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Board: [805] Le coin des artistes
Topic: [182695] Concours mensuel de littérature.

[2823676] nocag221 (FR1) [None] :: March 21, 2015, 12:31 p.m.
ok cool je vien de mettre les noms voici l'histoire ( attention c'est long )

Durant de nombreuses années, le roi Adalbert fût bon et juste envers ses sujets. Mais le malheur l'a frappé lorsque ses deux fils sont mort dans un accident de chasse. La douleur et le désespoir de la perte de ses deux enfants se sont alors abattus sur lui et son désir de vivre s'éteignit. Quelques mois seulement après la perte de ses enfants, il fût enterré à leurs côtés et le royaume de Berimond fût laissé sans héritier à son triste sort.

Chapitre 1: les origines
Un jours , deux calèches couvertes arrivèrent dans la cours du château ou serviteurs et domestiques s'affairaient a reprendre le peut de biens dont ils disposaient . L'une d'entre elle , rouge avec pour emblème un lion brodé en jaune doré transportait le roi léopole II du royaume voisin , l'autre bleu avec un ours quand a lui blanc comme la neige transportait le roi Grimbert d'un royaume allier très lointains a l’extrême nord du glacier éternel . Ils étaient suivis par tout un cortège de citoyens et de seigneurs . Le bute de leur visite était que sans rois , le royaume qui n'en est plus un , périrais a petit feux ou serait rapidement envahit soit par le barbare du royaume éternel , par le sultan du désert ou même par le mystérieux culte du dragons .
Tandis que le roi Grimbert accompagné de son meilleur amis, le seigneur Hamil ordonnaient aux serviteurs de préparer un banquet et de grands spectacles , léopole II accompagné luis par son meilleur amis , Nirnan un petit seigneur d'un château en pleine prospérités , préféraient les déranger affin de découvrir ou se trouvait la bibliothèque . Quand ils l'eurent trouvée , ils prirent chacun des recueilles et des parchemins de diplomatie affin de trouver le moindre petit élément qui pourrait faire entrer Leopol II dans la liste des souverains de Berimond .
Pendant ce temps , en cuisine , Grimbert commentait maniaquement les plats qui circulaient dans la cuisine . Avant de partir se mettre a table , pour attendre le repas , il demanda a une jeune servante de chercher son concurrent pour le trône , Leopol II en bibliothèque avec son jeune ami .
Quelque minutes plus tard , Leopol II et Nirnan apparurent dans entrebâillement de l'entrée avec une sacoche avec deux parchemins , une lettre et un gros volume . Grimbert convia le potentiel rois de Berimond .
- ''Mes amis ! Commença Grimbert . Le royaume cours a sa perte , on connaît tous la fin des anarchies , moi , Grimbert Ursidé je viens prendre le gouvernement de ce royaume florissant dont le rois est partit sans laisser d’héritiers potentiels affin de le mener a la victoire et aux richesses .
- Et lui ? Il n'a pas mot a dire ? Cria une femme en désignant Leopol II
- Si , je viens relancer ces terres fertiles au nom de votre roi déchue , il repose désormais dans les entrailles de la crypte et je tien a récupérer ce royaume qui dans ce cas me reviens .
Les paysans retiennent leur souffle , seul certains commentaires sont audible depuis la table , dressée dans la cours du château . Ils se demandent ce qui vas suivre
- Et pourquoi ces terres te reviendraient elle ? Parce que tu a quelque vieilles paperasses qui le prouve ? Vis dans le monde moderne mon amis , le papyrus , c'est dépassé et le cuir de la couverture ? Il est a moitié mangé par les ages . Se moqua Grimbert
- Car notre paperasses est officiel et viens de la bibliothèque royal . Murmura Nirnan
- Et que ce qui nous le prouve ? S'interposa Hamil
- Voyez , ils sont en règle . Dit Nirnan en donnant la lettre. Voyez le sceau*! Voici ce qui est marqué :
''Mon cher amis Ilian , les ages me dépassent et ma fille est morte lors de l'attaque du palais ainsi que ma femme mon fils est quand a luis disparut , la joie de vire ne me retiens plus devant la faucheuse , je laisse donc le royaume sans héritiers et je ne saurait en désigner un dans le peuple je viens demander ton accord affin que tu devienne rois de ces terres ou y règne la paix ''
- c'est tout ce qu'il reste mais Ilian , le grand père de léopole n'est pas devenus rois car le fils du rois est revenu , il était maigre et sale mais il est revenu , en faite il devait être échangé contre une rançon mais il a réussi a rechaper donc on peut s'en tenir a cette lettre pour designer Leopol II , déssedant Ilian comme nouveau roi du peuple .
- Mais c'est a un ancêtre pas a Leopol qu'est destinée cette lettre donc Grimbert peu aussi bien devenir chef que lui . Trancha Hamil
- Non car on a trouvé ceci dans un livre*: '' après la lettre de mon père adressée a Ilian , je tiens a ce que cette maison hérite du trône en prévision dans un cas proche de celui ci .
- Mais les bons habitants de Berimond ne méritent pas ça*! S'insurgea Grimber
- Fini , les livres et les roi ont parlés , Leopol II les désormais couronné roi par ordre d' hérédités . Intervint le prêtre . La cérémonie commencera demains , au petit jour .
Aucune protestation , pas le moindre traître mot ne fut prononcé après cette interruption . Seul le bruit des pas bruyant de Grimbert sortant de la sale et les portes qui claquent après son passage tranchent avec le silence de la foule .
Le reste de la soirée se déroula joyeusement avec le banquet , des danses , un jeune harpiste s’était installé sur une petite estrade et jouait des petit aires conviviaux ou des mélodies de grands chants de guerre , dont le bute était bien évidement pour le publique , de les reconnaître …
Quand la fête toucha a sa fin , Leopol II se fit conduire dans une chambre par des serviteurs tandis que Nirnan lui , harnachait son cheval pour repartir chez lui .
Durant la nuit , une silhouette émergea sur le pont levis , elle le traversa , rentra dans le château et se rendit a la porte de la chambre de Leopol , dague dans une main et masse dans l'autre . La porte de Leopol Grince , l'homme entre et quand il souleva la masse pour l'abbatre sur la tête de son concurrent , Leopol , alerté par le bruit roula au bout de son lit , touché a un de ses yeux par la masse de lame … Quand Leopol vit le visage de Grimbert il attrapa son épée et intercepta celle de son agresseur , il enchaîna les feintes , les attaques , les pointes et les tranches a une telle vitesse que Grimber , qui a du mal a se mouvoir dans un petit espace , devait reculer toujours plus et dangereusement vers le balcon . Une fois que Grimber fut adossé au muret du balcon , leopol attrapa une des urnes de terre cuite du bout de la main et asséna un grand coup dans le bras de Grimber qui dût lâcher sa masse sous le choc . Alerté par le bruit des serviteurs accoururent et entrèrent dans la chambre .
Sous la surveillance de vingt soldats de la garde royal , Grimber fut conduit a l'extérieur du château , sans aucune chance de devenir roi . Le lend demains , la cérémonie ne put pas avoir lieu car Grimber , après le combat laissa tomber un parchemins , déclarant la guerre .

Chapitre 2 : Des harangues dans les campagnes .
Le soleil se lève sur Berimond , les champs et les prairies vertes sont pleins de rosée , les chemins de terre sillonnant ce territoire fertile ressembles a des routes , tout les paysans empruntant les mêmes chemins . Grimbert , debout dans sa calèche criait en passant devant les maisons*:
''la guerre est la , je promet a tout ceux qui acceptent de me suivre qu'ils auront la victoire qu'ils mérites je vous promet aujourd’hui que demains , nous raseront tout ces parasites qui nous empêchent de devenir une grande nation '' souvent , les gens sortaient de leurs maisons et acclamaient grimber mais quand il arriva devant celle de Nirnan , la seul réponse qu'il eut fut deux flèches enflammées sur sa calèche*: une sur la toile qui s’enflamma immédiatement et une autre sur les dossier . Quand il vit Nirnan et u de ses amis sortir de la maison et partir au galop sur leurs chevaux , il cassa les bras de sa voiture et sauta sur un des chevaux qu'il lança au galop pour rattraper les malotru .
- Oh oh on a de la visite*! Remarqua Anax
- Prend mes rénes*! Demanda Nirnan
- Tu ne vas pas sauter quand méme*?
- Non mais fait ce que je te dit .
Anax s’exécuta . Nirnan griffonna un message avec du charbon sur un petit morceau de parchemin qu'il accrocha a une flèche il tourna sur sa selle et la décocha juste dans la poignée de celle de leur poursuivant il y est écrit
'' Attention ou c'est ta tête que je vise ''
- Grimbert attacha la flèche de sa selle et étouffa un juron avant de stopper son cheval pour repartir vers sa calèche .
- Aller vien on rentre au château . Annonça Nirnan a son amis .
Une fois au château il demanda a voir le rois mais on luis a répondu qu'il ne recevrait personne , il demanda a un serviteur de demander au rois de lui accorder audience , qu'il s'appelait Nirnan . Quand la demande parvint au rois , il s'exclama*: '' allez donc le chercher , ce doit être important ''
- Mon roi , j'apporte …
- Pas de ça entre nous , tu est mon amis , appelle moi comme avant . Coupa le souverain
- Entendu , Grimbert appelle a la foule , il promet gloire et richesse a qui le suivrait pour nous mener la guerre , mon ami , Anax fait de même pour votre compte , nous devons nous défendre ... déjà plusieurs centaines de citoyens suivent Grimbert quand a nous , nous n'avons même pas atteint la centaine .
- Soit , je lance la campagne immédiatement quand a toi que ferra tu dans cette guerre?
- Je me battrait pour ces terres qui ont besoin d'un souverain comme vous …
Sur ces mots , il prit congé du roi et tourna a la taverne et annonça:
'' Grimber vas nous attaquer il est déjà en campagne et promet gloire et richesse a qui le suivrait, partons rallier ce peuple a notre nation pour contrer cette guerre qui n'aurait pas dut démarrer ''.

