bonsoir
je pense que le sujet est bien plus complexe qu'une histoire d'argent, déjà je vois des textes qui confondent chloroquine et l'hydroxychloroquine (plaquenil). Ce sont 2 médicament différents, l'un est utilisé contre le paludisme surtout et l'autre contre le lupus surtout.
d'après ce que j'ai compris le professeur Didier Raoult travaille surtout sur l'hydroxychloroquine qui n'est pas le traitement contre le paludisme mais le plaquenil qui est utilisé contre les lupus
de plus en Afrique beaucoup sont traités contre le paludisme et le coronavirus les touchent autant
à priori, nous ne sommes pas encore certain que le plaquenil est efficace contre le coronavirus
Hossein Mehdaoui, chef des urgences et de la réanimation au CHU de Fort-de-France, qui administre à ses malades l'hydroxychloroquine dit qu'il n'a pas le sentiment que ce soit la potion magique:
de plus ce médicament a de très nombreux effets secondaires et ne peut pas être pris par beaucoup de personnes:
ce médicament nécessite un gros suivi médicale, a t'on les ressources pour suivre autant de monde ?
si le médicament n'est pas pris dans de bonnes conditions avec le bon suivi, nous aurons encore plus de cas d'hospitalisations:
je travail dans l'ophtalmologie et il n'y a qu'un seul médicament pour lequel on doit faire un suivi particulier (bilan complet: fo, oct, ...)très régulièrement et après l arrêt du médicament, ce médicament est le plaquenil
en résumé pour ma part, je ne préfère pas prendre un médicament aussi dangereux sans être sure qu'il est la solution
après je me trompe peut être je ne suis pas experte
Salut Vince,
Tu es bien courageux de lancer un tel sujet.
Pour
aborder le sujet d'une autre manière, voire pour le résumer : le CA
mondial de l'industrie chimico-pharmaceutique représente environ 1000
milliards de dollars par an (tiens, cela me rappelle le titre d'un film
avec le regretté Patrick Dewaere).
Une telle masse d'argent
rend fou, et nul doute que des manœuvres douteuses doivent parfois avoir
lieu afin de faire passer des molécules douteuses pour des panacées
circonstancielles.
Les enjeux sont considérables, on peut
tuer pour beaucoup moins que cela. Ou autrement formulé, et afin de ne
pas être frappé par l'inquisition scientiste moderne (la nouvelle
religion) : "on peut être parfois léger et zapper 2/3 faits malheureux
face à de tels enjeux".
@Lys : "ce médicament nécessite un gros suivi médicale, a t'on les ressources pour suivre autant de monde ?
si le médicament n'est pas pris dans de bonnes conditions avec le bon suivi, nous aurons encore plus de cas d'hospitalisations"
Remarque
pertinente mais... applicable à tout médicament. Comme tu travailles
dans l'industrie pharmaceutique, je suppose (espère) que tu n'ignores
pas cela.
15 grammes de paracétamol ou
d'aspirine en prise très rapprochée (genre moins d'une journée), par
exemple, peuvent être fatale. Tu meurs juste dans des conditions
différentes (mais sans migraine).
15 grammes, ça fait beaucoup ? 15 comprimés à 1 000 mg, à priori. Cela arrive malheureusement.
Pour
autant, quand j'ai mal au crâne, je prends de l'aspirine sans flipper.
J'évite juste de gober le tube (contenu et contenant).
Aucun
médoc ne présente une totale innocuité. Peu présentent d'ailleurs une
innocuité tout court. Question de balance risques / bénéfices, comme on
nous le ressasse en ce moment.
Tu peux même
rencontrer des soucis avec des produits vendus en parapharmacie ; ici
encore, question de dosage, et disons-le sans être cynique, de problèmes
plus ou moins graves qui surviennent de manière plus ou moins rapide.
Exemple
simple : le sacro-saint fluor au sujet desquels des acteurs déguisés en
scientifiques / laborantins avec force blouses & lunettes (c'est
important les lunettes) vantent les mérites à grands renforts de
publicités depuis des décennies. Ici encore, le surdosage est
problématique. Même dans le cadre d'une utilisation théoriquement neutre
(genre te brosser les crocs normalement sans y mettre un tube à chaque
brossage) se pose le problème de nombre de substances : le cumul sur une
vie d'utilisation.
