
Il vous charme d’un regard, vous captive en plissant les paupières, en filtrant la lumière entre ses cils. Il a en général de très longs cils. Vous craquez quand il pose sur vous les yeux d’un enfant, mi-tristes, mi-rieurs. Il a un sentiment très vif de sa dignité et de sa valeur personnelle. Il connaît très bien ses propres limites. S’il a parfois des outrances, s’il manque volontiers de mesure, il n’est pas dupe de ses excès. Qui n’a jamais vu revenir un Lion penaud dix minutes après une grande sortie théâtrale, n’a jamais rien vu.
Les couleurs du signe du Lion
toutes les couleurs rayonnantes et riches, les couleurs lumineuses qui exaltent l'esprit et qui mettent en valeur, tous les jaunes, le jaune d'or qui apporte la richesse, l'optimisme et la chance, l'orange intense, le jaune citron, la couleur de l'or.
Ils sont aussi Lion
Chaque signe a ses hommes de pouvoir. Mais ceux du Lion, en particulier, osent bâtir des « empires » politiques tel que Napoléon ler ou financiers Marcel Bleustein Blanchet, John Rockefeller, Henri Ford, Gilbert Trigano.
Au départ, les ambitions de nos Lion sont toujours motivées par un désir de liberté. La liberté, c’est vital pour le Lion. Il peut lui sacrifier sa vie, lui construire des statues. Celle de la liberté, à New York, fut sculptée par un français né à Colmar, Frédéric Auguste Bartholdi. Les Lion aiment tellement la liberté qu’ils l’imposent sans complexe et n’hésitent jamais à l’exporter. Le Lion adore se présenter comme un libérateur. Simon Bolivar, par exemple, qui affranchit le Venezuela de la domination espagnole, Giuseppe Garibaldi qui lutta contre l’Autriche et la papauté pour l’unification de l’Italie, Habid Bourguiba qui fut le principal artisan de l’indépendance de la Tunisie ou Hailé Sélassié, le Négus, empereur d’Éthiopie.
Hélas, quand nos Lion prennent le pouvoir, ils nous chantent souvent un autre air, un peu moins éclairé, un peu plus despotique comme Fidel Castro, Benito Mussolini.
Le pouvoir grise : Bonaparte est devenu très vite Napoléon.
Tous les Lion n’ont heureusement pas la même ambition de pouvoir. Certains se contentent de régner sur le rire comme Bourvil, Louis de Funès, Alice Sapritch, René Goscinny, Pierre Dac, G.-B. Shaw, Anémone ou Jean Poiret.
D’autres encore sur nos scènes ; la liste est prodigieuse : les acteurs Dustin Hoffmann, Richard Berry, Daniel Ceccaldi, Robert Hirsh, Mae West, Valérie Kaprisky, Carole Laure, Robert Mitchum, Robert de Niro, Robert Redford, Micheline Presle, Pierre Richard, Jacques Weber, Raquel Welch, Lambert Wilson, Audrey Tautou ; les chanteurs : Luis Mariano, Mick Jagger, Sylvie Vartan, Sheila, Madonna ; les réalisateurs : Alfred Hitchcock, Roman Polanski, John Huston, Claude Zidi, Alain Corneau.
Signe solaire, un homme du Lion, Neil Armstrong fut paradoxalement le premier à poser le pied sur la Lune.
Le Lion aime décidément se distinguer. Sir Alexander Fleming découvrit la pénicilline, Mata-Hari fut l’espionne du siècle, Coco Chanel sa couturière.
Mais qu’y-a-t-il pourtant de commun entre un Jung qui explore les champs imagés de notre inconscient et un Michel Rocard ou un Laurent Fabius ? Rien sans doute, sinon peut-être une même volonté de lucidité.

Féérie du Lion


[1051213]
lisaline (FR1) [None]
:: Jan. 2, 2013, 2:27 p.m.
"Sa morale personnelle peut se résumer à un « ne fais pas aux autres ce que tu n’aimerais pas qu’ils te fassent ». II veut croire que sa liberté s’arrête là où la leur commence"
"Elle joue les indifférentes au qu’en-dira-t-on mais elle est en réalité très sensible aux regards des autres et à sa réputation. Son désir de plaire est si profond qu’elle ne peut supporter la moindre désapprobation sans se sentir immédiatement abandonnée."
"On pourrait la croire vaniteuse, orgueilleuse, elle n’est en réalité qu’une hyper-sensible contenue"
Je me suis permis de recopier des phrases qui me correspondent bien. Tu as tout juste vero.
Merci pour ce joli portrait !
Bisous !
"Elle joue les indifférentes au qu’en-dira-t-on mais elle est en réalité très sensible aux regards des autres et à sa réputation. Son désir de plaire est si profond qu’elle ne peut supporter la moindre désapprobation sans se sentir immédiatement abandonnée."
"On pourrait la croire vaniteuse, orgueilleuse, elle n’est en réalité qu’une hyper-sensible contenue"
Je me suis permis de recopier des phrases qui me correspondent bien. Tu as tout juste vero.
Merci pour ce joli portrait !
Bisous !
[1051216]
titevero (FR1) [None]
:: Jan. 2, 2013, 3:06 p.m.
je me suis bien rattrapée alors car si tu t'en souviens ton prénom pas top ^^

[1051221]
titevero (FR1) [None]
:: Jan. 2, 2013, 5:32 p.m.
La Vierge [Du 23 Août au 22 Septembre ]

C’est le signe des enseignants, des infirmiers, des médecins, des secrétaires, des serviteurs, des comptables, des encyclopédistes, des horlogers, des agriculteurs, des jardiniers.
La Vierge est un signe de
, ce qui lui confère un caractère stable.

