j'avais moi meme pensé a un truc, meme si j'ai encore rien redigé (et je sais pas si j'aurai le temps de le faire d'ailleurs), mais dans mon idée il y avait aussi le tremblement de terre plus ou moins surnaturel.
du coup, j'avoue que je serais assez tenté, si je dois ecrire quelque chose, de modifier legerement mon histoire pour en faire un genre de cross over, en y incluant brievement des personnages de ton histoire voire plus si affinités. Bien sur, je ne ferai rien de tout ca sans ton accord, n'hesite pas a me dire ce que tu en penses soit ici soit par mp si tu veux qu'on en discute!
Content que ça te plaise
Par contre j'aimerais bien les réutiliser ces persos là pour d'éventuels futurs concours de littérature du coup faudrait pas trop broder d'histoire dessus ! Mais si c'est juste pour qu'ils interviennent dans ton histoire sans répercussion directe sur leur vie, alors pas de problème !! (oui si tu fais le concours, on peut discuter par MP stuveux ! A plus !)
Les voici vous les attendiez tous, les résultats!
4:Thibaut400 (1000 rurus)
3:Julienhodencq (1500 rurus)
2: simonat (2000 rurus)
1: PhilLePaltoquet (3000 rurus)
Bravo à tous
Ha cool merci.- Noisette - a dit :Bonsoir^^
Les voici vous les attendiez tous, les résultats!
4:Thibaut400 (1000 rurus)
3:Julienhodencq (1500 rurus)
2: simonat (2000 rurus)
1: PhilLePaltoquet (3000 rurus)
Bravo à tous
Je ne m'attaendait pas a un prix, car quand on compare avec des professionels...
Bravo a tout les autres gagnants, vos récits ont été formidable et m'ont procuré beaucoup de plaisir pendant ma lecture;
Enfin un sujet de màj héhé ! je sais que beaucoup d'entre vous les préfère donc enfin, la chronologie nous le permet. cette fois-ci, c'est donc pour la màj du 9 juillet 2013 : l'invasion nomade.
lien de la màj : https://community.goodgamestudios.com/empire/fr/discussion/177222/prochaine-mise-a-jour-les-grandes-invasions
vous devez donc illustrer la 1ère invasion des armées du grand Khan venu des steppes de l'extrême orient sur les terres du grand empire !
Je sais qu'il y a souvent du retard et des événements parmi les modérateurs/administrateurs, mais je n'ai toujours pas reçu la récompense des 3.000 rurus ! Qu'en est-il pour les autres récompensés ?
Phil
PhilLePaltoquet (FR1) a dit :Salut !
Je sais qu'il y a souvent du retard et des événements parmi les modérateurs/administrateurs, mais je n'ai toujours pas reçu la récompense des 3.000 rurus ! Qu'en est-il pour les autres récompensés ?
Phil
salut, meme chose pour moi aucune trace de me 2000 rubis gagnés ![]()
Les récompenses ont été versées.
Cordialement,
Pierre
Je vous fournit sa bientot, en attendant que ma connexion m'améliore je vais vous écrire un beau gros roman...et surtout long, et avec du suspens ect...en esperant que je sois a la hauteur de Simonat et des autres héhé.
Thibaut400 (FR1) a dit :Ha, sa c'est du sujet les nomades héhé !
Je vous fournit sa bientot, en attendant que ma connexion m'améliore je vais vous écrire un beau gros roman...et surtout long, et avec du suspens ect...en esperant que je sois a la hauteur de Simonat et des autres héhé.
hihi ne t'inquiete pas tu as autant de chances que moi
Concours de littérature n°20 : l’invasion nomade
Il y a bien longtemps, dans des contrées lointaines, très lointaines…
Introduction :
Alors que l’Empereur pensait avoir ramené la stabilité et la prospérité dans l’Empire, une nouvelle ombre plane sur les plaines du Grand Empire. Une rumeur circule comme quoi un ancien peuple des terres de l’Est serait en train de prévoir une invasion pour s’emparer des terres de l’Empereur…
Chapitre I : Le réveil du Khan
(Palais de l’Empereur)
-« Je croyais qu’aucun peuple ne vivait dans ces déserts de l’Est… » s’essouffla l’Empereur.
