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Topic: [299708] [Fiction]La famille de la Boutonnière - Seigneurie d'Alrad

[-299708] Lovenio (FR1) [None] :: Feb. 13, 2016, 11:27 a.m.

Bonjour à tous !

Voici un récit, une fiction, qui essaiera au fil des "épisodes" de retracer le plus fidèlement possible mon aventure dans ce jeu.
J'espère que ça vous plaira.
N'hésitez pas à me dire vos envies, vos idées et vos remarques constructives pour que je puisse étoffer mes prochains écrits.
Et s'il y a des fautes, excusez-moi !

Merci pour votre attention et votre lecture !

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[Le commencement]


A la mort de mon père, Pierre-Henri de la Boutonnière, simple petit seigneur d’Alrad, j’héritai d’un titre et d’une terre qui ne m’intéressaient guère et qui, vue leur si petite taille et importance, ne m’apporteraient pas grand choses.
J’étais plutôt intéressé par les voyages avant. Je visitais les seigneuries voisines non hostiles. De toute façon, Alrad n’avait aucun allié et aucun ennemi. Ce village – car on ne peut pas appeler ça une terre – n’avait aucune importance aux yeux de ses voisins.
Tout ces seigneuries m’accueillaient avec l’honneur et le respect du à mon rang. Et puis, elles avaient les moyens ! Ce n’était pas le petit fort en bois de papa ! Ah ces palais somptueux ! Je m’y sentais si bien.

J’étais en visite d’un voisin quand papa mourut. On me contacta et je dû rentrais bien vite pour reprendre le flambeau. J’étais fils unique !

C’est comme ça que moi, Jehan de la Boutonnière devint seigneur d’Alrad. J’espérais faire mieux que mon père et de faire de cette ville la capitale d’un grand empire ! Mes voisins en étaient capables et j’avais tout une vie pour le faire. Mon père était bien trop pantouflard et peureux pour simplement imaginer cela.

Alors je me mis à réfléchir à ce que je devrais faire et pour cela je devais faire une liste de tous les problèmes. Bien sûr je n’avais aucun conseiller. Je n’étais qu’un petit seigneur à la tête d’une petite seigneurie. Je devais me débrouiller seul.
C’est en visitant mes terres et en interrogeant mes quelques sujets que je me suis vite rendu compte que mon projet était plus important que ce que je pensais et que la tâche serait ardue. Peut-être même trop. Je dû me motiver tout seul. Et puis, plus je voyais les gens vivant et trimant sur mes terres plus je me sentais obliger de donner le meilleur de moi-même pour leur offrir un avenir et un cadre de vie digne de ce nom.

Je me devais déjà d’organiser la production de ressources afin de permettre la construction de maison confortable. J’avais vu chez un voisin certaines méthodes de travail qui n’existaient pas chez mon père et qui m’avait l’air de fonctionner à merveille. Je donnais donc déjà mes premières consignes là-dessus et je pouvais voir dans les yeux de mes sujets une certaine forme de reconnaissance, d’amour et de respect. Ils devaient être content de voir afin un seigneur prendre ses responsabilités et organiser leur présent afin de permettre un avenir.
Rapidement, des bâtiments fleurirent ci et là tant pour permettre une production optimiser du bois nécessaire à beaucoup de choses que pour sécuriser les carrières ou encore rebâtir les fermes qui tombaient en ruine.

Au fil des mois, notre essor attira de nouvelles têtes. Plus ou moins respectable. Je dû agrandir nos forces pour maintenir un ordre public constant et pour éviter que tout le monde se sentent oppresser j’eus l’idée de faire construire certains œuvre pour décorer la ville.