Planète

La mythologie de la Vierge
L’Isis égyptienne, la Déméter grecque, la Cérès romaine sont les trois personnages représentatifs de la Vierge. Elles ont en commun d’être les grandes déesses maternelles de la Terre, des divinités nourricières, porteuses de toutes les fertilités.
La légende de Déméter est à ce titre exemplaire. Son nom signifie « Terre-Mère », elle figure parmi les douze grands dieux olympiens. Ses actes, à l’occasion du rapt de sa fille Perséphone par Hadès, le dieu des Enfers, sont significatifs de la symbolique de la Vierge.
Perséphone, Proserpine en latin, est la fille de Zeus-Jupiter, roi de l’Olympe et frère de Déméter. Zeus l’avait promise dans son jeune âge à Hadès-Pluton, un autre de ses frères. Déméter se refusait à ce mariage mais les deux frères étaient résolus à ce qu’il s’accomplisse. Ils profitèrent d’un jour où Perséphone batifolait avec ses compagnes de jeux dans un bois de Sicile pour mettre leur plan à exécution. Zeus fit pousser un magnifique narcisse pour attirer l’attention de Perséphone. Elle se sépara de ses compagnes pour aller le cueillir. Hadès surgit à ce moment-là, s’empara de la jeune fille et l’entraîna dans le royaume des ombres. On voit là le côté nombriliste de la Vierge et ce à quoi elle s’expose quand elle s’isole de ses semblables.
Déméter fut désespérée par l’enlèvement de sa fille ; en représailles, elle frappa la Terre de sécheresse et de famine.
Et l’on voit là se dessiner la colère de la Vierge quand on trahit sa confiance, quand on n’assure pas son besoin de sécurité. Peu à peu, la terre devenait stérile. Zeus tenta d’apaiser sa sœur. Mais Déméter refusa tout compromis — un autre trait psychologique de la Vierge — tant que Perséphone ne lui serait pas rendue. Zeus accepta et se chargea d’en convaincre Hadès, à une condition cependant : Perséphone ne devait rien avoir mangé durant son séjour aux Enfers. Quiconque acceptait l’hospitalité d’Hadès devenait son hôte à jamais.
Hadès qui était loin d’être bête avait piégé la jeune fille en lui offrant une grenade. Perséphone nia d’abord en avoir goûté quelques grains puis avoua, il y avait un témoin. On reconnaît là le côté un peu menteur, un peu tricheur de la Vierge ; si elle dit souvent la vérité, c’est parce qu’elle se sent contrainte et forcée. Zeus décida en conséquence que Perséphone passerait six mois par an avec sa mère Déméter, les six autres mois avec Hadès. Cette alternance, correspondant à la période des semailles et des moissons, assimile la Vierge à un cycle travail-repos.
La symbolique de la Vierge
Dernier signe de l’été, la Vierge représente dans le zodiaque le règne de l’exploitation ; l’agréable cède le pas à l’utile, le superflu à l’indispensable. Son élément est la Terre, la terre des moissons, des récoltes engrangées. Son image est la Fertilité, même si, venant de donner le meilleur d’elle-même, elle est, pour un temps, épuisée. C’est là le sens de l’Immaculée Conception. Marie, la mère du Christ, reste vierge malgré l’enfant qu’elle vient de donner aux hommes. Et la Vierge, comme la Nature, reste toujours immaculée malgré les fruits qu’elle donne aux hommes. Les fruits de la Vierge, comme ceux de la terre, sont salutaires. C’est là le côté rédempteur du signe, ses capacités de service, de dévouement. Nourrir les hommes tout en préservant son intégrité, c’est ce que fait la Nature. Aider les hommes tout en se préservant elle-même, c’est la vocation première de la Vierge, à la fois un idéal et une impossible mission.
Travailler, pour la Vierge, c’est naturel. Une nécessité aussi, mais surtout une façon de s’accomplir humainement et socialement. La Vierge est comme la fourmi de la fable : sérieuse, prévoyante, à la fois prodigue et économe. Sa générosité est réservée à ceux qui lui ressemblent ; rien pour les cigales. Pas très téméraire, elle ne se trouve à l’aise qu’en terrain connu. Prudente dans ses initiatives, s’accommodant sans mal de la routine, elle est plus dévouée qu’ambitieuse. Mais l’économie des efforts, le recul que peut donner l’expérience, sont ses points forts même si, incapable souvent d’improviser, elle reste parfois au-dessous de ses réelles possibilités. N’est-ce pas une façon de faire de la Nature la garantie d’une fécondité inépuisable, d’une fertilité à venir ?
La psychologie de la Vierge
Analyse, logique, ordre sont les principaux traits de la Vierge, essentiellement axée sur la productivité. Les idées ne valent que si elles sont le fruit de l’utile et du nécessaire. Rien n’est laissé au hasard. Point faible pourtant : la difficulté d’improvisation. Son désir de tranquillité risque parfois de rendre son existence un peu trop monotone au détriment de la fantaisie et de l’humour.
Pourtant prudente dans ses initiatives, prévoyante dans ses relations, elle incline parfois vers le déraisonnable. Froide d’apparence, quand sa vigilance est en défaut, elle se laisse emporter par des vagues d’émotions. Ses jugements perdent à ce moment de leur acuité. Elle en oublie d’être objective. Ses doutes prennent ainsi parfois le dessus et perturbent ses activités comme ses relations.
Tiraillée entre ses peurs et sa curiosité, elle se méfie de la nouveauté mais cherche en même temps à faire de nouvelles expériences. Elle est ambiguë, entre-deux-eaux. Elle ne révèle souvent d’elle-même qu’un seul aspect : le normal, l’habituel, le réglementaire, le méritoire, l’édifiant. Elle se donne pour exemple, pour unique modèle de ce qui est juste, de ce qui est droit. Les arabesques et les obliques, ce n’est pas son style. Dans sa tête ou dans sa vie, tout est bien rangé, bien propre, bien net. C’est le règne de l’âge classique, de la raison cartésienne : rien de rococo ou de baroque. Elle fait dans l’épuré, l’utile, le nécessaire, pas dans la profusion, le superflu, le hasardeux. Précise, régulière, minutieuse, économe, prudente, c’est le triomphe de l’ordre, de la mesure, du juste, du milieu, du compas et de l’équerre, du cordon et du fil à plomb.
La planète de la Vierge
La Vierge est sous la tutelle de Mercure. Le Mercure de la Vierge n’est pas celui du Gémeaux. Avec Mercure, la Vierge est essentiellement réceptive. Son Mercure est celui de la Terre, plus serviteur que maître, plus fécond et moins égoïste. Mercure en Vierge est figuré par le ventre : le ventre qui engrange et transforme les matières brutes en énergies subtiles. Mercure est aussi le savoir qui se plie humblement à ce qu’il veut connaître.
Avec Mercure, toutes choses sont égales pour la Vierge dans la mesure où elles peuvent être expérimentées. Mercure symbolise ici la raison objective.
Par elle, toutes choses sont mesurées, étalonnées indépendamment de toute considération sentimentale ou affective. Avec Mercure, la Vierge est une irréductible perfectionniste.
La vie quotidienne de la Vierge
Pour la Vierge, les spéculations abstraites cèdent toujours le pas aux considérations pratiques. Les idées ne valent que si elles sont susceptibles d’applications concrètes. L’économie des efforts, le recul de l’expérience sont les points forts de sa personnalité. Points faibles, en revanche : ses difficultés d’improvisation devant les événements soudains et sa peur de tout ce qui lui est inconnu ou lui semble étranger. Son intelligence, son jugement restent sûrs tant qu’ils s’exercent dans des domaines précis, rationnels.
Son esprit critique, voire revendicateur, nuit parfois à la spontanéité de ses idées ou de ses relations. Également critique avec elle-même, elle sous-estime plus souvent ses possibilités qu’elle ne les surestime. Tous ses comportements quotidiens manifestent son désir de bien faire, son caractère serviable, attentionné et prévenant.
Dans l’astrologie tibétaine, la Vierge représente le sens du contact, du toucher. Elle manque ainsi singulièrement d’assurance. Rien ne lui est jamais vraiment indifférent. Chaque rencontre, chaque événement, ont en elle des répercussions profondes, des résonances durables. Son équilibre émotionnel est sans cesse remis en cause même si rien ne transparaît sur son visage ou dans ses attitudes.
Perfectionniste, la Vierge oublie parfois que le mieux est l’ennemi du bien. Et, mon Dieu, une Vierge qui fignole, c’est bien ennuyeux. Pas vraiment monotone mais à la limite de l’excitation maniaque. La femme Vierge se transforme en tornade blanche, l’homme Vierge en monsieur propre. On aime ou on n’aime pas, mais c’est parfois bien pratique pour les grands nettoyages de printemps ou pour se refaire une santé mentale. Les remises en ordre, les infusions, les points sur les i, c’est l’affaire de la Vierge. Quand elle ne se lance pas dans une grande opération d’assainissement des mœurs ou des locaux, la Vierge compte. Elle compte les voix et les suffrages, les profits et les pertes, les points et les coups, les heures et les jours. Elle compte pour s’occuper ou par habitude, par intérêt ou par solitude.
A force de compter, la Vierge dépasse parfois la mesure : elle se surmène. Surmenée, elle devient hypocondriaque, neurasthénique. Elle s’inquiète excessivement de sa santé, elle se sent à l’agonie au premier bouton de fièvre. Et l’enfer des tisanes commence. La Vierge est championne de l’immunité et de la prévention. Elle est vaccinée contre toutes les maladies de cœur, contre toutes les mauvaises surprises du corps. Elle s’assure multirisque sur son avenir ou ses arrières, ses sentiments ou ses frontières. Pour prendre une Vierge au dépourvu, il faut de l’extra, un coup de foudre ou un accident nucléaire : dans la banalité, elle est en général parée contre toutes les éventualités.
Les amours de la Vierge
La Vierge n’a pas la réputation d’une grande sentimentale. Elle n’est pas, il est vrai, très démonstrative, plutôt sobre en vérité dans ses effusions. Mais elle est plus romanesque, plus fleur bleue, qu’elle ne se l’avoue ou vous le dit. En apparence, elle contrôle ses émotions, vous mesure son affection, mais sa sensibilité reste vive même s’il n’en paraît pas grand-chose. Pour elle, l’amour doit être plus fort que l’instinct, la tendresse plus forte que le désir.
Son besoin de paix, de sécurité l’emporte raisonnablement sur d’éventuelles passions. L’amour aveugle n’est pas son genre, les coups de foudre non plus. Elle se méfie des enthousiasmes qui se consument comme feux de paille, des ferveurs amoureuses qui ont les ciels de lit pour unique horizon. L’instinct, pour une Vierge, se domine. Dans la chasteté quand elle est célibataire, dans la fidélité quand elle est amoureuse. Bref, elle ne veut pas perdre la tête.
Ne vous y trompez pas. L’abandon, le don de soi sans restriction, elle en est capable. Elle ne sait pas, mais elle apprend vite. Elle s’effraiera parfois de ses réactions, des forces volcaniques qu’elle pressent en elle. Car n’est pas Vierge folle qui veut.
La Vierge et les autres
Qui se ressemble s’assemble : une Vierge a dû le dire la première fois. Elle n’a d’égards que pour ceux qu’elle reconnaît pour ses semblables. Et pour être admis au rang de semblable, il faut suivre au plus près sa logique, se plier aux mêmes règles qu’elle. Avec sa manière d’envisager les choses, son sens aigu de l’observation, de la discrimination, son souci parfois maniaque de l’ordre et de la discipline, il n’est pas toujours très gai de vivre avec elle.
Elle a les défauts de ses qualités. Elle est souvent trop sage, trop raisonnable, trop systématique. Elle a tendance à croire qu’il n’y a qu’une seule manière de bien faire les choses. La vôtre n’est jamais tout à fait parfaite parce qu’elle laisse trop au hasard, à l’imprévu. Elle peut sourire de votre originalité, de vos fantaisies, mais elle n’en pense pas moins : tout cela n’est pas très efficace, pas très sérieux. Elle détient la vérité et vous ne l’en ferez pas démordre : elle aura souvent le dernier mot.
Sa vie familiale semble parfois monotone mais cette monotonie est pour elle synonyme de paix et de sécurité. Sa réserve, sa discrétion et sa modestie lui permettent en général de mener tout son petit monde à la baguette sans se mettre en avant. Son couple est souvent conçu comme une unité productive : le travail, les objectifs communs légitimant ainsi sa relation amoureuse.
La femme Vierge
Travaux, obligations, la femme Vierge évolue en toute quiétude dans son élément : la production. Très exigeante envers elle-même, elle ne peut supporter chez l’autre la moindre défaillance. Économe de ses énergies, forte de ses expériences, elle a souvent tendance à parler logique en oubliant parfois d’y mettre un peu de chaleur ou d’être un peu plus nuancée. Ses relations amoureuses s’en ressentent naturellement.
Prudente dans ses initiatives, prévoyante, elle s’accommode très bien des travaux de routine. Plus dévouée qu’ambitieuse, plus réfléchie que téméraire, doutant souvent d’elle-même, elle reste parfois en-dessous de ses réelles possibilités.
Carrée, incisive, efficace, rigoureuse, sa vie est souvent réglée comme une horloge suisse. Rien n’est jamais vraiment laissé au hasard. L’inconnu, elle n’aime pas ; elle rejette. Technocrate dans l’âme, elle est, en général, très timide dans ses relations. Elle déteste devoir parler en public. Elle n’affiche jamais ses sentiments et n’accepte de se confier que dans la plus stricte intimité.
Dans le tout ou rien : froidement raisonnable ou folie douce. Sa logique est trop personnelle. Ses principes sont rigides, mais elle fait souvent exception à ses propres règles. Capable de survoler les événements, elle peut être fascinée par un détail. Prévoyante, elle a parfois des distractions qui… Elle fait malicieusement la gaffe pardonnée d’avance.
L’homme Vierge
Beaucoup de savoir-faire. Il excelle en général dans tout ce qui a trait à la technique ou aux affaires. Il n’aime pas, en principe, sortir de son domaine de compétences. Il a besoin d’agir en terrain connu, d’utiliser des moyens éprouvés, sans surprise. Il se fie plus à ses connaissances, à son expérience, qu’à son instinct ou à son intuition. Consciencieux, il vérifie les choses plutôt deux fois qu’une. C’est un fana de la preuve par neuf. Ses initiatives sont toujours très concrètes. Précis, il n’hésite jamais à entrer dans les détails. Prudent, il ne se lance jamais à l’aveuglette. Un peu maniaque, il critique facilement les activités des autres. Il est souvent persuadé d’avoir raison ou que ses méthodes sont les seules efficaces.
Perfectionniste, il cherche toujours à améliorer ses propres performances. Très objectif, il est parfois un peu terre à terre. Il ne laisse pas grand place à l’imagination, encore moins au hasard. Il aime bien savoir où il met les pieds. Les activités monotones, les travaux à répétitions ne lui font pas peur. Même s’il manque parfois d’une vue d’ensemble, son sens de la mesure est toujours très précieux. Doutant trop souvent de lui-même, ses réactions affectives risquent de briser l’étau de ses ambitions. Conscient de ses faiblesses, critique envers lui-même et soucieux de vérité, il exige de ses proches plus qu’il ne peut bien souvent leur donner.
Les couleurs du signe de la Vierge
La vierge symbolise la capacité d'analyser toute expérience vécue. Elle recherche avec intensité tout ce qui est proche de la purification et de la perfection.
Tous les beiges qui apportent de la confiance en soi et de la tendresse, toutes les couleurs chaudes, toutes les nuances de marrons, le vieux rose, le gris, le vert anglais, le brun terre d'ombre, l'écru, la couleur de l'ivoire, l'ocre jaune.
Ils sont aussi Vierge
« Les armes de la liberté ne doivent être touchées que par des mains pures » disait Louis-Antoine de Saint-Just, le législateur. Incorruptible Saint-Just : avec six planètes en Vierge, il fut l’homme d’ordre par excellence, à la fois moraliste et fanatique de la discipline, bien après le cardinal de Richelieu et Jean-Baptiste Colbert, bien avant Alain Peyrefitte et Régis Debray.
L’ordre, c’est un hobbie pour les Vierge, une nécessité publique et une hygiène personnelle. C’est une méthode scientifique : Antoine-Laurent Lavoisier établit les bases de la chimie moderne, Georges Cuvier celles de la paléontologie. C’est un art moral : Jean-Baptiste Greuze fut un peintre de moeurs, Jean-Dominique Ingres un perfectionniste de la forme, Jean-François Millet un intimiste du quotidien.
L’ordre de la Vierge envahit également la poésie et le roman : Pierre de Ronsard s’indignant de la misère, Nicolas Boileau qui veut « réduire la Muse aux règles du devoir », Johann-Wolfgang Goethe qui avouait : « Je suis l’esprit qui toujours nie ». Léon Tolstoï qui recopia sept fois les septs volumes de « Guerre et Paix » avant de se faire apôtre de la vérité, et plus proches de nous Alain Jouffroy, Félicien Marceau, inquiets, minutieux du texte, sceptiques.
Des Saint Thomas, les Vierge, elles ne croient que ce qu’elles touchent. Et quel toucher si l’on pense à des musiciens tels que Jean-Philippe Rameau ou Léonard Bernstein, ou des chanteurs toujours à la limite de l’écorché vif comme Léo Ferré ou Léonard Cohen.
Les grandes dames de la Vierge sont plus rares, mais encore plus inaccessibles : divine Greta Garbo, fascinante Agatha Christie, mystérieuse Ingrid Bergman, énigmatique Léonor Fini, étonnante Françoise Giroud, indéfinissable Sabine Azéma. Mais toutes dans un style très pur comme au masculin le sobre Jean-Louis Barrault ou Elia Kazan.
Mais la Vierge, c’est aussi la logique poussée dans ses extrêmes ou ses fanatismes : en témoignent aussi bien le philosophe Hegel que le politique César Borgia, Charles de Foucauld, ascète sur le tard après avoir mené une vie dissolue, Hans Arp, peintre dadaïste et surréaliste, Claude Nougaro, qui jongle avec la logique des mots.
Mais les Vierge les plus folles furent sans aucun doute Alfred Jarry et sa machine à décerveler, Jarry qui réclama un cure-dent le jour de sa mort, et Antonin Artaud qui alla aux extrêmes de l’écriture et de la folie, Artaud qui prétendait n’avoir ni père ni mère et ne voulait être que le fils de lui-même.

féérie de la Vierge

C’est le signe des enseignants, des infirmiers, des médecins, des secrétaires, des serviteurs, des comptables, des encyclopédistes, des horlogers, des agriculteurs, des jardiniers.
La Vierge est un signe de