Chapitre 3 : Sur le champ de bataille
Les camps retiennent leur souffle , attendant l'ordre d'attaquer le morale est bons mais le pains se fait attendre , on ne peut plus attendre . Quand enfin , Leopol donna le signal , des centaines de milliers de soldats en avant partirent en trombe pour écraser leur ennemis , quand la vague fut plus prés et que les soldats adverses furent un peut plus épuisé par leur course folle , Grimbert ordonna aux archers de viser haut . Quand la pluie de feux approcha a vive allure des coureurs , Leopol ordonna l’aret , de justesse car en quelque secondes , le sol fut transpercé de partout par des flèches fumantes dans la terre humide .les archers de léopol , jusque la en arrière fillérent entre les soldats et les chevaux , les flèches fusèrent des deux cotés , nombreux furent ceux qui tombèrent , transpercé par les flèches meurtrières . La vague de Leopol tomba , assaillit par les pierres lancé du haut de la colline . Celle de Grimbert , elle avança sur les camps et tomba dans une embuscade , les arbalétriers lourds en première ligne décimérent les agresseur sans les moindres pertes . Les attaques par vagues furent tout de suite abandonnées par Leopol , comme pour Grimbert de ce fait , les attaques seraient maintenant de chacun pour sois , du camp par camp . Des soldats d'ellites , de l'un comme pour l'autre furent envoyé a chaque seigneurs qui améliorent leurs camps , montrant ainsi qu'ils sont digne de recevoir de telles unités .
La bataille dure maintenant depuis 6 jours , des centaines et des centaines de soldats et de citoyens sont mort . Un accord entre seigneur pour Leopol , la légion Confrérie décida de faire un raide collectif sur la capitale de Grimber et de reprendre ces terres qui leur reviennent de droit .
La bataille dure maintenant depuis 8 jours , un épais brouillard s'est déposé sur Berimond , les seigneurs ont tous été renvoyé chez eux , Les seigneurs de Leopol , ayant pillé toute les ressources et repoussé les adeptes de Grimbert , les soldats lions repartirent avec leur seigneur , dans son château pour mener une vie de glorieux bataillons … si tu veut je t'eménerait voir un de ces soldats rentré au château

Journal de guerre de Nirnan


- Alors 'est finis ton histoire*?
- Oui mais quelque chose me dit que ce grimber est encore la bas .
- Qui est ce Nirnan dont tu a le journal*?
- Je vous laisse deviner .
Pas mal comme texte mais fais attention à l'orthographe svp!!! La ponctuation aussi. Fais un copier coller sur Word tu auras déjà pas mal de fautes en moins.

[2823685] SwayerCetoine.d (FR1) [None] :: March 21, 2015, 12:49 p.m.
je l'ais déjà fait sur word ( open office ) avec un correcteur d'orthographe mais je suis dysorthographique je ne parviens pas a faire mieux ...

[2823692] julienhodencq (FR1) [None] :: March 21, 2015, 1:33 p.m.
désolé pour les Etoiles , c''est le copier coller qui me les mets

non, ça me fait pareil sur libre office, ça ce voit que quand on le met sur le fofo, c les traitement de texte qui met des espaces automatiquement avant une ponctuation(! ?)

[2823697] SwayerCetoine.d (FR1) [None] :: March 21, 2015, 1:42 p.m.
oui ca me saoul grave xD

[2823705] nocag221 (FR1) [None] :: March 21, 2015, 2:14 p.m.
je l'ais déjà fait sur word ( open office ) avec un correcteur d'orthographe mais je suis dysorthographique je ne parviens pas a faire mieux ...

OK je savais pas.
PS : mon texte arrivera fin de la semaine prochaine, j'ai eu un problème et tout s'est effacé.

[2823710] Haut-Elfe (FR1) [None] :: March 21, 2015, 2:29 p.m.
mon texte arrivera la semaine prochaine.

[2823718] SwayerCetoine.d (FR1) [None] :: March 21, 2015, 2:58 p.m.
trichez pas hein ?XD

[2823736] 25111999flo (FR1) [None] :: March 21, 2015, 4:22 p.m.
*******Concours de Littérature n°11*******

Je commence par mon prologue ! La suite après la pub :cool: Une idée vient de me passer par la tête, je posterais 1 chapitre par jour jusqu'à la fin du concours, lol

Prologue :


Gauvain fils du roi d’Adalbert et frère d’Arthur, galopait sur son destrier pour regagner le château de l’élue de son cœur “Dame Isabelle”. Soudain, il entendit un appel à l’aide venant d’une petite clairière. Il se rapprocha et vit un chevalier qui mettait le feu à une petite maison en bois sous les yeux de son occupante attachée à un arbre. Ce chevalier, Gauvain l’avait reconnu, c’était Thronwärter Grimbert, le bras droit maléfique du puissant Prince Umber VII. Il était facilement reconnaissable avec son haubert, sa cuirasse, et ses armes couleurs suie, il portait sur sa tête une énorme couronne bleue et sur son dos une grosse fourrure d’ours avec le blason de son royaume fixé sur l’épaule. Grimbert commença à seller la jeune fille sur son cheval. Gauvain ne put renoncer à l’appel de la Damoiselle, il devait la sauver, mais sa Dame l’attendait ... Mais il ne recula point, Gauvain partit au galop et chargea le chevalier, mais au moment où l’épée lancée de Gauvain devait assommer ou tuer Grimbert, celui-ci disparut. Gauvain resta ébahi et vit son épée s’enfoncer sur un arbre. Puis, il chuta de son destrier, sa sangle était tranchée, que se passait-il ? Il reçut un coup violent à la tête et en fin le chevalier Grimbert apparut épée en main. Gauvain se redressa et frappa son adversaire à la jambe. Grimbert disparut encore une fois et pulvérisa le heaume de Gauvain qui tomba à terre. Gauvain, vit une mare de boue non loin de là et eut soudain une idée. Il y courut et y trempa son épée qu’il avait pu, avec soulagement, arracher de l’écorce de ce grand chêne. Grimbert s’apprêta à frapper, mais Gauvain fût plus rapide. Le chevalier noir disparu à nouveau et Gauvain vit que son plan avait marché, il pouvait suivre la traînée de boue que le chevalier laissait derrière lui en s’enfuyant. Gauvain remonta en selle et chargea le couard. Il réussi après 1h d’effort à le faire tomber à terre, le ficela avec les liens de la jeune fille enfin libérée, et l’emmena à la cour, du roi Adalbert pour le faire juger. La jeune fille devint quant à elle une des confidentes de la reine Guenièvre.
Enfin Gauvain put rejoindre sa Dame qui s’inquiétait de ne pas le voir revenir. Et peu de temps après on apprit que toute la famille royale :

Roi Adalbert et sa femme Guenièvre, ses deux enfants : Gauvain et Arthur ainsi que la promise Dame Isabelle à Gauvain furent retrouvés morts. On apprit vite qu’il s’agissait d’un chevalier maléfique partit des profondeurs de l’enfer qui n’avait que maudire tout ceux qu’il voyait ou touchait … pour que les personnes qu’il maudissait, meurent dans d'atroces souffrances. Ce chevalier, Grimbert réussira par la suite à s'enfuir et retourner auprès de son père.

Le trône ainsi sans héritier, était signe d’une longue et grande guerre jamais connu dans l’histoire de L’empire … Une guerre entre deux puissants territoires qui voulaient le pouvoir et réclamaient leurs droits. Des ennemis de longue date d’un coté “les guerriers lions” commandés par Léopol II, de l’autre coté “les guerriers ours” commandés par Grimbert le fameux chevalier noir ayant assassiné toute la famille royale. Ils étaient prêt à tuer et à brûler tout ce qui se trouverait sur leurs passage et à faire couler le sang des ennemis et des innocents ! Nous sommes le jour "J"-1 avant la grande épopée, armes et soldats se préparèrent ....

Chapitre I : Le silence qui tue ...


Les échos d’un trône sans héritier atteignirent vite le royaume de Léopol II …

*** A l’heure où je vous parle en tant que fils de Léopol II, nous avons réussi à trouver un morceau de parchemin où un soldat d’un des deux royaumes raconte sa dernière soirée avant la guerre. ***

“Nous sommes le jour avant le grand assaut, plus précisément le soir, il faisait chaud et j'avais toutes les peines du monde à trouver mon sommeil. La tiédeur moite de la nuit m'assommait sans complètement me mettre K.O. A travers les volets entrouverts de la fenêtre de mon campement, je pouvais deviner les rayons de la lune balayer les pointes des branches des arbres qui, portés par la faible brise, se transformaient en un ballet de pâles fantômes.

Alors que je commençais à me sentir aspiré par la fatigue, je fus tiré de ma torpeur par les échos des armes de mes compagnons. D'abord surpris mais aussi lourd de ce demi-sommeil, je mis plusieurs minutes à me lever et regarder ce qu’il se passait. A l'autre bout de la cour, je fus étonné de ne pas entendre le moindre bruit, hormis un souffle régulier, une respiration à la fois longue mais insistante, comme si elle était cherchée du fond de la gorge. Je devinai une présence, mais elle ne se manifesta pas. J'eus beau insister, pousser la personne à parler, je n'obtins que ce souffle lancinant et imperturbable. Lassé, je finis par me recoucher.

Mon agacement passé, je replongeai dans mes divagations et cherchai à nouveau à me rendormir. Je me laissa emporter peu à peu dans des rêves aussi troubles qu'indéfinis. C'est à ce moment-là, que j’entendis à nouveau le bruit d’armes brisant le silence absolu qui régnait dans ma demeure. Je me réveillais. Les éclats de lune qui éclairaient mon campement avaient fait place à une obscurité angoissante, comme si le néant avait fini par envelopper la lumière. Le seul éclairage que j'avais comme repère était ma torche au bord de la table. Le bruit des armes se faisaient plus insistants, plus incessants. Il semblait ne jamais se terminer. Après de longues hésitations, je finis par crié par sa fenêtre vers la cours :

- Vous n'avez que ça à foutre ? Hurlais-je. Vous savez l'heure qu'il est ? Demain sera une longue journée pour nous tous, alors arrêter !

