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Topic: [51692] Mythe, conte et légende & Histoires extraordinaires
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titevero (FR1) [None]
:: Aug. 12, 2013, 5:02 p.m.
Légendes lacs des Pyrénées , suite et fin !
Etang du Diable / Males
Le Pic de Saint-Barthélémy, est assez facile à atteindre si on emprunte les trois itinéraires suivants : par Urs et Axiat, dans la vallée de l'Ariège ; par Montferrier et Lapeyregade haute vallée du Touyre ; par Montségur et les carrières de talc de la Porteille. En suivant ce dernier itinéraire on aborde les flancs septentrionaux du pic et, avant d'atteindre le sommet, on longe l'arête terminale : celle-ci est en pente douce vers le couchant, tandis que vers l'orient elle tombe à pic au-dessus de trois lacs aux eaux sombres qui somnolent au fond de ce gouffre profond de plusieurs centaines de mètres. On a, d'amont en aval : le lac Noir, l'étang des Traites et l'étang Mâle ou étang du Diable.
Les superstitions ont amoncelé sur le dernier des légendes que les habitants de la région ont longtemps redoutées tout en ayant l'air de ne pas y croire.
L'une de ces légendes rapporte que cette nappe d'eau était autrefois plus importante qu'elle n'est aujourd'hui et qu'elle formait une petite mer sujette à de violentes tempêtes. Il est manifestement évident que le niveau du lac était autrefois plus élevé et qu'un barrage naturel, rompu par quelque cataclysme, endiguait une plus grande quantité d'eau : on remarque encore assez bien les traces de cette rupture qui ne serait pas très ancienne et qu'on pourrait, avec quelque logique, situer au Ve siècle de notre ère, époque à laquelle d'épouvantables tremblements de terre se produisirent dans les Pyrénées et que signale Grégoire de Tours.
Olhagaray, historiographe d'Henri IV, rapporte cette légende dans ses écrits : La montagne de Tabor ou Tabe (nom donné autrefois au massif), a en son sommet une plaine, un lac, au lac, des truites en quantité, l'eau très claire est extrêmement froide, dans laquelle si on est si hardy de jeter chose quelconque, on oit et voit aussitôt les tonnerres et les foudres en l'air, suivis de gresles, pluies et tempestes, qui semblent vouloir abymer dans les profondes cavernes ce grand colosse de mont, de sorte que ceux qui sont spectateurs n'en rapportent sur eux que des effets tristes et malencontreux...
Autrefois, les pâtres des environs croyaient, d'après les vieilles traditions qui s'étaient transmises de génération en génération, qu'il y avait sur les parois des rives du lac de forts anneaux et des chaînes en fer ayant servi à attacher des vaisseaux, et que les eaux, à la moindre pierre qu'on y jetait, se soulevaient au milieu des flammes avec un bruit de tonnerre. Et naguère encore, les bergers qui conduisent leurs troupeaux transhumants dans les parages du lac, évitaient de s'approcher de la nappe liquide ; mais ils s'abstenaient surtout de projeter la moindre pierre dans les eaux, ce qui aurait provoqué, toujours d'après la croyance, un orage épouvantable sur la région.
Un esquif sans rocher
Une autre légende que nous tenons de notre grand mère, rapporte ce qui suit :
Une année, le 24 août, jour de la Saint-Barthélémy, un vieux pâtre de Montségur conduisit un jeune étranger qui désirait voir l'étang du Diable. Il était minuit lorsqu'ils y arrivèrent. Une lune superbe éclairait la montagne, le ciel était tout étoilé. Aucun nuage ni le moindre souffle de vent. L'eau de l'étang miroitait à la lumière des étoiles qui se miraient en dansant. On voyait les truites qui nageaient en cherchant à saisir ces pierres qui semblaient tomber du ciel.
- Quel dommage, dit l'étranger, de ne pas avoir une barque : On pourrait pêcher les truites à la main !
Malheur ! Qu'avait-il dit là ! Sans bruit, un esquif arriva à côté d'eux. II n'y avait personne à bord, ni mât, ni la moindre voile. Le jeune homme, sans réfléchir, y saute dedans et invite le pâtre à en faire autant ; mais celui-ci avait à peine esquissé le signe de la croix que la barque s'était déjà sauvée au milieu de l'étang.
Alors le ciel, jusqu'ici bien clair, se couvrit vivement de nuages épais et noirs, le vent se mit à bramer et les éclairs jaillirent tellement fréquents que le pâtre pouvait voir ce qui se passait sur l'eau : un rond rougeâtre, qui paraissait terrible, tournait autour de la barque. Le rond s'approchait peu à peu du malheureux qui, debout, blanc comme un suaire, les cheveux hérissés, luttait contre de nombreuses petites bêtes laides qui voltigeaient, horribles et malingres, aux membres couleur de soufre, aux yeux rouges comme le feu, les unes montées sur des coquilles de noix, les autres à cheval sur des rats bleus ; tout celà mélangé, voltigeait vivement en brayant comme une danse de sorcières. Ensuite ce fut une musique d'enfer, de rires et de cris terribles qui se confondirent avec le vent et les coups de tonnerre. A la fin, le pauvret poussa un grand cri, le pâtre entendit le bruit d'un corps qui tombe à l'eau et tout fut fini. Le ciel s'éclaircit, les étoiles se montrèrent de nouveau et l'étang s'apaisa.
Le pâtre ne pouvait croire que son compagnon était perdu ; il resta là jusqu'au jour, dans l'espoir que l'eau rejetterait le corps sur la rive. Mais il ne vit rien. Fou de colère, il prit une grosse pierre et la lança dans l'eau : celle-ci lui répondit en bouillonnant et en jaillissant sur les rochers, et une tempête de tous les diables éclata sur la montagne.
Le lendemain d'autres pâtres trouvèrent le malheureux étranger mort de froid, sur un névé de l'autre côté de l'étang. Alors le pâtre qui l'avait conduit comprît ce qui était arrivé : son compagnon était tombé à l'eau et, au lieu de nager vers lui, il s'était mis à nager vers le côté opposé. Surpris par l'eau glacée et épuisé, il était tombé sur la neige en atteignant la rive. Le froid avait fait le reste.
Le diable bat sa femme
Une troisième légende, recueillie également auprès de notre grand-mère, nous fait remonter à des époques reculées. Quelque temps après le déluge, le Christ se promenait sur terre pour voir si tout marchait à souhait. Il était accompagné de Saint Pierre. Un mardi du mois d'août ils arrivèrent, bien fatigués, aux abords d'un étang, sur les flancs du Pic de Saint-Barthélémy. Ils s'arrêtèrent un instant pour se reposer et se rafraîchir. Tout à coup ils entendirent de l'autre côté de l'étang, une femme qui poussait des cris. Jésus-Christ s'assit sur un rocher et dit à saint Pierre d'aller voir ce qui se passait là-bas ; celui-ci se mit à courir dans le sentier, et par-delà une grosse roche, il vit le diable et sa femme qui se battaient. Saint Pierre s'approche pour les séparer. Alors les deux antagonistes s'arrêtent, se mettent à jurer et se tournent du côté du nouvel arrivant pour le corriger. Mais saint Pierre saisit son sabre, qui ne le quittait jamais et, de deux revers de main, leur trancha la tête.
- Tu es allé un peu trop vite, lui dit le Christ lorsque son compagnon lui eut conté l'affaire ; il faut aller leur réparer la tête au plus vite. Tous les deux se précipitèrent ; mais ils firent si rapidement leur besogne qu'ils se trompèrent : ils soudèrent la tête du diable sur le corps de la femme, et réciproquement. Et c'est depuis ce temps-là, assure-t-on, que les femmes ont le diable au corps...
Mais le diable, pour se venger, grimpe au sommet du pic Saint-Barthélémy d'où, d'un coup d'épaule, il fait basculer une roche énorme qui vient tomber dans l'étang en faisant jaillir l'eau partout. Alors les nuages s'amoncèlent rapidement au-dessus de la montagne, le tonnerre éclate de toutes parts, éclairs par-ci, éclairs par-là, et pluie, et grêle. Jésus Christ et saint Pierre, épouvantés, eurent juste le temps d'aller se blottir dans une grotte.
Depuis ce jour, le lac s'appelle Etang du Diable, et si quelqu'un veut s'aviser d'y jeter quelque chose ou d'y conduire une barque, un orage terrible éclate au-dessus des monts et fait trembler la terre.
La légende de l'étang de l'Hers
Sur les montagnes qui domine le pic de Montbeas sommeille une nappe d'eau : c'est l'étang de l'Hers qui donne naissance à l'Arac, affluent du Sabat.
Depuis une époque lointaine, de vastes pâturages s'étendaient dans ces parages, et d'après la tradition, un village s'élevait autrefois à l'emplacement du lac actuel. Venu les beaux jours, la neige s'amenuisait rapidement, et dès que l'herbe poussait partout, les bergers de l'Hers conduisaient les troupeaux à "taoûpo d'ous", à la "coumo grando", à "Bispol". Ils surveillaient les animaux pendant la belle saison. En septembre, les troupeaux redescendaient au village pour y passer l'hiver. Dans la demi clarté du jour agonisant, un homme marchait vers le village. Il était pauvre et vêtu de haillons.
Il portait une besace sur les épaules :
- Que la paix soit avec vous ! , dit-il. Je viens vous demander l'hospitalité et un peu de repas pour calmer ma faim.
Celui qui paraissait être le chef du village demanda au pauvre :
- Qui es-tu ?
- Je ne demande pas grand chose, répondit-il. Une humble hospitalité pour la nuit. Si je ne craignais pas le mauvais temps, j'aurai passé les cols pour chercher sur l'autre versant des montagnes quelque maison hospitalière.
Sentant qu'il n'était pas le bien venu, l'homme n'insista pas. Il reprit son bâton, remis sa besace sur ses épaules et se perdit dans la nuit... cependant, il n'alla pas loin. Il s'arrêta devant une chaumière qu'habitaient un berger et sa fille. Le chemineau s'en vint frapper à la porte de cette demeure et demanda l'hospitalité pour la nuit.
- Sois le bien venu, lui dit le berger. Tu vas partager notre repas et tu passeras la nuit ici. Demain matin, tu pourras reprendre ton chemin. Il serait imprudent de parcourir la montagne en ce moment, car le temps devient très mauvais.
- La nuit va être terrible, répondit le chemineau. Il serait nécessaire que nous quittions ce lieu aussi vite que possible. Les gens du village m'ont repoussé quand j'ai frappé à leur porte, et la colère Céleste va se manifester ! Tout va être englouti : maisons, hommes et bêtes ! Viens, ta fille et toi serez épargnes. Vous entendrez un grand bruit. Mais je vous recommande de ne pas vous retourner, car vous seriez immédiatement changé en pierre !
Vivement impressionnés, le père et la fille se saisirent à la hâte de quelques objets essentiels, puis ils suivirent le voyageur, qui pris la direction du Cap del Port. Alors le tonnerre se fit entendre, puis des trombes d'eau s'abattirent sur le village. Et quelques instants après, une énorme avalanche de terre et de pierres se détacha du flanc des monts et vint engloutir maisons et habitants. Mais au moment où le cataclysme se produisit, la jeune fille ne pût résister à sa curiosité, et oubliant l'avertissement que lui avait donné l'étranger, elle se retourna dans la posture de la prière. Elle fût aussitôt changer en pierre.
Et non loin des rives du lac, sur le chemin qui conduit au Port de L'Hers, on peut voir la jeune fille figée pour toujours dans la prière, qu'on appelle de nos jours "Lé Roc dé la Mountagno".
