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Forum: bigfarm-fr
Board: [785] Jeux et divertissements
Topic: [51692] Mythe, conte et légende & Histoires extraordinaires

[1113873] titevero (FR1) [None] :: Oct. 30, 2013, 11:07 p.m.
La Maison hantée de HEM (NORD)

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Certainement la maison hantée la plus célèbre de France.

Un couple avec son enfant a habité cette demeure il y a de cela quelques années. Agé de 5 ans, l'enfant décède d'une mort mystérieuse. Après la mort de leur enfant, a cause de la douleur qui les emparèrent, le couple décida de quitter la maison et de la mettre en location. Mais tous les locataires ayants habités dans cette maison ne sont restés que peut de temps, 2 jours pour certains ou 3 mois pour d'autres. Ils auraient entendus des bruits de pas, pleurs et rires d'enfant, ce qui les a poussés à quitter les lieux le plus vite possible.
A cause de ses phénomènes la demeure serait inhabitée.

On raconte aussi que « Il y a eu 3 ou 4 couples qui ont habité cette maison et à chaque fois que les hommes se pendaient dans la même pièce... »

La mairie voulait la retaper, puis a voulu la démolir mais comme atteintes par une malédictions, toutes les machines qui devaient servir à la démolition ou à retaper la maison tombaient en panne devant le mur de cette dernière. La mairie n'a eu d'autre solutions que de murer les entrée et fenêtres de la maison, seule la chambre du petit garçon possède une fenêtre qui n'est pas totalement murée.

Le tour de la maison est grillagé et un berger allemand à été mis là pour monter la garde et éloigner les curieux, un peu trop nombreux, de cette maison.

Un panneau est placé à l'entrée de la maison: « Propriété Privée attention danger ...»

A présent les seuls qui ont accès à la maison est un couple de vieux agriculteur qui vient cultiver ses patates et s'occuper du chien, mais la maison n'étant pas équipée ni d'électricité ni de chauffage central il n'y résident pas.
Mais cependant méfiez vous le vieillard s'amuse à tirer avec sa carabine sur ceux qui s'approche de trop près de la maison! (soit disant . . .)

Rien d'étrange on pourrait dire mais le soir, la cheminée se met brusquement à fumer durant quelques secondes et on raconte également que de la lumière apparaît dans la chambre des pendus et du petit enfant.

On raconte aussi que les gendarmes avaient placé 4 bergers allemand pour surveiller cette maison, arrivé au petit matin ils retrouveront leurs chiens mort, baignant dans leur sang.

Les nombreux témoignages de personnes ayant visité ou approché la maison restes troublant.

D'ailleurs :

Récemment, la fameuse maison hantée à été rachetée par une sorte de curé, prévoyant de faire de cette battisse un centre culturel religieux.

[1113876] titevero (FR1) [None] :: Oct. 30, 2013, 11:10 p.m.
Les 10 Plus Grands Mystères Inexpliqués

[1113880] titevero (FR1) [None] :: Oct. 30, 2013, 11:20 p.m.
Témoignage d'OVNI de la NASA

[1113926] System [None] :: Oct. 31, 2013, 7:45 a.m.
Les p'tits hommes verts nous ont enlevé notre p'tite véro, disparue de sa coop depuis plusieurs jours

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[1116348] System [None] :: Nov. 7, 2013, 1:34 p.m.
bravo pour toutes ces récits, j'ai eu vraiment du mal à m'en décrocher, malgrès le travail que ça constitue, j'attends les prochains avec impatience. merci

[1120376] Achille. [None] :: Nov. 17, 2013, 8:53 a.m.
J'en regarde que certain dont les titre m'atteignent et c'est vraiment génial !
Bravo ! (Enlève tes messages privée)

[1136614] titevero (FR1) [None] :: Dec. 31, 2013, 4:36 p.m.
« Le mythe de Narcisse » - Grèce

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Dans la mythologie grecque, le chasseur Narcisse est l'enfant de la nymphe Liriope et du fleuve Céphise. Après la naissance de son fils, elle voulu savoir si son fils vivrait vieux. Elle alla consulter le devin Tirésias. Celui-ci lui répondit que oui, mais seulement s'il ne se connaissait pas. L'enfant grandit et sa beauté était exceptionnelle, si bien que tout le monde le désirait. Mais sa beauté cachait un orgueil si dur que personne ne pouvait le toucher, ni jeunes hommes, ni jeunes filles. Il faisait beaucoup de malheureux car tous le désirait sans jamais pouvoir le touché.

