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Forum: bigfarm-fr
Board: [785] Jeux et divertissements
Topic: [51862] Mots d'enfant trop mignon

[-51862] capucine83200 (FR1) [None] :: Sept. 14, 2013, 10:30 p.m.
un membre de ma coop demande a son petit frere de s'occuper de l'arrosage des arbres coop le petit accepte

et retourne vers sa soeur et lui dit tout penaud
j'ai fait le tour de tout les jardins j'ai pas trouvé d'arrosoir j'ai pas pu le faire

[1094600] capucine83200 (FR1) [None] :: Sept. 14, 2013, 11:17 p.m.
un petit encouragement pour cette rubrique aimé vous ou pas merci

[1094610] mélusine3 (FR1) [None] :: Sept. 15, 2013, 7:23 a.m.
Bonjour,

Tu es bien impatiente :)
Perso j'apprécie assez, les réactions enfantines sont souvent assez amusantes, justes, avec un petit quelque chose de merveilleux parfois qui change de notre petit monde d'adultes.

Bon je t'en mets une. Une de mes amies, maman célibataire, me laisse parfois ses deux enfants pour quelques heures ou une soirée. Ca devait être en avril dernier. Je regarde assez peu la télévision, sauf pour les infos, et en faisant autre chose en même temps, ce que je fis alors. Je reviens et trouve la cadette, Lilwenn, qui a cinq ans, assise en tailleur devant le poste, en pleine contemplation devant un reportage assez violent sur un conflit au proche-orient, avec le bilan des morts. Désolée, je n'ai pas le réflexe enfant...

Moi : Lilwenn, tu ne devrais pas regarder ça, on va te trouver quelque chose de plus joyeux.

La gamine tourne lentement la tête vers moi, la bouche légèrement ouverte, en pleine réflexion, puis après quelques secondes, me sort :

- Ils devraient envoyer ma maîtresse chez eux.

Là je suis restée interdite. Les enfants peuvent être cruels, mais vouloir carrément envoyer sa maîtresse dans une région en guerre, quand bien même elle aurait quelques rancoeurs contre elle... Je réfléchis à un moyen de lui expliquer qu'avoir de telles idées n'est pas très gentil.

Moi : Tu sais, ce n'est pas parce que ta maîtresse t'a grondée ou est sévère que tu dois lui en vouloir comme ça.
Elle : Non! Elle est gentille ma maîtresse.
Moi : Alors pourquoi tu veux qu'elle aille dans ce pays?
Elle : Ben quand y'en a qui se bagarrent à l'école, elle les sépare et leur dit de faire la paix en se prenant dans les bras. Ca marche tout le temps alors elle peut faire pareil pour eux aussi.

Ben oui, pourquoi pas? En plus je suis sûre que personne n'a encore essayé une telle chose pour régler les conflits dans le monde :)

[1094642] laure3181 (FR1) [FR1] :: Sept. 15, 2013, 8:01 a.m.
Bonjour :)
Très très jolie comme histoire Mélusine, ca amène a réfléchir sur le comportement des adultes...

"La vérité sort de la bouche des enfants...." ;)

[1094679] capucine83200 (FR1) [None] :: Sept. 15, 2013, 9:50 a.m.
merci trés jolie histoire pourquoi perdons nous notre ame d'enfant a mediter

[1094696] MisterDream5 [None] :: Sept. 15, 2013, 10:56 a.m.
Belles histoires

[1094707] System [None] :: Sept. 15, 2013, 12:02 p.m.
Mon petit cousin fait souvent des bêtises, un jour ou sa mère le fâche car il n'a pas mis son manteau, il sors:
Lajoie,rabat joie comme dans Coluche!!

Et il recherit:
T Pa gnon,toi!

Au lieu de t Pa mignon,mdr

[1096190] System [None] :: Sept. 19, 2013, 6:59 a.m.
Mon neveu, alors âgé de 5 ans, est dans le train avec sa mère... Il aperçoit un cimetière et demande à ma sœur ce que c'est. Ma sœur lui répond :
- "quand les gens nous quittent, on les met dans la terre..."
Et mon neveu :
- "Et c'est qui qui les plantent ?

[1099356] System [None] :: Sept. 25, 2013, 6:31 p.m.
ok ma cheri
d. amour

[1099361] System [None] :: Sept. 25, 2013, 6:41 p.m.
quand ma fille a appris à faire du vélo (3ans) son père me dit je suis étonné elle n'a pas mit de temps à trouver son équilibre, et le soir dans le bain ma fille me demande : dis maman il était ou mon équilibre ?