-« C’est compliqué Majesté...ces régions n’ont jamais été explorées. Une vieille légende dit que la seule fois où une légion de l’Empire s’était aventurée vers ces terres, elle n’était jamais revenue, pas la moindre trace d’un seul légionnaire, et l’Empereur de l’époque, terrorisé, en avait interdit l’accès » expliqua l’un de ses conseillers.
-« Quelles qu’en soient les légendes il nous faut rester sur nos gardes. Avertissez les seigneurs de la menace qui pèse sur nous, qu’ils préparent leur troupes, nous ne connaissons pas ce que nous allons affronter. » ordonna l’Empereur.
(Grand Temple du Khan)
-« Personne ne pourra nous arrêter, nous détruirons toute résistance, j’achèverai ce que vous avez commencé... » voici les quelques mots que Kaly Rion venait de prononcer sur la tombe de son ancien maître, l’esprit même du Grand Khan, une force mythique honoré par ce peuple de l’Est.
-« Mais pour accomplir la tâche que vous m’avez confié, j’aurais, au moment propice, besoin de votre aide pour lever à nouveau l’armée » finit-il. Il se releva et quitta le temple, à l’extérieur une armée de guerriers du peuple de l'Est était parfaitement en rang, la plus organisé qu’on ait jamais vu. Plus loin encore on pouvait observer une autre armée, une armée en terre cuite, l’armée qui portait le nom de « l’armée du Khan » les troupes qu’avait formées le Grand Esprit du Khan lui-même. Kaly Rion, en haut des marches qui menaient à l’intérieur du temple tint son discours de guerre.
-« …mes chers amis, cela fait des millénaires que nous nous préparons ; il est temps… ». Il leva alors sa main droite vers le ciel et des grandes lueurs rouges sortirent du temple, les guerriers se retournèrent vers l’armée de terre cuite qui semblait peu à peu prendre vie au fur et à mesure qu’elle absorbait les lueurs rouges.
-« Que l’invasion commence !! » s’exclama Kaly Rion et l’immense armée de soldats, qu’ils soient humains ou de terre cuite mugirent de terreur.
Chapitre II : L’invasion
Ils avaient commencé par écraser quelques villages de paysans et des légions entières du Grand Empire s’étaient précipitées à leur rencontre pour arrêter leur progression, mais la vérité c'est que même les plus grands tacticiens avaient peur. Dans le premier combat qui opposa les deux armées, les soldats de terre cuite avaient fait des ravages, ils semblaient indestructibles, personne n’arrivait à les tuer malgré tous les coups d’épées et de de lances qui les transperçaient. Le sang des soldats impériaux coulait à flot, rien ne semblait pouvoir arrêter cette menace qui pulvérisait littéralement tout sur son passage. Les seigneurs enchaînaient les défaites et l’armée du Khan, avec Kaly Rion à sa tête, se rapprochait dangereusement du Palais de l’Empereur. En moins d’une semaine le Palais fut assiégé. La garde rapprochée de l’Empereur était débordée, Ulrich et quelques autres gardes se tenaient auprès de l’Empereur dans la salle du trône.
-« Il est temps de s’enfuir par les souterrains, Ulrich » dit-il.
En effet un souterrain existait bel et bien sous le palais. Il permettait d’aller dans une base cachée en cas de grands dangers comme c’était le cas. Ils déplacèrent alors le trône et on découvrit la trappe qui menait à ce souterrain, pleine de poussière. Ulrich l’ouvra.