Narcisse méprisait tellement les gens qu'un jour, fou de rage, l'un d'entre eux fit le vœu que lui aussi tombe amoureux un jour, sans jamais pouvoir posséder la personne désirée! La déesse Rhamnonte entendit la prière de ce malheureux et l'exauça: au cours d'une promenade, Narcisse sentit le besoin de se désaltérer et s'approcha d'une source limpide pour apaiser sa soif. Il fut soudain bouleversé par l'image qu'il aperçut à la surface de l'eau : son reflet. Il tomba alors en extase devant sa propre image que lui renvoyait la surface de l'eau. Sans s'en apercevoir il tomba éperdument amoureux de lui-même. Il chercha à rejoindre l'être aimé, à le toucher, mais en vain. Désespéré de ne pouvoir assouvir son amour, il dépérit et mourut.

Son corps disparut mais à la place l'on trouva une fleur couleur safran que l'on nomma Narcisse.

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[1136616] titevero (FR1) [None] :: Dec. 31, 2013, 4:58 p.m.
« La légende de l'arc-en-ciel » - Tahiti

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Une légende tahitienne raconte qu'un grand sorcier qui connaissait le secret des étoiles, avait prédit il y a bien longtemps une sécheresse impitoyable. Les hommes étaient insouciants et avaient oublié cette raisonnable prédiction. Mais le grand sorcier avait pourtant dit vrai et en un rien de temps, les rivières brûlèrent. L'eau douce avait complètement désertée la région. Ni les animaux, ni les hommes ne disposaient plus d'une goutte pour étancher leur soif.

Un jour, une sorte de cochon sauvage appelé le Woobat, creusait un trou dans la terre sèche. Il déplaça une très grosse pierre et d'un coup, une source d’eau limpide jaillit. Aussitôt, tous les animaux accoururent pour se désaltérer et burent avec respect de cette eau inattendue. Ils décidèrent qu'il fallait dorénavant économiser l'eau pour le plus jamais connaître de pénurie. Mais le grand serpent ne l'entendait pas ainsi. Il but le ruisseau tout entier. Les autres animaux décidèrent de tuer le grand serpent qui mettait leur vie en péril et l’esprit du grand serpent s’envola vers le ciel.

Mais quelques jours plus tard, les animaux virent s’agiter dans la poussière de tous petits serpents qui venaient de naître. Le Kiwi voulut se jeter dessus et n'en faire qu'une bouchée, mais le Kangourou s’interposa. Il tomba sous le charme de ses petits serpents aux couleurs vives qui gigotaient dans la poussière. Il voulu les installer à l'ombre d'une pierre pour leur donner une chance de survie. Le grand serpent, du haut du ciel, décida de renvoyer toute l'eau de la rivière qu'il avait bu, pour remercier le Kangourou. Et la pluie remplit les bouches, les poitrines, les rivières.

Aussi, chaque fois que dans la poussière on trouve un petit serpent égaré, il faut en prendre grand soin, si l’on veut que dans le ciel son grand-père envoie de l’eau pour faire chanter les cascades.

[1136634] titevero (FR1) [None] :: Dec. 31, 2013, 6:29 p.m.
Pourquoi y a-t-il tant d'idiots de par le monde ? Conte Africains

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Autrefois, il y avait beaucoup moins d'idiots qu'aujourd'hui. Quand il s'en trouvait un quelque part, aussitôt on le chassait du village. Aujourd'hui, par contre, il faudrait chasser la moitié du village et encore, cela ne suffirait pas. Mais comment se fait-il qu'il y en ait tant ? Voici comment les choses se passèrent :

Un jour, trois idiots qu'on avait chassés pour leur bêtise se retrouvèrent à une croisée de chemins et se dirent :

"Peut-être arriverons-nous à quelque chose d'utile en réunissant l'intelligence de trois têtes stupides. "

Et ils poursuivirent leur chemin ensemble. Peu de temps après, ils arrivèrent devant une cabane d'où sortit un vieil homme.

"Où allez-vous ? " demanda celui-ci.