[1099476] capucine83200 (FR1) [None] :: Sept. 26, 2013, 11:17 a.m.
ma fille au coucher du plus jeune de ses enfants lui fais un calin lui dit je 't'aime en faisant ule geste d'ecarté les bras mon petit fils lui reponds moi aussi je t'aime trés fort fort je t'aime jusqu'au bout du couloir mdr

[1101009] [Utilisateur supprimé] [None] :: Oct. 1, 2013, 10:33 a.m.
Bonjour tout le monde :)

Je vous ai trouvé un petit site sympa avec tous les mots d'enfants, si y a des curieux, c'est pas mal :)

ICI

[1101798] mélusine3 (FR1) [None] :: Oct. 2, 2013, 8:11 p.m.
Bonsoir,

Une autre, pas hyper mignonne mais traduisant l'esprit assez étrange des enfants parfois, encore avec Lilwenn, se passant avant la première que j'ai postée plus haut. Je cotoie assez peu d'enfants, même si de plus en plus avec les années qui passent et les proches et amis qui s'installent, et pour être franche, je ne sais pas y faire avec les enfants, mais j'apprends. De fait cette gamine m'a plus ou moins réconciliée avec le jeune âge.
Mes débuts avec Lilwenn ont été un peu difficiles car la première fois que je suis allée chez leur maman, j'ai par mégarde écrasé (et cassé) une de ses poupées, me classant irrémédiablement parmi les gens méchants. Même en faisant peu de cas de l'avis d'une enfant de quatre ans, ça fait toujours mal de la voir se précipiter loin de soi parce qu'elle a peur de vous... Nous nous sommes réconcilées lorsque quelques mois plus tard, je sauvais une autre de ses poupées, un truc assez moche en chiffon et laine qui lui sert secrètement de doudou.
Je faisais donc la baby-sitter chez mon amie une nouvelle fois, et alors que le grand frère regardait la télévision, Lilwenn s'était installée aussi loin de moi que possible pour jouer, me jetant des coups d'oeil chaque fois que je bougeais sur le canapé, guettant probablement le moment où j'aurais l'idée de m'approcher une nouvelle fois de ses jouets. Je bouquinais tranquillement lorsque j'entendis à un moment un bruit de tissu déchiré. Je lèvais la tête et je vis Lilwenn dont le visage se décomposait lentement alors qu'elle tenait la tête de sa poupée fétiche dans la main, séparée du reste du corps, coincé dans la minuscule maison de poupées miniatures dans laquelle elle l'avait entrée de force. En voulant la faire sortir, elle l'avait purement et simplement décapitée. Je passe sur son expression tragi-comique qui reflétait sur son visage tout le désespoir de son petit être comme elle se rendait compte qu'elle venait de tuer sa meilleure copine, des bouts de tissu de toutes les couleurs, servant de bourre, tombant lentement de la tête. Puis vinrent évidemment les larmes. Je m'approchais donc et j'essayais de la consoler, ce qui n'eut d'autre résultat que de faire redoubler les cris. Je commençais à désespérer parce que j'avais beau lui expliquer avec une logique assez froide et simple qu'il suffisait de la recoudre, rien ne la calmait. Un enfant ne voit pas forcément les choses comme un adulte : là où je vois un bout de tissu, elle voit une personne. Comme ce que je pouvais dire n'avait aucun effet, il me vint subitement une idée assez saugrenue, à savoir de jouer le jeu. Je me jettais donc malgré sa méfiance à mon égard sur la maison de poupées en criant "Vite! Il n'est peut-être pas trop tard! On peut peut-être encore la sauver!" Je lui pris la tête des mains et la posais délicatement à côté du reste du corps, à peu près à sa place, puis donnais de petits coups sur la poitrine en chiffon en alternant avec du bouche à bouche.

- Lulu! Lulu! je criais en appelant la poupée, m'attirant le regard navré du grand frère que nos cris avaient tiré péniblement de son hypnose cathodique pour quelques secondes.

N'obtenant aucune réaction de l'amas de tissus, je me tournais vers Lilwenn :

- Va chercher des serviettes, ton oreiller, du coton, ta trousse d'école, le plateau près de l'évier de la cuisine.

Comme elle ne réagissait pas, je me surpris à crier :
- Vite!

Surprise, la gamine sursauta et fila en courant. Là son frère soupira, exprimant toute la lassitude et le poids de sa pourtant si jeune vie, se leva pour suivre sa petite soeur en me lançant sans se retourner :

- N'importe quoi, comment tu veux qu'elle attrape le coton? T'es vraiment nulle...

Il est bien évident qu'à ce moment c'était ce point en particulier qui était le plus ridicule... Pendant qu'ils étaient partis, j'en profitais pour extirper le corps de la poupée et j'envoyais un sms à leur mère :

"Désolée de te déranger, j'ai une petite urgence, aurais-tu un nécessaire à couture?"

