Bonjour à tous !
Voici un récit, une fiction, qui essaiera au fil des "épisodes" de retracer le plus fidèlement possible mon aventure dans ce jeu.
J'espère que ça vous plaira.
N'hésitez pas à me dire vos envies, vos idées et vos remarques constructives pour que je puisse étoffer mes prochains écrits.
Et s'il y a des fautes, excusez-moi !
Merci pour votre attention et votre lecture !
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[Le commencement]
A la mort de mon père, Pierre-Henri de la Boutonnière,
simple petit seigneur d’Alrad, j’héritai d’un titre et d’une terre qui ne m’intéressaient
guère et qui, vue leur si petite taille et importance, ne m’apporteraient pas
grand choses.
J’étais plutôt intéressé par les voyages avant. Je visitais les seigneuries
voisines non hostiles. De toute façon, Alrad n’avait aucun allié et aucun
ennemi. Ce village – car on ne peut pas appeler ça une terre – n’avait aucune
importance aux yeux de ses voisins.
Tout ces seigneuries m’accueillaient avec l’honneur et le respect du à mon
rang. Et puis, elles avaient les moyens ! Ce n’était pas le petit fort en
bois de papa ! Ah ces palais somptueux ! Je m’y sentais si bien.
J’étais en visite d’un voisin quand papa mourut. On me contacta et je dû
rentrais bien vite pour reprendre le flambeau. J’étais fils unique !
C’est comme ça que moi, Jehan de la Boutonnière devint seigneur d’Alrad. J’espérais
faire mieux que mon père et de faire de cette ville la capitale d’un grand
empire ! Mes voisins en étaient capables et j’avais tout une vie pour le
faire. Mon père était bien trop pantouflard et peureux pour simplement imaginer
cela.
Alors je me mis à réfléchir à ce que je devrais faire et pour cela je devais
faire une liste de tous les problèmes. Bien sûr je n’avais aucun conseiller. Je
n’étais qu’un petit seigneur à la tête d’une petite seigneurie. Je devais me
débrouiller seul.
C’est en visitant mes terres et en interrogeant mes quelques sujets que je me
suis vite rendu compte que mon projet était plus important que ce que je
pensais et que la tâche serait ardue. Peut-être même trop. Je dû me motiver
tout seul. Et puis, plus je voyais les gens vivant et trimant sur mes terres
plus je me sentais obliger de donner le meilleur de moi-même pour leur offrir
un avenir et un cadre de vie digne de ce nom.
Je me devais déjà d’organiser la production de ressources afin de permettre la
construction de maison confortable. J’avais vu chez un voisin certaines
méthodes de travail qui n’existaient pas chez mon père et qui m’avait l’air de
fonctionner à merveille. Je donnais donc déjà mes premières consignes là-dessus
et je pouvais voir dans les yeux de mes sujets une certaine forme de
reconnaissance, d’amour et de respect. Ils devaient être content de voir afin
un seigneur prendre ses responsabilités et organiser leur présent afin de
permettre un avenir.
Rapidement, des bâtiments fleurirent ci et là tant pour permettre une
production optimiser du bois nécessaire à beaucoup de choses que pour sécuriser
les carrières ou encore rebâtir les fermes qui tombaient en ruine.
Au fil des mois, notre essor attira de nouvelles têtes. Plus ou moins
respectable. Je dû agrandir nos forces pour maintenir un ordre public constant
et pour éviter que tout le monde se sentent oppresser j’eus l’idée de faire
construire certains œuvre pour décorer la ville.
Mais un jour nous subîmes une vile attaque en pleine nuit. Plusieurs hommes de
la milice périrent dans cet assaut qui fut vain. Il faut dire que la milice
défendait leur famille et leur foyer. De plus les assaillants nous avaient sous
estimés.
En fouillant leur dépouille mes hommes trouvèrent une carte qui,
vraisemblablement, devait être une carte au trésor.