Les idiots haussèrent les épaules :
"Là où nous porteront nos jambes. On nous a chassés de chez nous pour notre bêtise. "

Le vieux répliqua :
"Alors, entrez. Je vais vous mettre à l'épreuve. "

Il avait trois filles tout aussi bêtes et se montrait donc compréhensif. Le lendemain, il demanda au premier idiot :
"Va à la pêche ! "

Et au deuxième :
"Va dans les fourrés et tresse des cordes ! "

Puis au troisième :
"Et toi, apporte-moi des noix de coco ! "

Les idiots prirent un carrelet, une hache et un bâton et se mirent en route.Le premier s'arrêta au bord d'une mare et se mit à pêcher. Quand son carrelet fut plein, il eut tout d'un coup soif. Il rejeta tout le poisson dans l'eau et rentra boire à la maison. Le vieux lui demanda :

"Où sont les poissons ? "
"Je les ai rejetés à l'eau. La soif m'a pris et j'ai dû vite rentrer pour me désaltérer. "

Le vieux se fâcha :
"Et tu ne pouvais pas boire à la mare ? "
"Tiens, je n'y ai pas pensé. "

Pendant ce temps, le second idiot avait tressé un tas de cordes et se préparait à rentrer. Il s'aperçut qu'il n'avait pas de corde pour les attacher. Alors, il courut en chercher à la maison.

Et le vieil homme se fâcha encore :
"Et pourquoi n'as-tu pas attaché ton tas avec l'une des cordes ? "
"Tiens, je n'y ai pas pensé. "

Le troisième idiot grimpa sur un cocotier et montra les noix de coco à son bâton :
"Tu vas jeter par terre ces noix, compris ? "

Il descendit et commença à lancer le bâton sur le cocotier, mais il ne fit tomber aucune noix. Lui aussi rentra à la maison bredouille et une fois de plus, le vieux se fâcha :

"Puisque tu étais sur le cocotier, pourquoi n'as-tu pas cueilli les noix à la main ? "
"Tiens, je n'y ai pas pensé. "

Le vieux comprit qu'il n'arriverait à rien avec les trois sots. Il leur donna ses trois filles pour femmes et les chassa tous.

Les idiots et leurs femmes construisirent une cabane et vécurent tant bien que mal. Ils eurent des enfants aussi bêtes qu'eux, les cabanes se multiplièrent et les idiots se répandirent dans le monde entier.

[1136635] titevero (FR1) [None] :: Dec. 31, 2013, 6:38 p.m.
Le premier qui parle

Il y a bien longtemps, dans une belle maison vivait un couple très gourmand.

Un jour un de leurs voisins est venu leur apporter des gâteaux de riz. L'homme et la femme les ont mangés avec beaucoup de joie, jusqu'au jour où il n'en est resté plus qu'un.

Pour savoir qui mangerait le dernier gâteau de riz, l'homme et la femme se lancèrent un défi : celui qui garderait le silence le plus longtemps possible mangerait le dernier gâteau de riz.

A partir de cet instant l'homme et la femme s'installèrent l'un en face de l'autre et ne se quittèrent plus des yeux.

Au bout d'un certain temps, un voleur pénétra dans la maison, qu'il croyait vide parce qu'il n'entendait rien et commença à prendre des objets de valeurs. Tout en volant et croyant qu'il n'y avait personne, le voleur fit le tour de la maison et finit par arriver dans la pièce où se trouvait le couple.

Prenant les bijoux sous leurs yeux, le voleur crut que le couple était muet puisqu'ils ne protestaient pas.

Après avoir rempli son sac de bijoux et d'objets de valeurs, le voleur décida d'enlever la femme. Il la jeta sur son épaule. La femme s'est débattue, mais sans rien dire ; au moment où ils allaient sortir de la maison, la femme finit par crier à son mari: "Tu vas rester là, tu vas me laisser enlever sans même protester !"

L'homme dit à sa femme: "C'est toi qui a parlé la première, et donc c'est moi qui mange le dernier gâteau de riz."

[1136636] titevero (FR1) [None] :: Dec. 31, 2013, 7:04 p.m.
Le retour des fleurs Conte australien

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Comme il ne pouvait plus supporter les hommes et leur méchanceté, le plus puissant de tous les sorciers avait décidé de quitter son pays et de se réfugier tout au sommet de la plus haute des hautes montagnes. Aussitôt dit, aussitôt fait... Il s’en alla.