Le temps de trouver d'après la réponse de leur mère la boîte à chaussure contenant le minimum vital en couture dans le placard de la cuisine ("plkr kuizn desu aspi" : si je ne sais pas écrire en sms, d'autres abusent parfois), les enfants revenaient, portant ma liste d'objets parfaitement inutiles, mais qui m'étaient venus vaguement comme ça pour occuper Lilwenn. Alors que le garçon repartait bien évidemment à sa télévision adorée, je demandais à Lilwenn de ramasser tous les petits bouts de tissu échappés de la poupée. Je me mis donc à bricoler quelque chose avec ça, faisant un lit de malade avec l'oreiller, un champ opératoire avec la serviette, et déballais le peu d'articles de couture que leur mère possédait, les nettoyant avec du coton et mon flacon de gel hydro-alcoolique avant de les aligner parfaitement sur le plateau (lui aussi désinfecté auparavant bien entendu, il aurait été dommage que Lulu attrappe une quelconque infection nosocomiale), poussant le vice jusqu'à sortir mon baladeur mp3 en lançant le vue-mètre et cachant les écouteurs sous la robe pour figurer un électrocardiographe.
Là, nouveau sms de la maman, s'inquiétant un peu apparement : "T'as pas besoin de recoudre les enfants dis?". Je préférais ignorer superbement ce message trahissant un relatif manque de confiance envers ma personne et le discernement dont je pouvais faire preuve car il est bien évident que si ses enfants avaient eu besoin de points de suture, je ne m'en serais pas occupé moi-même mais les aurais emmenés sans tarder chez le barbier pour qu'il leur fasse en sus une saignée aux sangsues.
Je me mis donc au travail, sous les yeux de la fillette, attentive à mes moindres gestes, et certainement impressionnée par mon air grave et sérieux, s'il n'avait été que le reflet de mon profond désarroi si ce petit jeu n'arrivait pas à calmer l'enfant. Mais maintenant que je m'étais lancée, je ne pouvais plus reculer.
Patiemment et délicatement, je remis chaque petit bout de tissu dans sa tête, essayant de ne pas paraitre trop brusque devant son amie (sauf que mine de rien, le fabricant doit les tasser au pilon pour tout faire rentrer, impossible de tout remettre), puis entrepris de recoudre le cou à sa place, m'appliquant comme jamais pour ne pas râter un seul point et les faire les plus discrets possible (je doutais alors que Lilwenn accepte que sa grande copine devienne la fiancée du monstre de Frankenstein).

L'opération dura près de trois-quarts d'heure (je ne suis pas une grande couturière, en plus du reste). Finalement je fis un semblant de bandage autour de son cou avec mon mouchoir (étant parfaitement désuète et dépassée en tous points, oui, je fais partie de ceux qui trimballent encore un mouchoir en tissu, mais que les hypocondriaques se rassurent : il ne me sert pas à me moucher), puis poussais un long soupir de soulagement. Je souriais à Lilwenn, lui présentant la désormais convalescente :

- Voilà. Elle devrait guérir maintenant. Surtout tu n'enlèves pas son pansement avant ce week-end.

Là la douce enfant se pencha sur la poupée, la mine douteuse, la bouche de travers :

- Je vais demander un deuxième avis, me lança-t-elle.

Leur mère est une fan des séries télé médicales, et a priori je dirais qu'elle laisse trop ses enfants regarder la télé avec elle...
Blessée par ce manque de confiance de la fille et de la mère, je laissais Lilwenn au chevet de son amie tissée et envoyais un message à leur chère mère qui m'avait envoyé quatre nouveaux messages pendant l'intervention pour savoir ce qui se passait vu que je n'avais pas encore répondu : "tes enfants vont bien, mais achètes du fil plus fin la prochaine fois ça va laisser une marque sur son cou".


petite fin : il va de soi que leur mère m'a appelée même pas trente secondes après mon message et que je lui ai alors tout expliqué... je ne suis pas un monstre qui se repait de l'angoisse d'une jeune maman... gniark gniark :)

[1101805] collavie (FR1) [None] :: Oct. 2, 2013, 8:41 p.m.
Sacré petit Maël... déjà un tombeur ! Vendredi dernier, il me raconte : "tu sais, maman, Azénor, elle m'a dit à l'oreille qu'on était mariés..." Et l'air très abattu, il ajoute : "mais c'est difficile pour moi, maman... je ne suis qu'en CP !"
Le meme petit monstre me fait aussi la reflexion "tu sais maman, Solène, elle est plus petite qu'une poubelle !" mdr (la comparaison qui tue ! :D)

Thomas a trois ans et papa lui apprends à compter. Arrivé à 9, Thomas s'exclame "ah oui, un coco en chocolat !" (un oeuf !)

[1101806] [Utilisateur supprimé] [None] :: Oct. 2, 2013, 8:45 p.m.
Pauvre Solene :D Mais j'avoue c'est drole :) Merci Nadia !

Je suis petite, mais celui qui ose cette comparaison, je le jette dans une vraie poubelle lol :p

[1149354] boutrama (FR1) [None] :: Jan. 29, 2014, 3:20 a.m.
mélusine, voilà une histoire qui m'a ravie ! rien ne manque : l'humour, la culpabilité, la contrition, la rédemption (pour ça, faut pas rêver, les enfants sont ingrats).
je sais, ce texte remonte déjà à trois mois, mais quel plaisir que de le découvrir. j'ai passé un agréable moment...

[1254449] zaz21 (FR1) [None] :: Nov. 13, 2014, 11:01 a.m.
moi aussi Mélusine 3, je suis pliée de rire, tu m'as emmené avec toi et la chute!!! quelle force! J'adore, encore!!!Génial!
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