Mais je n’entendis pas de réponse, sauf le même souffle que tout à l'heure. Le même rythme, le même entêtement asthmatique. Il devenait chaque fois plus pressant. Je sentis les sueurs froides de la peur parcourir mon échine, comme un long courant d'air qui s'engouffrait sous ma chemise. Malgré la terreur qui s'emparait de moi, je dus insister lourdement pour connaître l'identité de mon interlocuteur mystérieux.

- Mais qui êtes-vous, bon sang ? Que me voulez-vous ? Laissez-moi tranquille ou j'appelle les gardes !

Mes menaces n'eurent aucun effet. Le souffle s'intensifia et s'accéléra. J'avais l'impression terrible de le sentir sous ma nuque. Le souffle devint de plus en plus inquiétant et suffocant, mais aussi caverneux, comme si cette personne venait de pénétrer dans une cave. Le battement de mes tempes s'accéléra et m'étourdit presque, tant la pression se faisait plus forte. Je me sentis vaciller, ma tête tourner, mes yeux s'emporter. Ce souffle semblait dicter ma propre respiration et le battement de mon propre coeur et je ne résistai pas longtemps à une telle accumulation de stress.

Le seul réflexe que j'eus finalement fut de m'allonger sur le dos. J'essayai de me calmer, de ralentir ma respiration, afin de retrouver mes esprits et mon calme. Cela me prit de longues minutes avant de retrouver un apaisement nécessaire pour me replonger dans le sommeil. Je me retournai alors sur le côté, prêt à me rendormir, et c'est là que je l'ai vue, immense, évanescente mais clairement imposante. Une silhouette semblant mesurer près de trois mètres de haut se trouvait à mes côtés, me regardant de son regard vide et creux. Son souffle était identique à celui que j’entendis dans la cours, aussi lent et aussi intense. J'avais maintenant l'impression qu'il respirait directement dans ma boîte crânienne, ce qui eut le don de me rendre fou. La blancheur de ses dents éclairait la pièce bien plus intensément que ne le faisait la lune. Je ne voyais que cela, et cela me glaça d'effroi. Ses doigts squelettiques serraient une lame si fine et si pure qu'elle semblait être transparente. Elle ne bougeait toujours pas, restait impassible au pied de mon lit. La terreur me paralysait, et je fus bien incapable de faire le moindre mouvement. Mes yeux restaient rivés à ce regard inexistant et ce sourire qui n'en était pas un. Puis, d'un mouvement vif, il leva sa lame au-dessus de ma tête et me souffla à l’oreille : “do medi nadi mérode loxi fermend”
Après qu’il m’avait dit cela, je ne pu songer au sommeil et m’endormi malgré le festin organisé par nos femmes !"


Mais qui était ce mystérieux personnage, peut être le début de la vision de l’enfer qui nous attendait, peut être Grimbert lui même et ses mauvais tours ? Peut être un espion ? Peut être le spectre de la mort, le signe de notre futur défaite ? On ne savait pas !

Une soirée bien cauchemardesque, mais cela n’était que le début et l’avant goût de cette guerre, Leopol II et Grimbert continuait leur préparation. Les femmes des deux royaumes ne voulaient pas de cette guerre et voulaient passer au moins cette soirée avec leurs soldats, leurs hommes, elles préparèrent ensemble un festin, s'en doute le dernier pour beaucoup de soldats avant l'épopée ...

Chapitre II : Ce n'est qu'un au revoir

7 Novembre 2012, date historique signant le début d’une déclaration de guerre ! La journée commençait sous une légère brise, les soldats de Léopol II n’étaient pas encore armés, tous se reposaient encore et profitaient des derniers instants passés avec leur famille et c’est ainsi qu’arriva l’heure fatidique, l’attente rompu par les hurlements des cornes qui signifiaient le début de la marche vers la capitale, qui n’avait encore aucun héritier …
Les soldats se précipitèrent pour enfiler leurs armures, prendre leurs armes, et enfourchèrent leurs chevaux. Un dernier moment d’émotion, des aurevoirs à leurs biens aimées, leurs enfants et famille. Et les voilà partis vers des terres inconnues au fin fond de l’Empire guidés par le vaillant Léopol II.

Pendant près de 4h de marche, ils traversèrent des plaines convoitées par un puissant roi, dont personne ne connaissait son nom. Léopol II ne voulu pas prendre de risque dans cette zone, car il savait qu’il n’était pas le bienvenu, il préféra donc perdre un peu de temps avec ses troupes et contourna les terres de ce puissant seigneur des plaines. Enfin ils arrivèrent au royaume des glaces, ils passèrent des vallées à des montagnes recouvertes d’un manteau neigeux, tout le monde souffrait des conditions météorologiques qui étaient très dures, le jour tombait et ils n’avaient encore aucun abris pour se protéger des nuits glaciales, Léopol II devait réagir, la vie de ses hommes étaient en jeu, par chance il vit au loin une énorme grotte où il pu mettre à l’abri tout ses hommes, ils établirent un campement où ils purent se réchauffer avec grand soulagement ....

La nuit tombée, tout le monde dormait, mais hanté par une certaine peur. Chaque bruit était une horreur pour les soldats qui croyaient à chaque fois qu’un intrus c’était faufilé dans leur grotte.
Mais heureusement, ce n’était que le bruit du vent, des pierres déboulant la falaise ou encore les gouttes d’eau qui tombaient des stalactites qui se trouvaient dans la grotte.
Le lendemain matin, avant de se remettre en route, ils mangèrent rapidement les viandes de cerfs ou encore les lapins qu’ils avaient pris soin de chasser dans les plaines.
Une fois rassasié, ils se remirent en route, les voilà désormais au bord du désert, il était quasi sortit de ce climat froid du monde des glace. Malheureusement le haut du glacier d’une montagne se détacha et balaya une grande partit des troupes de Léopol II, plus de peur que de mal beaucoup n’ont pas succombé.

Ils se remirent en route et désormais ils durent affronter les chaleurs torrides d’un désert aride, et les animaux hostiles qui s’y trouvaient, beaucoup moururent de chaleur et de soif, mais le reste des soldats n'abandonnèrent pas. En fin de journée, il atteignirent le royaume des pics, royaume surnommé ainsi à cause des dragons qui y vivaient et qui faisaient régner la terreur et entretenaient le feu dans ce monde. Les soldats de Léopol II savaient qu’avant d’arriver à la capitale, ce territoire serait l’un des plus rude et compliqué à traverser. En effet dès leur entrée dans ces terres, un dragon surgit aussitôt et se mit à cracher le feu sur ses troupes, Léopol II fit appel au archer pour abattre cette créature et cria :


“Allez, tuer le ! Se sera notre festin pour ce soir !”

Motivé plus que jamais, le dragon fut abattu par les arbaletiers et emmener par les soldats. Ils étaient pas encore sortie d’affaire, désormais face à d'innombrables volcans, une lave épaisse et brûlante coulait et barrait la route des chevaliers, que devaient-ils faire ?
Après un temps de réflexion Léopol II eut une idée, il remarqua un rocher au bord de cette rivière de lave et décida avec les épées de ses chevaliers de la briser et de la faire tomber en direction de la petite rivière de lave.
Après 2h de travail acharné, ils réussirent enfin à passer avec soulagement pour la plus part, ravis d’être arrivés en un seul morceau aux frontières du territoire Berimond après avoir combattu les diverses hostilités que réservaient ce monde …

Ils décidèrent d’établir par la suite leur campement non loin de la capitale qui resplendissait de toute sa splendeur et grandeur au loin. Cette journée du 8 novembre restera s’en doute marquée pour beaucoup de ses soldats partit dans ce périple plus qu’époustouflant et qui semblait ne jamais finir. Mais le pire était loin d’être derrière eux, ce n’était que le début de leur mauvaise aventure.

Pendant ce temps … Les troupes de Grimbert parties également le matin même du 7 novembre 2012, atteignirent eux aussi les orées de Bérimond. Les soldats de Grimbert étaient passés par les océans, mais n’ont malheureusement pu gagner du temps par rapport à l’avancement des troupes de Léopol II, tout deux avaient touché le territoire de Bérimond quasiment en même temps, c’est-à-dire le 8 novembre, seul ce territoire les séparait l’un de l’autre.
Le périple des troupes de Grimbert ne fut pas réjouissant non plus durant ces deux jours, ils durent surmonter à d'innombrables créatures océanique, comme la puissante pieuvre échappé des îles Orageuses, cette créature devait mesuré par loin des 20 mètres de long, leurs bateaux n’étaient rien à côté de ce monstre et furent détruits par des coups de tentacules, par chance, les rescapés on échoué sur une île non loin de là, elle a servit de campement le temps de soigner les troupes blesser. Le lendemain, avec le bois qu’ils trouvèrent sur cette île, ils reconstruisirent de nouveaux bateaux. L'île était habitée et Grimbert n’était pas à l’abri sur celle-ci, des indigènes y vivaient et tout cela n'annonçaient rien de bon dans l’avancée de leurs constructions. Heureusement aucune bataille n’eut lieu, et purent repartir de cette île habitée par les indigènes et arrivèrent à bon port le jour même comme les troupes de Léopol II. Les deux camps installés, le lendemain s’annonçait très mouvementé ! Tous prièrent et allèrent se coucher ...

Chapitre III : Accord interminable

A l’aube du 9 novembre 2012, 2 jours après leur départ de leur royaume, Léopol II décida d’engager une discussion avec Grimbert son ennemi.
Il prit son courage à deux mains et partit discrètement vers le camp de Grimbert afin de discuter avec lui…
Une fois arrivé à la frontière du camp de Grimbert, une alerte générale fut donnée par les veilleurs :


“Un intrus attrapé le !”
Quelques secondes plus tard :

“C’est bon je le tiens, ammenons-le à notre chef Grimbert”.
Un soldat : “Grimbert, nous avons trouvé cet homme entrain de nous espionner”
Grimbert répondit d’une voix terrifiante : “Qu’est ce que vous attendez, tuer le bon sang !”