Un grand malheur s’abattit sur la nature ; toutes les fleurs, celles des bois, celles des prairies, celles des collines, celles des bords de mer, celles du long des rivières et celles de lacs moururent instantanément. Il n’y en eu pas une seule qui survécut. Le pays, jadis si beau et si fleuri devint rapidement un désert. Tous les animaux, les oiseaux, les papillons, les insectes s’enfuirent après la mort des fleurs. Pour voir les fleurs, les habitants ne pouvaient user que de leur imagination. Mais les enfants, qui n’avaient jamais connu ces merveilles, ne voulaient pas croire les anciens.

- Vous ne racontez que des histoires, leur disaient-ils et ils s’en allaient tristes dans le décor triste d’un pays sans fleurs.

Parmi tous ces enfants, il en était un qui ne pouvait imaginer que tout eut disparu pour toujours. Lorsque sa mère, lassée de raconter l’ancien temps, se taisait, il réclamait encore et encore d’autres histoires car il aimait entendre parler de la beauté des fleurs.Il pensait que lorsqu’il serait un homme, il partirait à la recherche du grand sorcier et lui demanderait de redonner de la couleur au pays.

Les années passèrent.

Un jour, il fut grand. Son amour des fleurs avait grandi avec lui. Il s’en alla donc trouver sa mère et lui dit :

- Mère, je vais m’en aller à la recherche du grand sorcier et lui demander de nous rendre les fleurs.

Sa mère le regarda avec des yeux remplis d’effroi.

- Mais fils ! s'écria-t-elle, tout ce que je t'ai raconté n'était que des histoires. Il ne faut jamais croire aux histoires. Je te disais ce que ma mère me racontait parce qu'elle l’avait entendu raconter par sa mère qui le tenait de sa mère. Malheur à toi ! Les fleurs n'ont probablement jamais existé. Tu aurais beau marcher mille ans, jamais tu ne trouverais le sorcier qui vit tout en haut de la plus haute montagne.

Mais le fils ne l’écouta même pas, il prit son baluchon et s’en alla. Les gens du pays qui le voyaient passer se moquaient de lui :

- Ce garçon est fou ! disaient-ils. Il n’y a que les fous qui croient aux histoires.

Le jeune homme se dirigea vers le nord. Il marcha longtemps, longtemps, longtemps et arriva au pied d'une montagne, si haute, si haute que son sommet était invisible. Il tourna autour de la montagne, mais ne vit aucun sentier, seulement de la roche et des cailloux. Il tourna encore et encore. Las de tourner, il se dit :

- « Il faudra bien que je découvre un chemin. Le sorcier a dû le prendre pour atteindre le sommet. »

Il inspecta avec attention les rochers et finit par découvrir une petite marche. En regardant de plus près, il aperçut une autre petite marche et puis encore une autre. Lorsqu’il leva les yeux vers le sommet de la montagne, il aperçut un escalier et il se mit à grimper sans jamais regarder en bas pour ne pas avoir le vertige.

A la fin du premier jour, il s’arrêta sur une terrasse. Le sommet de la montagne n'était pas visible. Il en fit de même le deuxième, puis le troisième, puis le quatrième puis le cinquième puis le sixième jour. Il commençait à se décourager quand, au soir du septième jour, il aperçut enfin le sommet. A force de courage et malgré la fatigue accumulée depuis 7 jours, il parvient à l’atteindre juste au moment où le soleil avait complètement disparu et que la nuit avait recouvert le monstre de pierre. Arrivé tout en haut, il aperçut une source. Il se pencha pour y boire un peu d'eau. Au premier contact de l’eau sur ses lèvres, toute sa fatigue s’évapora. Il se sentit fort et heureux comme jamais dans sa vie. Tout à coup, derrière lui, il entendit une voix qui lui demanda ce qu'il était venu chercher sur la plus haute des hautes montagnes.

- Je suis venu, dit-il, pour rencontrer le grand sorcier et lui demander de nous rendre des fleurs et des insectes. Un pays sans fleurs, sans oiseaux et sans abeilles, est triste à mourir. Seule le beauté peut rendre les gens bons et je suis certain que les gens de mon pays cesseraient d'être méchants, si le sorcier leur redonnait les fleurs.

Alors, le jeune homme se sentit soulevé par des mains invisibles. Il fut transporté délicatement vers le pays des fleurs éternelles. Les mains invisibles le déposèrent sur le sol au milieu d'un tapis de fleurs multicolores. Le jeune homme ne pouvait en croire ses yeux. Il y en avait tant et jamais il n'avait imaginé que les fleurs puissent être aussi belles ! Dans l’air, un délicieux parfum flottait et les rayons du soleil dansaient sur le sol multicolore comme des milliers et des milliers d'arcs-*en-ciel. La joie du jeune homme fut si grande, qu'il se mit à pleurer.