Etang du Diable / Males
Le Pic de Saint-Barthélémy, est assez facile à atteindre si on emprunte les trois itinéraires suivants : par Urs et Axiat, dans la vallée de l'Ariège ; par Montferrier et Lapeyregade haute vallée du Touyre ; par Montségur et les carrières de talc de la Porteille. En suivant ce dernier itinéraire on aborde les flancs septentrionaux du pic et, avant d'atteindre le sommet, on longe l'arête terminale : celle-ci est en pente douce vers le couchant, tandis que vers l'orient elle tombe à pic au-dessus de trois lacs aux eaux sombres qui somnolent au fond de ce gouffre profond de plusieurs centaines de mètres. On a, d'amont en aval : le lac Noir, l'étang des Traites et l'étang Mâle ou étang du Diable.
Les superstitions ont amoncelé sur le dernier des légendes que les habitants de la région ont longtemps redoutées tout en ayant l'air de ne pas y croire.
L'une de ces légendes rapporte que cette nappe d'eau était autrefois plus importante qu'elle n'est aujourd'hui et qu'elle formait une petite mer sujette à de violentes tempêtes. Il est manifestement évident que le niveau du lac était autrefois plus élevé et qu'un barrage naturel, rompu par quelque cataclysme, endiguait une plus grande quantité d'eau : on remarque encore assez bien les traces de cette rupture qui ne serait pas très ancienne et qu'on pourrait, avec quelque logique, situer au Ve siècle de notre ère, époque à laquelle d'épouvantables tremblements de terre se produisirent dans les Pyrénées et que signale Grégoire de Tours.
Olhagaray, historiographe d'Henri IV, rapporte cette légende dans ses écrits : La montagne de Tabor ou Tabe (nom donné autrefois au massif), a en son sommet une plaine, un lac, au lac, des truites en quantité, l'eau très claire est extrêmement froide, dans laquelle si on est si hardy de jeter chose quelconque, on oit et voit aussitôt les tonnerres et les foudres en l'air, suivis de gresles, pluies et tempestes, qui semblent vouloir abymer dans les profondes cavernes ce grand colosse de mont, de sorte que ceux qui sont spectateurs n'en rapportent sur eux que des effets tristes et malencontreux...
Autrefois, les pâtres des environs croyaient, d'après les vieilles traditions qui s'étaient transmises de génération en génération, qu'il y avait sur les parois des rives du lac de forts anneaux et des chaînes en fer ayant servi à attacher des vaisseaux, et que les eaux, à la moindre pierre qu'on y jetait, se soulevaient au milieu des flammes avec un bruit de tonnerre. Et naguère encore, les bergers qui conduisent leurs troupeaux transhumants dans les parages du lac, évitaient de s'approcher de la nappe liquide ; mais ils s'abstenaient surtout de projeter la moindre pierre dans les eaux, ce qui aurait provoqué, toujours d'après la croyance, un orage épouvantable sur la région.
Un esquif sans rocher
Une autre légende que nous tenons de notre grand mère, rapporte ce qui suit :
Une année, le 24 août, jour de la Saint-Barthélémy, un vieux pâtre de Montségur conduisit un jeune étranger qui désirait voir l'étang du Diable. Il était minuit lorsqu'ils y arrivèrent. Une lune superbe éclairait la montagne, le ciel était tout étoilé. Aucun nuage ni le moindre souffle de vent. L'eau de l'étang miroitait à la lumière des étoiles qui se miraient en dansant. On voyait les truites qui nageaient en cherchant à saisir ces pierres qui semblaient tomber du ciel.
- Quel dommage, dit l'étranger, de ne pas avoir une barque : On pourrait pêcher les truites à la main !
Malheur ! Qu'avait-il dit là ! Sans bruit, un esquif arriva à côté d'eux. II n'y avait personne à bord, ni mât, ni la moindre voile. Le jeune homme, sans réfléchir, y saute dedans et invite le pâtre à en faire autant ; mais celui-ci avait à peine esquissé le signe de la croix que la barque s'était déjà sauvée au milieu de l'étang.
Alors le ciel, jusqu'ici bien clair, se couvrit vivement de nuages épais et noirs, le vent se mit à bramer et les éclairs jaillirent tellement fréquents que le pâtre pouvait voir ce qui se passait sur l'eau : un rond rougeâtre, qui paraissait terrible, tournait autour de la barque. Le rond s'approchait peu à peu du malheureux qui, debout, blanc comme un suaire, les cheveux hérissés, luttait contre de nombreuses petites bêtes laides qui voltigeaient, horribles et malingres, aux membres couleur de soufre, aux yeux rouges comme le feu, les unes montées sur des coquilles de noix, les autres à cheval sur des rats bleus ; tout celà mélangé, voltigeait vivement en brayant comme une danse de sorcières. Ensuite ce fut une musique d'enfer, de rires et de cris terribles qui se confondirent avec le vent et les coups de tonnerre. A la fin, le pauvret poussa un grand cri, le pâtre entendit le bruit d'un corps qui tombe à l'eau et tout fut fini. Le ciel s'éclaircit, les étoiles se montrèrent de nouveau et l'étang s'apaisa.
Le pâtre ne pouvait croire que son compagnon était perdu ; il resta là jusqu'au jour, dans l'espoir que l'eau rejetterait le corps sur la rive. Mais il ne vit rien. Fou de colère, il prit une grosse pierre et la lança dans l'eau : celle-ci lui répondit en bouillonnant et en jaillissant sur les rochers, et une tempête de tous les diables éclata sur la montagne.
Le lendemain d'autres pâtres trouvèrent le malheureux étranger mort de froid, sur un névé de l'autre côté de l'étang. Alors le pâtre qui l'avait conduit comprît ce qui était arrivé : son compagnon était tombé à l'eau et, au lieu de nager vers lui, il s'était mis à nager vers le côté opposé. Surpris par l'eau glacée et épuisé, il était tombé sur la neige en atteignant la rive. Le froid avait fait le reste.
Le diable bat sa femme
Une troisième légende, recueillie également auprès de notre grand-mère, nous fait remonter à des époques reculées. Quelque temps après le déluge, le Christ se promenait sur terre pour voir si tout marchait à souhait. Il était accompagné de Saint Pierre. Un mardi du mois d'août ils arrivèrent, bien fatigués, aux abords d'un étang, sur les flancs du Pic de Saint-Barthélémy. Ils s'arrêtèrent un instant pour se reposer et se rafraîchir. Tout à coup ils entendirent de l'autre côté de l'étang, une femme qui poussait des cris. Jésus-Christ s'assit sur un rocher et dit à saint Pierre d'aller voir ce qui se passait là-bas ; celui-ci se mit à courir dans le sentier, et par-delà une grosse roche, il vit le diable et sa femme qui se battaient. Saint Pierre s'approche pour les séparer. Alors les deux antagonistes s'arrêtent, se mettent à jurer et se tournent du côté du nouvel arrivant pour le corriger. Mais saint Pierre saisit son sabre, qui ne le quittait jamais et, de deux revers de main, leur trancha la tête.
- Tu es allé un peu trop vite, lui dit le Christ lorsque son compagnon lui eut conté l'affaire ; il faut aller leur réparer la tête au plus vite. Tous les deux se précipitèrent ; mais ils firent si rapidement leur besogne qu'ils se trompèrent : ils soudèrent la tête du diable sur le corps de la femme, et réciproquement. Et c'est depuis ce temps-là, assure-t-on, que les femmes ont le diable au corps...
Mais le diable, pour se venger, grimpe au sommet du pic Saint-Barthélémy d'où, d'un coup d'épaule, il fait basculer une roche énorme qui vient tomber dans l'étang en faisant jaillir l'eau partout. Alors les nuages s'amoncèlent rapidement au-dessus de la montagne, le tonnerre éclate de toutes parts, éclairs par-ci, éclairs par-là, et pluie, et grêle. Jésus Christ et saint Pierre, épouvantés, eurent juste le temps d'aller se blottir dans une grotte.
Depuis ce jour, le lac s'appelle Etang du Diable, et si quelqu'un veut s'aviser d'y jeter quelque chose ou d'y conduire une barque, un orage terrible éclate au-dessus des monts et fait trembler la terre.
La légende de l'étang de l'Hers
Sur les montagnes qui domine le pic de Montbeas sommeille une nappe d'eau : c'est l'étang de l'Hers qui donne naissance à l'Arac, affluent du Sabat.
Depuis une époque lointaine, de vastes pâturages s'étendaient dans ces parages, et d'après la tradition, un village s'élevait autrefois à l'emplacement du lac actuel. Venu les beaux jours, la neige s'amenuisait rapidement, et dès que l'herbe poussait partout, les bergers de l'Hers conduisaient les troupeaux à "taoûpo d'ous", à la "coumo grando", à "Bispol". Ils surveillaient les animaux pendant la belle saison. En septembre, les troupeaux redescendaient au village pour y passer l'hiver. Dans la demi clarté du jour agonisant, un homme marchait vers le village. Il était pauvre et vêtu de haillons.
Il portait une besace sur les épaules :
- Que la paix soit avec vous ! , dit-il. Je viens vous demander l'hospitalité et un peu de repas pour calmer ma faim.
Celui qui paraissait être le chef du village demanda au pauvre :
- Qui es-tu ?
- Je ne demande pas grand chose, répondit-il. Une humble hospitalité pour la nuit. Si je ne craignais pas le mauvais temps, j'aurai passé les cols pour chercher sur l'autre versant des montagnes quelque maison hospitalière.
Sentant qu'il n'était pas le bien venu, l'homme n'insista pas. Il reprit son bâton, remis sa besace sur ses épaules et se perdit dans la nuit... cependant, il n'alla pas loin. Il s'arrêta devant une chaumière qu'habitaient un berger et sa fille. Le chemineau s'en vint frapper à la porte de cette demeure et demanda l'hospitalité pour la nuit.
- Sois le bien venu, lui dit le berger. Tu vas partager notre repas et tu passeras la nuit ici. Demain matin, tu pourras reprendre ton chemin. Il serait imprudent de parcourir la montagne en ce moment, car le temps devient très mauvais.
- La nuit va être terrible, répondit le chemineau. Il serait nécessaire que nous quittions ce lieu aussi vite que possible. Les gens du village m'ont repoussé quand j'ai frappé à leur porte, et la colère Céleste va se manifester ! Tout va être englouti : maisons, hommes et bêtes ! Viens, ta fille et toi serez épargnes. Vous entendrez un grand bruit. Mais je vous recommande de ne pas vous retourner, car vous seriez immédiatement changé en pierre !
Vivement impressionnés, le père et la fille se saisirent à la hâte de quelques objets essentiels, puis ils suivirent le voyageur, qui pris la direction du Cap del Port. Alors le tonnerre se fit entendre, puis des trombes d'eau s'abattirent sur le village. Et quelques instants après, une énorme avalanche de terre et de pierres se détacha du flanc des monts et vint engloutir maisons et habitants. Mais au moment où le cataclysme se produisit, la jeune fille ne pût résister à sa curiosité, et oubliant l'avertissement que lui avait donné l'étranger, elle se retourna dans la posture de la prière. Elle fût aussitôt changer en pierre.
Et non loin des rives du lac, sur le chemin qui conduit au Port de L'Hers, on peut voir la jeune fille figée pour toujours dans la prière, qu'on appelle de nos jours "Lé Roc dé la Mountagno".
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titevero (FR1) [None]
:: Aug. 12, 2013, 5:14 p.m.
Légendes des Midi-Pyrénées