Planète

La mythologie de la Vierge
L’Isis égyptienne, la Déméter grecque, la Cérès romaine sont les trois personnages représentatifs de la Vierge. Elles ont en commun d’être les grandes déesses maternelles de la Terre, des divinités nourricières, porteuses de toutes les fertilités.
La légende de Déméter est à ce titre exemplaire. Son nom signifie « Terre-Mère », elle figure parmi les douze grands dieux olympiens. Ses actes, à l’occasion du rapt de sa fille Perséphone par Hadès, le dieu des Enfers, sont significatifs de la symbolique de la Vierge.
Perséphone, Proserpine en latin, est la fille de Zeus-Jupiter, roi de l’Olympe et frère de Déméter. Zeus l’avait promise dans son jeune âge à Hadès-Pluton, un autre de ses frères. Déméter se refusait à ce mariage mais les deux frères étaient résolus à ce qu’il s’accomplisse. Ils profitèrent d’un jour où Perséphone batifolait avec ses compagnes de jeux dans un bois de Sicile pour mettre leur plan à exécution. Zeus fit pousser un magnifique narcisse pour attirer l’attention de Perséphone. Elle se sépara de ses compagnes pour aller le cueillir. Hadès surgit à ce moment-là, s’empara de la jeune fille et l’entraîna dans le royaume des ombres. On voit là le côté nombriliste de la Vierge et ce à quoi elle s’expose quand elle s’isole de ses semblables.
Déméter fut désespérée par l’enlèvement de sa fille ; en représailles, elle frappa la Terre de sécheresse et de famine.
Et l’on voit là se dessiner la colère de la Vierge quand on trahit sa confiance, quand on n’assure pas son besoin de sécurité. Peu à peu, la terre devenait stérile. Zeus tenta d’apaiser sa sœur. Mais Déméter refusa tout compromis — un autre trait psychologique de la Vierge — tant que Perséphone ne lui serait pas rendue. Zeus accepta et se chargea d’en convaincre Hadès, à une condition cependant : Perséphone ne devait rien avoir mangé durant son séjour aux Enfers. Quiconque acceptait l’hospitalité d’Hadès devenait son hôte à jamais.
Hadès qui était loin d’être bête avait piégé la jeune fille en lui offrant une grenade. Perséphone nia d’abord en avoir goûté quelques grains puis avoua, il y avait un témoin. On reconnaît là le côté un peu menteur, un peu tricheur de la Vierge ; si elle dit souvent la vérité, c’est parce qu’elle se sent contrainte et forcée. Zeus décida en conséquence que Perséphone passerait six mois par an avec sa mère Déméter, les six autres mois avec Hadès. Cette alternance, correspondant à la période des semailles et des moissons, assimile la Vierge à un cycle travail-repos.
La symbolique de la Vierge
Dernier signe de l’été, la Vierge représente dans le zodiaque le règne de l’exploitation ; l’agréable cède le pas à l’utile, le superflu à l’indispensable. Son élément est la Terre, la terre des moissons, des récoltes engrangées. Son image est la Fertilité, même si, venant de donner le meilleur d’elle-même, elle est, pour un temps, épuisée. C’est là le sens de l’Immaculée Conception. Marie, la mère du Christ, reste vierge malgré l’enfant qu’elle vient de donner aux hommes. Et la Vierge, comme la Nature, reste toujours immaculée malgré les fruits qu’elle donne aux hommes. Les fruits de la Vierge, comme ceux de la terre, sont salutaires. C’est là le côté rédempteur du signe, ses capacités de service, de dévouement. Nourrir les hommes tout en préservant son intégrité, c’est ce que fait la Nature. Aider les hommes tout en se préservant elle-même, c’est la vocation première de la Vierge, à la fois un idéal et une impossible mission.
Travailler, pour la Vierge, c’est naturel. Une nécessité aussi, mais surtout une façon de s’accomplir humainement et socialement. La Vierge est comme la fourmi de la fable : sérieuse, prévoyante, à la fois prodigue et économe. Sa générosité est réservée à ceux qui lui ressemblent ; rien pour les cigales. Pas très téméraire, elle ne se trouve à l’aise qu’en terrain connu. Prudente dans ses initiatives, s’accommodant sans mal de la routine, elle est plus dévouée qu’ambitieuse. Mais l’économie des efforts, le recul que peut donner l’expérience, sont ses points forts même si, incapable souvent d’improviser, elle reste parfois au-dessous de ses réelles possibilités. N’est-ce pas une façon de faire de la Nature la garantie d’une fécondité inépuisable, d’une fertilité à venir ?
La psychologie de la Vierge
Analyse, logique, ordre sont les principaux traits de la Vierge, essentiellement axée sur la productivité. Les idées ne valent que si elles sont le fruit de l’utile et du nécessaire. Rien n’est laissé au hasard. Point faible pourtant : la difficulté d’improvisation. Son désir de tranquillité risque parfois de rendre son existence un peu trop monotone au détriment de la fantaisie et de l’humour.
Pourtant prudente dans ses initiatives, prévoyante dans ses relations, elle incline parfois vers le déraisonnable. Froide d’apparence, quand sa vigilance est en défaut, elle se laisse emporter par des vagues d’émotions. Ses jugements perdent à ce moment de leur acuité. Elle en oublie d’être objective. Ses doutes prennent ainsi parfois le dessus et perturbent ses activités comme ses relations.
Tiraillée entre ses peurs et sa curiosité, elle se méfie de la nouveauté mais cherche en même temps à faire de nouvelles expériences. Elle est ambiguë, entre-deux-eaux. Elle ne révèle souvent d’elle-même qu’un seul aspect : le normal, l’habituel, le réglementaire, le méritoire, l’édifiant. Elle se donne pour exemple, pour unique modèle de ce qui est juste, de ce qui est droit. Les arabesques et les obliques, ce n’est pas son style. Dans sa tête ou dans sa vie, tout est bien rangé, bien propre, bien net. C’est le règne de l’âge classique, de la raison cartésienne : rien de rococo ou de baroque. Elle fait dans l’épuré, l’utile, le nécessaire, pas dans la profusion, le superflu, le hasardeux. Précise, régulière, minutieuse, économe, prudente, c’est le triomphe de l’ordre, de la mesure, du juste, du milieu, du compas et de l’équerre, du cordon et du fil à plomb.
La planète de la Vierge
La Vierge est sous la tutelle de Mercure. Le Mercure de la Vierge n’est pas celui du Gémeaux. Avec Mercure, la Vierge est essentiellement réceptive. Son Mercure est celui de la Terre, plus serviteur que maître, plus fécond et moins égoïste. Mercure en Vierge est figuré par le ventre : le ventre qui engrange et transforme les matières brutes en énergies subtiles. Mercure est aussi le savoir qui se plie humblement à ce qu’il veut connaître.
Avec Mercure, toutes choses sont égales pour la Vierge dans la mesure où elles peuvent être expérimentées. Mercure symbolise ici la raison objective.
Par elle, toutes choses sont mesurées, étalonnées indépendamment de toute considération sentimentale ou affective. Avec Mercure, la Vierge est une irréductible perfectionniste.
La vie quotidienne de la Vierge
Pour la Vierge, les spéculations abstraites cèdent toujours le pas aux considérations pratiques. Les idées ne valent que si elles sont susceptibles d’applications concrètes. L’économie des efforts, le recul de l’expérience sont les points forts de sa personnalité. Points faibles, en revanche : ses difficultés d’improvisation devant les événements soudains et sa peur de tout ce qui lui est inconnu ou lui semble étranger. Son intelligence, son jugement restent sûrs tant qu’ils s’exercent dans des domaines précis, rationnels.
Son esprit critique, voire revendicateur, nuit parfois à la spontanéité de ses idées ou de ses relations. Également critique avec elle-même, elle sous-estime plus souvent ses possibilités qu’elle ne les surestime. Tous ses comportements quotidiens manifestent son désir de bien faire, son caractère serviable, attentionné et prévenant.
Dans l’astrologie tibétaine, la Vierge représente le sens du contact, du toucher. Elle manque ainsi singulièrement d’assurance. Rien ne lui est jamais vraiment indifférent. Chaque rencontre, chaque événement, ont en elle des répercussions profondes, des résonances durables. Son équilibre émotionnel est sans cesse remis en cause même si rien ne transparaît sur son visage ou dans ses attitudes.
Perfectionniste, la Vierge oublie parfois que le mieux est l’ennemi du bien. Et, mon Dieu, une Vierge qui fignole, c’est bien ennuyeux. Pas vraiment monotone mais à la limite de l’excitation maniaque. La femme Vierge se transforme en tornade blanche, l’homme Vierge en monsieur propre. On aime ou on n’aime pas, mais c’est parfois bien pratique pour les grands nettoyages de printemps ou pour se refaire une santé mentale. Les remises en ordre, les infusions, les points sur les i, c’est l’affaire de la Vierge. Quand elle ne se lance pas dans une grande opération d’assainissement des mœurs ou des locaux, la Vierge compte. Elle compte les voix et les suffrages, les profits et les pertes, les points et les coups, les heures et les jours. Elle compte pour s’occuper ou par habitude, par intérêt ou par solitude.