Tout cela pour dire que j'ai
parfois l'impression que certains nous présentent l'hydroxychloroquine
comme étant aussi toxique que de l'uranium enrichi.
Si tel est le cas, nous pouvons ainsi classer 90% des médocs "à bande rouge".
Les précautions, c'est avec tous les médocs ; les effets indésirables - plus ou moins graves - c'est avec tous les médocs.
Mon
propos ne consiste pas à dire que tous les médocs sont néfastes ;
certains le sont toutefois hautement, et tu as quelques affaires
régulières de retrait du marché, plus ou moins médiatisées, chaque année,
malgré le long parcours du combattant que nécessite une AMM.
Et absolument tous sont potentiellement nocifs, c'est une question de dosage.
Nous avons besoin de médicaments, et nous avons tout autant besoin de personnes qui sortent des sentiers battus et mettent un coup de pied dans la fourmilière.
Pour
finir, je suis comme tout le monde : je ne détiens nullement la vérité
quant au protocole (pour parler comme les grands savants) de Didier
Raoult Panoramix (c'est affectueux, sans aucune moquerie).
Je
pense par contre que nous n'aurons jamais le mot de la fin, ledit
protocole n'étant absolument pas préconisé par les autorités, tout du
moins en France.
Quand certains parlent de "sérieux scientifique" à longueur de pseudos débats à la télé et ailleurs, cela laisse songeur.
Depuis
le début de cette crise sanitaire, j'entends à la télévision et
ailleurs des personnes (appartenant aux milieux autorisés chers à
Coluche) nous "expliquer" que seuls ceux qui savent devraient
s'exprimer.
Personne ne sachant vraiment (le fin mot de
l'histoire, et même tout sur le virus en question), tout le monde doit
donc se taire. Ou l'ouvrir. Quel que soit son titre et son "palmarès".
Ces
mêmes personnes, bien souvent, nous parlent de la "communauté
scientifique", comme s'il s'agissait d'une bande de potes tous d'accord
les uns avec les autres. Cela se saurait si c'était vrai.
Ça me fait autant marrer que "l'unité nationale", une autre chimère des temps modernes, que l'on nous ressort régulièrement.
Les
seules choses qui nous unissent sont le fait d'habiter sur la même
planète, et accessoirement dans le même pays. Et parfois, heureusement,
le courage de suivre les paroles de la sublime chanson de Johnny Clegg,
Asimbonanga :
"We are all islands | Till comes the day | We cross the burning water".
Pour le moment, la traversée de l'eau brûlante au sein de la "communauté scientifique" est mal partie.
La
nouvelle religion engendrée par nos républiques comporte son clergé et
parmi les membres de ce clergé, son lot d'inquisiteurs.
Didier
Raoult est montré du doigt par beaucoup de "sachants" comme un
hérétique, parce qu'il ne respecte pas bla bla bla. Tout comme les
inquisiteurs traitaient d'hérétiques ceux qui bousculaient les dogmes de
l'époque. Cf. Galilée et son "hérétique théorie" (car jugée comme
telle) de la Terre sphérique, et non pas plate.
Suivre les règles et être consciencieux, c'est "bien" en général... sauf quand il ne faudrait pas.
Bousculer les dogmes et les certitudes, c'est ce qu'on fait ceux qui ont le plus fait avancer la "science" en leur temps.
« Monsieur
Caryl Chessman est mort | Mais le doute subsiste encore | Avaient-ils
raison ou bien tort ? » chantait Nicolas Peyrac dans "So Far Away From
LA".
Le protocole de Didier Raoult pourrait bien suivre la même voie (ou voix ?

), faute d'un "procès" équitable.
Bonne soirée à tous, la vérité est ailleurs, comme l'indiquait la série X-Files.
Hanni - Expert autoproclamé (c'est à la mode) en cohérence et en logique. Et accessoirement en pipeaulogie.
hannibala il me semble que l'inquisition était plus moderne que ça et qu'à l'époque on le savait depuis longtemps que la terre est rondeà part ça bravo