L'homme, l'ours, le loup, le renard et le lievre
Il était une fois un homme qui habitait à " taoupo d'ours ", là-haut sur la montagne. C'était l'hiver et il neigeait, il faisait du feu. Dans la nuit, il entendit quelqu'un qui tapait à la porte. L'homme qui eut peur, ne voulait pas ouvrir, c'était l'ours qui frappait :
" Non, je ne veux pas ouvrir, que tu me mangerais ! "
" Non, lui répondit l'ours, je veux me chauffer ! "
L'homme le laissa entrer, l'ours se coucha sur la plaque du feu et se mit à ronfler.
Au bout d'un moment, on tape à nouveau à la porte avec un bâton.
" Qui est-ce ?, dit l'homme "
" Je suis le loup, laisse-moi entrer, j'ai froid, je vois que tu fais du feu, je veux me chauffer. "
Le loup entra, se coucha à côté de l'ours et s'endormit aussi.
Au bout d'un nouveau moment : " pan pan " à la porte.
" C'est quoi ?, dit l'homme "
" Je suis un petit renard, laisse moi entrer, j'ai froid. "
Le petit renard entra, se coucha près de l'ours et du loup, et lui aussi s'endormit.
L'homme entendit quelque chose qui grattait à la porte, il alla ouvrir. Ce fût un joli lièvre. Le lièvre se mit aussi au coin du feu pour se réchauffer.
Au bout d'un moment, tout se réveilla, ils se regardèrent tous ensemble. L'ours, le premier dit à l'homme :
" Maintenant que tu nous a laissé nous chauffer, il faut faire un bon repas. A une métairie, il y a un veau que je vais aller chercher. "
Le petit renard dit :
" Dans un poulailler, je connais une paire de poulets, je vais aller les chercher. "
Le loup dit :
" Je vais aller chercher un agneau. "
Quant au lièvre, il s'en alla dans un jardin chercher un chou. Tous les quatre revinrent, chacun avec leur présent, ils le mirent par terre, ils avaient froid, repartirent au coin du feu et ils s'endormirent.
L'homme, quand il vit que tout dormait, s'imagina de les tuer. Il alla chercher, dans la pile, un gourdin, donna un coup à chacun, les assomma tous sauf le lièvre, sur qui il tapa si fort qu'il mourût . Il ouvrit la porte de la cabane, il vida l'ours, le loup et le renard. Ils les mit dehors, ils s'enfuirent en gémissant et ne revinrent plus.
L'homme, content, mangea le veau, les poulets, l'agneau, et avec le chou, il se fit un bon " asinat " avec un peu de saindoux. De toute la viande, il en eût pour l'année, il la monta au grenier, ferma bien la porte de la cabane et vécut heureux.