A force de compter, la Vierge dépasse parfois la mesure : elle se surmène. Surmenée, elle devient hypocondriaque, neurasthénique. Elle s’inquiète excessivement de sa santé, elle se sent à l’agonie au premier bouton de fièvre. Et l’enfer des tisanes commence. La Vierge est championne de l’immunité et de la prévention. Elle est vaccinée contre toutes les maladies de cœur, contre toutes les mauvaises surprises du corps. Elle s’assure multirisque sur son avenir ou ses arrières, ses sentiments ou ses frontières. Pour prendre une Vierge au dépourvu, il faut de l’extra, un coup de foudre ou un accident nucléaire : dans la banalité, elle est en général parée contre toutes les éventualités.
Les amours de la Vierge
La Vierge n’a pas la réputation d’une grande sentimentale. Elle n’est pas, il est vrai, très démonstrative, plutôt sobre en vérité dans ses effusions. Mais elle est plus romanesque, plus fleur bleue, qu’elle ne se l’avoue ou vous le dit. En apparence, elle contrôle ses émotions, vous mesure son affection, mais sa sensibilité reste vive même s’il n’en paraît pas grand-chose. Pour elle, l’amour doit être plus fort que l’instinct, la tendresse plus forte que le désir.
Son besoin de paix, de sécurité l’emporte raisonnablement sur d’éventuelles passions. L’amour aveugle n’est pas son genre, les coups de foudre non plus. Elle se méfie des enthousiasmes qui se consument comme feux de paille, des ferveurs amoureuses qui ont les ciels de lit pour unique horizon. L’instinct, pour une Vierge, se domine. Dans la chasteté quand elle est célibataire, dans la fidélité quand elle est amoureuse. Bref, elle ne veut pas perdre la tête.
Ne vous y trompez pas. L’abandon, le don de soi sans restriction, elle en est capable. Elle ne sait pas, mais elle apprend vite. Elle s’effraiera parfois de ses réactions, des forces volcaniques qu’elle pressent en elle. Car n’est pas Vierge folle qui veut.
La Vierge et les autres
Qui se ressemble s’assemble : une Vierge a dû le dire la première fois. Elle n’a d’égards que pour ceux qu’elle reconnaît pour ses semblables. Et pour être admis au rang de semblable, il faut suivre au plus près sa logique, se plier aux mêmes règles qu’elle. Avec sa manière d’envisager les choses, son sens aigu de l’observation, de la discrimination, son souci parfois maniaque de l’ordre et de la discipline, il n’est pas toujours très gai de vivre avec elle.
Elle a les défauts de ses qualités. Elle est souvent trop sage, trop raisonnable, trop systématique. Elle a tendance à croire qu’il n’y a qu’une seule manière de bien faire les choses. La vôtre n’est jamais tout à fait parfaite parce qu’elle laisse trop au hasard, à l’imprévu. Elle peut sourire de votre originalité, de vos fantaisies, mais elle n’en pense pas moins : tout cela n’est pas très efficace, pas très sérieux. Elle détient la vérité et vous ne l’en ferez pas démordre : elle aura souvent le dernier mot.
Sa vie familiale semble parfois monotone mais cette monotonie est pour elle synonyme de paix et de sécurité. Sa réserve, sa discrétion et sa modestie lui permettent en général de mener tout son petit monde à la baguette sans se mettre en avant. Son couple est souvent conçu comme une unité productive : le travail, les objectifs communs légitimant ainsi sa relation amoureuse.
La femme Vierge
Travaux, obligations, la femme Vierge évolue en toute quiétude dans son élément : la production. Très exigeante envers elle-même, elle ne peut supporter chez l’autre la moindre défaillance. Économe de ses énergies, forte de ses expériences, elle a souvent tendance à parler logique en oubliant parfois d’y mettre un peu de chaleur ou d’être un peu plus nuancée. Ses relations amoureuses s’en ressentent naturellement.
Prudente dans ses initiatives, prévoyante, elle s’accommode très bien des travaux de routine. Plus dévouée qu’ambitieuse, plus réfléchie que téméraire, doutant souvent d’elle-même, elle reste parfois en-dessous de ses réelles possibilités.
Carrée, incisive, efficace, rigoureuse, sa vie est souvent réglée comme une horloge suisse. Rien n’est jamais vraiment laissé au hasard. L’inconnu, elle n’aime pas ; elle rejette. Technocrate dans l’âme, elle est, en général, très timide dans ses relations. Elle déteste devoir parler en public. Elle n’affiche jamais ses sentiments et n’accepte de se confier que dans la plus stricte intimité.
Dans le tout ou rien : froidement raisonnable ou folie douce. Sa logique est trop personnelle. Ses principes sont rigides, mais elle fait souvent exception à ses propres règles. Capable de survoler les événements, elle peut être fascinée par un détail. Prévoyante, elle a parfois des distractions qui… Elle fait malicieusement la gaffe pardonnée d’avance.
L’homme Vierge
Beaucoup de savoir-faire. Il excelle en général dans tout ce qui a trait à la technique ou aux affaires. Il n’aime pas, en principe, sortir de son domaine de compétences. Il a besoin d’agir en terrain connu, d’utiliser des moyens éprouvés, sans surprise. Il se fie plus à ses connaissances, à son expérience, qu’à son instinct ou à son intuition. Consciencieux, il vérifie les choses plutôt deux fois qu’une. C’est un fana de la preuve par neuf. Ses initiatives sont toujours très concrètes. Précis, il n’hésite jamais à entrer dans les détails. Prudent, il ne se lance jamais à l’aveuglette. Un peu maniaque, il critique facilement les activités des autres. Il est souvent persuadé d’avoir raison ou que ses méthodes sont les seules efficaces.
Perfectionniste, il cherche toujours à améliorer ses propres performances. Très objectif, il est parfois un peu terre à terre. Il ne laisse pas grand place à l’imagination, encore moins au hasard. Il aime bien savoir où il met les pieds. Les activités monotones, les travaux à répétitions ne lui font pas peur. Même s’il manque parfois d’une vue d’ensemble, son sens de la mesure est toujours très précieux. Doutant trop souvent de lui-même, ses réactions affectives risquent de briser l’étau de ses ambitions. Conscient de ses faiblesses, critique envers lui-même et soucieux de vérité, il exige de ses proches plus qu’il ne peut bien souvent leur donner.
Les couleurs du signe de la Vierge
La vierge symbolise la capacité d'analyser toute expérience vécue. Elle recherche avec intensité tout ce qui est proche de la purification et de la perfection.
Tous les beiges qui apportent de la confiance en soi et de la tendresse, toutes les couleurs chaudes, toutes les nuances de marrons, le vieux rose, le gris, le vert anglais, le brun terre d'ombre, l'écru, la couleur de l'ivoire, l'ocre jaune.
Ils sont aussi Vierge
« Les armes de la liberté ne doivent être touchées que par des mains pures » disait Louis-Antoine de Saint-Just, le législateur. Incorruptible Saint-Just : avec six planètes en Vierge, il fut l’homme d’ordre par excellence, à la fois moraliste et fanatique de la discipline, bien après le cardinal de Richelieu et Jean-Baptiste Colbert, bien avant Alain Peyrefitte et Régis Debray.
L’ordre, c’est un hobbie pour les Vierge, une nécessité publique et une hygiène personnelle. C’est une méthode scientifique : Antoine-Laurent Lavoisier établit les bases de la chimie moderne, Georges Cuvier celles de la paléontologie. C’est un art moral : Jean-Baptiste Greuze fut un peintre de moeurs, Jean-Dominique Ingres un perfectionniste de la forme, Jean-François Millet un intimiste du quotidien.
L’ordre de la Vierge envahit également la poésie et le roman : Pierre de Ronsard s’indignant de la misère, Nicolas Boileau qui veut « réduire la Muse aux règles du devoir », Johann-Wolfgang Goethe qui avouait : « Je suis l’esprit qui toujours nie ». Léon Tolstoï qui recopia sept fois les septs volumes de « Guerre et Paix » avant de se faire apôtre de la vérité, et plus proches de nous Alain Jouffroy, Félicien Marceau, inquiets, minutieux du texte, sceptiques.
Des Saint Thomas, les Vierge, elles ne croient que ce qu’elles touchent. Et quel toucher si l’on pense à des musiciens tels que Jean-Philippe Rameau ou Léonard Bernstein, ou des chanteurs toujours à la limite de l’écorché vif comme Léo Ferré ou Léonard Cohen.
Les grandes dames de la Vierge sont plus rares, mais encore plus inaccessibles : divine Greta Garbo, fascinante Agatha Christie, mystérieuse Ingrid Bergman, énigmatique Léonor Fini, étonnante Françoise Giroud, indéfinissable Sabine Azéma. Mais toutes dans un style très pur comme au masculin le sobre Jean-Louis Barrault ou Elia Kazan.
Mais la Vierge, c’est aussi la logique poussée dans ses extrêmes ou ses fanatismes : en témoignent aussi bien le philosophe Hegel que le politique César Borgia, Charles de Foucauld, ascète sur le tard après avoir mené une vie dissolue, Hans Arp, peintre dadaïste et surréaliste, Claude Nougaro, qui jongle avec la logique des mots.
Mais les Vierge les plus folles furent sans aucun doute Alfred Jarry et sa machine à décerveler, Jarry qui réclama un cure-dent le jour de sa mort, et Antonin Artaud qui alla aux extrêmes de l’écriture et de la folie, Artaud qui prétendait n’avoir ni père ni mère et ne voulait être que le fils de lui-même.

féérie de la Vierge

[1051223]
System [None]
:: Jan. 2, 2013, 6:13 p.m.
Bonsoir 
Un grand bravo a toi titevero pour le temps que tu consacres a nous faire découvrir tout celà !!!
Tu fais un travail formidable , je n 'ai qu 'une chose a te dire : ENCORE !!!!