Mais un jour nous subîmes une vile attaque en pleine nuit. Plusieurs hommes de la milice périrent dans cet assaut qui fut vain. Il faut dire que la milice défendait leur famille et leur foyer. De plus les assaillants nous avaient sous estimés.
En fouillant leur dépouille mes hommes trouvèrent une carte qui, vraisemblablement, devait être une carte au trésor.
Jean, le boulanger d’Alrad qui avait vu sa nouvelle boulangerie se construire grâce à un don de ma part – j’avais puisé dans le maigre trésor de famille pour payer, avec quelques pierres précieuses, les architectes et bâtisseurs de talent que j’avais fait venir exprès pour féliciter le boulanger de son service exemplaire en la milice – me poussait afin que je prenne la décision de partir à la recherche de ce trésor. Je lui répondit, tout d’abord, que nous n’en avons pas les moyens et que nous n’étions pas sûr de la véracité de cette carte.
Et puis, il faut dire que je m’étais rendu compte d’un nouveau soucis plutôt majeur : nous n’étions pas capable de nous défendre nous même. Alors je fis venir un maître d’armes d’une seigneurie voisine – qui me réclama, lui aussi, un paiement en pierre précieuse – pour entraîner mes sujets à l’art de la guerre. La forge seigneuriale tourna à plein régime.
Quelques mois plus tard nous pûmes enfin nous permettre de partir à la recherche de l’origine de cette attaque. J’eus confié cette mission à mes deux meilleurs hommes qui partirent durant plusieurs jours. Ils ne revinrent pas avec le sourire mais avec des informations capitales.

- Seigneur ! Seigneur ! lancèrent les deux espions alors que j’entrais presque dans la salle du trône.
 - Oui ? Qu’a-t-il ? Pourquoi me hélez-vous ainsi en plein milieu d’un couloir ? leurs répondis-je
- Nous avons trouver le campement des bandits qui nous ont attaqués, me dit le premier.
- Où sont-ils ?
- Mais le problème c’est que ce n’est pas un campement, continua-t-il.
- Ils sont dans un fort, eux aussi, précisa le second.
- Humpf… fut ma seule réaction.

Je restais là planter dans ce couloir, pensif. Un nouveau problème s’exposa à moi. La défense par l’attaque était une bonne idée mais il fallait savoir attaquer et moi je n’avais quasiment aucune expérience dans le domaine. Je devais improviser. Heureusement, lors de mes visites chez mes voisins, j’avais pu lire certains ouvrages qui relataient l’utilisation d’échelle et de bélier lors d’assaut d’une forteresse. Mon coup de crayon et ma mémoire étant bonne, je dessinai sur un vélin les plans de ces deux engins de siège afin que mes sujets puissent s’y référer pour créer nos nouvelles machines de guerre – si nous pouvions appeler ça ainsi -.
La production de ces engins de siège prit deux bonnes semaines. J’eus le temps de préparer mes nouveaux soldats à la situation et je leurs fis répéter moi-même l’utilisation de ses engins. Ainsi, plusieurs portes périrent dans l’affaire et plusieurs chutes d’échelles furent recensées.  C’était pour la bonne cause ! Paix à leurs âmes… Pauvre porte !

Nous partîmes après cet entraînement de fortune vivre notre première expédition militaire. J’étais loin de me douter que c’était le début d’une longue histoire. On me l’aurait dit à ce moment là que j’en aurai ris jusqu’à en avoir mal au ventre !
Maintenant, je suis partagé entre la joie de l’aventure et la tristesse de toutes ces morts.

L’assaut fut bref. Les bandits étaient moins bien entraînés que nous – pour ne pas dire qu’il n’avait vraisemblablement pas eu d’entraînement – et leur défense était dérisoire –. Ils ne purent résister à ma petite armée et tous fieffés coquins – comme aimaient les appeler mes hommes – rencontrés moururent. Malheureusement certains purent s’enfuir ce qui me fit redoutait une contre offensive plus tard.
Nous repartîmes à Alrad avec des charrettes pleines de bois, de pierre et de nourriture. J’embarquais dans la mienne un petit coffre remplit d’or. Mes hommes étaient soulagés bien que perturbaient par les combats. Nous n’avions aucune perte à déplorer. Malgré ça, moi j’étais soucieux. J’avais trouvé plusieurs courriers dans la pièce que s’étaient réservés le chef des bandits qu’ils n’étaient pas seuls, qu’ils étaient très nombreux et que de nombreux autres châteaux étaient occupés.

Une bien longue aventure était entrain de commencer…