L'homme, l'ours, le loup, le renard et le lievre
Il était une fois un homme qui habitait à " taoupo d'ours ", là-haut sur la montagne. C'était l'hiver et il neigeait, il faisait du feu. Dans la nuit, il entendit quelqu'un qui tapait à la porte. L'homme qui eut peur, ne voulait pas ouvrir, c'était l'ours qui frappait :
" Non, je ne veux pas ouvrir, que tu me mangerais ! "
" Non, lui répondit l'ours, je veux me chauffer ! "
L'homme le laissa entrer, l'ours se coucha sur la plaque du feu et se mit à ronfler.
Au bout d'un moment, on tape à nouveau à la porte avec un bâton.
" Qui est-ce ?, dit l'homme "
" Je suis le loup, laisse-moi entrer, j'ai froid, je vois que tu fais du feu, je veux me chauffer. "
Le loup entra, se coucha à côté de l'ours et s'endormit aussi.
Au bout d'un nouveau moment : " pan pan " à la porte.
" C'est quoi ?, dit l'homme "
" Je suis un petit renard, laisse moi entrer, j'ai froid. "
Le petit renard entra, se coucha près de l'ours et du loup, et lui aussi s'endormit.
L'homme entendit quelque chose qui grattait à la porte, il alla ouvrir. Ce fût un joli lièvre. Le lièvre se mit aussi au coin du feu pour se réchauffer.
Au bout d'un moment, tout se réveilla, ils se regardèrent tous ensemble. L'ours, le premier dit à l'homme :
" Maintenant que tu nous a laissé nous chauffer, il faut faire un bon repas. A une métairie, il y a un veau que je vais aller chercher. "
Le petit renard dit :
" Dans un poulailler, je connais une paire de poulets, je vais aller les chercher. "
Le loup dit :
" Je vais aller chercher un agneau. "
Quant au lièvre, il s'en alla dans un jardin chercher un chou. Tous les quatre revinrent, chacun avec leur présent, ils le mirent par terre, ils avaient froid, repartirent au coin du feu et ils s'endormirent.
L'homme, quand il vit que tout dormait, s'imagina de les tuer. Il alla chercher, dans la pile, un gourdin, donna un coup à chacun, les assomma tous sauf le lièvre, sur qui il tapa si fort qu'il mourût . Il ouvrit la porte de la cabane, il vida l'ours, le loup et le renard. Ils les mit dehors, ils s'enfuirent en gémissant et ne revinrent plus.
L'homme, content, mangea le veau, les poulets, l'agneau, et avec le chou, il se fit un bon " asinat " avec un peu de saindoux. De toute la viande, il en eût pour l'année, il la monta au grenier, ferma bien la porte de la cabane et vécut heureux.
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titevero (FR1) [None]
:: Aug. 12, 2013, 5:26 p.m.
Légendes des Midi-Pyrénées