Un grand bravo a toi titevero pour le temps que tu consacres a nous faire découvrir tout celà !!!
Tu fais un travail formidable , je n 'ai qu 'une chose a te dire : ENCORE !!!!
[1051226]
titevero (FR1) [None]
:: Jan. 2, 2013, 6:52 p.m.
Bonsoir
Un grand bravo a toi titevero pour le temps que tu consacres a nous faire découvrir tout celà !!!
Tu fais un travail formidable , je n 'ai qu 'une chose a te dire : ENCORE !!!!
merci ma belle de ce joli compliment qui me touche beaucoup !
[1051233]
titevero (FR1) [None]
:: Jan. 3, 2013, 12:06 p.m.
La Balance [Du 23 Septembre au 23 Octobre]

C’est le signe des avocats, des notaires, des juges, des législateurs, des esthéticiens, des musiciens, des gens de la mode et du cinéma.
La Balance est un signe d'.

C’est un signe cardinal, 1er signe de l’automne correspondant à la période de la distribution des récoltes avec équité.
Planète

la Balance symbolise l’ouverture sur le monde extérieur, son éveil aux multiples sollicitations des autres. Elle représente une alternance entre Soi et l’Autre et révèle qu’il y a toujours un peu de Soi dans l’Autre et de l’Autre en Soi.
En Chine, il est le symbole du yin et du yang, sur notre continent, elle est associée au féminin et au masculin, à la lumière et l'obscure...
La mythologie de la Balance
La Balance n’est vraiment pas faite pour la solitude. Son passé et son avenir, c’est le couple, même et surtout quand elle se sent seule au présent. Une Balance célibataire n’est plus que la moitié d’un tout, en manque d’un alter ego, d’une âme sœur. La légende de Psyché en est l’illustration.
Psyché, dans sa jeunesse, était si belle qu’on la préférait à Aphrodite-Vénus, déesse d’amour et de beauté. Pour la punir, Aphrodite demanda à son fils, Éros-Cupidon, d’inspirer à la jeune fille une passion monstrueuse. Rien ne se passa comme prévu. Éros, dieu de l’amour et du désir, tomba amoureux de Psyché et s’unit à elle en prenant une forme humaine. Mariage heureux, même s’il était interdit à Psyché de contempler le vrai visage du dieu. Psyché céda un jour à sa curiosité et le dieu l’abandonna. Toute l’histoire de Psyché devient dès ce moment une interminable suite d’épreuves pour reconquérir l’amour d’Éros. Plus tard, Éros la retrouvant endormie d’un sommeil mortel, la ramena à la vie et à l’amour. Et l’on célébra les noces de l’âme à la recherche de l’amour divin.
En chaque Balance, une Psyché maintenant sommeille, partagée entre la curiosité et la crainte, la découverte de l’amour ou sa perte. La Balance devient ainsi une affaire à deux. Elle évolue toujours dans un milieu d’amitiés, de relations, très étendu. Les autres lui sont indispensables comme autant de miroirs où elle se regarde et se reconnaît. Ses évolutions, ses activités sont toujours l’occasion de faire de nouvelles rencontres, de nouer d’autres alliances, de multiplier les connivences d’intérêt ou les complicités du cœur. Sa palette sentimentale est très nuancée, même si ses amours sont raffinées et subtiles. Inconstantes aussi. On a beau rêver d’une relation idéale qui les remplacerait toutes, on n’en est pas moins réaliste. Côté amour, la Balance a toujours une sortie de secours.
La symbolique de la Balance
A l’origine, la Balance faisait partie de la constellation du Scorpion dont elle représentait les pinces. Mais l’idée de la Balance est en réalité suggérée par l’égalité en durée du jour et de la nuit au moment de l’équinoxe d’automne. La Balance représente donc avant toute chose la mesure, la justice : un délicat équilibre entre la sensibilité et la gravité. Elle avait ainsi la réputation de produire à la fois des artistes et des législateurs.
La Balance dépend naturellement d’un univers très particulier : celui des sensations. Sensations qui seront aussi bien les impressions diverses reçues du monde extérieur, provoquées par son environnement et son entourage que les effets qu’elle produira en retour sur le monde. Elle oscille ainsi toujours entre ses sentiments et ses jugements : elle éprouve des impressions, elle fait sensation.
La Balance aujourd’hui c’est, comme la hi-fi, un problème de répartition des énergies, d’équilibre délicat de la sensibilité et de la raison, du jugement et de la décision. Sensible, avec Vénus, elle marche à la sympathie, à la séduction ; elle est promesse d’harmonies et de plaisirs raffinés. Grave, avec Saturne, elle apprécie les rigueurs et les finesses de style ; elle est promesse d’objectivité et de justice. Mais c’est, hélas, souvent tout l’un ou tout l’autre. La Balance a toujours un problème de choix. Hésitante, elle s’en veut de son indécision ; décidée, elle est un peu velléitaire. Ne vous étonnez donc pas si elle fait plus de promesses qu’elle n’en peut tenir. Elle n’a pas le choix.
La psychologie de la Balance
Curieuse de toutes les sensations, très éclectique dans ses goûts, la Balance est particulièrement sensible à tous les modes d’expression raffinés. Elle sait captiver du geste ou de la voix, tenir un auditoire sous son charme. S’abandonnant à la griserie des mots, elle s’abandonne parfois à affabuler sur ce qui pourrait être. Prévenu, on est séduit par ses capacités de conteur et reconnaissant d’être émerveillé. Hélas, elle n’annonce pas toujours la couleur. Et on lui fait rapidement une réputation de mythomane quand elle nous égare hors de la vérité sans nous prévenir de la fable. Encore plus rapidement, quand la brillance de ses paroles l’entraîne à faire des promesses qu’elle ne peut tenir.
La Balance ne fait pas le poids. Ne comptons pas sur elle pour prendre parti, pour pencher naturellement d’un côté ou de l’autre. Tout en nuances. Mais ses activités se ressentent de son hésitation dans la mesure où elle ne fait, en général, jamais rien qui soit décisif. A peser le pour et le contre, elle perd nécessairement beaucoup de temps. C’est pour cette raison qu’elle paraît souvent pressée. De ne pas faire le poids la rend aussi très élastique. Soucieuse des apparences, elle garde bonne figure quand ce n’est pas le sourire, même dans les situations les plus difficiles. Les revers de sentiments ou de fortune ne la touchent vraiment que si elle y perd la face. Autant dire jamais. Au pire, elle joue très bien les grandes impassibles ou les grandes indifférentes.
En réalité, elle pâtit de ce qu’elle ressent. Non pas qu’elle endure en permanence les mille morts, mais son âme se chagrine des moindres désagréments, son esprit s’afflige au moindre ennui, souffre à la moindre contrariété. Rêve d’harmonie, elle supporte difficilement les agressions du monde extérieur. Mais ne nous y trompons pas. Les joies et les peines sont exquises pour la Balance. Si elle nous donne l’impression de prendre un malin et subtil plaisir à se tourmenter moralement, c’est qu’il lui est plus naturel de faire figure de masochiste que de désespérée.
La planète de la Balance
La Balance est sous la double tutelle de Vénus et de Saturne. Mais la Vénus de la Balance n’est pas celle du Taureau ou du Cancer ; et son Saturne n’est pas celui du Capricorne. Avec Vénus, la Balance est extraordinairement sensible, avec Saturne remarquablement grave.
Vénus est manifeste dans ses élans de sympathie, ses effusions tendres, son charme rêveur, sa séduction en demi-teinte, ses nuances.
Saturne se révèle en revanche dans la logique de ses jugements, son impartialité, son indifférence un peu froide, un peu distante.
Avec Vénus, elle s’émeut d’une harmonie de couleurs ou d’une mélodie, d’une affinité de goûts ou de sentiments.
Avec Saturne, elle apprécie la symétrie des formes et la cohésion des parties, les affinités d’intérêts et les accords d’intelligence.
Avec Vénus et Saturne, tout n’est qu’affaire d’esthétique : équilibre des proportions, grâce des mouvements.
Subtilité de la pensée, raffinement des gestes, éloquence des discours, la Balance représente ainsi un idéal classique : recherche du naturel et du vraisemblable, de la juste mesure et du juste milieu, rigueur et clarté du style, finesse psychologique.
La vie quotidienne de la Balance
Vivre avec une Balance est toujours très agréable. Le seul reproche que l’on peut lui faire tient sans doute à son inexactitude. Il lui est presque impossible d’être à l’heure. Retards, annulations, délais supplémentaires, elle est rarement ponctuelle. Elle prend ses dispositions, se prépare longtemps à l’avance : un événement de dernière minute vient toujours comme par hasard bousculer son planning, bouleverser ses programmes. Ses activités souffrent parfois de ce manque d’assiduité, ses relations d’un manque de suivi. Mais son efficacité, son adresse, démentent ses apparences dilettantes. Sa disponibilité n’exclut pas le professionnalisme. Ses pôles d’intérêt se diversifient avec l’expérience, varient selon ses préoccupations : son existence professionnelle est en général très éclectique et très enrichissante. Les circonstances, les rencontres, jouent un rôle très important dans sa vie. Elles influencent ses choix, ou ses non choix, même si elles n’entament pas sa détermination. Ses activités professionnelles, ou de loisir, dépendent toujours de ses relations. Elle peut souvent tout reconsidérer sur un coup de cœur, envisager, et éventuellement entreprendre, de changer de place ou d’emploi, de recommencer une carrière très différente de la précédente. Réaliste heureusement, elle se calme aussi rapidement qu’elle s’est emballée.
Elle recherche sans cesse l’âme soeur qui la comble et la réconcilie avec elle-même. Un vieux rêve d’une relation idéale qui les remplacerait toutes. Ses conceptions amoureuses sont naturellement raffinées et subtiles, ses relations sélectives et exclusives. Sa palette sentimentale est très nuancée : elle vous réchauffe d’un sourire, vous glace d’un regard. Son affection se localise rarement sur une seule et unique personne : le risque d’être déçue serait trop grand. Au plus fort d’une passion, elle garde toujours des affections de secours : liaisons d’hier qu’elle peut renouer, ses ruptures sont rarement définitives, ou d’autres amours en perspective. La fidélité n’exclut pas les inconstances. Elle croit d’ailleurs sincèrement que, pour faire un bon mariage, il suffit qu’un seul soit sage : l’autre, doit l’aimer au point de supporter et pardonner toutes ses incertitudes.
Les amours de la Balance
Terriblement sentimentale, la Balance est toujours amoureuse. La solitude ça n’existe pas. N’est pas Balance qui s’imagine seul. Elle est persuadée que la solitude est un mal, un péché contre nature, un artifice de la raison. Ses relations lui sont indispensables comme autant de miroirs où elle s’éprouve, se reconnaît. Elle évolue toujours dans un milieu amical, un réseau de relations très étendu. L’alter ego c’est sa foi, son credo, sa « cup of tea ».
Comment vivre sans l’approbation du regard de l’autre, la connivence, la complicité ? Ses activités, ses évolutions, sont toujours l’occasion de faire de nouvelles rencontres, de nouer d’autres alliances.
La Balance et les autres
Elle semble d’humeur égale, parfois impassible. Mais elle est très sensible aux moindres variations de son entourage. Aérienne, habile, elle sait se mettre au niveau des autres, les écouter attentivement, se préoccuper de leurs problèmes ou de leurs projets. Elle les comprend à demi-mots : elle perçoit les nuances, les demi-teintes, les intentions. Mais son amabilité, ses prévenances, ses finesses, son charme, ses fantaisies masquent parfois sa gravité, son sérieux, ses réserves. Son indifférence, son absence de préjugés lui permettent d’être de très bon conseil. Mais son détachement lui interdit le plus souvent de prendre parti. Entre deux, elle répugne à faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. L’arbitrage ce n’est pas vraiment son fort.
Ses activités se ressentent fréquemment de ses hésitations. Elle perd beaucoup de temps à peser les avantages et les inconvénients relatifs à chaque proposition. Elle déteste prendre des décisions sur lesquelles elle ne puisse revenir. Si elle ne dit jamais non, c’est qu’il lui est plus facile de changer d’avis , que de revenir sur un refus. Défaillances de la décision qui l’entraînent parfois à prendre des engagements qu’elle ne saurait respecter, à faire des promesses qu’elle ne voudrait tenir.
Faiblesse ou négligence, il lui arrive parfois aussi de laisser une situation, une relation se détériorer pour s’être refusé d’intervenir en temps voulu. On pourrait croire à une politique de l’autruche. Mais c’est tout un art de la fuite en avant qui est finalement positif parce qu’il invite à l’entente, à des rapports de bonne intelligence.
La Balance est souvent déçue par les autres. Dans son désir de tout partager, dans son besoin d’amour, elle a tendance à les monter aux nues, à s’emballer à leur sujet. Nouant ses relations dans l’inspiration du moment, sur un coup de tête, pour un coup de charme, elle donne parfois aux autres plus d’importance qu’ils n’en ont, plus de place qu’ils n’en prennent. Ses yeux se décillant, elle les trouve parfois trop envahissants. Et souffre les mille morts à l’idée de leur avouer que sa propre confiance a des limites. Elle ne veut pas leur faire de la peine. Elle préfère fuir les explications, prendre ses distances, disparaître. Ses changements d’humeur provoquent souvent des chauds et froids dans son entourage. Un jour sentimentale, le lendemain indifférente, il faut être de ses intimes pour ne pas y perdre son latin. Elle voudrait que toutes ses relations soient privilégiées, mais, hélas, elle n’est pas disponible pour tout le monde. Les élus de son âme sont si rares et précieux qu’elle n’a ni le coeur, ni le loisir de les oublier.
La femme Balance
Elle est très malheureuse quand elle se sent seule. Elle souhaite tout partager avec un autre. Une chaumière, deux cœurs suffiraient à son programme. Son vœu est rarement exaucé. L’autre n’est jamais ce qu’il paraît. Trop présent, il devient envahissant. Elle souffre alors d’émotions incontrôlables. Elle fait dans le sentimentalisme, l’œil cocker pour réclamer de l’amour, encore plus d’amour. Puis, s’énervant elle-même à force de réclamations, elle prend bientôt ses distances. Elle devient fuyante, lointaine, blasée.
Derrière chaque visage elle cherche à deviner le partenaire idéal, l’alter ego qui la réconcilierait avec elle-même. A chaque rencontre, elle imagine découvrir cette perle rare. Elle embellit ainsi toutes ses relations, quitte à retrouver ses esprits un peu plus tard pour s’apercevoir que la mariée est trop belle pour être vraie.
C’est une enjôleuse. Elle flatte moins pour tromper, que pour le plaisir, l’agrément d’un contact, d’une conversation. Elle peut, certes, user d’artifices mais il lui est si naturel de séduire qu’elle n’a pas besoin de mensonges ou de ruses qui ne soient pas les siens. Accusée de frivolité, d’infidélité, elle se défend souvent bien mal. Comment faire comprendre que l’amour pour quelqu’un, la loyauté envers quelque chose n’empêchent pas d’être aimable avec tout un chacun, affable avec tout le monde ? Comment expliquer que ce n’est pas faiblesse de se dérober, d’esquiver tous les conflits, de désamorcer toutes les bombes, de dénouer toutes les tensions ? Elle joue les douces, les complaisantes parce qu’elle déteste les désaccords.
L’homme Balance
Il ne fait pas le poids. Rien à voir avec son degré de compétence ou la nature de ses capacités. Plutôt une certaine manière d’esquiver les difficultés, de désamorcer les problèmes. Une attitude qui consiste à prendre parti le moins possible, à éviter de faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Faire une chose ou une autre, employer telle ou telle méthode : des choix toujours difficiles. Ses activités se ressentent généralement de son indécision. Il perd naturellement beaucoup de temps et d’énergie à peser le pour et le contre, à essayer de ménager à la fois ses propres arrières et les susceptibilités des autres. Partagé entre la chèvre et le chou, il peut être impartial, jouer les arbitres. Mais il a souvent tendance à temporiser.
Il a besoin d’un climat d’émulation pour donner le meilleur de lui-même. Agir tout seul dans son coin, ce n’est pas vraiment son style ; il préfère le travail d’équipe. Détestant les ambiances de conflit, c’est un collaborateur extrêmement précieux. Il trouve toujours le moyen de concilier les intérêts en présence. Et, finalement, il s’en tire le plus souvent très bien.
Les couleurs du signe de la Balance
Toutes les teintes claires et froides, les gris et les bleus pour symboliser l'équilibre, ces couleurs apportent l'harmonie et la sérénité, tout ce qui a un effet apaisant et neutre comme les gris, les bleus clairs, le jaune clair, le vert clair, le turquoise.
Ils sont aussi Balance
« Je pris plaisir là où cela me plaisait. Je permis au plaisir de me dominer », disait Oscar Wilde. Né sous le signe de la Balance, il voulut faire de sa vie une œuvre d’art. Sa sensibilité oscille ainsi entre une morale du plaisir et le fatalisme des stoïques. La sensibilité, c’est aussi les grandes douleurs exquises, celles qui déchirent l’âme dans une telle intensité de sensations qu’il lui semble enfin vivre au présent, comme un film sans passé ni avenir.
Rien d’étonnant à ce que la Balance produise un grand nombre de personnalités dans le domaine du cinéma et de la chanson, tous les gens qui nous font rêver, nous émeuvent : ainsi Gene Kelly, Danielle Delorme, Buster Keaton, Brigitte Bardot, Charlton Heston, Catherine Deneuve, Sami Frey, Joan Fontaine, Marcello Mastroianni, Yves Montand, Georges Brassens, Julien Clerc, France Gall, Philippe Noiret, Jean-Jacques Goldman et bien sûr le cinéaste Robert Bresson.
Les autres arts sont représentés mais sont pauvres en regard de la kyrielle précitée. N’empêche ! François Boucher et Antoine Watteau ne sont pas à dédaigner pour la peinture, Alphonse de Lamartine, l’Aragon du « Il n’y a pas d’amour heureux », François Mauriac, et Scott Fitzgerald pour les lettres.
Mais il y a aussi en Balance d’autres personnages qui se sont faits remarquer pour la fluidité de leurs idées, la non-violence de leurs mœurs, tels : Lanza del Vasto, Henri Bergson, Gandhi et Louis XIII dit Louis le Juste.