Léopol II en entendant cela, réagit sur le coup : “Arrêtez je suis Léopol II !”

- Léopol II ? Voyez-vous cela, qu’est ce qui vous amène ici, pour risquer votre vie !?

-- J’aimerais discuter avec vous au sujet de la capitale !

- Je t’écoute mais fait vite !

-- Nous deux voulons cette capitale, la guerre est donc inévitable, j’aimerais juste que nous nous mettions d’accord sur certains points, pouvons nous définir une heure précise, ainsi que le jour où nos troupes combattrons chacune pour son honneur ? L’honneur et le respect doit rester de mise, malgré que nous sommes adversaires, cette guerre, voyez-vous restera un infini écho se promenant sur la MAP, cet écho doit rester positif, ne nous détruisons pas en pulvérisant nos images jusqu’à ce jour connu et apprivoisé par l’empire lui même.

- Et en qu’elle faveur devrais-je te faire confiance dans tes dires ?

-- Je suis honnête et je mérite mon titre de roi de Bérimond, tout autant que vous !

- Hahaha, vous ne gagnerez rien, croyez vous qu’on va perdre ?

-- Je ne crois rien, je ne fais qu’espérer …

- Fait comme bon te semble, nos troupes combattrons sans relâche, dans 2 jours le 11 Novembre à l’aube lorsque la lumière du soleil atteindra à peine les plaines de Bérimond, nous vous attendrons sur le mont Ardos, près à nous battre pour la capitale, et cela jusqu’à la mort !

-- Voilà qui me convient ...


Grimbert relâcha Léopol II par respect et pour son courage. Léopol II prit le chemin du retour, et avertit ses troupes :

“Camarades,

A l’aube, quand vous tous dormiez encore, je suis partit chez Grimbert pour discuter diplomatiquement concernant les évènements à venir, j’ai réussi à conclure un accord entre nos deux camps.

Nous nous sommes mis d’accord pour que la guerre commence dans deux jours, c’est à dire le 11 novembre 2012 jusqu’à ce que l’un d’entre nous abandonne…
Il nous attendrons sur le mont Ardos pas très loin de la capitale …
Nous aurons deux jours pour nous préparer, c’est à dire tout juste le temps pour nous faire des abris et des fortifications solides, ainsi que la construction de diverses armes.”

Chapitre IV : Sur le terrain : On se dépêche !

Les soldats de Léopol II se mirent en route, en approchant le mont Ardos, ils posèrent leur campement, tout en restant à découvert, à l'affût, où, non loin de là se préparait également Grimbert et ses troupes.
Léopol II ordonna à ses hommes, de fabriquer avec le bois qu’ils pouvaient trouver et couper, des pieux !
Il demanda également à ce que ses hommes se construisent chacun leur campement …

Et c’est ainsi que la première journée fut écoulée, les récoltes de bois on été assez bonne pour cette journée, tout le monde allait se coucher …

10 Novembre avant dernier jour avant le chaos temps attendu ! Les soldats continuèrent leur travail acharné pour finir de construire plusieurs milliers de campement, ainsi que des villages à ressource sous l’ordre de Léopol II. Celui-ci devait servir comme une zone stratégique où l’on pouvait trouver tout ce que l’on voulait.

Les soldats croisèrent également un personnage louche et l'interpella :


- Qui êtes vous ?

-- Je suis le personnage obscur.

- Pourquoi êtes-vous ici !?

-- Je suis là pour vous … Je vous propose de l’or, 10 000 pièces en tout, si vous arrivez à répondre à ma question, mais à chaque mauvaise réponse quelqu’un mourra !

- Pour 10 000 pièces moi et mes camarades sommes d’accord pour jouer à votre “petit jeu”, nous écoutons votre question.


-- " Votre bien aimée c’est fait capturer par un maléfique dragon, il faut répondre par un chiffre pour pouvoir rentrer dans sa demeure et pouvoir emmener votre bien aimée :

Le garde lui dit 2, le chevalier lui rétorque 4.
Le chevalier rentra.
Un 2ème chevalier y va. Le garde lui dit 4, le chevalier lui rétorque 6.
Le chevalier rentra aussi.
Un 3ème chevalier s'y tente effrayer. Le garde lui dit 5, le chevalier lui rétorque 6.
Il ne rentra pas.

Le garde vous dit 7, vous lui répondez ?”


Après un certain temps de réflexion, un chevalier répondit : "5" !
Et il mourut sur le coup : “mauvaise réponse” cria le personnage obscur !

Ses camarades effrayer eurent peur de tenté de répondre, mais un certain Hugo prit son courage et cria : "8" !!
Et d’un regard, le personne obscur enflamma ce chevalier de l’intérieur !
Mais que pouvait donc se cacher derrière cette question ?? Et qui était cette magicienne, sorcière, manipulatrice ? On ne savait pas, plus personne osa répondre et les soldats accoururent vers Léopol II :


- Maître maître, venez vite !
-- Qui a-t-il ?


Le soldat n’arrivait pas à parler tellement qu’il était paralyser par la peur, il ne pu le dire qu’à voix basse :

- vite vite, suivez moi !!

D’un bon Léopol II le suivit et arriva face à ce personnage obscur :

-- Que faites vous ? C’est mes hommes que vous tuez !

- La règle est simple 10 000 pièces d’or si vous trouvez la réponse à ma question, au contraire une mauvaise réponse et vous mourrez …


Léopol II, savait qu’il avait à faire à quelqu’un de manipulateur et demanda à cette femme de répété cette mystérieuse énigme.
Après l’avoir entendu, Leopol II, cria fièrement :


“QUATRE !!!”
Il entendit chuchoter derrière lui un de ses soldats : “Oh non, il va mourir, pourquoi a-t-il répondu …”

D’un vif mouvement, le personnage disparu et laissa place à 10 000 écus, Léopol II a réussi à résoudre l’énigme, une chance, un hasard ? Personne ne pourra nous le dire …
Ce qui était sûr c’est qu’il était toujours vivant.
Les soldats après avoir prit ces écus, virent au loin un marchant itinérant, ils décidèrent d’aller lui acheter des pierres rare qui proliféraient dans cette région, après avoir marchandé et dépensé leurs pièces, ils revinrent avec ces pierres rares.

Vous vous demandez, en quoi cela pouvait bien leur servir ? Et bien Léopol II avait l’intention de bâtir une catapulte pour avoir un avantage considérable sur son adversaire. En effet les troupes de Grimbert allaient attaquer d’un point situé en hauteur, donc la catapulte allait leur servir à faire écrouler des flans rocheux de la montagne …

Ingénieux de la part de Léopol II ! Mais le temps s’écoulait, allait-il finir dans les délais, beaucoup perdaient espoir.
Mais après avoir travaillé dur, ils finirent la construction de leur catapulte, ils étaient enfin près, mais avait besoin de repos …

Du côté de Grimbert, ils avaient également construit énormément de campements pour abriter les soldats, ainsi que quelques villages à ressources. Il semblerait que cette guerre allait être d’une égalité impartiale !

Chapitre V : L'apocalypse ...

*** Au matin du 11 Novembre 2012, sur le champs de bataille ***

Au loin, des escadrons de Grimbert apparurent. Léopol II donna l’ordre à ses soldats, de les bombarder de roches à l’aide de la catapulte. Mais rien ne pu les arrêter. Avec une rapidité inouïe, les soldats de Grimbert défoncèrent, fracassèrent, s’encastrèrent dans les soldats de Léopol II, un silence... suivit de coups d’épées ! Léopol II sur le combat, perdit l’équilibre et tomba de son cheval, le voilà inerte au sol, que se passait-il ? était-il dans l’antre de la mort ? Non ...

Quand il ouvrit les yeux et reprit conscience, un chevalier couvert d’une armure splendide et brillante se tenait devant lui. Léopol II sourit. C’était un adversaire digne de lui, un vaillant soldat, un grand stratège : le général Grimbert. Le général s’était étonné de voir Léopol II désarçonné gisant contre un arbre, auprès duquel pleurait un enfant.
Un enfant me direz-vous ? Oui un enfant ! De qui ? D’où ? Personne ne le savait ... Quand Grimbert reconnut Léopol II, le chevalier sans peur et sans reproche, sauta de son cheval et s’approcha de lui :


« Plût à Dieu, seigneur Léopol II, qu’il m’en eût coûté une quarte de mon sang, et que, sans mourir, je ne dusse manger chair de deux ans, mais que je vous tinsse en bonne santé mon prisonnier ! Car, par le traitement que je vous ferais, vous apprendriez combien j’ai estimé la haute prouesse qui est en vous. Depuis que j’ai connaissance des armes, je n’ai entendu parler de chevalier qui en toutes vertus ait approché de vous. »

Ainsi parlait-il, pour la grande gloire que Léopol II s’était acquis dans toute une vie de vaillance et de dévouement, qui obligeait ses ennemis eux-mêmes à l’admirer et à l’aimer mais Grimbert, lui ne voulait plus de ça !

« Je devrais être fort aise de vous voir comme je vous vois, dit-il encore, sachant bien qu’en cette guerre mon père n’avait point de plus grand ni plus rude ennemi. Cependant, quand je considère la grosse perte que fait aujourd’hui toute chevalerie, Dieu ne me soit jamais en aide s’il n’est vrai que je voudrais avoir donné la moitié de ce que je possède et qu’il en fût autrement ! Mais puisqu’à la mort il n’y a point de remède, je demande à Celui qui tous nous a créés à se ressemblance de vouloir retirer votre âme auprès de lui. Oui Léopol II tu m’as bien compris ! »

Léopol II le pressa ensuite de se laisser porter par ses hommes dans son camps, l’assurant qu’on lui garderait la vie. Il avait entendu la voix de la mort, et compris qu’elle était déjà auprès de lui, prête à le prendre pour le conduire dans le paradis des valeureux soldats. Jamais gentilhomme n’a usé d’invitations aussi flatteuses et aussi insistantes pour attirer chez lui un hôte princier.
Léopol II savait que Grimbert était sincère dans ses protestations, et que chez ce généreux ennemi il serait traité en chevalier. A quoi bon perdre son temps à disputer à la mort le corps sur lequel elle a déjà posé sa main ? L’âme seule compte et l’âme est à Dieu.