Jean, le boulanger d’Alrad qui avait vu sa nouvelle boulangerie se construire
grâce à un don de ma part – j’avais puisé dans le maigre trésor de famille pour
payer, avec quelques pierres précieuses, les architectes et bâtisseurs de
talent que j’avais fait venir exprès pour féliciter le boulanger de son service
exemplaire en la milice – me poussait afin que je prenne la décision de partir
à la recherche de ce trésor. Je lui répondit, tout d’abord, que nous n’en avons
pas les moyens et que nous n’étions pas sûr de la véracité de cette carte.
Et puis, il faut dire que je m’étais rendu compte d’un nouveau soucis plutôt
majeur : nous n’étions pas capable de nous défendre nous même. Alors je
fis venir un maître d’armes d’une seigneurie voisine – qui me réclama, lui
aussi, un paiement en pierre précieuse – pour entraîner mes sujets à l’art de
la guerre. La forge seigneuriale tourna à plein régime.
Quelques mois plus tard nous pûmes enfin nous permettre de partir à la
recherche de l’origine de cette attaque. J’eus confié cette mission à mes deux
meilleurs hommes qui partirent durant plusieurs jours. Ils ne revinrent pas
avec le sourire mais avec des informations capitales.
- Seigneur ! Seigneur ! lancèrent les deux espions alors que j’entrais
presque dans la salle du trône.
- Oui ? Qu’a-t-il ? Pourquoi
me hélez-vous ainsi en plein milieu d’un couloir ? leurs répondis-je
- Nous avons trouver le campement des bandits qui nous ont attaqués, me dit le
premier.
- Où sont-ils ?
- Mais le problème c’est que ce n’est pas un campement, continua-t-il.
- Ils sont dans un fort, eux aussi, précisa le second.
- Humpf… fut ma seule réaction.
Je restais là planter dans ce couloir, pensif. Un nouveau problème s’exposa à
moi. La défense par l’attaque était une bonne idée mais il fallait savoir
attaquer et moi je n’avais quasiment aucune expérience dans le domaine. Je
devais improviser. Heureusement, lors de mes visites chez mes voisins, j’avais
pu lire certains ouvrages qui relataient l’utilisation d’échelle et de bélier
lors d’assaut d’une forteresse. Mon coup de crayon et ma mémoire étant bonne,
je dessinai sur un vélin les plans de ces deux engins de siège afin que mes
sujets puissent s’y référer pour créer nos nouvelles machines de guerre – si nous
pouvions appeler ça ainsi -.
La production de ces engins de siège prit deux bonnes semaines. J’eus le temps
de préparer mes nouveaux soldats à la situation et je leurs fis répéter
moi-même l’utilisation de ses engins. Ainsi, plusieurs portes périrent dans l’affaire
et plusieurs chutes d’échelles furent recensées. C’était pour la bonne cause ! Paix à
leurs âmes… Pauvre porte !
Nous partîmes après cet entraînement de fortune vivre notre première expédition
militaire. J’étais loin de me douter que c’était le début d’une longue
histoire. On me l’aurait dit à ce moment là que j’en aurai ris jusqu’à en avoir
mal au ventre !
Maintenant, je suis partagé entre la joie de l’aventure et la tristesse de
toutes ces morts.
L’assaut fut bref. Les bandits étaient moins bien entraînés que nous – pour ne
pas dire qu’il n’avait vraisemblablement pas eu d’entraînement – et leur
défense était dérisoire –. Ils ne purent résister à ma petite armée et tous
fieffés coquins – comme aimaient les appeler mes hommes – rencontrés moururent.
Malheureusement certains purent s’enfuir ce qui me fit redoutait une contre
offensive plus tard.
Nous repartîmes à Alrad avec des charrettes pleines de bois, de pierre et de
nourriture. J’embarquais dans la mienne un petit coffre remplit d’or. Mes hommes
étaient soulagés bien que perturbaient par les combats. Nous n’avions aucune
perte à déplorer. Malgré ça, moi j’étais soucieux. J’avais trouvé plusieurs
courriers dans la pièce que s’étaient réservés le chef des bandits qu’ils n’étaient
pas seuls, qu’ils étaient très nombreux et que de nombreux autres châteaux
étaient occupés.
Une bien longue aventure était entrain de commencer…