Féérie de la Balance


C’est le signe des avocats, des notaires, des juges, des législateurs, des esthéticiens, des musiciens, des gens de la mode et du cinéma.
La Balance est un signe d'.


C’est un signe cardinal, 1er signe de l’automne correspondant à la période de la distribution des récoltes avec équité.
Planète

la Balance symbolise l’ouverture sur le monde extérieur, son éveil aux multiples sollicitations des autres. Elle représente une alternance entre Soi et l’Autre et révèle qu’il y a toujours un peu de Soi dans l’Autre et de l’Autre en Soi.
En Chine, il est le symbole du yin et du yang, sur notre continent, elle est associée au féminin et au masculin, à la lumière et l'obscure...
La mythologie de la Balance
La Balance n’est vraiment pas faite pour la solitude. Son passé et son avenir, c’est le couple, même et surtout quand elle se sent seule au présent. Une Balance célibataire n’est plus que la moitié d’un tout, en manque d’un alter ego, d’une âme sœur. La légende de Psyché en est l’illustration.
Psyché, dans sa jeunesse, était si belle qu’on la préférait à Aphrodite-Vénus, déesse d’amour et de beauté. Pour la punir, Aphrodite demanda à son fils, Éros-Cupidon, d’inspirer à la jeune fille une passion monstrueuse. Rien ne se passa comme prévu. Éros, dieu de l’amour et du désir, tomba amoureux de Psyché et s’unit à elle en prenant une forme humaine. Mariage heureux, même s’il était interdit à Psyché de contempler le vrai visage du dieu. Psyché céda un jour à sa curiosité et le dieu l’abandonna. Toute l’histoire de Psyché devient dès ce moment une interminable suite d’épreuves pour reconquérir l’amour d’Éros. Plus tard, Éros la retrouvant endormie d’un sommeil mortel, la ramena à la vie et à l’amour. Et l’on célébra les noces de l’âme à la recherche de l’amour divin.
En chaque Balance, une Psyché maintenant sommeille, partagée entre la curiosité et la crainte, la découverte de l’amour ou sa perte. La Balance devient ainsi une affaire à deux. Elle évolue toujours dans un milieu d’amitiés, de relations, très étendu. Les autres lui sont indispensables comme autant de miroirs où elle se regarde et se reconnaît. Ses évolutions, ses activités sont toujours l’occasion de faire de nouvelles rencontres, de nouer d’autres alliances, de multiplier les connivences d’intérêt ou les complicités du cœur. Sa palette sentimentale est très nuancée, même si ses amours sont raffinées et subtiles. Inconstantes aussi. On a beau rêver d’une relation idéale qui les remplacerait toutes, on n’en est pas moins réaliste. Côté amour, la Balance a toujours une sortie de secours.
La symbolique de la Balance
A l’origine, la Balance faisait partie de la constellation du Scorpion dont elle représentait les pinces. Mais l’idée de la Balance est en réalité suggérée par l’égalité en durée du jour et de la nuit au moment de l’équinoxe d’automne. La Balance représente donc avant toute chose la mesure, la justice : un délicat équilibre entre la sensibilité et la gravité. Elle avait ainsi la réputation de produire à la fois des artistes et des législateurs.
La Balance dépend naturellement d’un univers très particulier : celui des sensations. Sensations qui seront aussi bien les impressions diverses reçues du monde extérieur, provoquées par son environnement et son entourage que les effets qu’elle produira en retour sur le monde. Elle oscille ainsi toujours entre ses sentiments et ses jugements : elle éprouve des impressions, elle fait sensation.
La Balance aujourd’hui c’est, comme la hi-fi, un problème de répartition des énergies, d’équilibre délicat de la sensibilité et de la raison, du jugement et de la décision. Sensible, avec Vénus, elle marche à la sympathie, à la séduction ; elle est promesse d’harmonies et de plaisirs raffinés. Grave, avec Saturne, elle apprécie les rigueurs et les finesses de style ; elle est promesse d’objectivité et de justice. Mais c’est, hélas, souvent tout l’un ou tout l’autre. La Balance a toujours un problème de choix. Hésitante, elle s’en veut de son indécision ; décidée, elle est un peu velléitaire. Ne vous étonnez donc pas si elle fait plus de promesses qu’elle n’en peut tenir. Elle n’a pas le choix.
La psychologie de la Balance
Curieuse de toutes les sensations, très éclectique dans ses goûts, la Balance est particulièrement sensible à tous les modes d’expression raffinés. Elle sait captiver du geste ou de la voix, tenir un auditoire sous son charme. S’abandonnant à la griserie des mots, elle s’abandonne parfois à affabuler sur ce qui pourrait être. Prévenu, on est séduit par ses capacités de conteur et reconnaissant d’être émerveillé. Hélas, elle n’annonce pas toujours la couleur. Et on lui fait rapidement une réputation de mythomane quand elle nous égare hors de la vérité sans nous prévenir de la fable. Encore plus rapidement, quand la brillance de ses paroles l’entraîne à faire des promesses qu’elle ne peut tenir.
La Balance ne fait pas le poids. Ne comptons pas sur elle pour prendre parti, pour pencher naturellement d’un côté ou de l’autre. Tout en nuances. Mais ses activités se ressentent de son hésitation dans la mesure où elle ne fait, en général, jamais rien qui soit décisif. A peser le pour et le contre, elle perd nécessairement beaucoup de temps. C’est pour cette raison qu’elle paraît souvent pressée. De ne pas faire le poids la rend aussi très élastique. Soucieuse des apparences, elle garde bonne figure quand ce n’est pas le sourire, même dans les situations les plus difficiles. Les revers de sentiments ou de fortune ne la touchent vraiment que si elle y perd la face. Autant dire jamais. Au pire, elle joue très bien les grandes impassibles ou les grandes indifférentes.
En réalité, elle pâtit de ce qu’elle ressent. Non pas qu’elle endure en permanence les mille morts, mais son âme se chagrine des moindres désagréments, son esprit s’afflige au moindre ennui, souffre à la moindre contrariété. Rêve d’harmonie, elle supporte difficilement les agressions du monde extérieur. Mais ne nous y trompons pas. Les joies et les peines sont exquises pour la Balance. Si elle nous donne l’impression de prendre un malin et subtil plaisir à se tourmenter moralement, c’est qu’il lui est plus naturel de faire figure de masochiste que de désespérée.
La planète de la Balance
La Balance est sous la double tutelle de Vénus et de Saturne. Mais la Vénus de la Balance n’est pas celle du Taureau ou du Cancer ; et son Saturne n’est pas celui du Capricorne. Avec Vénus, la Balance est extraordinairement sensible, avec Saturne remarquablement grave.
Vénus est manifeste dans ses élans de sympathie, ses effusions tendres, son charme rêveur, sa séduction en demi-teinte, ses nuances.
Saturne se révèle en revanche dans la logique de ses jugements, son impartialité, son indifférence un peu froide, un peu distante.
Avec Vénus, elle s’émeut d’une harmonie de couleurs ou d’une mélodie, d’une affinité de goûts ou de sentiments.
Avec Saturne, elle apprécie la symétrie des formes et la cohésion des parties, les affinités d’intérêts et les accords d’intelligence.
Avec Vénus et Saturne, tout n’est qu’affaire d’esthétique : équilibre des proportions, grâce des mouvements.
Subtilité de la pensée, raffinement des gestes, éloquence des discours, la Balance représente ainsi un idéal classique : recherche du naturel et du vraisemblable, de la juste mesure et du juste milieu, rigueur et clarté du style, finesse psychologique.
La vie quotidienne de la Balance
Vivre avec une Balance est toujours très agréable. Le seul reproche que l’on peut lui faire tient sans doute à son inexactitude. Il lui est presque impossible d’être à l’heure. Retards, annulations, délais supplémentaires, elle est rarement ponctuelle. Elle prend ses dispositions, se prépare longtemps à l’avance : un événement de dernière minute vient toujours comme par hasard bousculer son planning, bouleverser ses programmes. Ses activités souffrent parfois de ce manque d’assiduité, ses relations d’un manque de suivi. Mais son efficacité, son adresse, démentent ses apparences dilettantes. Sa disponibilité n’exclut pas le professionnalisme. Ses pôles d’intérêt se diversifient avec l’expérience, varient selon ses préoccupations : son existence professionnelle est en général très éclectique et très enrichissante. Les circonstances, les rencontres, jouent un rôle très important dans sa vie. Elles influencent ses choix, ou ses non choix, même si elles n’entament pas sa détermination. Ses activités professionnelles, ou de loisir, dépendent toujours de ses relations. Elle peut souvent tout reconsidérer sur un coup de cœur, envisager, et éventuellement entreprendre, de changer de place ou d’emploi, de recommencer une carrière très différente de la précédente. Réaliste heureusement, elle se calme aussi rapidement qu’elle s’est emballée.
Elle recherche sans cesse l’âme soeur qui la comble et la réconcilie avec elle-même. Un vieux rêve d’une relation idéale qui les remplacerait toutes. Ses conceptions amoureuses sont naturellement raffinées et subtiles, ses relations sélectives et exclusives. Sa palette sentimentale est très nuancée : elle vous réchauffe d’un sourire, vous glace d’un regard. Son affection se localise rarement sur une seule et unique personne : le risque d’être déçue serait trop grand. Au plus fort d’une passion, elle garde toujours des affections de secours : liaisons d’hier qu’elle peut renouer, ses ruptures sont rarement définitives, ou d’autres amours en perspective. La fidélité n’exclut pas les inconstances. Elle croit d’ailleurs sincèrement que, pour faire un bon mariage, il suffit qu’un seul soit sage : l’autre, doit l’aimer au point de supporter et pardonner toutes ses incertitudes.
Les amours de la Balance
Terriblement sentimentale, la Balance est toujours amoureuse. La solitude ça n’existe pas. N’est pas Balance qui s’imagine seul. Elle est persuadée que la solitude est un mal, un péché contre nature, un artifice de la raison. Ses relations lui sont indispensables comme autant de miroirs où elle s’éprouve, se reconnaît. Elle évolue toujours dans un milieu amical, un réseau de relations très étendu. L’alter ego c’est sa foi, son credo, sa « cup of tea ».
Comment vivre sans l’approbation du regard de l’autre, la connivence, la complicité ? Ses activités, ses évolutions, sont toujours l’occasion de faire de nouvelles rencontres, de nouer d’autres alliances.
La Balance et les autres
Elle semble d’humeur égale, parfois impassible. Mais elle est très sensible aux moindres variations de son entourage. Aérienne, habile, elle sait se mettre au niveau des autres, les écouter attentivement, se préoccuper de leurs problèmes ou de leurs projets. Elle les comprend à demi-mots : elle perçoit les nuances, les demi-teintes, les intentions. Mais son amabilité, ses prévenances, ses finesses, son charme, ses fantaisies masquent parfois sa gravité, son sérieux, ses réserves. Son indifférence, son absence de préjugés lui permettent d’être de très bon conseil. Mais son détachement lui interdit le plus souvent de prendre parti. Entre deux, elle répugne à faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. L’arbitrage ce n’est pas vraiment son fort.
Ses activités se ressentent fréquemment de ses hésitations. Elle perd beaucoup de temps à peser les avantages et les inconvénients relatifs à chaque proposition. Elle déteste prendre des décisions sur lesquelles elle ne puisse revenir. Si elle ne dit jamais non, c’est qu’il lui est plus facile de changer d’avis , que de revenir sur un refus. Défaillances de la décision qui l’entraînent parfois à prendre des engagements qu’elle ne saurait respecter, à faire des promesses qu’elle ne voudrait tenir.
Faiblesse ou négligence, il lui arrive parfois aussi de laisser une situation, une relation se détériorer pour s’être refusé d’intervenir en temps voulu. On pourrait croire à une politique de l’autruche. Mais c’est tout un art de la fuite en avant qui est finalement positif parce qu’il invite à l’entente, à des rapports de bonne intelligence.
La Balance est souvent déçue par les autres. Dans son désir de tout partager, dans son besoin d’amour, elle a tendance à les monter aux nues, à s’emballer à leur sujet. Nouant ses relations dans l’inspiration du moment, sur un coup de tête, pour un coup de charme, elle donne parfois aux autres plus d’importance qu’ils n’en ont, plus de place qu’ils n’en prennent. Ses yeux se décillant, elle les trouve parfois trop envahissants. Et souffre les mille morts à l’idée de leur avouer que sa propre confiance a des limites. Elle ne veut pas leur faire de la peine. Elle préfère fuir les explications, prendre ses distances, disparaître. Ses changements d’humeur provoquent souvent des chauds et froids dans son entourage. Un jour sentimentale, le lendemain indifférente, il faut être de ses intimes pour ne pas y perdre son latin. Elle voudrait que toutes ses relations soient privilégiées, mais, hélas, elle n’est pas disponible pour tout le monde. Les élus de son âme sont si rares et précieux qu’elle n’a ni le coeur, ni le loisir de les oublier.
La femme Balance
Elle est très malheureuse quand elle se sent seule. Elle souhaite tout partager avec un autre. Une chaumière, deux cœurs suffiraient à son programme. Son vœu est rarement exaucé. L’autre n’est jamais ce qu’il paraît. Trop présent, il devient envahissant. Elle souffre alors d’émotions incontrôlables. Elle fait dans le sentimentalisme, l’œil cocker pour réclamer de l’amour, encore plus d’amour. Puis, s’énervant elle-même à force de réclamations, elle prend bientôt ses distances. Elle devient fuyante, lointaine, blasée.
Derrière chaque visage elle cherche à deviner le partenaire idéal, l’alter ego qui la réconcilierait avec elle-même. A chaque rencontre, elle imagine découvrir cette perle rare. Elle embellit ainsi toutes ses relations, quitte à retrouver ses esprits un peu plus tard pour s’apercevoir que la mariée est trop belle pour être vraie.
C’est une enjôleuse. Elle flatte moins pour tromper, que pour le plaisir, l’agrément d’un contact, d’une conversation. Elle peut, certes, user d’artifices mais il lui est si naturel de séduire qu’elle n’a pas besoin de mensonges ou de ruses qui ne soient pas les siens. Accusée de frivolité, d’infidélité, elle se défend souvent bien mal. Comment faire comprendre que l’amour pour quelqu’un, la loyauté envers quelque chose n’empêchent pas d’être aimable avec tout un chacun, affable avec tout le monde ? Comment expliquer que ce n’est pas faiblesse de se dérober, d’esquiver tous les conflits, de désamorcer toutes les bombes, de dénouer toutes les tensions ? Elle joue les douces, les complaisantes parce qu’elle déteste les désaccords.
L’homme Balance
Il ne fait pas le poids. Rien à voir avec son degré de compétence ou la nature de ses capacités. Plutôt une certaine manière d’esquiver les difficultés, de désamorcer les problèmes. Une attitude qui consiste à prendre parti le moins possible, à éviter de faire pencher la balance d’un côté ou de l’autre. Faire une chose ou une autre, employer telle ou telle méthode : des choix toujours difficiles. Ses activités se ressentent généralement de son indécision. Il perd naturellement beaucoup de temps et d’énergie à peser le pour et le contre, à essayer de ménager à la fois ses propres arrières et les susceptibilités des autres. Partagé entre la chèvre et le chou, il peut être impartial, jouer les arbitres. Mais il a souvent tendance à temporiser.
Il a besoin d’un climat d’émulation pour donner le meilleur de lui-même. Agir tout seul dans son coin, ce n’est pas vraiment son style ; il préfère le travail d’équipe. Détestant les ambiances de conflit, c’est un collaborateur extrêmement précieux. Il trouve toujours le moyen de concilier les intérêts en présence. Et, finalement, il s’en tire le plus souvent très bien.
Les couleurs du signe de la Balance
Toutes les teintes claires et froides, les gris et les bleus pour symboliser l'équilibre, ces couleurs apportent l'harmonie et la sérénité, tout ce qui a un effet apaisant et neutre comme les gris, les bleus clairs, le jaune clair, le vert clair, le turquoise.
Ils sont aussi Balance
« Je pris plaisir là où cela me plaisait. Je permis au plaisir de me dominer », disait Oscar Wilde. Né sous le signe de la Balance, il voulut faire de sa vie une œuvre d’art. Sa sensibilité oscille ainsi entre une morale du plaisir et le fatalisme des stoïques. La sensibilité, c’est aussi les grandes douleurs exquises, celles qui déchirent l’âme dans une telle intensité de sensations qu’il lui semble enfin vivre au présent, comme un film sans passé ni avenir.
Rien d’étonnant à ce que la Balance produise un grand nombre de personnalités dans le domaine du cinéma et de la chanson, tous les gens qui nous font rêver, nous émeuvent : ainsi Gene Kelly, Danielle Delorme, Buster Keaton, Brigitte Bardot, Charlton Heston, Catherine Deneuve, Sami Frey, Joan Fontaine, Marcello Mastroianni, Yves Montand, Georges Brassens, Julien Clerc, France Gall, Philippe Noiret, Jean-Jacques Goldman et bien sûr le cinéaste Robert Bresson.
Les autres arts sont représentés mais sont pauvres en regard de la kyrielle précitée. N’empêche ! François Boucher et Antoine Watteau ne sont pas à dédaigner pour la peinture, Alphonse de Lamartine, l’Aragon du « Il n’y a pas d’amour heureux », François Mauriac, et Scott Fitzgerald pour les lettres.
Mais il y a aussi en Balance d’autres personnages qui se sont faits remarquer pour la fluidité de leurs idées, la non-violence de leurs mœurs, tels : Lanza del Vasto, Henri Bergson, Gandhi et Louis XIII dit Louis le Juste.