-« Allez-y Majesté »
-« Non, moi je reste là, c’est à vous de partir Ulrich »
-« Majesté si vous restez cinq minutes de plus ils vous captureront ! »
-« Et justement ! Ils ne se doutent pas que j’ai des fidèles guerriers comme vous qui viendront me libérer ! Alors que si je pars ils me traqueront. Ulrich, croyez-vous que j’ai l’âge pour mener une révolte ? Non, c’est à vous de le faire, partez et réunissez autant de combattants que vous pourrez ! »
-« Mais…mon empereur… »
-« Ne discutez pas Ulrich ! C’est un ordre ! Partez ! J’ai confiance en vous. Nous n’avons jamais eu a relevé un tel défi, mais nous réussirons ! Filez maintenant ! »
Ulrich et quelques autres gardes prirent donc la fuite dans les souterrains. L’Empereur et ses derniers gardes replacèrent le trône par-dessus la trappe et la porte céda à l’assaut des soldats du Khan.
Kaly Rion rentra dans la salle avec quelques-uns de ses soldats en terre. Les quelques gardes se rendirent tout de suite, laissant l’Empereur sans défense.
-« Votre Empire est à moi à présent », dit Kaly Rion en retirant son casque, « soldats, arrêtez-le ! » ordonna-t-il
-« Non ! Euh…je… » bafouilla l’Empereur. Il attrapa le chandelier posé sur la table du Conseil et alors que l’homme de terre cuite allait lui prendre le bras il lui brûla la main qui se mit à s’effriter comme des cendres. L’homme de terre cuite hurla, la flamme continuait de consumer son bras et il finit par se transformer intégralement en poussière.
-« Le feu !! » s’exclama l’Empereur, « voici la faille de votre armée ! Même mes meilleurs stratèges n’ont pas réussi à la trouver ! » envoya-t-il à Kaly Rion.
Celui-ci retira alors son épée et la pointa vers l’Empereur.
« Certes, mais moi je ne suis pas en terre cuite mon cher, et je vous conseille de vous rendre immédiatement si vous ne voulez pas vous faire couper un bras maintenant ».
L’Empereur reposa son chandelier et se laissa aux mains de l’ennemi.
Chapitre III : La révolte
Ça ne faisait aucun doute, Ulrich était plus déterminé que jamais, il était prêt à en découdre avec ce Kaly Rion. Il parcourut tout l’Empire avec ses derniers soldats et convainquit les seigneurs les plus courageux de venir avec lui pour libérer l’Empereur. Il promit en échange plein de récompenses et en quelques jours des milliers de seigneurs et leurs armées se dirigeaient vers le palais pour livrer bataille. Kaly Rion semblait confiant, il avait une armée invincible avec lui. Il se plaça en tête de ses troupes face à Ulrich et son armée de millions de soldats.
-« Je savais que l’Empereur gardait quelques sous-fifres pour venir le libérer au cas où… »
-« Parlez tant que vous pouvez, l’Empereur, lui, ne persécute pas des villageois innocents »
-« Soit, dans ce cas à vos armes ! »
-« Ce n’est pas vous et votre armée de bouts desséchés qui allez nous arrêter ! »
La bataille commença, Ulrich fonça sur Kaly Rion suivit de tous les autres seigneurs. La bataille dura des heures entières, les soldats de terre cuite ne mourraient pas donc les seigneurs et leurs armées se concentraient surtout sur l’armée de barbare qui fut totalement exterminé. Kaly Rion et Ulrich continuait leur combat, Ulrich avait quand même réussit à se rapprocher du grand portail d’entrée du Palais mais n’arrivait toujours pas à se débarrasser de ce maudit guerrier. Kaly Rion semblait aidé par une force divine qui guidait ses mouvements, il anticipait chaque coups d’Ulrich. Épée contre épée, tous les deux épuisés, la sueur coulant sur leur front, Kaly Rion souffla : -« Vous ne pouvez pas gagner, le Grand Esprit du Khan est avec moi ».
-« Alors allez le rejoindre ! »
À ces mots et dans un dernier effort, Ulrich attrapa de son autre main le poignard qu’il portait à sa ceinture et le planta dans le ventre de Kaly Rion qui, surprit, s’écroula au sol. Ulrich ne s’attarda pas et ouvrit le portail. Il alla libérer l’Empereur qui était enfermé dans la prison.