« Laissez-moi sur le champ même où j’ai combattu, répondit simplement Léopol II, afin que je meure ici en homme de guerre, comme je l’ai toujours désiré. »

Grimbert s’inclina devant l’ennemi blessé posé contre un arbre. Il n’y avait plus, alors, en présence, deux soldats servant des causes rivales ; mais deux chevaliers fraternellement unis par le rite de la chevalerie, animés du même idéal, que les hasards de la vie avaient entraînés à se combattre, alors qu’ils étaient faits pour s’entendre et s’aimer.

Tandis qu’il se recueillait, Grimbert par la même occasion demanda à son armée de faire les rangs, avant de défilé. Les commandements résonnaient, on entendait galoper des chevaux, rouler des tambours, sonner des trompettes. Tous ces bruits familiers flottaient autour de l’agonisant. Soudain une grande fanfare retentit, et le pas cadencé des chevaux, la marche lourde des soldats fatigués. L’armée de Grimbert défilait devant le Chevalier mourant, inclinant ses étendards au moment où ils arrivaient à la hauteur du chêne. Tel était le dernier adieu de Leopol II, le dernier hommage rendu par un vaillant à un autre vaillant.


Par la suite, les combats continuèrent jour et nuit, pendant 1 mois ! Et Grimbert n’avait plus de quoi s'inquiéter, son ennemi Leopol II était mort, aucune chance de perdre contre ses soldats donc ….

Et c’est ainsi que Grimbert après de nombreuses pertes, remporta cette guerre ; ayant coûté la vie de plus de 30 000 soldats ours et 45 000 soldats Lions ! Un vrai carnage ! Mais son objectif était atteint, la capitale fut à lui !

Chapitre VI :Gloire !! ...

La guerre désormais fini Grimbert pouvait déjà commencer à regarder à son avenir, à ce qu'il allait faire ...
Pendant des mois, il améliora la capital en faisant appel à divers maçon et tailleur de l'Empire, il aidait à fournir les besoins pour la construction en allant dépenser quelques échus aux Marchands rôdant au alentour de la capitale ...

Grimbert chef de Bérimond était le roi de L'Empire, la gloire était à ses pieds rien ne lui résistait ...
Mais d'autres guerres se préparèrent déjà pour cette capitale et la famille de Grimbert que devenait-elle ? D'après certaine rumeur Grimbert était toujours vivant mais comment cela aurait pu être possible ???
Tant de mystère non résolu laissant présage à divers représaille à l'avenir.

D'après des rumeurs et un message trouvé au alentour des demeures d'origines du territoire de Léopol II, on dit que Léopol II prépare sa vengeance et va tout faire pour gagner cette capitale mais il était mort ? Un mystère qui ne serra trouvé réponse, une lettre déchiré est peut être la clé de la réponse :


"L........, un soldat mobilisé depuis .... ans a jusqu'alors survécu aux combats de la Grande Guerre. Mais pour lui, cela n'a plus ....... sens, il a vu tant de .......... tomber, il a participé à tant d'attaques inutiles. Son unique réconfort aujourd'hui, il le .......... dans la correspondance qu'il entretient avec sa marraine de guerre ........ Et tant pis si ses camarades se ....... de lui. Elle seule lui permet de supporter la vie difficile dans les ......... Elle seule lui envoie des vivres et ses ......... chaleureuses l'aident à garder confiance. Le jour, ....... n'est qu'une brute lancée à l'assaut des châteaux ennemies. Le soir, il ....... un homme qui pleure en silence, au souvenir de tant d'horreur et d'absurdité."

Bizarre, non ? S'agirait-il peut être d'une lettre d'un ami de Léopol II parlant de lui dans cette lettre ?
Qui sait ....


Epiloque

Comme toutes histoires il y a une fin, les dés sont jettez ... Grimbert vs peut être Léopol II (s'il est vivant) à nouveau à l'avenir, une guerre à la conquête de pouvoir, une guerre pour en finir une fois pour toutes, une guerre pour faire parler son nom sur la MAP, tout deux voulaient leurs droit sur cette capitale mais aucun des deux camps à eu comme idée d'allez POUR PARLER et trouver un accord pour détenir à eux deux la capitales se qui les rendraient indestructible .... L'avenir nous cache beaucoup de chose....

FIN ...


Je corrige les fautes en soirée ...
Flo

[2823864] SwayerCetoine.d (FR1) [None] :: March 22, 2015, 10:51 a.m.
pas mal mais Grimber est pas habillé en noir XD

[2823869] 25111999flo (FR1) [None] :: March 22, 2015, 11:17 a.m.
pas mal mais Grimber est pas habillé en noir XD

Je sais lol ^^
Mais rien ne précise qu'il faut le décrire comme maintenant ^^
Il change peut être d'habit, lol
Qui sait à l'époque il y avait peut être déjà des machines à lavée :P
Mais si je m'abuse, il me semble pas dire qu'il est habillé en noir ?
Je l'appel le "chevalier noir" pour éviter les répétitions mais sa peut être comprit comme une métaphore en rapport avec avec la mort/l'horreur, etc

Prochain chapitre (le 2 ;) ) Publié d'ici ce soir

Flo

[2823875] SwayerCetoine.d (FR1) [None] :: March 22, 2015, 11:51 a.m.
25111999flo a écrit: »
Je sais lol ^^
Mais rien ne précise qu'il faut le décrire comme maintenant ^^
Il change peut être d'habit, lol
Qui sait à l'époque il y avait peut être déjà des machines à lavée :P
Mais si je m'abuse, il me semble pas dire qu'il est habillé en noir ?
Je l'appel le "chevalier noir" pour éviter les répétitions mais sa peut être comprit comme une métaphore en rapport avec avec la mort/l'horreur, etc

Prochain chapitre (le 2 ;) ) Publié d'ici ce soir

Flo

sisi tu dit qu'il est habillé en noir ici :

Gauvain fils du roi d’Adalbert et frère d’Arthur, galopait sur son destrier pour regagner le château de l’élue de son cœur “Dame Isabelle”. Soudain, il entendit un appel à l’aide venant d’une petite clairière. Il se rapprocha et vit un chevalier vêtu de noir qui mettait le feu à une petite maison en bois sous les yeux de son occupante attachée à un arbre. Ce chevalier, Gauvain l’avait reconnu, c’était Thronwärter Grimbert, le bras

[2823878] 25111999flo (FR1) [None] :: March 22, 2015, 12:01 p.m.
sisi tu dit qu'il est habillé en noir ici :

Gauvain fils du roi d’Adalbert et frère d’Arthur, galopait sur son destrier pour regagner le château de l’élue de son cœur “Dame Isabelle”. Soudain, il entendit un appel à l’aide venant d’une petite clairière. Il se rapprocha et vit un chevalier vêtu de noir qui mettait le feu à une petite maison en bois sous les yeux de son occupante attachée à un arbre. Ce chevalier, Gauvain l’avait reconnu, c’était Thronwärter Grimbert, le bras

Bien vue, je rectifie cela ;) Merci :)

[2823881] SwayerCetoine.d (FR1) [None] :: March 22, 2015, 12:17 p.m.
^^ Derrien
j'aime bien cette frase :
Le passé tu l'oublies, le présent tu le vis et le futur tu l'envies
c'est pas mal ^^

[2823913] Lapinchat (FR1) (Banni) [FR1] :: March 22, 2015, 2:47 p.m.
Moi je pense pas le faire...
J'y passe 2 heures et je gagne rien,donc...

[2823930] 25111999flo (FR1) [None] :: March 22, 2015, 4:10 p.m.
Lapinchat a écrit: »
Moi je pense pas le faire...
J'y passe 2 heures et je gagne rien,donc...

Tout le monde ne peut gagner, moi je vais passer un temps de malade sur mon texte et je suis pas sûr de gagner quelques choses ...

[2824973] julienhodencq (FR1) [None] :: March 27, 2015, 6:01 p.m.
C'était l'histoire d'une sombre histoire de jalousie.
Quand ils étaient petits, Grimbert et Ursidé étaient jaloux l'un de l'autre:
Grimbert était pauvre mais avait plein d'amis mais il était jaloux d'Ursidé qui lui étaient riche mais n'avait pas beaucoup d'amis et lui, était jaloux de Grimbert.
Déjà à l'époque, ils avaient leurs groupes et se battaient, tantôt, c'était Grimbert qui gagnait, tantôt c'était Ursidé.
Depuis ce jours, ils organisaient un Grande Guerre chaque mois environ pour montrer qui était le plus fort. Mais un jour, une terrible nouvelle retentira, le roi était mort et il n'y avait aucun héritier du trône.
Les deux adversaires eurent la même idée et allèrent rassembler leur troupes pour la Grande Guerre Finale.
Les deux camps c'étaient affronter avec courage mais à la fin les deux capitales furent rasées et on fit la paix dans le royaume en attendant la prochaine guerre. Et il s'avère qu'avec ces nombreuses batailles, les deux adversaire se rendirent compte qu'ils se trouvaient sympathique l'un de l'autre et donc, le Paix fut proclamer.

Mais souviens-toi de ça la Paix est la plus fragiles des choses !
(Inventé par: moi)
Et qui sait, si une nouvelle guerre éclate, sait-tu qui gagnera ?