La voix lui dit de cueillir les fleurs qu'il préférait. Il s’exécuta et en cueillit de toutes les couleurs. Quand il en eut plein les chargés, les mains invisibles le reconduisirent doucement au sommet de la montagne.

Alors, la voix lui dit :

- Rapporte ces fleurs dans ton pays. Désormais, grâce à ta foi et à ton courage, ton pays ne sera plus jamais sans fleurs. Il y en aura pour toutes les régions. Les vents du nord, de l'est, du sud et de l'ouest leur apporteront la pluie qui sera leur nourriture, et les abeilles vous donneront le miel qu'elles cherchent dans les fleurs.

Le jeune homme remercia et commença aussitôt la descente de la montagne qui, malgré la quantité de fleurs qu'il portait, lui parut bien plus facile que la montée.

Quand il revint dans son pays, les habitants, en apercevant les fleurs et en respirant leur parfum, ne voulurent pas croire à leur bonheur. Puis, quand ils surent qu'ils ne rêvaient pas, ils dirent :

- Ah ! nous savions bien que les fleurs existaient et que ce n'étaient pas des histoires inventées par nos ancêtres.

Et leur pays redevint un grand jardin. Sur les collines, dans les vallées, près des rivières, des lacs et de la mer, dans les bois, dans les champs et dans toutes les prairies, les fleurs crûrent et se multiplièrent. Tantôt c'était le vent du nord qui amenait la pluie, tantôt le vent du sud, de l'est ou de l'ouest. Les oiseaux revinrent, ainsi que les papillons et tous les insectes, et surtout les abeilles. Désormais, les gens purent manger du miel, et la joie revint sur la terre.

Quand les hommes virent leur terre transformée grâce au jeune homme qui avait osé ce que personne n'avait cru possible, ils lui demandèrent d'être leur roi. II accepta et il devint un roi bon, courageux et intelligent.

-Rappelons-nous, disait-il, que c'était la méchanceté des hommes qui avait entraîné la disparition des fleurs de notre pays.

Et, comme personne ne voulait recommencer à habiter un désert et à être privé de miel, chacun s'efforça désormais d'être aussi bon que possible pour ne pas fâcher le grand sorcier.

[1136639] titevero (FR1) [None] :: Dec. 31, 2013, 8:07 p.m.
Le livre de la sagesse du monde

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Une veuve a sept fils. Elle est pauvre. Elle est même la plus pauvre de tout son village. Une année, la famine sévit dans le pays et les pauvres, déjà tellement pauvres, touchent le fond de leur misère. Ses sept fils décident de partir gagner leur vie à travers le vaste monde. Ils partent avec des pieds de plomb, désespérés de laisser leur mère tant aimée.

Ils voyagent longtemps allant de ville en ville mais ne trouvent pas de travail. Ils sont trop jeunes, trop nombreux, trop maigres.De jours en jours, ils ont de plus en plus faim et sont de plus en plus fatigués. Ils dorment le ventre vide dans les bois, dans les fossés ou sur le bord des routes.

Un matin, que le temps est particulièrement mauvais, que la pluie tombe à verses, qu’un vent glacé souffle entraînant à sa suite des nappes de brouillard, qu'ils sont transis de froid, mouillés de la tête aux pieds et tellement désespérés d’être en si mauvaise posture, ils se trouvent juste devant les murs délabrés d’un château. Ils frappent à la porte mais personne ne vient leur ouvrir. Ils poussent le vantail et se trouvent dans une cour vide. Pas de chiens de garde, pas de chevaux dans les écuries, pas de lumière derrière les vitres brisées. Ils se dirigent vers ce qui semble être le corps du logis. Ils appellent mais seul l’écho leur renvoie leurs appels. Ils visitent toutes les pièces. Elles sont sales, couvertes de poussières et de grosses toiles d’araignées pendent du plafond.

Arrivés à la dernière pièce, ils s’arrêtent stupéfaits. La pièce est rangée, propre. En son centre se dresse une table admirablement garnie de sept assiettes en argent, de plats de viande, de sauces fumantes, de légumes les plus variés, de sept verres en cristal, de sept serviettes de soie, de pain frais dans la corbeille à pain, de bougeoirs aux bougies rouges. Dans la cheminée des bûches n’attendent plus que l’étincelle pour répandre dans la pièce leur douce chaleur.