« Merci Ulrich, vous avez fait comme je vous avais demandé. Je connais le point faible de ces soldats en terre cuite ! C’est le feu ! Dites à vos hommes de les brûler et ils tomberont en poussière automatiquement ! »
Ulrich retourna au combat, donna l’astuce aux seigneurs qui essayèrent tout de suite et une heure plus tard on avait réduit à néant tous ces soldats des ténèbres.
Après les combats les seigneurs furent noblement récompensés pour leur bravoure et leur courage. L’Empereur expliqua à Ulrich que Kaly Rion lui avait avoué tous les secrets.
-« Le Grand Khan était l’ancien Empereur des provinces de l’Est, et ce fut lui qui avait jadis combattu la légion qui était parti de notre Empire en exploration vers ses terres. »
-« La légende est donc vraie. »
-« Oui, sauf qu’au cours de la bataille, une flèche lui transperça le cœur et le fit tomber de son cheval. Pour honorer sa mémoire on lui construit un tombeau et on sculpta une armée de soldats en terre cuite. »
-« L’armée que nous avons combattu… »
« C’est exact. Une prophétie disait que le Grand Esprit du Khan allait un jour se venger de ses persécuteurs et allait insuffler le souffle vital à son armée de soldats de terre pour les anéantir »
-« Et ils ont bien faillit ! »
-« Kaly Rion était le prince héritier qui avait le devoir de lever l’armée, mais vous l’avez tué, je vous félicite Ulrich, vous êtes un héros pour notre Empire ! »
Quelques campements de l’invasion étaient encore présents dans l’Empire, mais ce n’étaient que des barbares que les seigneurs s’amusaient à attaquer pour piller des trésors, finalement ils finirent par repartir dans leur province. Parfois on les voyait revenir mais ce n’était pas une invasion d’envergure, on les appela alors les nomades en raison de leur nombreux voyages.
L’Empire avait une fois de plus été sauvé, mais l’Empereur savait pertinemment que le repos allait être de courte durée !
Moi aussi le mien arrive ce soir.
Sinon, bon texte.
Bravo
Voilà, un petit texte mais bon ![]()
L'invasion des nomades
Prologue :
Dans un château, la vie bas son plein, les villageois travaillent, vivent, les marchands itinérants viennent de temps à autres, les annonces... C'est le quotidien d'un château… du moins, jusqu’à ce qu'un événement inattendue arrive…
La mauvaise surprise :
Des hordes de soldats couraient vers le château, tuaient tout le monde et pillaient tout sur leur passage, en quelques heures le château fut incendié, pillé, et déserté.
Le roi ayant eu vent de la terrible nouvelle fit envoyer une missive à tous les seigneurs du Grand Empire :
« Cher seigneur,
nous avons été victime d'un acte de barbaries atroces, des hommes, des femmes et des enfants ont été tué par des guerriers nomade. Aussi, je vous demanderais donc de chasser ces mécréants hors des limite du Grand Empire ! Vous serez récompensé par les tablettes du Kahn que vous leur pillerez et pourrez les échanger contre toutes sortes d'objets auprès d'un marchand spécialement dédié pour l'occasion. Alors à l'attaque ! »
Chacun la reçu et y accordait plus ou moins d'importance.
La reconquête :
Les seigneurs qui voulurent protéger le royaume attaquaient sans pitié les nomades aux vus d'alléchantes récompenses :
-A l'attaaaaque, criait un seigneur.
-Chargeeeeez, hurlait le chef du camp nomade.
On entendait les épées s'entre-choqués et des étincelles jaillir telle un volcan en éruption.
Mais ces guerriers étaient bien entraînés et causaient beaucoup de pertes aux seigneur :
-Occupez vous des blessés et rassemblez les prisonniers, ordonna le seigneur.
-Nous avons une dizaine de prisonniers mon seigneur, je pense que nous devrions les exécutés et exposé leurs cadavre dans leur camps, pour faire peur aux autres nomades.