[2825239] Maximus200206 [None] :: March 29, 2015, 7:47 a.m.
julienhodencq a écrit: »
C'était l'histoire d'une sombre histoire de jalousie.
Quand ils étaient petits, Grimbert et Ursidé étaient jaloux l'un de l'autre:
Grimbert était pauvre mais avait plein d'amis mais il était jaloux d'Ursidé qui lui étaient riche mais n'avait pas beaucoup d'amis et lui, était jaloux de Grimbert.
Déjà à l'époque, ils avaient leurs groupes et se battaient, tantôt, c'était Grimbert qui gagnait, tantôt c'était Ursidé.
Depuis ce jours, ils organisaient un Grande Guerre chaque mois environ pour montrer qui était le plus fort. Mais un jour, une terrible nouvelle retentira, le roi était mort et il n'y avait aucun héritier du trône.
Les deux adversaires eurent la même idée et allèrent rassembler leur troupes pour la Grande Guerre Finale.
Les deux camps c'étaient affronter avec courage mais à la fin les deux capitales furent rasées et on fit la paix dans le royaume en attendant la prochaine guerre. Et il s'avère qu'avec ces nombreuses batailles, les deux adversaire se rendirent compte qu'ils se trouvaient sympathique l'un de l'autre et donc, le Paix fut proclamer.

Mais souviens-toi de ça la Paix est la plus fragiles des choses !
(Inventé par: moi)
Et qui sait, si une nouvelle guerre éclate, sait-tu qui gagnera ?
histoire original et bien mais l'ennemi de Grimbert est LéopoldIII et non pas Ursidé qui est le nom de la Maison de Grimbert.

[2825241] julienhodencq (FR1) [None] :: March 29, 2015, 8:22 a.m.
oui, j'ai changer et j'ai mis Leopold III

[2825273] Haut-Elfe (FR1) [None] :: March 29, 2015, 11:57 a.m.
Introduction :

Château de Xanaros, un solstice d’été

- Mon seigneur, fit une voix, notre espion est arrivé.
- Très bien, Servilsnake, tu peux t’en aller. Et n’oublie pas de me faire penser à nos prochains invités.
- Oui seigneur Xanaros.

Servilsnake, se retira et donna à l’espion la permission d’entrer dans la salle du trône de Xanaros. Mais qui est Xanaros ? Xanaros est le frère de Laedares, son lieu de résidence se trouve à l’extrême sud du territoire impérial. Xanaros est l’auteur de nombreux cataclysmes s’étant abattus sur le Grand Empire mais son frère ne s’en aperçoit pas. Xanaros convoite également le trône du Grand Empire mais à défaut de ne pas l’obtenir, il fait tout pour déstabiliser le pouvoir en place. Pour l’instant, Xanaros est inactif mais le messager entrant va peut-être lui apporter des nouvelles qui lui permettraient de réduire encore plus le pouvoir de son frère. Perdu dans ses sombres machinations, le tyran ne vit pas arriver son serviteur que quand celui-ci se présenta.

- Mon seigneur, je suis revenu de ma mission à Bérimond.
- Très bien, tout c’est passé comme prévu ?
- En effet, j’ai réussi à camoufler le meurtre des deux fils du roi Adalbert en accident de chasse, non sans avoir corrompu les témoins présents sur place. D’ailleurs ces derniers ont étés « mystérieusement assassinés quelques temps plus tard ». Comme prévu, le roi a été tellement perturbé par la perte de ses fils qu’il mourut de chagrin. Je me suis également chargé de monter l’une contre l’autre les deux grandes maisons concourantes à la couronne.
- Très bien, parle-moi de ces deux maisons.
- Tout de suite mon seigneur. La première est la maison Gerbrant qui a pour emblème le Lion Doré, son dirigeant étant Léopold III. La seconde maison, celle d’Ursidae, représentée par un ours blanc, est dirigée par Thronwärter Grimbert. Ces deux maisons étaient déjà des ennemies jurées quand je suis arrivé et je me suis arrangé pour amplifier ces tensions. Le chaos qui va s’ensuivre sera magnifique je peux vous le promettre.
- Magnifique, parle moi plus en détails des deux maisons.
- La maison Gerbrant est une maison fondée par des marchands qui s’éleva au rang de noblesse par l’arrière grand-père d’Adalbert, mais les rumeurs courent qu’elle aurait achetée son titre et donc ne serait pas authentique. Leur chef, Léopold, est un commandant très doué. Grand chevalier, il parait que lorsque sa crinière dorée flotte au vent, cela galvaniserait ses troupes au point de le suivre aveuglément. Mais selon les rumeurs, ce serait sa mère qui l’a poussée à se mettre en lice pour la couronne, car elle ne veut guère qu’une maison de « travailleurs » ou de « paysans sans manières » soit à la tête de Bérimond. Mais Léopold semblerait s’être détaché de l’influence de sa mère. Le peuple de Bérimond le considère comme une personne généreuse et de bonne réputation.
- D’accord, qu’en est-il de l’autre maison ?
- C’est une très vielle famille de nobles, ils seraient à l’origine les plus grands constructeurs du royaume de Bérimond. Leur devise est « les rois vont et viennent mais les pierres restent ». Quoi qu’il en soit, leur champion à l’accession au trône est un grand guerrier. Il aurait remporté maintes batailles grâce à son esprit stratège et tacticien. Ses hommes le nomment « l’Ours de Bérimond ». Réciproquement, Grimbert considère que les Gerbrants son des personnes malhonnêtes incapables de gagner leur vie correctement. Son mépris a fait de lui un homme cruel et injuste.
- Vous êtes prodigieux, il faudra me faire penser à augmenter votre solde. Mais continuez donc.
- Grâce à mes talents, j’ai réussi à répandre de fausses rumeurs de telle sorte que chacun des deux camps croient que l’autre camp va prendre le pouvoir, et va donc se préparer en conséquence à la plus grande guerre qui soit, bien sûr la guerre civile sera interminable et ils seront obligés de faire appel aux seigneurs du Grand Empire. Mais cette partie revient à Servilsnake je crois.
- En effet, votre mission est accomplie auprès de moi, retournez à Berimond et dîtes aux deux seigneurs que les seigneurs du Grand Empire seraient peut-être disposés à les aider. De cette façon ils ne verront pas le danger s’abattre sur eux.
- Oui mon seigneur.

L’espion se retira et fit appeler Servilsnake, ce dernier arriva dix minutes plus tard dans la salle du trône de Xanaros.

- Mon seigneur, je suis à vos ordres, dois-je exécuter ce qui a été convenu ?
- Oui, assurez-vous que mon frère soit au courant de cette guerre civile, et assurez-vous bien que notre espion est bien rempli son travail. Ensuite, tuez-le. Il en sait trop sur nous.
- Bien mon seigneur, il en sera fait selon votre volonté.

Servilsnake se retira, laissant son sombre maître au beau milieu de ses plans dévastateurs.

Chapitre 1 : la nouvelle arrive.

Capitale du Grand Empire, dans les appartements du roi

- Mon roi, votre conseiller est arrivé.
- Faîtes le entrer.
- Bien mon seigneur.

La servante se retira en donnant la permission à un personnage encapuchonné de rentrer dans la salle.

- Ah ! Servilsnake ! Que me vaut l’honneur de cette visite ?
- Ah mon seigneur, il m’est arrivé aux oreilles de bien étranges nouvelles.
- Quelle genre de nouvelles apportes-tu ?
- Votre ami Adalbert est mort suite au décès de ses deux fils. Et Bérimond va sombrer dans la guerre civile si vous n’intervenez pas.
- Mais que puis-je faire ?
- Publiez dans tout le Grand Empire une annonce disant que les seigneurs du Grand Empire sont invités à guerroyer à Bérimond. Comme ils sont déjà occupés à se battre un peu partout, le fait de se battre à Bérimond permettra de réduire leur nombre et par le même coup annexer ce royaume riverain. Vous feriez d’une pierre deux coups. Bien sûr, pour que vos intentions ne soient pas trop visibles, préciser bien que les seigneurs sont libres de choisir l’un des deux camps.
- Servilsnake, quelle chance j’ai de vous avoir. Vous pouvez-vous retirez. Faîtes comme bon vous semble sur cette affaire. Je vous fais entièrement confiance.
- Il en sera fait selon vos désirs.

Servilsnake quitta la pièce satisfait, le plan de son maître avançait aux dépens de son frère complètement aveugle.

Quelques mois plus tard

Le Grand Empire tout entier était en effervescence, en effet, les seigneurs pas assez occupés de se battre dans les royaumes voisins ou d’affronter le Nécromancien avaient l’occasion unique de se battre à Bérimond. Les messagers impériaux furent accueillis à grands cris et des colonnes de soldats partaient chaque jour vers Bérimond. Rares furent ceux qui refusèrent l’appel de l’Empereur. Parmi eux, un descendant de Tulkas, grand explorateur sous Oria Ier, fondateur de la dynastie actuelle.
Cet homme s’appelait comme tous ses parents avant lui Tulkas, et la même soif d’exploration courait dans ses veines. Mais depuis quelques temps, il se méfiait de toutes les décisions impériales. Il avait la mauvaise impression qu’un danger guettait le Grand Empire et que tous ces événements n’étaient qu’un vaste plan destinée à un but inconnu de tous.
Mais pour faire bonne figure, Tulkas parti se battre aux côtés des Lions de Léopold III, cela lui permettrait de découvrir toute la vérité sur cette affaire. Il se prépara donc à la guerre non sans d’abord faire un tour à la bibliothèque de son aïeul, où il trouva l’objet de sa recherche, écrit de la main de son lointain ancêtre. Voici un extrait de ce qu’il lut :

« Bérimond est un royaume comme le Grand Empire. Constitué de vastes plaines vertes et de montagnes. Il est dirigé par une dynastie qui à toujours été proche de la dynastie d’Oria, mon suzerain. […] Et selon moi, si jamais la dynastie de ce royaume venait à s’éteindre, c’est qu’une personne mal intentionnée aurait agi au nez et à la barbe de tous pour un néfaste projet, et rien d’autre. Je mets donc en garde mes descendants, si jamais une guerre civile arrive à Bérimond, enquêtez sur les faits. Car ce n’est pas dans l’intérêt du Grand Empire que Bérimond soit en guerre civile. Bien au contraire. Ce serait catastrophique, le Grand Empire enverrait ses guerriers rétablir l’ordre mais en secret il s’affaiblirait et ses ennemis frapperaient à ce moment et ce sera la fin ».