Féérie de la Balance


[1051236]
titevero (FR1) [None]
:: Jan. 3, 2013, 2:04 p.m.
Le Scorpion [Du 23 Octobre au 22 Novembre]

C’est le signe des vulcanologues, des soldats, des criminologues, des spécialistes des venins, des biologistes, des sexologues, des médiums, des sorciers.
Le Scorpion est un signe d'

Le signe zodiacal du scorpion est celui des extrêmes et de l’intensité. Il est le huitième signe du zodiaque,Deuxième signe de l'automne. Le Scorpion étant tellement endurant, il est de coutume de dire de ses adversaires qu’ils sont d’une vitalité redoutable.
Planète

La mythologie du Scorpion
Enfer ou paradis, ainsi se pose la question du Scorpion. S’il peut vivre le paradis et ses illuminations, le Scorpion souvent imagine l’enfer. L’enfer a aujourd’hui mauvaise réputation. N’y vont que les méchants, les damnés. A l’origine, l’enfer était mieux fréquenté : les grands sages ou les grands héros de l’antiquité, les élus avaient l’habitude d’y séjourner. C’est sans doute pour cette raison qu’on le dit encore pavé de bonnes intentions. La plus belle avenue du monde, les Champs-Élysées, était à cette époque aux enfers.
Pluton, le Riche, était le maître incontesté des lieux. Son royaume était si terrible que personne n’en voulait. Dieu des morts, l’Hadès grec, l’Invisible, régnait sans partage, distribuant selon leurs mérites, aux uns les ténèbres, aux autres la lumière. Mais rares étaient ceux qui, entrant aux enfers, avaient l’occasion d’en ressortir. Perséphone-Proserpine eut pourtant cette chance. Fille de Zeus-Jupiter, le Ciel-père et de Déméter-Cérès, la Terre-mère, elle était aussi la nièce de Pluton. Un jour son oncle fut saisi par sa beauté, l’enleva et l’entraîna dans les souterrains glacés de son domaine. Sa mère la rechercha tout une année et pendant cette année la terre fut stérile. Ému par la famine qui ravageait la terre, par le chagrin et les implorations de Cérès, Jupiter localisa Proserpine et demanda à Pluton de la rendre. Pluton qui l’avait épousée dut se soumettre. Il rendit la jeune fille à sa mère. Mais, pas bête, il l’invita d’abord à croquer un grain de grenade. Innocente Proserpine. Elle céda à la tentation. Et cédant, avouait son désir et se condamnait à perpétuité. Elle fut donc obligée de passer une saison en enfer, pour six mois sur terre.
Morale de la fable : l’alternance. Même si Pluton s’y révèle et révèle le Scorpion comme un signe extrémiste, un preneur d’âme qui ne rend jamais ce qu’il a pris sinon pour plus tard le reprendre.
Pas étonnant que le signe ait mauvaise réputation : il inquiète. Il fascine aussi. Normal. Pas besoin d’être médium pour sentir la violence de ses désirs. Désirs qui n’apparaissent jamais pour ce qu’ils sont réellement. Il cache bien son jeu. Si bien, que sa main droite ignore souvent ce que fait sa main gauche. Mystérieux, énigmatique, il agit ainsi plus souvent d’instinct. Aux autres de se faire une raison.
La symbolique du Scorpion
Huitième signe du zodiaque, le Scorpion représente la puissance souveraine du désir : le désir qui crée et qui détruit, le désir qui s’affronte à la réalité et à ses lois.
L’Eau est l’élément du Scorpion : l’eau de toutes les fermentations, de toutes les métamorphoses. Une eau de vie. Rien à voir avec l’eau-mère du Cancer, ou l’eau-mer du Poissons. L’eau du Scorpion est une eau qui brûle, qui corrode, qui ronge : une eau-miroir de l’inconscient qui masque le désir et refoule ses pulsions. Informelle. Toute chose disparaît dans l’eau du Scorpion, pour se forger une nouvelle vigueur. C’est une eau qui régénère, où se trempe l’acier du corps et de l’âme. Étonnant pouvoir de récupération ! Le Scorpion refait ses forces dans le désespoir : il doit tomber au plus bas, se croire perdu, pour enfin se sauver, se ressourcer. Pluton, le dieu des Enfers et des Morts, de ce qui est enfermé sous la terre, figure ainsi le Scorpion, son irrépressible désir de destruction comme son instinct de conservation.
Le Scorpion est aussi Judas qui trahit Jésus. Mais sans Judas pour le provoquer d’aller jusqu’au bout de lui-même, Jésus ne serait pas devenu Christ. Nos Scorpion d’aujourd’hui semblent toujours hantés d’une pareille mission : pousser les choses, les situations, à leurs extrêmes pour que le grain se sépare de l’ivraie et le bien du mal. Habité, passionné par son rôle, le Scorpion ira toujours jusqu’au bout de sa propre logique, quitte à sacrifier dans l’aventure une partie de lui-même. Fataliste, il sait que tout a une fin mais, très actif, il ne supporte pas souvent de l’attendre. Il préfère la précipiter plutôt que laisser à d’autres le plaisir de le faire.
La psychologie du Scorpion
Naître sous le signe du Scorpion, c’est vivre les tourmentes du désir, d’un désir qui ne laisse pas le choix. Le désir le poussant à l’action, il est rarement possible au Scorpion de s’endormir sur ses lauriers. Sa vie entière est l’occasion de luttes, de combats rudement menés, d’échecs retentissants ou de victoires à la Pyrrhus, chèrement acquises. Ne l’imaginez pas abattu, découragé : il peut tomber très bas mais se relève toujours in extremis. Les difficultés, les situations de crise ont souvent des effets très stimulants sur son existence. Il a l’habitude de couper les ponts derrière lui pour être certain d’avancer. Misant sur sa résistance, sa ténacité, son mordant, il ne craint jamais de prendre des risques. Calculés peut-être mais il frôle, plus fré9uemment qu’un autre, la catastrophe. Étonnant pouvoir de récupération. Il refait ses- forces dans le désespoir : vous le voyez perdu mais son instinct de survie le sauve.
Maso, mais il n’y a pas plus fort que lui pour vous faire croire qu’il est la souris quand il fait le chat. Et si vous dansez c’est souvent sur sa propre musique. En réalité, il ne désire jamais rien qu’il ne puisse obtenir et se désintéresse toujours de ce qu’il possède.
La planète du Scorpion
Le Scorpion est sous la férule de Pluton. Dieu sans partage des enfers, il règne sur son domaine sans contestation, personne ne voulant de son royaume ne vient le lui disputer. Mais, paradoxalement, Pluton est un dieu de justice. C’est toujours sans émotion qu’il pèse les bonnes et les mauvaises actions, détruit les pécheurs et honore les vainqueurs.
Avec Pluton, le Scorpion est très objectif, implacable avec les autres comme avec lui-même. En général, il cache bien son jeu à ce point que sa main droite ignore souvent ce que fait sa main gauche. Ses désirs ne vous apparaîtront jamais pour ce qu’ils sont réellement.
Mystérieux, énigmatique, dissimulé, il a, en revanche, un don pour découvrir à l’instinct les motivations des autres, leurs désirs les plus secrets. Fascinant bien sûr, il faut avoir le cœur solide pour le suivre dans le maelström de son enfer personnel : un détour parfois éprouvant mais souvent extrêmement réjouissant, profitable dans une perspective d’évolution.
La vie quotidienne du Scorpion
Deuxième des signes d’Eau et de l’automne, le Scorpion règne sur les ténèbres. Deux est le symbole d’une division. Dans la triade des signes d’Eau, il exprime donc une opposition, un conflit entre deux forces : le jour et la nuit, la raison et l’instinct. Comme tous les conflits, celui-ci peut se traduire aussi bien par une évolution créatrice que par une destruction. D’une façon ou d’une autre, le Scorpion mène les choses à leur terme. Maléfique et bénéfique, il est aussi au centre d’une problématique de destruction et de création, de mort et de résurrection. Avec cette réputation à tenir, ce n’est évidemment pas un grand comique. Quand il sourit, il grince comme Devos ou Coluche, il est beaucoup plus facile de sourire de douleur que de bonheur.
Le Scorpion cache son jeu. On croit volontiers que ses ambitions sont si secrètes qu’il les réserve à ses intimes. Ses intentions semblent mystérieuses, son caractère énigmatique. Quand on le connaît mieux, on réalise qu’il dissimule finalement peu de choses. Mais il est ainsi fait que sa main droite ignore souvent ce que fait sa main gauche. Nimbé d’un halo d’ombre, il ensorcelle. Son immobilité, ses silences interrogent. Lui-même cherche sans cesse derrière les apparences le sens caché des choses. Rêve de transparence. Il fait souvent l’erreur de croire qu’il suffit de réellement vouloir quelque chose pour l’obtenir, de bien chercher pour trouver.
L’intention fait le larron : même si les autres sont dans d’autres dispositions, même si le hasard peut être déroutant. Il voudrait un monde où rien, ni les sentiments, ni les idées, ni les paroles, ni les actes, ne seraient involontaires, gratuits. Plus rien ne s’y ferait inconsciemment, machinalement, pas même respirer ou dormir. Où d’autres supposent que la raison ou la folie mènent le monde, il estime que le désir commande aux hommes et aux événements. Sans transparence, comment maîtriser ses propres désirs ? Le secret suffit à contrôler les désirs des autres mais, retourné contre soi, ça devient de l’inconscience. Le Scorpion est très perspicace dès qu’il s’agit de pénétrer nos intentions, de découvrir derrière les intérêts avoués nos réelles motivations. Du flair, beaucoup de flair. Ce qui semble indiscrétion de sa part n’est souvent que désir d’être dans la confidence. Il est, sinon, muet comme une tombe. S’il donne parfois l’impression de se mêler de ce qui ne le regarde pas, c’est qu’il a pris l’habitude, depuis son enfance, de décortiquer ses nounours pour voir dedans.
Les amours du Scorpion
Il est en permanence sur la brèche du désir : le sexe pour credo même quand il nie le plaisir. Plus souvent qu’un autre dans le tout ou rien, la frénésie sexuelle ou l’ascétisme le plus absolu.
A la recherche du plaisir, il lui semble toujours un retard irrattrapable. Ses désirs l’obsèdent tant qu’il n’arrive pas à les satisfaire, le dépossèdent de lui-même lorsqu’il les satisfait. Ses fantasmes le hantent : il les oublie en les réalisant.
Toujours en deçà ou au-delà de ses propres désirs, il éprouve souvent plus de joie à l’attente qu’à la satisfaction. Indifférent si on est trop facile, il préfère quand on le fuit. Voulez-vous le fasciner ? Devenez un fruit défendu. Voulez-vous le séduire ? Dérobez-vous. Il a besoin de vous perdre à chaque instant pour mieux vous garder, pour mieux vous aimer. Ses conceptions sentimentales sont naturellement très tourmentées, ses relations plus ou moins sado-masochistes. En chaque Scorpion sommeille aussi un Dostoïevski qui avouait : « le plus grand amour est celui qui fait le plus souffrir ». Il y a là un peu du satyre, un peu du ‘martyre. Amour-passion, amour-haine, lui est un rêve macho, il faut être sorcière pour l’apprivoiser, elle, une femme fatale : il faut être mage pour partager ses enchantements.
Le Scorpion et les autres
Passionné à froid, il provoque souvent dans son entourage des rejets. S’il suscite de folles jalousies, il éveille aussi de forts courants de sympathie. Son autorité, sa persuasion exhortent tous les courages, raniment les volontés défaillantes.
Vivre avec lui n’en reste pas moins parfois très éprouvant pour les nerfs. Payant de sa personne, il est des premiers à donner l’exemple de l’effort. Il est naturellement très exigeant, forçant toujours tout un chacun à donner le meilleur de lui-même, à faire mieux. Parfois, ses méthodes ne semblent pas très évidentes. Il réagit plus souvent d’instinct que de raison. Très individualiste, il supporte mal d’expliquer ses activités, ses idées. Il veut bien rendre des comptes, mais après coup : une manière très personnelle de prendre l’entière responsabilité de ses échecs, de retirer le prix de ses victoires.
Contestataire revendicateur, même ses silences sont en révolte : il souffre d’être remis en cause, lui seul en a le droit, et tolère à peine les recommandations ou les conseils. Ne parlons même pas des contraintes. Il se soumet parce qu’il est réaliste mais elles lui pèsent terriblement. Sa vie relationnelle n’est jamais des plus calmes.
L’intention faisant le larron, le Scorpion n’imagine pas que les autres soient sans intention. Se sentant souvent coupable lui-même, sans trop savoir pourquoi ou comment, il soupçonne souvent les autres de ne pas être innocents. Ne croyant pas au hasard, à l’accidentel, rien n’est jamais pour lui tout à fait anodin ou involontaire. Les propos, les actes de son entourage lui semblent toujours pouvoir s’interpréter à double sens, chargés de sous-entendus, receler un calcul. Le Scorpion fait volontiers aux autres des procès d’intention ou les accuse de préméditation. Il est souvent inquisiteur dans ses relations à la limite parfois de l’indiscrétion. Il a facilement tendance à dramatiser au moindre problème, à s’exclure des situations, à jeter des anathèmes ou à prononcer des excommunications. Il voudrait que ses relations soient exclusives.
La femme Scorpion
La femme Scorpion est l’inconnue d’un soir, mystérieuse, magnétique et troublante. Le regard lourd des veuves noires, le mouvement provocant. Avec elle, on est rapidement au cœur des choses. Les sentiments sont des luxes supplémentaires : le sexe d’abord. L’amour : une guerre des sexes où les douleurs sont exquises et les joies parfois pénibles.
A la recherche du plaisir, il lui semble toujours un retard irrattrapable, une souffrance insupportable. Ses exigences sexuelles ne sont pas sans morale. La première étant qu’aux jeux de l’amour, le papillonnage ne pardonne pas. Si l’un fait le papillon, l’autre la flamme. Ses amours sont ainsi d’impossibles passions qui parfois n’en finissent pas de mourir avant même d’avoir commencé à vivre.
Elle ne consacre pas toute son existence à jouer à l’amour ou au docteur. Mais elle a une certaine manière d’être sans cesse sur la brèche du désir. Le désir lui est essentiel, moins pour les pauvres satisfactions qu’il lui procure que comme un moteur. Le désir est au Scorpion ce que le tigre est au moteur. Chaque fois qu’elle assouvit son désir, elle se sent d’ailleurs dépossédée d’elle-même. La réalité du plaisir lui paraît rarement à la hauteur de ses fantasmes. De là, peut-être sa prédilection pour tout ce qui se dérobe à ses avances, à ses provocations.
L’homme Scorpion
L’homme Scorpion prend souvent ses désirs pour des réalités. Il fait tout ce qu’il faut pour ça aussi. Qui ne risque rien n’a rien. Il est toujours prêt à employer les grands moyens. Ses méthodes sont généralement très radicales. Il n’y va pas par quatre chemins. Il cherche l’effet maximum et c’est parfois l’escalade. Son style est souvent franchement brutal. Ses manières tranchantes. Qui veut la fin, veut les moyens. Les coups de force ne lui font pas peur. Il a l’habitude de réagir d’instinct sans se soucier outre mesure des conséquences. Il est toujours temps ensuite de voir, de rectifier le tir ou de faire machine arrière. Sa marge de manœuvre est souvent très étroite. La politique de la terre brûlée, il aime.
Ses initiatives ont fréquemment un petit côté kamikaze. Tout ou rien, c’est normal ; il pratique l’abstention ou la guerre totale. Son agressivité se retourne facilement contre lui en cas d’obstacle majeur. Il est d’ailleurs très autocritique. Rarement satisfait de lui-même, il devient vite extrémiste. Une chose est certaine : il termine toujours ce qu’il a commencé. C’est déjà beaucoup.
Les couleurs du signe du Scorpion
Toutes les couleurs qui expriment la passion, le noir principalement et la gamme des bruns, ces couleurs donnent du mystère et elles apportent de la sensualité, les rouges bordeaux, la couleur de la groseille et le rouge foncé, le brun de van Dyck, le rouge basque.
Ils sont aussi Scorpion
« La négation absolue n’est donc pas épuisée par le suicide » disait Albert Camus dans « L’homme révolté » : « Elle ne peut l’être que par la destruction absolue de soi et des autres… Suicide ou meurtre sont ici deux faces d’un même ordre, celui d’une intelligence malheureuse qui préfère, à la souffrance d’une condition limitée, la noire exaltation où terre et ciel s’anéantissent. » L’extrémiste est transparent dans ces phrases d’un Scorpion mort prématurément dans un terrible « accident » de voiture.
Le tragique parcourt tous les personnages du Scorpion et leurs œuvres. Univers noirs ou délayés de Bruegel et de Vermeer de Delft, formes brisées de René Magritte ou de Pablo Picasso, pour la peinture ; mondes hantés par la mort et le sexe de Fiodor Dostoïevski ou d’André Malraux.
Fascinantes les Scorpionnes, Maria Casarès, Edwige Feuillère, Madeleine Sologne, Madeleine Robinson, Jean Seberg, Katharine Hepburn, Vivian Leigh, Grace Kelly, Annie Girardot ; elles crèvent l’écran.
Inoubliable, aussi les hommes : Richard Burton, Rock Hudson, Burt Lancaster, Charles Bronson, Alain Delon ; et derrière les caméras : Louis Malle, René Clair, Henri-Georges Clouzot et aussi l’esthète Luchino Visconti.
Extrêmes de la cruauté, Charlie Manson l’assassin de Sharon Tate ; Vacher, l’éventreur ; Haarmann, le boucher de Hanovre. Bertrant, le nécrophile, et Goebbels, le nazi.
Mais à l’autre extrême, vous découvrirez des Scorpion fleur bleue, romantiques telles Mademoiselle de Scudéry qui inventa la carte du tendre, Marie Laurencin et ses demoiselles pastels. Ou encore moitié mystiques, moitié politiques : l’empereur Tibère et Mahomet.
Du beau monde en vérité, même s’il pèche par son défaut de musiciens : seulement Niccolo Paganini. Mais n’avouait-il pas que le diable avait conduit sa main ?

Féérie du Scorpion

C’est le signe des vulcanologues, des soldats, des criminologues, des spécialistes des venins, des biologistes, des sexologues, des médiums, des sorciers.
Le Scorpion est un signe d'


Le signe zodiacal du scorpion est celui des extrêmes et de l’intensité. Il est le huitième signe du zodiaque,Deuxième signe de l'automne. Le Scorpion étant tellement endurant, il est de coutume de dire de ses adversaires qu’ils sont d’une vitalité redoutable.
Planète