-Très bien, faites donc, mais n'oubliez rien ici d'accord ? Récupérez tout ce dont nous avons besoin.
Les nomades étaient coriaces et continuaient à attaquer les seigneurs. Mais ceux-ci n'avaient pas peur et ne voulaient pas reculer devant l’adversité, ils redoublèrent donc d'efforts et ils se révéleront payant. Les nomades commençaient à reculer.
La libération :
Le flot incessant d'attaque sur les camps nomades poussèrent ceux-ci à se replié et à s'enfuir. Et au bout de quelques jours, les attaques avaient triomphé des nomades, et les seigneurs pillèrent leur camps, toujours à la recherche de tablette du Kahn.
Quand la menace fut complètement éradiqué, le roi félicita tout les seigneurs sans exceptions et offrit d'incroyables récompenses à ceux qui se sont impliqués le plus.
Une semaines plus tard, la vie avait repris sont cours normale :les villageois travaillent, vivent, les marchands itinérants viennent de temps à autres, des annonces sont transmisent à la crié...
FIN
Désolé mais suite aux récents évènements j'ai plus le temps pour une belle participation au concours...désolé
Je tente ce concours pour la première fois...
Les gens vivent heureux dans l'Empire depuis que Ludwig la Barrique est monté sur le trône. Ils rient tout le temps. Bon, même si le rire, ça se cultive, ça fait plaisir à voir. Pour la première fois depuis pas mal de temps les paysans ne vivent plus dans l'angoisse du lendemain, le commerce bat son plein, les soldats joyeux font ripaille sur les murs des remparts. L'insouciance règne au côté du bon roi opulent, à l'aune de son royaume. Enfin, pour l'instant.
(La salle du trône)
— Sire ! Un éclaireur demande à vous voir en personne, il dit que c'est extrêmement grave...
— Qu'il attende la fin de mon repas, je le recevrai après.
— ...et extrêmement urgent !
— Ah fichtre voilà qui doit être sérieux. Fais le entrer.
— Majesté, le royaume est en danger !! Faites évacuer les campagnes ! Mobilisez les réserves, fortifiez la ville et barricadez-vous !
— Pas si vite pas si vite jeune homme, c'est moi le roi ici, quand même, non mais. Commencez par le début et mettez la fin en dernier, s'il-vous-plaît. Et arrêtez de baver.
— Les nomades nous envahissent, Sire, ils viennent de l'Est par milliers ! Un de nos avant-postes a aperçu leurs colonnes, des hommes en armes, emmenant leurs yourtes, leurs femmes et leurs enfants, preuve qu'ils comptent s'installer à long terme sur les ruines de nos villes.
— Diantre, voilà qui n'est point fort joyeux... Qui sont ces nomades ? D'où viennent-ils ?
— Ça je n'en ai pas la moindre idée sire.
— Gardes, allez me chercher le Sage.
— Tu dis savoir tout sur tout, n'est-ce pas ?
— C'est exact.
— Alors renseigne-nous, D'où viennent-ils, ces nomades ? Représentent-ils une réelle menace pour l'Empire ?
— Ils viennent d'Asie centrale, des barbares, habituellement rassemblés en tribus. S'ils se préparent réellement, comme le dit ton éclaireur, à envahir l'Empire, c'est qu'un grand chef a su réunir de nombreuses tribus. Leurs guerriers sont surentraînés et leur cavalerie est redoutable. S'ils nous attaquent, mieux vaut ne même pas envisager de se défendre.
— Alors comment faire pour les repousser ? Nous n'allons quand même pas leur livrer le royaume sans se défendre un tout petit peu, non ?
— Laisse-moi la nuit pour réfléchir, Ludwig, je t'apporterai la réponse demain à l'aube.
(le lendemain matin)
— Alors, Sage, as-tu la réponse ?
— Sache tout d'abord que cette invasion est très réelle. Elle a même été prédite par les Anciens. Cette nuit dans un vieux grimoire datant d'avant la fondation de Rome, j'ai pu relever un passage qui t'intéressera, car je pense qu'il apporte la réponse que nous cherchons. Voilà le papier.