La folle des Pyrénées
Dans le courant de l'été 1807, des chasseurs de Suc aperçurent, au milieu de rochers inaccessibles, une femme entièrement nue, à la peau halée et à la longue chevelure recouvrant ses épaules et son dos.
Ils essayèrent de l'approcher mais, les ayant vus, elle prit la fuite, bondissant à travers les rocs avec une agilité surprenante. Les chasseurs rentrèrent à Suc et racontèrent l'étrange apparition. En moins d'une heure, tous les habitants étaient avisés que leurs montagnes recelaient un animal extraordinaire, moitié femme, moitié guenon. Pendant la nuit, les plus hardis organisèrent une embuscade, et lorsqu'au point du jour l'étrange créature apparut sans méfiance, ils l'entourèrent et la saisirent malgré ses cris et sa résistance. Il fallut lui lier les mains pour lui mettre sur les épaules un manteau qu'elle parvint à déchirer. Quand elle comprit qu'on allait l'emmener, elle fut prise d'une fureur terrible, toute secouée et poussant des rugissements affreux. Les hommes qui l'entouraient crurent comprendre, malgré ses sanglots, qu'elle parlait français. Persuadés que cette malheureuse n'était pas un animal mais une femme et une compatriote, ils la traînèrent jusqu'au village et la conduisirent au presbytère.
Le curé essaya de l'apaiser, l'aspect de la soutane éveillant sans doute dans son esprit troublé quelque impression lointaine. Elle se calma subitement. Elle versa d'abondantes larmes, et on imagina qu'elle évoquait le souvenir d'un mari disparu. On nota ce bout de phrase " Dieu ! Que dira mon malheureux époux ! "
On lui posa diverses questions. Elle ne répondit à aucune. On lui offrit des aliments, qu'elle refusa. Malgré la pitoyable nudité de son corps décharné, la rugosité de sa peau, le désordre de son abondante chevelure, cette malheureuse, qui était jeune encore, conservait un air de noblesse et de dignité. Sa figure, livide, portait des restes de beauté, et il y avait une certaine hauteur dans les regards quasi dédaigneux envers les paysans groupés autour d'elle.
Au soir tombant, le curé jugea que le plus urgent était de la laisser se reposer. Il aménagea pour elle une chambre, plaça à sa portée des vêtements, du linge, et des aliments. Il la laissa seule, fermant la porte à clef pour éviter toute évasion. Le lendemain à l'aube, il revint la voir. La chambre était vide. La folle s'était enfuie par la fenêtre.
On retrouva sur le sentier qui va vers la montagne les vêtements qu'on avait mis dans la chambre. Les chasseurs et les bergers du pays se lancèrent à sa poursuite. En vain. On la revit de temps en temps sur les crêtes inabordables ou sur les bords de l'étang de l'Hers.
L'automne vint. Il fallut renoncer à tout espoir de la capturer. L'hiver fut rude, la neige tombant en abondance. Tout le monde disait que la folle était morte de faim et de froid. Au printemps suivant, plusieurs hommes se mirent en quête, espérant découvrir quelques vestiges qui les renseigneraient sur le sort de la femme sauvage. Qu'elle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils l'aperçurent, toujours nue et aussi alerte, sautant de roches en roches et se roulant dans la neige.
Le bruite se répandit dans la région. Le juge de Paix de Vicdessos se rendit à Suc et mobilisa la Garde Nationale. La sauvagesse fut reprise et conduite cette fois à Vicdessos.
On réussit à lui faire accepter des aliments, mais à toutes les questions, elle gardait un silence obstiné. Quand on lui demanda par quel moyen elle avait échappé aux ours, elle répondit : " les ours sont mes amis, ils me réchauffaient ! "
Sa voix était pure, sans accent étranger. De la façon dont elle s'exprimait, on discerna qu'elle n'appartenait pas à la classe du peuple.
On crut deviner qu'en 1793, fuyant la révolution, elle avait émigré en Espagne avec son mari. Après plusieurs années d'exil, les deux époux s'étaient décidés à regagner leur patrie. Ils se seraient engagés sans guide dans les montagnes, où des brigands les auraient attaqués. Le mari aurait été tué au cours de la lutte et la femme, folle de désespoir et résolue à mourir, se serait égarée dans les parties les plus désertes de la montagne. Cette existence aurait duré au moins deux ans. On la transféra à l'Hospice d'où elle s'évada un mois après. Rattrapée, on l'a ramena à Foix pour l'enfermer à nouveau. Elle y mourût le 29 octobre 1808, emportant dans sa tombe le secret de sa naissance et de sa destinée tragique.
Le presbytère de Suc est resté célèbre par la " folle des Pyrénées " qui s'en échappa par la fenêtre du premier étage.

La folle des Pyrénées
Dans le courant de l'été 1807, des chasseurs de Suc aperçurent, au milieu de rochers inaccessibles, une femme entièrement nue, à la peau halée et à la longue chevelure recouvrant ses épaules et son dos.
Ils essayèrent de l'approcher mais, les ayant vus, elle prit la fuite, bondissant à travers les rocs avec une agilité surprenante. Les chasseurs rentrèrent à Suc et racontèrent l'étrange apparition. En moins d'une heure, tous les habitants étaient avisés que leurs montagnes recelaient un animal extraordinaire, moitié femme, moitié guenon. Pendant la nuit, les plus hardis organisèrent une embuscade, et lorsqu'au point du jour l'étrange créature apparut sans méfiance, ils l'entourèrent et la saisirent malgré ses cris et sa résistance. Il fallut lui lier les mains pour lui mettre sur les épaules un manteau qu'elle parvint à déchirer. Quand elle comprit qu'on allait l'emmener, elle fut prise d'une fureur terrible, toute secouée et poussant des rugissements affreux. Les hommes qui l'entouraient crurent comprendre, malgré ses sanglots, qu'elle parlait français. Persuadés que cette malheureuse n'était pas un animal mais une femme et une compatriote, ils la traînèrent jusqu'au village et la conduisirent au presbytère.
Le curé essaya de l'apaiser, l'aspect de la soutane éveillant sans doute dans son esprit troublé quelque impression lointaine. Elle se calma subitement. Elle versa d'abondantes larmes, et on imagina qu'elle évoquait le souvenir d'un mari disparu. On nota ce bout de phrase " Dieu ! Que dira mon malheureux époux ! "
On lui posa diverses questions. Elle ne répondit à aucune. On lui offrit des aliments, qu'elle refusa. Malgré la pitoyable nudité de son corps décharné, la rugosité de sa peau, le désordre de son abondante chevelure, cette malheureuse, qui était jeune encore, conservait un air de noblesse et de dignité. Sa figure, livide, portait des restes de beauté, et il y avait une certaine hauteur dans les regards quasi dédaigneux envers les paysans groupés autour d'elle.
Au soir tombant, le curé jugea que le plus urgent était de la laisser se reposer. Il aménagea pour elle une chambre, plaça à sa portée des vêtements, du linge, et des aliments. Il la laissa seule, fermant la porte à clef pour éviter toute évasion. Le lendemain à l'aube, il revint la voir. La chambre était vide. La folle s'était enfuie par la fenêtre.
On retrouva sur le sentier qui va vers la montagne les vêtements qu'on avait mis dans la chambre. Les chasseurs et les bergers du pays se lancèrent à sa poursuite. En vain. On la revit de temps en temps sur les crêtes inabordables ou sur les bords de l'étang de l'Hers.
L'automne vint. Il fallut renoncer à tout espoir de la capturer. L'hiver fut rude, la neige tombant en abondance. Tout le monde disait que la folle était morte de faim et de froid. Au printemps suivant, plusieurs hommes se mirent en quête, espérant découvrir quelques vestiges qui les renseigneraient sur le sort de la femme sauvage. Qu'elle ne fut pas leur surprise lorsqu'ils l'aperçurent, toujours nue et aussi alerte, sautant de roches en roches et se roulant dans la neige.
Le bruite se répandit dans la région. Le juge de Paix de Vicdessos se rendit à Suc et mobilisa la Garde Nationale. La sauvagesse fut reprise et conduite cette fois à Vicdessos.
On réussit à lui faire accepter des aliments, mais à toutes les questions, elle gardait un silence obstiné. Quand on lui demanda par quel moyen elle avait échappé aux ours, elle répondit : " les ours sont mes amis, ils me réchauffaient ! "
Sa voix était pure, sans accent étranger. De la façon dont elle s'exprimait, on discerna qu'elle n'appartenait pas à la classe du peuple.
On crut deviner qu'en 1793, fuyant la révolution, elle avait émigré en Espagne avec son mari. Après plusieurs années d'exil, les deux époux s'étaient décidés à regagner leur patrie. Ils se seraient engagés sans guide dans les montagnes, où des brigands les auraient attaqués. Le mari aurait été tué au cours de la lutte et la femme, folle de désespoir et résolue à mourir, se serait égarée dans les parties les plus désertes de la montagne. Cette existence aurait duré au moins deux ans. On la transféra à l'Hospice d'où elle s'évada un mois après. Rattrapée, on l'a ramena à Foix pour l'enfermer à nouveau. Elle y mourût le 29 octobre 1808, emportant dans sa tombe le secret de sa naissance et de sa destinée tragique.
Le presbytère de Suc est resté célèbre par la " folle des Pyrénées " qui s'en échappa par la fenêtre du premier étage.
[1084288]
titevero (FR1) [None]
:: Aug. 12, 2013, 5:46 p.m.
Légendes des Midi-Pyrénées

Le pic du Midi d'Ossau
Tout là-haut, sur la montagne vivent deux frères jumeaux: Jean le petit d'humeur joyeuse et Pierre le colosse taciturne.
Bergers de leur état, montagnards inséparables, ils ne parlent à personne. Outre la conduite des troupeaux, ils ont pour mission d'empêcher les barbares d'envahir la vallée.
Une nuit, pendant qu'il garde ses brebis et ses chèvres, Pierre entend un bruit épouvantable grondant des profondeurs.
Affolées, les bêtes s'enfuient. Pierre, qui redoute une facétie cruelle des brouches demande à Jean de patrouiller avec lui autour de la cabane.
C'est alors qu'un bouc poursuit Jean le mord et le jette â terre. Pierre vole au secours de son frère, mais une sorcière surgit et entraîne les bergers dans son monde souterrain.
Pendant que les jumeaux séjournent aux enfers, les barbares attaquent la vallée pour anéantir tout ce qui y vit, hommes et animaux.
Les gaves sont rouges. Le sang éclabousse la montagne.
Soudain, avant que l'irréparable ne soit accompli, Jean et Pierre jaillissent du volcan, immenses, côte à côte, brandissant leurs épées de feu avec lesquelles ils embrochent les envahisseurs.
Figeant l'exploit pour l'éternité, les brouches pétrifient les jumeaux, devenus depuis les indissociables Grand pic et Petit pic de l'Ossau...

Le pic du Midi d'Ossau
Tout là-haut, sur la montagne vivent deux frères jumeaux: Jean le petit d'humeur joyeuse et Pierre le colosse taciturne.
Bergers de leur état, montagnards inséparables, ils ne parlent à personne. Outre la conduite des troupeaux, ils ont pour mission d'empêcher les barbares d'envahir la vallée.
Une nuit, pendant qu'il garde ses brebis et ses chèvres, Pierre entend un bruit épouvantable grondant des profondeurs.
Affolées, les bêtes s'enfuient. Pierre, qui redoute une facétie cruelle des brouches demande à Jean de patrouiller avec lui autour de la cabane.
C'est alors qu'un bouc poursuit Jean le mord et le jette â terre. Pierre vole au secours de son frère, mais une sorcière surgit et entraîne les bergers dans son monde souterrain.
Pendant que les jumeaux séjournent aux enfers, les barbares attaquent la vallée pour anéantir tout ce qui y vit, hommes et animaux.
Les gaves sont rouges. Le sang éclabousse la montagne.
Soudain, avant que l'irréparable ne soit accompli, Jean et Pierre jaillissent du volcan, immenses, côte à côte, brandissant leurs épées de feu avec lesquelles ils embrochent les envahisseurs.
Figeant l'exploit pour l'éternité, les brouches pétrifient les jumeaux, devenus depuis les indissociables Grand pic et Petit pic de l'Ossau...
[1084289]
Bellalouna2 [None]
:: Aug. 12, 2013, 5:49 p.m.
On dit bien que la curiosité est un vilain défaut
.
[1084292]
titevero (FR1) [None]
:: Aug. 12, 2013, 5:51 p.m.
Légendes des Midi-Pyrénées

L'ogresse de Bramevaque
Les ruines du château de Bramevaque dominent la vallée de Mauléon Barousse.