La faim est tellement forte qu’ils pénètrent dans la pièce, s’installent à la table et mangent de bel appétit. L’aîné ose même allumer le feu. Ils sont bien. Au beau milieu de leur repas, ils entendent une voix plaintive qui leur dit :

- Plus de lumière, encore plus de lumière !

Ils se regardent sans parler. Au bout d’un moment, le silence est revenu et nos sept garçons prennent leurs verres pour boire. Au moment où ils approchent leurs lèvres des verres, la voix gémit à nouveau :

- Plus de lumière, encore plus de lumière !

L’aîné prend son courage à deux mains, allume une torche et dit :

- Je vais voir ce qui se passe.
- Nous t’accompagnons, disent les frères.

Ils sortent dans le couloir, montent les escaliers. La lune éclaire les marches. Arrivés à l’étage, ils visitent les pièces sans rien trouver. Partout, la même poussière, les mêmes toiles d’araignées. Ils montent encore une volée d’escaliers et parviennent à une dernière porte tout au sommet de la tour. Ils poussent la porte mais ont un mouvement de recul. La pièce est occupée par un vieillard à la longue barbe blanche, tellement longue qu’elle touche le sol, et aux cheveux immaculés. Son visage est très pâle. Il est assis sur un vieux siège défoncé derrière une table bancale. Derrière le fauteuil se dresse un énorme tableau qui représente un chat noir aux yeux vert émeraude qui brille d’une lumière inquiétante et regarde fixement les sept garçons. Malgré leur courage , ils tremblent sous ce regard.

Le vieillard n’a pas semblé voir les sept frères. Il est plongé dans un énorme livre et semble avoir des difficultés à déchiffrer. Il se met à gémir.

- Plus de lumière, encore plus de lumière !

Les jambes des sept frères tremblent de plus en plus. L’aîné est sans conteste le plus courageux. Il s’approche du vieillard, pris de pitié, il lève sa torche au dessus du livre tout en lui disant :

- Voici de la lumière.

Le vieil homme baisse la tête et se remet à lire avec fièvre. Il avale les pages jaunies plutôt qu’il ne les lit comme s’il craignait que la lumière ne s’éteigne avant qu’il n’ait terminé. A la dernière page, il pousse un soupir et referme le volume relié de vieux cuir aux coins d’argent noirci par les ans.

L’homme lève la tête et en regardant l’aîné dit :

- Je te remercie, mon garçon. Je vous remercie tous les autres de m’avoir libéré. Quand j’étais encore en vie, il y a très très longtemps, je n’aimais personne et mon cœur ne connaissait pas de pitié. Les gens me fuyaient. Je fut condamné à rester dans cette pièce sombre jusqu'à ce que j’achève la lecture de ce gros livre. Il parle de gens sages et bons. Il décrit les souffrances, les peines, les larmes, le injustices qui frappent ces gens. Il détaille aussi tous les méfaits dont je me suis rendu coupable, mon égoïsme, ma cruauté. Ils y a dans ces pages, les pleurs des mères qui veillent leurs enfants malades, la douleur des fils qui ne peuvent aider leurs parents, le désespoir des mères que leurs fils ont quittées à jamais. J’ai commencé cette lecture il y a cent an et je ne l’avais toujours pas achevée. Seul celui qui m’éclairerait pouvait me sauver. Vous m’avez secouru ; en récompense, je vous donne ce château. Il est bien délabré mais si vous creusez dans la cave, vous trouverez sept pots d’or ; ils sont pour vous. Au moment où il prononce ses paroles, un courant d’air souffle brusquement sur la torche. Le cadet va en chercher une autre mais lorsqu’il revient, le vieillard, le livre et le chat du cadre avaient disparu.

Les sept frères descendent dans la cave et trouvent les pots remplis d'or comme le vieillard le leur avait dit. Ils font venir leur mère, remettent en état le château, nettoient toutes les pièces et redonnent à la bâtisse son lustre d’antan. Jamais plus ils ne connurent ni la misère, ni la faim. Jamais ils n’oublièrent le vieillard ni le contenu de son livre qui n’était autre que le livre de la sagesse du monde.

[1202057] Bondenson [None] :: June 9, 2014, 10:59 p.m.
Bonjour!