— Fais voir.
...
C'est du vieux Germain, que veux-tu que j'y comprenne, idiot !
— Oh pardon, je vais traduire.
“Il y aura une grande paix, intense mais hélas courte, et les peuples des plaines vertes seront bientôt bousculés par la barbarie. D'au-delà des murs de la Terre viendra une tempête, une vague qui tentera de submerger les plaines. Cette vague se séparera en milliers de gouttes d'eau et la plaine se trempera avant l'inondation. Mais la volonté propre des guerriers repoussera finalement la vague qui, à bas de son cheval, fuira retrouver son engeance au-delà du soleil levant.”
— Tout ça est très clair... et je ne comprends rien. En quoi ce conte nous concerne-t-il ?
— C'est pourtant fort simple, Ludwig. Les "murs de la Terre" sont les grandes montagnes de l'Est. La vague, ce sont les nomades qui viennent de par-delà ces montagnes. Cette vague se séparera en milliers de gouttes d'eau, ils vont répartir leurs armées en campements partout à travers le royaume, comme un poison qui se répand dans le corps avant de foudroyer la bête.
— Appétissant, la métaphore. Que peut-on faire contre cela ?
— Tout est marqué : donne l'autonomie militaire à tous les seigneurs du royaume, et donne-leur l'ordre de détruire ces camps avant que les nomades ne passent à l'attaque.
— Crois-tu qu'ils m'écouteront ?
— Tu es le roi, oui ou non ?
Quelques heures plus tard, des hérauts parcourent le royaume avec deux messages :
“Tous les seigneurs du Royaume sont autorisés par la présente à lever des armées et à faire subir le service d'Ost et de Chevauchée à leurs vassaux.”
et
“Les nomades envahissent l'Empire ! Ils vont dresser des camps partout et menacer la sécurité de nos sujets ! Protégez vos terres en anéantissant les camps nomades avant qu'ils ne passent à l'attaque !”
(chez un seigneur)
— Bigre, tu as entendu ça, conseiller ? Le roi nous autorise à lever des armées, et nous demande de repousser des nomades. Enfin ! On va bien rigoler.
— Je donne l'ordre ?
— De se mettre en selle. Ne perdons pas de temps.
Comme chez la plupart des seigneurs du royaume, une colonne de chevaliers, de hallebardiers, d'archers et d'arbalétriers sort du château en direction d'une mince fumée à l'horizon. Après quelques heures de marche, ils arrivent en vue d'un campement où résonne un langage barbare que nous ne transcrirons pas ici.
Deux heures après le feu au milieu du camp est éteint, à la place les soldats ont allumé les tentes, car la nuit va bientôt tomber.
— Sire, y a un chariot rempli de plaquettes d'or, comme des sceaux... avec un signe barbare dessus. On emporte ?
— Oui ! Je me demande ce que c'est... Ça intéressera sûrement le roi...
De retour au château, nos chevaliers envoient un cavalier avec un échantillon de ces tablettes, pour faire part au roi de cette découverte.
— Ah, mais c'est un fort beau trésor, tout cela ! Je décrète que quiconque m'apportera de ces plaquettes recevra une grosse récompense, selon ses besoins !
Après ce décret, vous vous douterez du doublement de l'entrain des chevaliers à raser des camps nomades.
(la salle du trône, quelques jours plus tard)
— Sire ! Sire ! Un de nos cavaliers apporte une grande nouvelle !
— Qu'il entre, vite !
— Sire ! Les nomades se replient ! Ils plient bagage !
— Mais alors...
— Alors nous avons gagné !
— Ah ah ! Faisons alors moult ripaille et grande beuverie, festoyons gaiement, le Royaume est sauvé !
Depuis ce jour, les gens vivent heureux dans l'Empire. Ils rient tout le temps. Le commerce bat son plein, les soldats joyeux font ripaille sur les murs des remparts. L'insouciance règne au côté du bon roi encore plus opulent, à l'aune de son royaume. Enfin, pour l'instant...