Selon la légende, la comtesse Marguerite de Comminges, dévorait de jeunes enfants. A chaque repas, il lui fallait une nouvelle victime.
Or, un jour, son cuisinier ne trouvant pas d'enfants, il égorgea un veau, que sa mère pleura (en patois "brame vaque" : "la vache qui meugle" ). La comtesse entendit les meuglements de l'animal et s'étonnant de ces lamentations bovines, questionna ses gens, qui lui expliquèrent la douleur qu'éprouvaient les mères du village. Prise de remords, elle décida alors de ne plus jamais manger d'enfants et fit occire le cuisinier.
La réalité est toute autre. Héritière des comtes de Comminges, Marguerite fut mariée une première fois, à douze ans, au comte d'Armagnac. Après l'assassinat du comte par les Parisiens en 1418, elle dut épouser le vicomte de Pardiac, un autre Armagnac. Enfin, ses troisièmes noces l'unirent à l'âge de 56 ans à Mathieu de Foix, 31 ans.
Mathieu de Foix, n'en voulait qu'à l'héritage de Marguerite et il l'enfermera dans ce château pendant vingt-deux ans. Elle dut sa libération au roi de France en 1443 et mourut au bout de quelques mois. Mathieu garda le Comminges en viager; mais à sa mort, en 1453, les Commingeois demandèrent et obtinrent leur rattachement à la couronne de France.

L'ogresse de Bramevaque
Les ruines du château de Bramevaque dominent la vallée de Mauléon Barousse.

Selon la légende, la comtesse Marguerite de Comminges, dévorait de jeunes enfants. A chaque repas, il lui fallait une nouvelle victime.
Or, un jour, son cuisinier ne trouvant pas d'enfants, il égorgea un veau, que sa mère pleura (en patois "brame vaque" : "la vache qui meugle" ). La comtesse entendit les meuglements de l'animal et s'étonnant de ces lamentations bovines, questionna ses gens, qui lui expliquèrent la douleur qu'éprouvaient les mères du village. Prise de remords, elle décida alors de ne plus jamais manger d'enfants et fit occire le cuisinier.
La réalité est toute autre. Héritière des comtes de Comminges, Marguerite fut mariée une première fois, à douze ans, au comte d'Armagnac. Après l'assassinat du comte par les Parisiens en 1418, elle dut épouser le vicomte de Pardiac, un autre Armagnac. Enfin, ses troisièmes noces l'unirent à l'âge de 56 ans à Mathieu de Foix, 31 ans.
Mathieu de Foix, n'en voulait qu'à l'héritage de Marguerite et il l'enfermera dans ce château pendant vingt-deux ans. Elle dut sa libération au roi de France en 1443 et mourut au bout de quelques mois. Mathieu garda le Comminges en viager; mais à sa mort, en 1453, les Commingeois demandèrent et obtinrent leur rattachement à la couronne de France.
[1090372]
titevero (FR1) [None]
:: Aug. 31, 2013, 6:22 p.m.
Légendes des Hautes-Pyrénées


La Pierre du Diable à Layrisse

Au village de Layrisse, 100 mètres environ après le cimetière se trouve une pierre qui fait l'objet de plusieurs légendes, c'est la Pierre du Diable.
On raconte que cette pierre (Roc de Roulan) aurait été lancée par Roland au diable.On raconte aussi qu'elle serait née d'un concours entre Roland et le diable.
C'était l'époque de Charlemagne, dans le temps où le diable exerçait un métier fort difficile, où pour gagner une âme, une seule âme qui bien souvent encore lui échappait, il opérait des prodiges qui nous étonnent aujourd'hui ? Donc, en ces jours de splendides pactes diaboliques, Satan, jaloux de la gloire qu'avait acquise le paladin Roland en combattant les infidèles voulut venger les siens par une œuvre éclatante. Il pique l'amour-propre du neveu de Charlemagne et lui fait accepter un pari dont la gageure était leur âme que le perdant vouait au Démon. - (Le diable ne pouvait guère perdre, mais Roland ignorait la nature de son rival.) Ce pari consistait en un seul saut que chacun devait exécuter monté sur son cheval. Le point de départ était un sommet des Pyrénées. Roland, monté sur une bête magnifique, tombe à 100m. O. du village de Layrisse ; le sauteur infernal, juché sur une haridelle, ne parvient qu'au sommet de Miramont, hauteur située à 2Km. Sud environ du point d'arrivée de Roland. Le diable était donc vaincu. Une force surnaturelle n'avait pas voulu que Roland fût l'hôte éternel de Satan. En mémoire de sa défaite, le diable fut obligé (sic) de placer deux pierres gigantesques aux points où ils avaient inconsciemment buté. Dans sa générosité, il en mit une de nature marmoréenne à Layrisse. Il dut de plus graver sur la marque énorme du vainqueur l'empreinte du pied du cheval victorieux. Cette trace s'y trouve encore. On y voit aussi un grand nombre de rayures irrégulières faites par le diable, qui, à diverses reprises, se serait reposé, par contrainte sur cette pierre, pour de là considérer le lieu témoin de son humiliation.
Une autre pierre témoignant de ce concours, la Peyreblanque, se trouve sur la colline de Miramont.

Une autre légende, qui date du temps des croisades, raconte que le diable déposa Bos de Bénac, prisonnier en Palestine, sur cette pierre alors que sa femme était en train de se remarier.
"Le baron toucha la terre-ferme avec plaisir, et dans le même moment, un coq se mit à chanter. Le diable bondit, et en retombant, il enfonça sa griffe dans un rocher, où l'on voit encore l'empreinte." Légendes des Hautes-Pyrénées - Eugène Cordier en 1855.

Enfin, on raconte que les Anglais, après une longue domination, furent obligés de déguerpir du château de Bénac (vers 1421).

En partant, ils auraient déposé leur trésor sous cette pierre. Bon nombre de personnes à travers les siècles auront rêvé de la renverser !

La Pierre du Diable à Layrisse

Au village de Layrisse, 100 mètres environ après le cimetière se trouve une pierre qui fait l'objet de plusieurs légendes, c'est la Pierre du Diable.
On raconte que cette pierre (Roc de Roulan) aurait été lancée par Roland au diable.On raconte aussi qu'elle serait née d'un concours entre Roland et le diable.
C'était l'époque de Charlemagne, dans le temps où le diable exerçait un métier fort difficile, où pour gagner une âme, une seule âme qui bien souvent encore lui échappait, il opérait des prodiges qui nous étonnent aujourd'hui ? Donc, en ces jours de splendides pactes diaboliques, Satan, jaloux de la gloire qu'avait acquise le paladin Roland en combattant les infidèles voulut venger les siens par une œuvre éclatante. Il pique l'amour-propre du neveu de Charlemagne et lui fait accepter un pari dont la gageure était leur âme que le perdant vouait au Démon. - (Le diable ne pouvait guère perdre, mais Roland ignorait la nature de son rival.) Ce pari consistait en un seul saut que chacun devait exécuter monté sur son cheval. Le point de départ était un sommet des Pyrénées. Roland, monté sur une bête magnifique, tombe à 100m. O. du village de Layrisse ; le sauteur infernal, juché sur une haridelle, ne parvient qu'au sommet de Miramont, hauteur située à 2Km. Sud environ du point d'arrivée de Roland. Le diable était donc vaincu. Une force surnaturelle n'avait pas voulu que Roland fût l'hôte éternel de Satan. En mémoire de sa défaite, le diable fut obligé (sic) de placer deux pierres gigantesques aux points où ils avaient inconsciemment buté. Dans sa générosité, il en mit une de nature marmoréenne à Layrisse. Il dut de plus graver sur la marque énorme du vainqueur l'empreinte du pied du cheval victorieux. Cette trace s'y trouve encore. On y voit aussi un grand nombre de rayures irrégulières faites par le diable, qui, à diverses reprises, se serait reposé, par contrainte sur cette pierre, pour de là considérer le lieu témoin de son humiliation.
Une autre pierre témoignant de ce concours, la Peyreblanque, se trouve sur la colline de Miramont.

Une autre légende, qui date du temps des croisades, raconte que le diable déposa Bos de Bénac, prisonnier en Palestine, sur cette pierre alors que sa femme était en train de se remarier.
"Le baron toucha la terre-ferme avec plaisir, et dans le même moment, un coq se mit à chanter. Le diable bondit, et en retombant, il enfonça sa griffe dans un rocher, où l'on voit encore l'empreinte." Légendes des Hautes-Pyrénées - Eugène Cordier en 1855.

Enfin, on raconte que les Anglais, après une longue domination, furent obligés de déguerpir du château de Bénac (vers 1421).

En partant, ils auraient déposé leur trésor sous cette pierre. Bon nombre de personnes à travers les siècles auront rêvé de la renverser !
[1090389]
titevero (FR1) [None]
:: Aug. 31, 2013, 7:25 p.m.
Légendes des Hautes-Pyrénées

La Peyreblanque à Julos-Orincles

A quelques mètres du sommet de Miramont, en descendant en direction de Loucrup-Astugue, se trouve une pierre à légende : la Peyreblanque.

En 1877, on signalait autour de cette pierre des traces d'incendie. Des poteries et des briques étaient enfouies. On a découvert également, près de cette pierre un grain de collier orné de petites raies rouges.