C’est donc avec cette pensée que Tulkas se mit en marche vers Bérimond, en quête de la vérité afin de sauver le Grand Empire d’une grande catastrophe.

Chapitre 2 : l’espion de Xanaros

Bérimond, capitale des Lions

La guerre fait rage, depuis des mois les plaines de Bérimond sont ensanglantées d’hommes et de troupes. Les affrontements sont terribles et aucun des deux camps ne parvient à prendre l’avantage, la situation est enlisée à un tel point que le conflit pourrait durer éternellement. Et c’est durant cette phase de conflits intenses que Tulkas fit une avancée majeure dans son enquête.
Jusqu’ici il n’avait pas été en mesure de trouver les indices nécessaires à trouver un éventuel coupable. Mais ses questions ne sont pas passées inaperçues et il reçut un jour un bien curieux message lui demandant de se rendre à une taverne. Notre vaillant explorateur se mit donc en route et arrivé dans la taverne fut accosté par un individu encapuchonné l’entraînant vers un coin sombre du bâtiment.

- C’est donc vous l’homme qui m’a contacté.
- Parlez moins forts ! Les espions sont partout.
- Mais de quoi vous parlez ?
- Je parle ici d’un complot qui pourrait menacer la sécurité de l’Empereur.
- Allez-y. Dîtes moi tout.
- Vous connaissez Xanaros ?
- Non.
- Xanaros est le frère de l’Empereur, il a ébauché un plan visant à la destruction du Grand Empire et …

Mais l’espion n’eut pas le temps de finir sa phrase, il fut abattu d’un carreau d’arbalète. Mais il réussit à articuler les mots suivants avant de mourir.

- Allez vous battre au front, la réponse que vous cherchez se trouve chez Grimbert d’Ursidé.

Tulkas, s’enfuit alors et retourna chez lui. Il décida alors de participer activement au conflit. Il fit venir des mercenaires de toutes les régions du monde : barbares, soldats du désert, guerriers du culte, horreurs, assassins, guerriers errants, soldats des profondeurs, autochtones des Îles Orageuses, pirates de la Côte Tranchante, et diverses seigneurs venus se ranger sous sa bannière. Fort de son armée, Tulkas parti au front et mena ses hommes à travers toutes les batailles. Leur courage faisait d’eux des guerriers mortels.
Arrivant en vue de la capitale des Ours, Tulkas mit le siège à la capitale et celle-ci finit par tomber non sans avoir résistée durant des mois. Mais Grimbert n’était plus là, il avait fuit vers un autre château. Dépité, Tulkas dut alors rebrousser chemin et revenir chez lui. Il allait mener l’enquête depuis selon lui l’origine du conflit : Xanaros.

Chapitre 3 : un conflit s’éternisant

Durant la même période il y eut des seigneurs de renom qui se battirent pour Bérimond. Il y eut du côté des Lions les grands Ménestrels menés par Labbeu qui combattirent fièrement pour Léopold. Et en face se trouvait les armées de la Muerte, d’Oxsso Al, des Faucheurs et autres. Bérimond devint alors l’extension des conflits du Grand Empire. Malgré différentes victoires des Ours où des Lions, après chaque traité la guerre reprenait quelques mois après.
La situation était critique dans tout le Grand Empire, les seigneurs s’investissaient corps et âme à cette guerre civile et leurs capacités à défendre l’Empereur en étaient amoindries. Les hommes mourraient en masse et cella n’était pas supportable mais pourtant le massacre continuait.
Pour les habitants de Bérimond s’était pire, leurs plaines s’étaient toutes transformées en champ de bataille, chaque colline était parée d’un camp de guerre. Bref. La guerre civile ébranlait le peuple, et il fallait que cela se termine.
C’est ce moment que choisi Tulkas pour revenir. Durant des mois il avait enquêté sur Xanaros et ses sbires. Il avait étudié tous leurs agissements et découvert tous leurs plans. Mais malgré la popularité de son ancêtre, il ne pouvait dénoncer les coupables auprès de l’Empereur puisqu’il ne serait pas cru. Il se mit donc en quête de trouver un moyen de neutraliser les conspirateurs.
Pour ce fait, il décida que l’un des deux camps de la guerre de Bérimond devait gagner, mais au passage, il devait empêcher Xanaros de mettre ses plans à exécution. Il était donc devenu impératif de mettre fin à la guerre. S’étant battu aux côtés des lions, il décida de se remettre en marche, il savait aussi que Grimbert était lié de loin ou de près à Xanaros, la défaite de Grimbert contrecarrerait les plans du sombre frère de l’Empereur.
Il se mit en marche avec des milliers d’hommes, rejoint de tous côtés par différents seigneurs, il alla porter la guerre à Bérimond. Sa venue fut accueillie avec enthousiasme par Léopold III, ce dernier sentant que la guerre civile prendrait peut-être fin.
Tout de suite après son arrivée, il se mit en tête de conquérir tous les camps militaires qui abondaient sur les plaines de Bérimond, mais il devait d’abord s’emparer de toutes les capitales des ours puisque si la dernière capitale tombait, les camps des ours ne seraient plus ravitaillés en hommes et seraient donc détruits. Mais pour le moment le but était donc de prendre le plus de camp militaires possibles.
L'un après l'autre, les camps ennemi étaient pris et occupés, l'armée des Lions avançait vers ses objectifs. Les armées des Ours tombaient comme des feuilles mortes devant Tulkas qui maniait sa hache avec ferveur. Au fur et à mesure de sa progression vers le cœur du territoire de Grimbert d'Ursidae, les jours se faisaient de plus en plus lugubres, les paysages de plus en plus mornes, comme si autre chose que la guerre avait ravagée ces contrées. Au bout de longs mois la première étape fut atteinte : la capitale des Ours va être assiégé de toutes parts.
À la vue de l'accomplissement de la première étape de sa quête vers la vérité, Tulkas ordonna l'encerclement complet de la forteresse de Grimbert. Personne ne devait y rentrer où en sortir. Et alors, quand Grimbert sera vaincu, il livrera son secret, permettant à Tulkas de découvrir la vérité sur le complot visant l'Empereur.

Chapitre 4 : siège et révélations

Les trompettes sonnèrent. Depuis trois jours, les armées de Tulkas s'étaient préparées. Le ravitaillement des troupes était assuré pour des dizaines d'années, des millions d'engins d'assauts étaient prêts à être utilisés, et la tactique de Tulkas était mise en place. Dès que l'on eu entendu le signal du destin, ce fut une immense armée qui se précipita sur les défenses des ours. Les flèches volaient, les morts jonchaient le sol, les bâtiments brûlaient, et les armées s'affrontaient sur les murailles, dans les tours et les cours de la forteresse dans un fracas assourdissant. Tulkas se battait vaillamment. Accompagné de trois mille épéistes vétérans, il enfonça les portes du palais de Grimbert d'Ursidé et engagea le duel avec celui-ci.
Mais l'homme qui se battait contre lui n'étais pas celui que l'on décrivait si féroce, Grimbert paraissait se battre plus avec l'énergie du désespoir qu'avec sa force. Mais les deux combattants étaient aussi redoutables l'un que l'autre, et leur duel se poursuivit jusque dans les appartement de Grimbert. Chacun essayait de vaincre l'autre sans y parvenir, quand Grimbert fut blessé au bras par un carreau d'arbalète venu de nulle part.

- Ah je suis trahi ! Cria-t-il. Il va m'entendre rugir cet arbalétrier de Xanaros.

Aussitôt il lança son épée sur un rideau transperçant un corps, le soldat s'effondra mort, atteint entre les deux yeux.
- À nous chien de Laedares. Ce que je vais vous révéler va sûrement vous déconcerter. Xanaros m'as trahi, il va sûrement se rallier à mon ennemi Léopold.
- Si vous me racontiez tout ?
- Oui. C'était il y a quelques temps, Adalbert était mort suite à l'accident de chasse. Je fus contacté par le représentant d'un certain Xanaros qui disait vouloir être mon ami et me soutenir dans ma course à la couronne. Une fois cette homme parti, j'étais fou de joie, et quand la guerre arriva, je ne reçu de sa part que les plans des forteresse de mon ennemi, mais ce dernier semblait lui aussi posséder les plans de mes forteresses. J'ai donc envoyé mes propres espions surle terrain et ce n'est que récemment que j'ai su qu'il jouait un double jeu.
- Il a fait ça ?
- J'ai tout de suite compris de quoi il en retournait, car il vint en personne m'expliquer son plan ingénieux, faire durer la guerre le plus longtemps possible afin de pouvoir renverser son frère comme cela je serai roi de Bérimond. Mais soupçons s'endormirent jusqu'à maintenant. Car même si son plan me paraissait ingénieux, il y avait une variable qu'il n'avait pas pris en compte : toi. Tes victoires incessantes mon fait de nouveau douter de lui mais pas assez. Comme tu l'as vu ce qui m'a convaincu de sa traîtrise c'est la tentative de mon assassinat.
- Que voulez donc que je fasse ?
- M'épargner, ainsi je continuerai cette guerre pour le pouvoir. Et vous, vous irez guerroyer contre Xanaros.
- Je suis plutôt d'avis que vous soyez jugés pour cette guerre des plus inutiles que meurtrières.
- Mais mon pauvre, ami, votre Empereur a approuvé ce départ car même s'il ne connaissait pas les intentions de son frère, il savait que les seigneurs sont une menace pour lui. Mais ils sont tellement nombreux que Xanaros dans toute sa malfaisance n'ose attaquer Laedares, ne sachant pas qui est loyal, ou pas à son frère.
- Alors vous partez comme ça en me laissant en plan ? En sachant que je serai hué de tous pour ne pas avoir réussi à vous capturer ?
- Pas si ils vous découvrent assommé. Gardez en tête ses information mon ami. Au revoir.