La mythologie du Scorpion
Enfer ou paradis, ainsi se pose la question du Scorpion. S’il peut vivre le paradis et ses illuminations, le Scorpion souvent imagine l’enfer. L’enfer a aujourd’hui mauvaise réputation. N’y vont que les méchants, les damnés. A l’origine, l’enfer était mieux fréquenté : les grands sages ou les grands héros de l’antiquité, les élus avaient l’habitude d’y séjourner. C’est sans doute pour cette raison qu’on le dit encore pavé de bonnes intentions. La plus belle avenue du monde, les Champs-Élysées, était à cette époque aux enfers.
Pluton, le Riche, était le maître incontesté des lieux. Son royaume était si terrible que personne n’en voulait. Dieu des morts, l’Hadès grec, l’Invisible, régnait sans partage, distribuant selon leurs mérites, aux uns les ténèbres, aux autres la lumière. Mais rares étaient ceux qui, entrant aux enfers, avaient l’occasion d’en ressortir. Perséphone-Proserpine eut pourtant cette chance. Fille de Zeus-Jupiter, le Ciel-père et de Déméter-Cérès, la Terre-mère, elle était aussi la nièce de Pluton. Un jour son oncle fut saisi par sa beauté, l’enleva et l’entraîna dans les souterrains glacés de son domaine. Sa mère la rechercha tout une année et pendant cette année la terre fut stérile. Ému par la famine qui ravageait la terre, par le chagrin et les implorations de Cérès, Jupiter localisa Proserpine et demanda à Pluton de la rendre. Pluton qui l’avait épousée dut se soumettre. Il rendit la jeune fille à sa mère. Mais, pas bête, il l’invita d’abord à croquer un grain de grenade. Innocente Proserpine. Elle céda à la tentation. Et cédant, avouait son désir et se condamnait à perpétuité. Elle fut donc obligée de passer une saison en enfer, pour six mois sur terre.
Morale de la fable : l’alternance. Même si Pluton s’y révèle et révèle le Scorpion comme un signe extrémiste, un preneur d’âme qui ne rend jamais ce qu’il a pris sinon pour plus tard le reprendre.
Pas étonnant que le signe ait mauvaise réputation : il inquiète. Il fascine aussi. Normal. Pas besoin d’être médium pour sentir la violence de ses désirs. Désirs qui n’apparaissent jamais pour ce qu’ils sont réellement. Il cache bien son jeu. Si bien, que sa main droite ignore souvent ce que fait sa main gauche. Mystérieux, énigmatique, il agit ainsi plus souvent d’instinct. Aux autres de se faire une raison.
La symbolique du Scorpion
Huitième signe du zodiaque, le Scorpion représente la puissance souveraine du désir : le désir qui crée et qui détruit, le désir qui s’affronte à la réalité et à ses lois.
L’Eau est l’élément du Scorpion : l’eau de toutes les fermentations, de toutes les métamorphoses. Une eau de vie. Rien à voir avec l’eau-mère du Cancer, ou l’eau-mer du Poissons. L’eau du Scorpion est une eau qui brûle, qui corrode, qui ronge : une eau-miroir de l’inconscient qui masque le désir et refoule ses pulsions. Informelle. Toute chose disparaît dans l’eau du Scorpion, pour se forger une nouvelle vigueur. C’est une eau qui régénère, où se trempe l’acier du corps et de l’âme. Étonnant pouvoir de récupération ! Le Scorpion refait ses forces dans le désespoir : il doit tomber au plus bas, se croire perdu, pour enfin se sauver, se ressourcer. Pluton, le dieu des Enfers et des Morts, de ce qui est enfermé sous la terre, figure ainsi le Scorpion, son irrépressible désir de destruction comme son instinct de conservation.
Le Scorpion est aussi Judas qui trahit Jésus. Mais sans Judas pour le provoquer d’aller jusqu’au bout de lui-même, Jésus ne serait pas devenu Christ. Nos Scorpion d’aujourd’hui semblent toujours hantés d’une pareille mission : pousser les choses, les situations, à leurs extrêmes pour que le grain se sépare de l’ivraie et le bien du mal. Habité, passionné par son rôle, le Scorpion ira toujours jusqu’au bout de sa propre logique, quitte à sacrifier dans l’aventure une partie de lui-même. Fataliste, il sait que tout a une fin mais, très actif, il ne supporte pas souvent de l’attendre. Il préfère la précipiter plutôt que laisser à d’autres le plaisir de le faire.
La psychologie du Scorpion
Naître sous le signe du Scorpion, c’est vivre les tourmentes du désir, d’un désir qui ne laisse pas le choix. Le désir le poussant à l’action, il est rarement possible au Scorpion de s’endormir sur ses lauriers. Sa vie entière est l’occasion de luttes, de combats rudement menés, d’échecs retentissants ou de victoires à la Pyrrhus, chèrement acquises. Ne l’imaginez pas abattu, découragé : il peut tomber très bas mais se relève toujours in extremis. Les difficultés, les situations de crise ont souvent des effets très stimulants sur son existence. Il a l’habitude de couper les ponts derrière lui pour être certain d’avancer. Misant sur sa résistance, sa ténacité, son mordant, il ne craint jamais de prendre des risques. Calculés peut-être mais il frôle, plus fré9uemment qu’un autre, la catastrophe. Étonnant pouvoir de récupération. Il refait ses- forces dans le désespoir : vous le voyez perdu mais son instinct de survie le sauve.
Maso, mais il n’y a pas plus fort que lui pour vous faire croire qu’il est la souris quand il fait le chat. Et si vous dansez c’est souvent sur sa propre musique. En réalité, il ne désire jamais rien qu’il ne puisse obtenir et se désintéresse toujours de ce qu’il possède.
La planète du Scorpion
Le Scorpion est sous la férule de Pluton. Dieu sans partage des enfers, il règne sur son domaine sans contestation, personne ne voulant de son royaume ne vient le lui disputer. Mais, paradoxalement, Pluton est un dieu de justice. C’est toujours sans émotion qu’il pèse les bonnes et les mauvaises actions, détruit les pécheurs et honore les vainqueurs.
Avec Pluton, le Scorpion est très objectif, implacable avec les autres comme avec lui-même. En général, il cache bien son jeu à ce point que sa main droite ignore souvent ce que fait sa main gauche. Ses désirs ne vous apparaîtront jamais pour ce qu’ils sont réellement.
Mystérieux, énigmatique, dissimulé, il a, en revanche, un don pour découvrir à l’instinct les motivations des autres, leurs désirs les plus secrets. Fascinant bien sûr, il faut avoir le cœur solide pour le suivre dans le maelström de son enfer personnel : un détour parfois éprouvant mais souvent extrêmement réjouissant, profitable dans une perspective d’évolution.
La vie quotidienne du Scorpion
Deuxième des signes d’Eau et de l’automne, le Scorpion règne sur les ténèbres. Deux est le symbole d’une division. Dans la triade des signes d’Eau, il exprime donc une opposition, un conflit entre deux forces : le jour et la nuit, la raison et l’instinct. Comme tous les conflits, celui-ci peut se traduire aussi bien par une évolution créatrice que par une destruction. D’une façon ou d’une autre, le Scorpion mène les choses à leur terme. Maléfique et bénéfique, il est aussi au centre d’une problématique de destruction et de création, de mort et de résurrection. Avec cette réputation à tenir, ce n’est évidemment pas un grand comique. Quand il sourit, il grince comme Devos ou Coluche, il est beaucoup plus facile de sourire de douleur que de bonheur.
Le Scorpion cache son jeu. On croit volontiers que ses ambitions sont si secrètes qu’il les réserve à ses intimes. Ses intentions semblent mystérieuses, son caractère énigmatique. Quand on le connaît mieux, on réalise qu’il dissimule finalement peu de choses. Mais il est ainsi fait que sa main droite ignore souvent ce que fait sa main gauche. Nimbé d’un halo d’ombre, il ensorcelle. Son immobilité, ses silences interrogent. Lui-même cherche sans cesse derrière les apparences le sens caché des choses. Rêve de transparence. Il fait souvent l’erreur de croire qu’il suffit de réellement vouloir quelque chose pour l’obtenir, de bien chercher pour trouver.
L’intention fait le larron : même si les autres sont dans d’autres dispositions, même si le hasard peut être déroutant. Il voudrait un monde où rien, ni les sentiments, ni les idées, ni les paroles, ni les actes, ne seraient involontaires, gratuits. Plus rien ne s’y ferait inconsciemment, machinalement, pas même respirer ou dormir. Où d’autres supposent que la raison ou la folie mènent le monde, il estime que le désir commande aux hommes et aux événements. Sans transparence, comment maîtriser ses propres désirs ? Le secret suffit à contrôler les désirs des autres mais, retourné contre soi, ça devient de l’inconscience. Le Scorpion est très perspicace dès qu’il s’agit de pénétrer nos intentions, de découvrir derrière les intérêts avoués nos réelles motivations. Du flair, beaucoup de flair. Ce qui semble indiscrétion de sa part n’est souvent que désir d’être dans la confidence. Il est, sinon, muet comme une tombe. S’il donne parfois l’impression de se mêler de ce qui ne le regarde pas, c’est qu’il a pris l’habitude, depuis son enfance, de décortiquer ses nounours pour voir dedans.
Les amours du Scorpion
Il est en permanence sur la brèche du désir : le sexe pour credo même quand il nie le plaisir. Plus souvent qu’un autre dans le tout ou rien, la frénésie sexuelle ou l’ascétisme le plus absolu.
A la recherche du plaisir, il lui semble toujours un retard irrattrapable. Ses désirs l’obsèdent tant qu’il n’arrive pas à les satisfaire, le dépossèdent de lui-même lorsqu’il les satisfait. Ses fantasmes le hantent : il les oublie en les réalisant.
Toujours en deçà ou au-delà de ses propres désirs, il éprouve souvent plus de joie à l’attente qu’à la satisfaction. Indifférent si on est trop facile, il préfère quand on le fuit. Voulez-vous le fasciner ? Devenez un fruit défendu. Voulez-vous le séduire ? Dérobez-vous. Il a besoin de vous perdre à chaque instant pour mieux vous garder, pour mieux vous aimer. Ses conceptions sentimentales sont naturellement très tourmentées, ses relations plus ou moins sado-masochistes. En chaque Scorpion sommeille aussi un Dostoïevski qui avouait : « le plus grand amour est celui qui fait le plus souffrir ». Il y a là un peu du satyre, un peu du ‘martyre. Amour-passion, amour-haine, lui est un rêve macho, il faut être sorcière pour l’apprivoiser, elle, une femme fatale : il faut être mage pour partager ses enchantements.
Le Scorpion et les autres
Passionné à froid, il provoque souvent dans son entourage des rejets. S’il suscite de folles jalousies, il éveille aussi de forts courants de sympathie. Son autorité, sa persuasion exhortent tous les courages, raniment les volontés défaillantes.
Vivre avec lui n’en reste pas moins parfois très éprouvant pour les nerfs. Payant de sa personne, il est des premiers à donner l’exemple de l’effort. Il est naturellement très exigeant, forçant toujours tout un chacun à donner le meilleur de lui-même, à faire mieux. Parfois, ses méthodes ne semblent pas très évidentes. Il réagit plus souvent d’instinct que de raison. Très individualiste, il supporte mal d’expliquer ses activités, ses idées. Il veut bien rendre des comptes, mais après coup : une manière très personnelle de prendre l’entière responsabilité de ses échecs, de retirer le prix de ses victoires.
Contestataire revendicateur, même ses silences sont en révolte : il souffre d’être remis en cause, lui seul en a le droit, et tolère à peine les recommandations ou les conseils. Ne parlons même pas des contraintes. Il se soumet parce qu’il est réaliste mais elles lui pèsent terriblement. Sa vie relationnelle n’est jamais des plus calmes.
L’intention faisant le larron, le Scorpion n’imagine pas que les autres soient sans intention. Se sentant souvent coupable lui-même, sans trop savoir pourquoi ou comment, il soupçonne souvent les autres de ne pas être innocents. Ne croyant pas au hasard, à l’accidentel, rien n’est jamais pour lui tout à fait anodin ou involontaire. Les propos, les actes de son entourage lui semblent toujours pouvoir s’interpréter à double sens, chargés de sous-entendus, receler un calcul. Le Scorpion fait volontiers aux autres des procès d’intention ou les accuse de préméditation. Il est souvent inquisiteur dans ses relations à la limite parfois de l’indiscrétion. Il a facilement tendance à dramatiser au moindre problème, à s’exclure des situations, à jeter des anathèmes ou à prononcer des excommunications. Il voudrait que ses relations soient exclusives.
La femme Scorpion
La femme Scorpion est l’inconnue d’un soir, mystérieuse, magnétique et troublante. Le regard lourd des veuves noires, le mouvement provocant. Avec elle, on est rapidement au cœur des choses. Les sentiments sont des luxes supplémentaires : le sexe d’abord. L’amour : une guerre des sexes où les douleurs sont exquises et les joies parfois pénibles.
A la recherche du plaisir, il lui semble toujours un retard irrattrapable, une souffrance insupportable. Ses exigences sexuelles ne sont pas sans morale. La première étant qu’aux jeux de l’amour, le papillonnage ne pardonne pas. Si l’un fait le papillon, l’autre la flamme. Ses amours sont ainsi d’impossibles passions qui parfois n’en finissent pas de mourir avant même d’avoir commencé à vivre.
Elle ne consacre pas toute son existence à jouer à l’amour ou au docteur. Mais elle a une certaine manière d’être sans cesse sur la brèche du désir. Le désir lui est essentiel, moins pour les pauvres satisfactions qu’il lui procure que comme un moteur. Le désir est au Scorpion ce que le tigre est au moteur. Chaque fois qu’elle assouvit son désir, elle se sent d’ailleurs dépossédée d’elle-même. La réalité du plaisir lui paraît rarement à la hauteur de ses fantasmes. De là, peut-être sa prédilection pour tout ce qui se dérobe à ses avances, à ses provocations.
L’homme Scorpion
L’homme Scorpion prend souvent ses désirs pour des réalités. Il fait tout ce qu’il faut pour ça aussi. Qui ne risque rien n’a rien. Il est toujours prêt à employer les grands moyens. Ses méthodes sont généralement très radicales. Il n’y va pas par quatre chemins. Il cherche l’effet maximum et c’est parfois l’escalade. Son style est souvent franchement brutal. Ses manières tranchantes. Qui veut la fin, veut les moyens. Les coups de force ne lui font pas peur. Il a l’habitude de réagir d’instinct sans se soucier outre mesure des conséquences. Il est toujours temps ensuite de voir, de rectifier le tir ou de faire machine arrière. Sa marge de manœuvre est souvent très étroite. La politique de la terre brûlée, il aime.
Ses initiatives ont fréquemment un petit côté kamikaze. Tout ou rien, c’est normal ; il pratique l’abstention ou la guerre totale. Son agressivité se retourne facilement contre lui en cas d’obstacle majeur. Il est d’ailleurs très autocritique. Rarement satisfait de lui-même, il devient vite extrémiste. Une chose est certaine : il termine toujours ce qu’il a commencé. C’est déjà beaucoup.
Les couleurs du signe du Scorpion
Toutes les couleurs qui expriment la passion, le noir principalement et la gamme des bruns, ces couleurs donnent du mystère et elles apportent de la sensualité, les rouges bordeaux, la couleur de la groseille et le rouge foncé, le brun de van Dyck, le rouge basque.
Ils sont aussi Scorpion
« La négation absolue n’est donc pas épuisée par le suicide » disait Albert Camus dans « L’homme révolté » : « Elle ne peut l’être que par la destruction absolue de soi et des autres… Suicide ou meurtre sont ici deux faces d’un même ordre, celui d’une intelligence malheureuse qui préfère, à la souffrance d’une condition limitée, la noire exaltation où terre et ciel s’anéantissent. » L’extrémiste est transparent dans ces phrases d’un Scorpion mort prématurément dans un terrible « accident » de voiture.
Le tragique parcourt tous les personnages du Scorpion et leurs œuvres. Univers noirs ou délayés de Bruegel et de Vermeer de Delft, formes brisées de René Magritte ou de Pablo Picasso, pour la peinture ; mondes hantés par la mort et le sexe de Fiodor Dostoïevski ou d’André Malraux.
Fascinantes les Scorpionnes, Maria Casarès, Edwige Feuillère, Madeleine Sologne, Madeleine Robinson, Jean Seberg, Katharine Hepburn, Vivian Leigh, Grace Kelly, Annie Girardot ; elles crèvent l’écran.
Inoubliable, aussi les hommes : Richard Burton, Rock Hudson, Burt Lancaster, Charles Bronson, Alain Delon ; et derrière les caméras : Louis Malle, René Clair, Henri-Georges Clouzot et aussi l’esthète Luchino Visconti.
Extrêmes de la cruauté, Charlie Manson l’assassin de Sharon Tate ; Vacher, l’éventreur ; Haarmann, le boucher de Hanovre. Bertrant, le nécrophile, et Goebbels, le nazi.
Mais à l’autre extrême, vous découvrirez des Scorpion fleur bleue, romantiques telles Mademoiselle de Scudéry qui inventa la carte du tendre, Marie Laurencin et ses demoiselles pastels. Ou encore moitié mystiques, moitié politiques : l’empereur Tibère et Mahomet.
Du beau monde en vérité, même s’il pèche par son défaut de musiciens : seulement Niccolo Paganini. Mais n’avouait-il pas que le diable avait conduit sa main ?

Féérie du Scorpion