Selon la légende, cette pierre est la soeur de la Pierre du Diable située à Layrisse. C'est d'ailleurs depuis cet endroit qu'on raconte qu'un être surhumain (le diable) a envoyé la Pierre du Diable à Layrisse.
Une autre légende rapporte que Satan a fait accepter un pari à Roland (neveu de Charlemagne). Ce pari consistait en un seul saut que chacun devait exécuter monté sur son cheval. Le point de départ était un sommet élevé des Pyrénées (peut-être le Vignemale). Roland, monté sur une bête magnifique, tombe à Layrisse ; le diable ne parvient qu'au sommet de Miramont, à 2 km environ du point d'arrivée de Roland; En mémoire de sa défaite, le diable dut placer deux pierres gigantesques aux points où ils étaient arrivés. Ce sont la Pierre du Diable et la Peyreblanque.

La Peyreblanque (pierre blanche) ou Peyrehitte est aujourd'hui une borne qui délimite les communes d'Orincles de Julos et de Paréac.
On suppose que la Peyreblanque et la Pierre du Diable ont été placées par les Romains, puisqu'elles sont situées exactement sur la voie romaine Toulouse-Dax.
Certains pensent que ces pierres étaient des bornes destinées à marquer les distances.
Une chose est sûre : la pierre, qui semble maçonnée, a été posée là par les hommes.

La Peyreblanque à Julos-Orincles

A quelques mètres du sommet de Miramont, en descendant en direction de Loucrup-Astugue, se trouve une pierre à légende : la Peyreblanque.

En 1877, on signalait autour de cette pierre des traces d'incendie. Des poteries et des briques étaient enfouies. On a découvert également, près de cette pierre un grain de collier orné de petites raies rouges.

Selon la légende, cette pierre est la soeur de la Pierre du Diable située à Layrisse. C'est d'ailleurs depuis cet endroit qu'on raconte qu'un être surhumain (le diable) a envoyé la Pierre du Diable à Layrisse.
Une autre légende rapporte que Satan a fait accepter un pari à Roland (neveu de Charlemagne). Ce pari consistait en un seul saut que chacun devait exécuter monté sur son cheval. Le point de départ était un sommet élevé des Pyrénées (peut-être le Vignemale). Roland, monté sur une bête magnifique, tombe à Layrisse ; le diable ne parvient qu'au sommet de Miramont, à 2 km environ du point d'arrivée de Roland; En mémoire de sa défaite, le diable dut placer deux pierres gigantesques aux points où ils étaient arrivés. Ce sont la Pierre du Diable et la Peyreblanque.

La Peyreblanque (pierre blanche) ou Peyrehitte est aujourd'hui une borne qui délimite les communes d'Orincles de Julos et de Paréac.
On suppose que la Peyreblanque et la Pierre du Diable ont été placées par les Romains, puisqu'elles sont situées exactement sur la voie romaine Toulouse-Dax.
Certains pensent que ces pierres étaient des bornes destinées à marquer les distances.
Une chose est sûre : la pierre, qui semble maçonnée, a été posée là par les hommes.
[1090404]
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:: Aug. 31, 2013, 7:44 p.m.
Légendes des Hautes-Pyrénées

La légende de Capvern les Bains


« Il y a bien longtemps, c'était du temps des Seigneurs de Maubezi, la meunière du moulin de Capvern était célèbre en tout le pays pour sa beauté, sa grâce et surtout sa jeunesse. Trente ans avaient passé depuis son mariage avec Peyrou, et pourtant Magdelide restait jeune et belle.
Tant de charmes n'allaient pas sans exciter maints désirs et convoitises parmi les gais lurons de Maubezi, Gourgues et Capvern. Un de ces derniers, Pey, pâtre attaché au service de l'Abbaye de l'Escaladieu, en devint follement amoureux. Un certain jour où il vit Magdalide se rendre au Castel de Maubezi en compagnie d'autres jeunes filles pour rendre leurs devoirs à la Comtesse Pétronille, il décida de tenter sa chance.
Sans cesse avec son troupeau, il se trouvait aux abords du moulin, mais toujours la belle Magdalide ne voulait pas de lui. Aussi son amour se changea en haine et Pey ne chercha plus que vengeance. Un moyen sûr de vengeance s'offrait à lui, il était hors de doute que Magdalide devait cette jeunesse à quelque pratique satanique et un jour il la dénonça au Prieur de l'Escaladieu comme possédée du diable. Ce dernier réunit le juge-mage et tout son chapitre. Magdalide est convoquée, jugée, inculpée de sorcellerie, décrétée hérétique et condamnée au bûcher. Il fut donc décidé que Magdalide serait surveillée pour que preuve irréfutable fut acquise.
Devant cette sévérité, Pey tenta de s'interposer, mais l'ordonnance de l'Evêque était formelle. Donc le Prieur de l'Escaladieu accompagné de ses acolytes et de Pey s'embusquèrent non loin du chemin que devait suivre la belle meunière.
Magdelide apparut bientôt dans le sentier, seule et s'avançant sans se douter qu'elle était suivie.
Enfin, après maints détours, on la vit arriver à une source bien cachée dans les buissons, se dévêtir, boire de l'eau de la source, puis se baigner sans la moindre incantation. Quand elle se releva, trois hommes étaient devant elle. Ha ! ha ! s'écrie-t-elle, vous avez surpris mon secret; soyez les bienvenus et tant mieux pour vous et vos amis. Faites comme moi et vous ne vieillirez plus; venez boire et vous baigner dans cette source et vous resterez éternellement jeunes. Dès le lendemain toute la viguerie était en joie; la nouvelle s'étant vite répandue, tout le monde se rendait à la source de Hount Caoute. »

La légende de Capvern les Bains


« Il y a bien longtemps, c'était du temps des Seigneurs de Maubezi, la meunière du moulin de Capvern était célèbre en tout le pays pour sa beauté, sa grâce et surtout sa jeunesse. Trente ans avaient passé depuis son mariage avec Peyrou, et pourtant Magdelide restait jeune et belle.
Tant de charmes n'allaient pas sans exciter maints désirs et convoitises parmi les gais lurons de Maubezi, Gourgues et Capvern. Un de ces derniers, Pey, pâtre attaché au service de l'Abbaye de l'Escaladieu, en devint follement amoureux. Un certain jour où il vit Magdalide se rendre au Castel de Maubezi en compagnie d'autres jeunes filles pour rendre leurs devoirs à la Comtesse Pétronille, il décida de tenter sa chance.
Sans cesse avec son troupeau, il se trouvait aux abords du moulin, mais toujours la belle Magdalide ne voulait pas de lui. Aussi son amour se changea en haine et Pey ne chercha plus que vengeance. Un moyen sûr de vengeance s'offrait à lui, il était hors de doute que Magdalide devait cette jeunesse à quelque pratique satanique et un jour il la dénonça au Prieur de l'Escaladieu comme possédée du diable. Ce dernier réunit le juge-mage et tout son chapitre. Magdalide est convoquée, jugée, inculpée de sorcellerie, décrétée hérétique et condamnée au bûcher. Il fut donc décidé que Magdalide serait surveillée pour que preuve irréfutable fut acquise.
Devant cette sévérité, Pey tenta de s'interposer, mais l'ordonnance de l'Evêque était formelle. Donc le Prieur de l'Escaladieu accompagné de ses acolytes et de Pey s'embusquèrent non loin du chemin que devait suivre la belle meunière.
Magdelide apparut bientôt dans le sentier, seule et s'avançant sans se douter qu'elle était suivie.
Enfin, après maints détours, on la vit arriver à une source bien cachée dans les buissons, se dévêtir, boire de l'eau de la source, puis se baigner sans la moindre incantation. Quand elle se releva, trois hommes étaient devant elle. Ha ! ha ! s'écrie-t-elle, vous avez surpris mon secret; soyez les bienvenus et tant mieux pour vous et vos amis. Faites comme moi et vous ne vieillirez plus; venez boire et vous baigner dans cette source et vous resterez éternellement jeunes. Dès le lendemain toute la viguerie était en joie; la nouvelle s'étant vite répandue, tout le monde se rendait à la source de Hount Caoute. »
[1090427]
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:: Aug. 31, 2013, 8:57 p.m.
Légendes des Hautes-Pyrénées


L’âne du Pont de Tillos à Argelès-Gazost

Un seigneur de Couhitte, vicomte d'Arbouix, s'était adonné à la science de la magie noire. Disciple de Nicolas Flanel et son école, il cherchait lui-aussi la fameuse pierre philosophale, l'élixir de longue vie, étudiait la transmutation des métaux pour obtenir de l'or. Son château de Couhitte était devenu un laboratoire de l'enfer ; jour et nuit y bouillaient, se distillaient plantes magiques, alliages imprévus. De ses hautes fenêtres ouvertes sur le Gézat, sur Beaucens, s'élevaient des lueurs effrayantes, des tourbillons de soufre, des éclairs...Les habitants du coin ne passaient plus à son ombre qu'en se signant, convaincus du pacte signé entre le seigneur et l'Esprit du mal. Un traité infamant avait été passé entre eux, écrit sur une feuille arrachée à un missel, paraphé de sang... Par ses conventions, le vicomte aurait enfin la gloire, les richesses ; il serait plus puissant que les comtes et les rois, le jour où ... le diable le lui demanderait. Par une jolie matinée d'été, Le vicomte avait dû abandonner ses fourneaux at alambics. Il avait passé Vielle, puis Préchac, il allait franchir le gave sur sa fragile passerelle, ce pont antique qui serait emporté en 1760 par une crue. Le pont était étroit, exigu, branlant : deux hommes n'y pouvaient passer de front. C'était un lieu maudit où les pauvres habitants qui se rendaient au marché d'Argelès étaient dépouillés, parfois noyés. Le vicomte, se sentant invulnérable grâce au pacte passé avec le diable, n'était nullement apeuré ; il s'engagea sur le pont. Au milieu de la passerelle, seul, pas entravé, un âne semblait attendre, l'air inoffensif, candide, comme ses pareils. « Je n'aurai qu'à le pousser pour passer », se dit le vicomte. Mais en s'approchant, cet âne semblait de taille énorme, rouge de poil, avec des yeux flamboyants, des cornes dressées entre les oreilles... L'âne se précipita sur le vicomte et le jeta à terre. « Tu ne m'attendais pas aujourd'hui. C'est maintenant que doit s'exécuter notre pacte ! Tu ne l'as donc pas compris, toi qui crois commander les éléments ? Tu vas mourir, oui, mourir ; ce n'est qu'ensuite que je tiendrai mes promesses ! Tu es à moi, ta signature t'a livré à ma puissance ! ». L'âne se saisit de sa victime, le balança au-dessus du parapet avant de le lancer dans le gave bouillonnant. Le vicomte eut juste le temps de dégager son bras droit et se signa « In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti... ». Instantanément, l'esprit infernal s'évapora et disparut en fumée de soufre immonde. Le vicomte se releva, s'empressa de remercier son Créateur. Il avait compris à quoi il s'exposait avec ses sorcelleries et de retour à Couhitte, il brisa ses cornues, ses alambics, brûla ses parchemins infernaux et, désormais, vécut en paix avec sa conscience sans souhaiter autre bonheur que celui de la Vie Eternelle.
Le Pont de Tilhos aujourd’hui