Je viens de cliquer sur ta signature et ai lu quelques histoires ... c'est vraiment sympa!
La dernière date de l'année dernière... Il n'y en aura plus d'autres?

Dommage...

[1202137] joezar (FR1) [None] :: June 10, 2014, 12:40 p.m.
Malheureusement Titevero ne se connecte plus !!! Bien dommage car ces rubriques sont supers

[1278206] System [None] :: Jan. 10, 2015, 5:13 p.m.
Bonsoir
Je viens de découvrir cette discussion dommage que titevero2 ne continue pas :(
Bonne soirée @ tous

[1280229] sheppy (FR1) [None] :: Jan. 13, 2015, noon
sympa l'histoire, j(ai eu un peu peur que l'histoire finisse mal pour les 7 freres,

[1280289] titevero (FR1) [None] :: Jan. 13, 2015, 1:10 p.m.
bonjour a tous mes fidèles lecteurs et lectrices .... Grace a une amie , j'ai eue vent de votre tristesse de ne plus me lire .... Mais me revoilà !

[1280291] titevero (FR1) [None] :: Jan. 13, 2015, 1:12 p.m.
"Le tueur dans le siège arrière"

Lyon, France, 1994 : Nathalie termine son service d'infirmière, il est 5h du matin. Elle monte dans sa voiture et s'engage dans les rues encore désertes. Très vite, elle remarque qu'une voiture la suit de près. Au moment de la dépasser, la voiture se rabat violemment derrière Nathalie et commence à lui faire des appels de phares.
La jeune infirmière accélère, anxieuse, tout en essayant d'apercevoir le conducteur du véhicule dans son rétroviseur. Les appels de phares continuent, frénétiques. Elle tourne à droite, puis à gauche : la voiture la suit. Nathalie commence à paniquer, que lui veut donc cette personne ? Elle arrive dans l'allée menant à sa maison. Son seul espoir, tenter le tout pour le tout et courir s'enfermer chez elle pour appeler la police.

Au moment où elle descend de la voiture, elle entend son poursuivant descendre à son tour et hurler "ENFERMEZ-VOUS ET APPELEZ LA POLICE VITE !"

N'osant pas se retourner, elle s'enferme chez elle et appelle les gendarmes. Elle jette un œil par la fenêtre pour apercevoir une grande silhouette armée d'un couteau de boucher, attaquant sauvagement l'homme qui la suivait. Terrifiée, Nathalie se réfugie dans sa salle de bain, priant pour que les secours arrivent au plus vite.

Ce n'est que plus tard qu'elle comprendra ce qui s'est réellement déroulé ce jour là : l'homme dans la voiture essayait de la sauver. Il avait vu un homme se glisser dans la voiture de Nathalie et essayait de la prévenir. Il l'a payé de sa vie.

[1280293] titevero (FR1) [None] :: Jan. 13, 2015, 1:18 p.m.
" Le crochet"


Amherst, Massachussetts, 1973 : Ce soir, Thomas D. a un rendez-vous galant, et il sait exactement où conduire Melany : derrière le bois à la sortie de la ville se trouve une clairière isolée parfaite pour une petite session de galochage. Il passe donc chercher sa dulcinée en voiture et se gare tranquillement dans la clairière, en laissant tourner l'auto-radio.

Soudain, la musique s'interrompt et un communiqué urgent est diffusé à la radio : un meurtrier s'est échappé de l'asile situé à quelques kilomètre d'Amherst. Le présentateur en donne une description un peu floue mais précise toutefois que cet homme très dangereux possède un crochet au bras droit.

Effrayée, Melany demande à Thomas de la ramener chez elle. Hors de question pour l'adolescent qui compte bien montrer qu'il n'a peur de rien. Alors qu'il se penche pour l'embrasser, un craquement de branche les fait sursauter. Melany fait tout de suite comprendre à son "date" que cette fois, il est temps de rentrer. A contre-coeur, il fait marche arrière et se met en route rapidement vers le centre ville.

Arrivés devant la maison de Melany, cette dernière descend de la voiture et se met à hurler de manière incontrôlable.

Thomas se précipite vers elle et découvre ce qui la met dans cet état : accroché à la poignée de la voiture, un crochet sanglant se balance doucement.

[1280405] cake (FR1) [None] :: Jan. 13, 2015, 4:12 p.m.
ouai vero!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! :D contente de te revoir ma bidouille!
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