Grimbert d'Ursidae fit alors un pas vers la porte, Tulkas voulut l'en empêché mais il fut assommé. Le lendemain, il se réveilla dans un lit, ne sachant pas où il se trouvait.

- Ah ! Il se réveille !
- Que m'est-il arrivé par tous les dieux ?
- Vous avez été battu par Grimbert d'Ursidae mon cher, mais le coup que vous avez reçu indique que vous avez été pris en traître par un opposant caché. Ne vous en faîtes pas, vous pouvez repartir guerroyer.

Le médecin partit. Tulkas, lui, était en rage. Grimbert s'était joué de lui. Tulkas, alors étant plongé dans une rage indescriptible hurla :

- Sois maudit chien de l'enfer ! Je te poursuivrai, et c'est de ma main que ton royaume tombera !

Tulkas se leva alors, s'habilla, et sorti de la tente. Il alla à la rencontre de ses hommes. Il reçu alors un accueil chaleureux de la part de ses soldats.

- Comment allez-vous commandant ?
- On se demandait si vous alliez dormir encore beaucoup de temps mais si vous êtes frais et disponible nous pouvons repartir et foutre la raclée à ces chiens.
-Merci je vais bien. Mais Grimbert est intelligent, il ne viendra plus à ma rencontre, je me battrait donc en duel. L'armée des lions contre celle des ours. Et tout ça dans une plaine, la plaine d'Har Megguido. Alors en route soldats de Léopold, le jour de la victoire avance !
- Gloire à Tulkas notre chef !

Sur ces mots, Tulkas monta sur son cheval amené par un soldat et se mit en route, suivit de ses hommes. La guerre sera longue pour détrôner Grimbert mais il ne perds rien pour attendre. Il sera humilié dans les règles, et livré à la justice de Bérimond. Tulkas talonna alors son cheval, dirigeant ses troupes vers le lieu du destin.

Chapitre 5 : La plaine d'Har Megguido

Située en plein milieu du Royaume de Bérimond, la plaine d'Har Megguido est un lieu mythique. C'est une vaste étendue d'herbe qui s'étend sur 1000 miles avec en son centre un grand plateau accessible seulement depuis un point à l'ouest, et un autre à l'est. Cette plaine était si grande qu'un jour un Empereur du Deus Imperator aurait dit : « cette plaine est si grande que toutes les armées du monde pourraient y manœuvrer ensemble ». Cette prédiction était d'une exactitude déconcertante. En effet, la plaine fut le théâtre de vastes affrontements pour la domination de Bérimond. La bataille la plus récente étant celle d'Adalbert contre les hordes de nomades venus par les routes du Grand Empire.
Mais en ces temps-ci, la plaine est silencieuse, comme en attente d'un événement. Tulkas décide sans attendre d'établir ses camps à l'ouest de la plaine et établit son quartier général à l'ouest du plateau avec Léopold III. Mais parallèlement, Grimbert d'Ursidae établit son campement à l'Est de la plaine et son QG sur la partie est du plateau.
Les préparatifs de la bataille avançaient et la journée venait d'entrer dans son déclin quand Grimbert arriva flanqué de deux chevaliers portant des drapeaux blancs. Une audience lui fut donné. Il s'avança alors, grand et fier. Et dit à Léopold :

- Oh Léopold ! Ta puissance est grande et tu es entouré de valeureux chevaliers mais tu va tomber si tu m'affronte.Alors je te propose ta reddition en échange de ta vie. Tu ne sera pas importuné et nous ferons comme si rien ne s'était passé entre nous. Bien sûr si tu fomente ensuite quelque complots je serais obligé de te mettre en prison.
- C'est bizarre, répondit narquoisement Léopold, j'allais te dire exactement la même chose. C'est à croire que nous sommes sur la même longueur d'onde.
- Dois-je en conclure que tu refuse mon offre ?
- Évidemment, je préfère mourir libre, tout comme toi j'imagine.
- En effet, admit Grimbert, mais j'essaie d'éviter un bain de sang inutile.
- Je le sais mais nous devons nous battre.
- Tant pis ! J'aurais essayé.

Grimbert reparti sur son cheval avec ses deux chevaliers et rentra à son camp. Une fois hors de vue, Léopold ordonna à ses lieutenants.

- Grimbert sais tout comme moi comment cette bataille va se dérouler. Nous nous affronterons sur toute la plaine. Et je devrai bien sûr me mesurer à lui, en duel, sans que personne n'intervienne. Mais l'affrontement ne débutera qu'au son des trompettes. Avez-vous tous compris ?

Ses lieutenants hochèrent la tête. Ils repartirent vers leurs postes respectifs. Tulkas, quand à lui, soupçonna Grimbert de fourberie durant le duel, il se promit alors de veiller sur Léopold. Et connaissant les règles du duel, si u des deux partis usait de triche c'est à dire un trait d’arbalète ou une flèche tiré depuis quelque part pour mettre en état de nuire l'un des deux belligérants, il serait donc autorisé d'intervenir. Tulkas parti se coucher le cœur lourd dans sa tente. Et ce n'est qu'après une heure d'attente qu'il trouva le sommeil. La bataille qui s'annonce à l'horizon va être terriblement éprouvante.

Chapitre 6 : La bataille d'Har Megguido

Le matin se levait sur la plaine. Et déjà l'on voyait des unités de toute sortes arpenter la terre pour se mettre en position de bataille. Tout le monde attendait. Et même la nature semblait retenir son souffle à l'annonce du début de la bataille. Quand tout à coup les trompettes retentirent.
C'est alors que les deux armées se jetèrent l'une sur l'autre dans un fracas de flèches et de métal. Les morts ne tardèrent pas à joncher le sol tant la violence de la bataille était grande. Léopold et Grimbert se battaient comme des surhommes. Chaque coups portés défonçaient un groupe entier de soldats. La bataille se faisait incertaine, et sa durée était éprouvante.
De son côté, Tulkas cherchait à repérer Grimbert. Il le cherchait des yeux tout en combattant avec hargne ceux qui se mettaient dans son chemin. Quand tout à coup il le vit. Seul, sur un énorme rocher. Tulkas bifurqua donc dans sa direction, avec l'intention de se venger de ce personnage fourbe. Mais Léopold l'avait devancé : il s'élançait corps et âme vers un duel sûrement truqué.
La rencontre des deux personnages fut épique et durant un moment, aucun ne prenait l'avantage sur l'autre tant leurs coups était bloqués. La bataille se poursuivait et les deux hommes restaient là à se battre éperdument tant l'enjeu de la guerre était grand.
Mais tout comme le pensait Tulkas le duel ne serait pas gagné à la loyale. En effet il vit alors un arbalétrier caché parmi les corps. Il visait Léopold avec une précision mortelle. Tulkas attendait le moment propice pour dévier la flèche, tuer le tireur e se précipiter pour tuer ou vaincre Grimbert, et le moment arriva. Lorsqu'il entendit le soldat se murmurer maintenant ; il sauta et dévia de quelques millimètres l'arbalète. Le carreau fut dévié mais manqua de peu le roi Léopold. Tulkas se précipita alors au secours de son roi car ce dernier avait eu l'attention détourné par le trait et l'ignoble Grimbert en avait profité pour le mettre à terre. Tulkas progressa prudemment et voici ce qu'il entendit :

- Alors Léopold, on a l'intention détournée par un carreau ?
- Sale traître ! Je savais que tu ne gagnerai pas ce combat. Du moins je le pressentait.
- La fin justifie les moyens, je vais te tuer et je serai le roi.
- Tu n'as pas le droit ! C'est contraire au règles des duels.
- Comme je le disais : la fin justifie les moyens.
- Effectivement !

C’était Tulkas. Notre valeureux guerrier s'élança et engagea un duel féroce contre l'Ours de Bérimond. Le duels s'avéra être encore plus dur que le précédant. Chaque adversaire puisant dans ses ressources pour vaincre son ennemi. Finalement, Tulkas laissa une ouverture au niveau du bras gauche. Grimbert fonça et ne vit pas le coup arriver. Il avait peut-être transpercé son adversaire mais il ne s'est pas rendu compte qu'il serait assommé par la main libre du héros.
En effet c'est ce qu'il se passa. Grimbert fut assommé et son corps s'écrasa lourdement sur le sol. La bataille était gagnée.

Épilogue :

Après la fin de la bataille, les armées de Grimbert furent mises en déroute. Bien que cette victoire était sans précédant, la guerre civile ne serait pas pour autant terminée.
Grimbert fut jugé pour ses crimes et condamné à la prison à vie mais il s'échappa mystérieusement de la prison pour reprendre le cours de la guerre.
Tulkas, quant à lui, rentra chez lui pour réfléchir, se reposer et déterminer quel rôle avait le frère de Laedares dans cette histoire. Par la suite, il se mit en chasse pour contrer tout les efforts de Xanaros et espère bien accumuler suffisamment de preuves pour le coincer un jour.
De son côté, Xanaros vit d'un mauvais œil se dénouement. Il savait qu'un chevalier du grand Empire avait mit le nez dans ses affaires. Il devra opérer avec la plus grande prudence dans les années à venir.
Pour finir, l'Empereur fut fort satisfait de cette fin. Il récompensa Tulkas pour ses efforts de guerre et rentra dans son château. Bien qu'il ne savait pas que son frère prévoyait de le renverser, il se doutait bien qu'en y réfléchissant un peu, une force malveillante avait échafaudé tous ces événements.
Fin
réalisé par Haut-Elfe, représentant de LES ANNACONDAS, Clan Des Ombres

[2825284] Hacstone [None] :: March 29, 2015, 12:42 p.m.
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