L’âne du Pont de Tillos à Argelès-Gazost

Un seigneur de Couhitte, vicomte d'Arbouix, s'était adonné à la science de la magie noire. Disciple de Nicolas Flanel et son école, il cherchait lui-aussi la fameuse pierre philosophale, l'élixir de longue vie, étudiait la transmutation des métaux pour obtenir de l'or. Son château de Couhitte était devenu un laboratoire de l'enfer ; jour et nuit y bouillaient, se distillaient plantes magiques, alliages imprévus. De ses hautes fenêtres ouvertes sur le Gézat, sur Beaucens, s'élevaient des lueurs effrayantes, des tourbillons de soufre, des éclairs...Les habitants du coin ne passaient plus à son ombre qu'en se signant, convaincus du pacte signé entre le seigneur et l'Esprit du mal. Un traité infamant avait été passé entre eux, écrit sur une feuille arrachée à un missel, paraphé de sang... Par ses conventions, le vicomte aurait enfin la gloire, les richesses ; il serait plus puissant que les comtes et les rois, le jour où ... le diable le lui demanderait. Par une jolie matinée d'été, Le vicomte avait dû abandonner ses fourneaux at alambics. Il avait passé Vielle, puis Préchac, il allait franchir le gave sur sa fragile passerelle, ce pont antique qui serait emporté en 1760 par une crue. Le pont était étroit, exigu, branlant : deux hommes n'y pouvaient passer de front. C'était un lieu maudit où les pauvres habitants qui se rendaient au marché d'Argelès étaient dépouillés, parfois noyés. Le vicomte, se sentant invulnérable grâce au pacte passé avec le diable, n'était nullement apeuré ; il s'engagea sur le pont. Au milieu de la passerelle, seul, pas entravé, un âne semblait attendre, l'air inoffensif, candide, comme ses pareils. « Je n'aurai qu'à le pousser pour passer », se dit le vicomte. Mais en s'approchant, cet âne semblait de taille énorme, rouge de poil, avec des yeux flamboyants, des cornes dressées entre les oreilles... L'âne se précipita sur le vicomte et le jeta à terre. « Tu ne m'attendais pas aujourd'hui. C'est maintenant que doit s'exécuter notre pacte ! Tu ne l'as donc pas compris, toi qui crois commander les éléments ? Tu vas mourir, oui, mourir ; ce n'est qu'ensuite que je tiendrai mes promesses ! Tu es à moi, ta signature t'a livré à ma puissance ! ». L'âne se saisit de sa victime, le balança au-dessus du parapet avant de le lancer dans le gave bouillonnant. Le vicomte eut juste le temps de dégager son bras droit et se signa « In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti... ». Instantanément, l'esprit infernal s'évapora et disparut en fumée de soufre immonde. Le vicomte se releva, s'empressa de remercier son Créateur. Il avait compris à quoi il s'exposait avec ses sorcelleries et de retour à Couhitte, il brisa ses cornues, ses alambics, brûla ses parchemins infernaux et, désormais, vécut en paix avec sa conscience sans souhaiter autre bonheur que celui de la Vie Eternelle.
Le Pont de Tilhos aujourd’hui [1093966]
MisterDream5 [None]
:: Sept. 12, 2013, 4:10 p.m.
Bonjour à tous ! J'ai voulus vous parlez des Fantômes, Vampire, ect... Des événements surnaturels...
FANTÔME :
Qui croient au Fantôme ?
En Suisse, il n’existe aucune statistique sur le nombre de personnes qui croient, ou pas, aux fantômes. Pour répondre à cette question, il faut se référer à des sondages français ou américains.
En 1990, un sondage Gallup réalisé aux Etats-Unis indique que 14% de la population américaine se serait déjà rendue dans une « maison ressentie comme hantée » et 9% des Américains déclarent avoir déjà « vu ou ressenti la présence d’un fantôme » au cours de leur vie.
En France, un sondage plus récent affirme qu’entre 10% et 20% de la population croit aux fantômes, revenants et autres manifestation de l’Au-delà. Cette proportion n’a pas évolué depuis plusieurs dizaines d’années.
Ces chiffres ont été disséqués par des spécialistes qui peuvent désormais affirmer que :
Les femmes sont plus exposées aux phénomènes surnaturels que les hommes.
Les personnes non qualifiées voient moins de fantômes que les personnes qualifiées.
Les fantômes font tellement peur Outre-Atlantique que les habitants de l’état américain du Connecticut sont allés jusqu’à voter une loi sur les « biens immobiliers psychologiquement chargés ». Cette loi oblige toute personne souhaitant vendre une maison à révéler aux acheteurs le « passé psychique » de la demeure ; autrement dit, si l’habitation a été la scène d’un drame ou si des phénomènes surnaturels y ont été vus ou ressentis.
Qu'es-ce qu'un Fantôme ?
Un fantôme est une apparition, une vision ou une illusion interprétée comme la manifestation surnaturelle d'une personne décédée. Les fantômes sont également appelés revenants, spectres ou, plus rarement, ombres1. Toutefois les termes ne sont pas rigoureusement synonymes : un revenant est l'apparition d'un mort connu, dans une apparence identique à celle qu'il avait de son vivant et qui se comporte comme un vivant, tandis qu'un fantôme est une image floue, lumineuse, brumeuse et inconsistante, qui paraît flotter au-dessus du sol2,3. Les fantômes peuvent prendre un nom spécifique en raison de leurs origines et de leurs caractéristiques, tels les lémures romains ou les wilis slaves.
On qualifie souvent de « fantôme » le phénomène connu sous le nom de poltergeist, ou « esprit frappeur », qui se manifeste par des bruits et des déplacements inexplicables d'objets, et qui est généralement lié à la présence d'un enfant perturbé, mais n'implique pas de lien avec un défunt.
« Fantôme » est un nom fréquemment associé à d'autres formes d'apparitions telles qu'auto-stoppeuse fantôme ou vaisseau fantôme. Par extension, le terme est souvent ajouté à des noms de choses matérielles abandonnées (ville fantôme, stations fantômes du métro de Paris), disparues (membre fantôme, île fantôme), ou échappant à la perception directe (cabinet fantôme, énergie fantôme, alimentation fantôme), clandestines (détenus fantômes) ou encore, en archivistique, à une fiche laissée à la place du document retiré d'un fonds jusqu'à son retour.
Existe-t-il des « chasseurs de fantômes » ?
Jadis, les personnes qui se croyaient pourchassées par un fantôme s’adressaient au prêtre ou au pasteur du village. Ce dernier venait à la maison, récitait des prières et/ou dispersait de l’eau bénite dans l’habitation pour faire fuir le mauvais esprit. Aujourd’hui encore, cette pratique reste courante mais les églises officielles sont extrêmement prudentes. Elles favorisent le dialogue et l’écoute des « témoins de phénomènes surnaturels » qui souffrent souvent de problèmes « périphériques », familiaux, sentimentaux, etc. Quelques prêtres ont toujours la qualification d’exorcistes mais ils sont rares et submergés de demandes. Loin de l’ « intervention magique » désirée, les demandeurs se retournent alors vers d’autres « chasseurs de fantômes », plus ou moins professionnels et plus ou moins charlatans… mais toujours payants. Et c’est là qu’il faut se méfier.
Magnétiseurs, médiums, voyants, désenvoûteurs… les termes ne manquent pas. Tous proposent, moyennant finance, de chasser les fantômes qui vous harcèlent par différentes méthodes allant de la demande polie (Voudrais-tu s’il te plaît t’en aller ?) à l’appareillage sophistiqué prétendant détecter, par ondes magnétiques, les présences fantomatiques et les chasser (dans ce cas-là, ce sont surtout les « Ghost busters », chasseurs de fantômes professionnels aux Etats-Unis).
Seulement voilà... tous les scientifiques vous le diront : il n’existe à l’heure actuelle tout simplement AUCUN appareil technique capable de détecter les fantômes. Au mieux détecteront-ils les ondes magnétiques, l’hydrogéométrie ou les variations de températures, qui peuvent par exemple expliquer certains bruits suspects, mais ils ne détecteront jamais rien de surnaturel.
Parfois, les « chasseurs de fantômes » parviendront, par la « persuasion » ou « suggestion » à faire croire à la personne que le fantôme s’en est allé. Ce seul effet dit « placebo » (« je me persuade que ça va fonctionner ») suffit parfois à stopper des visions ou des hallucinations angoissantes.
Prudence donc... il paraît même que certaines sectes profitent de la peur des fantômes pour établir des relations d’emprise sur certaines personnes vulnérables.
Quand et comment est apparu le mythe des fantômes ?
Il est difficile de dater précisément la naissance du mythe des fantômes, tant leur histoire est étroitement liée aux hommes, depuis la nuit des temps.
Les civilisations les plus reculées, aujourd’hui disparues (Mésopotamiens, Grecs, Romains) croyaient déjà à la survie de l’âme après la mort. Certaines d’entre elles célébraient de véritables cultes aux morts et les invoquaient pour communiquer avec l’Au-delà.
Le mythe des fantômes connaît son apogée au Moyen-âge lorsque le romantisme les remet au goût du jour. Ils hantent alors les romans et les poésies de nombreux grands auteurs qui n’en finissent plus de faire frissonner de plaisir leurs lecteurs.
La fin du 19e siècle marque un nouveau tournant. Ce sont désormais les scientifiques qui s’y intéressent. Ils sont parfois très réputés, comme Charles Richet, prix Nobel de physiologie et médecine en 1913. Il sera l’un des pionniers de l’étude scientifique des phénomènes dits « paranormaux » ou « surnaturels », parvenant à réaliser, au cours de séances spirites dirigées par d’éminents médiums, des photographies et même des moulages de fantômes que l’on appelle « ectoplasmes ». C’est à cette époque aussi qu’est créé l’Institut métapsychique international, l’IMI, qui devient alors le premier centre de recherche scientifique à s’intéresser à ces étranges apparitions.
Le début du 20e siècle voit arriver la psychiatrie qui s’empare à son tour du mythe des fantômes et l’étudie. Les âmes errantes quittent alors les cimetières et les maisons hantées pour occuper la tête des gens ; pour la majorité des scientifiques aujourd’hui, les visions dites « fantomatiques » découlent surtout de problèmes psychologiques, voire psychiatriques… même si quelques rares cas demeurent encore suspects et offrent toujours matière à de longues recherches scientifiques.
Que pensent les scientifiques des fantômes ?
Il existe des sciences bien particulières qui étudient les phénomènes paranormaux : la « métapsychologie » et la « parapsychologie ». Les chercheurs qui s’y intéressent considèrent donc que ces phénomènes sont « observables », « intrigants » et peuvent ainsi donner lieu à une science.
Les métapsychologues ou parapsychologues sont les premiers critiques des thèses surnaturelles. Leur rôle n’est pas de « prouver leur existence » mais plutôt de « s’intéresser à la question ». D’ailleurs, aujourd’hui, la très grande majorité de la communauté scientifique n’admet pas la réalité des fantômes, tout simplement parce qu’il n’existe pas, actuellement, de preuve formelle de leur existence.
Les premières recherches scientifiques sur les fantômes remontent à la fin du 19e siècle. Certains scientifiques très sérieux se penchèrent sur la question et leurs expériences se révélèrent « intéressantes » voire parfois « troublantes ». Le plus célèbre d’entre eux, Charles Richet, Prix Nobel 1913 de médecine, réalisa même des photos et des moulages de fantômes, les « ectoplasmes » invoqués durant des séances spirites très à la mode au début du 20e siècle. Il initia puis dirigea l’Institut métapsychique international (IMI) basé à Paris. Mais ces recherches, quoique intrigantes, n’ont toujours pas « prouvé » l’existence des fantômes.
Aujourd’hui, l’Institut métapsychique international poursuit les études de Richet et se consacre plus largement à l’étude scientifique des phénomènes dits « paranormaux », parmi lesquels : l’exorcisme, la télépathie, la prémonition, la voyance, l’hypnose et beaucoup d’autres. C’est la seule organisation en France qui mène ce genre de recherches scientifiques, elle est reconnue d’utilité publique depuis 1919.
Dans le reste de l’Europe, en Allemagne, une institution officielle financée par l’état, le WGFP, se charge de recueillir les témoignages de phénomènes paranormaux tandis qu’un autre organisme allemand, l’IGPP, propose un service de consultations animé par plusieurs psychologues.
En Grande-Bretagne, de nombreux départements universitaires étudient la parapsychologie aux universités de Hertfordshire ou d’Edimbourg par exemple.
les témoins d’apparitions « fantomatiques » sont-ils tous des menteurs ?
Si la très grande majorité des scientifiques réfute les fantômes, ils ne remettent pas systématiquement en cause la « réalité de l’apparition » ; en clair, le témoin n’a peut-être pas menti mais « mal interprété » la situation ; il peut réellement avoir eu la « sensation » de « voir un fantôme ».
Plusieurs choses peuvent expliquer ces « visions surnaturelles » :
- Les images eidétiques : ces « souvenirs visuels » reviennent à la mémoire de certaines personnes sous forme de réelles hallucinations. La personne concernée a véritablement le sentiment de « vivre » cette scène.
- La paralysie du sommeil : des études récentes indiquent que 25% de la population expérimente une fois dans sa vie ce phénomène qui intervient durant le sommeil paradoxal (à l’endormissement ou au réveil). Pour schématiser, le cerveau se réveille mais ne donne pas le signal au corps d’en faire autant. La personne est consciente mais ne peut pas bouger. Cet état est habituellement accompagné d’hallucinations sonores et visuelles, qui prennent place dans l’environnement ordinaire du dormeur, les rendant encore plus réalistes et difficiles à détecter. La paralysie du sommeil se dissipe par elle-même après quelques minutes, tout au plus.
- Le problème de corrélation : le fait d’emménager dans une vieille demeure lugubre ou – pire – dans une maison réputée hantée, peut « conditionner » le témoin ; il sera sûr que sa maison est habitée par des fantômes et finira par les « voir » ou les « ressentir » (mais on est loin d’avoir démontré le contraire, à savoir que les expériences fantomatiques sont obligatoirement provoquées par les caractéristiques physiques du lieu).
Malgré tout, il reste quelques témoignages réellement suspects, relatés par des personnes dignes de foi (corps de gendarmerie ou services de secours par exemple) et non sujettes aux phénomènes cités plus haut. Ce sont ces cas-là qui font l’objet d’études scientifiques sérieuses.
FANTÔME :
Qui croient au Fantôme ?
En Suisse, il n’existe aucune statistique sur le nombre de personnes qui croient, ou pas, aux fantômes. Pour répondre à cette question, il faut se référer à des sondages français ou américains.
En 1990, un sondage Gallup réalisé aux Etats-Unis indique que 14% de la population américaine se serait déjà rendue dans une « maison ressentie comme hantée » et 9% des Américains déclarent avoir déjà « vu ou ressenti la présence d’un fantôme » au cours de leur vie.
En France, un sondage plus récent affirme qu’entre 10% et 20% de la population croit aux fantômes, revenants et autres manifestation de l’Au-delà. Cette proportion n’a pas évolué depuis plusieurs dizaines d’années.
Ces chiffres ont été disséqués par des spécialistes qui peuvent désormais affirmer que :
Les femmes sont plus exposées aux phénomènes surnaturels que les hommes.
Les personnes non qualifiées voient moins de fantômes que les personnes qualifiées.
Les fantômes font tellement peur Outre-Atlantique que les habitants de l’état américain du Connecticut sont allés jusqu’à voter une loi sur les « biens immobiliers psychologiquement chargés ». Cette loi oblige toute personne souhaitant vendre une maison à révéler aux acheteurs le « passé psychique » de la demeure ; autrement dit, si l’habitation a été la scène d’un drame ou si des phénomènes surnaturels y ont été vus ou ressentis.
Qu'es-ce qu'un Fantôme ?
Un fantôme est une apparition, une vision ou une illusion interprétée comme la manifestation surnaturelle d'une personne décédée. Les fantômes sont également appelés revenants, spectres ou, plus rarement, ombres1. Toutefois les termes ne sont pas rigoureusement synonymes : un revenant est l'apparition d'un mort connu, dans une apparence identique à celle qu'il avait de son vivant et qui se comporte comme un vivant, tandis qu'un fantôme est une image floue, lumineuse, brumeuse et inconsistante, qui paraît flotter au-dessus du sol2,3. Les fantômes peuvent prendre un nom spécifique en raison de leurs origines et de leurs caractéristiques, tels les lémures romains ou les wilis slaves.
On qualifie souvent de « fantôme » le phénomène connu sous le nom de poltergeist, ou « esprit frappeur », qui se manifeste par des bruits et des déplacements inexplicables d'objets, et qui est généralement lié à la présence d'un enfant perturbé, mais n'implique pas de lien avec un défunt.
« Fantôme » est un nom fréquemment associé à d'autres formes d'apparitions telles qu'auto-stoppeuse fantôme ou vaisseau fantôme. Par extension, le terme est souvent ajouté à des noms de choses matérielles abandonnées (ville fantôme, stations fantômes du métro de Paris), disparues (membre fantôme, île fantôme), ou échappant à la perception directe (cabinet fantôme, énergie fantôme, alimentation fantôme), clandestines (détenus fantômes) ou encore, en archivistique, à une fiche laissée à la place du document retiré d'un fonds jusqu'à son retour.
Existe-t-il des « chasseurs de fantômes » ?
Jadis, les personnes qui se croyaient pourchassées par un fantôme s’adressaient au prêtre ou au pasteur du village. Ce dernier venait à la maison, récitait des prières et/ou dispersait de l’eau bénite dans l’habitation pour faire fuir le mauvais esprit. Aujourd’hui encore, cette pratique reste courante mais les églises officielles sont extrêmement prudentes. Elles favorisent le dialogue et l’écoute des « témoins de phénomènes surnaturels » qui souffrent souvent de problèmes « périphériques », familiaux, sentimentaux, etc. Quelques prêtres ont toujours la qualification d’exorcistes mais ils sont rares et submergés de demandes. Loin de l’ « intervention magique » désirée, les demandeurs se retournent alors vers d’autres « chasseurs de fantômes », plus ou moins professionnels et plus ou moins charlatans… mais toujours payants. Et c’est là qu’il faut se méfier.
Magnétiseurs, médiums, voyants, désenvoûteurs… les termes ne manquent pas. Tous proposent, moyennant finance, de chasser les fantômes qui vous harcèlent par différentes méthodes allant de la demande polie (Voudrais-tu s’il te plaît t’en aller ?) à l’appareillage sophistiqué prétendant détecter, par ondes magnétiques, les présences fantomatiques et les chasser (dans ce cas-là, ce sont surtout les « Ghost busters », chasseurs de fantômes professionnels aux Etats-Unis).
Seulement voilà... tous les scientifiques vous le diront : il n’existe à l’heure actuelle tout simplement AUCUN appareil technique capable de détecter les fantômes. Au mieux détecteront-ils les ondes magnétiques, l’hydrogéométrie ou les variations de températures, qui peuvent par exemple expliquer certains bruits suspects, mais ils ne détecteront jamais rien de surnaturel.
Parfois, les « chasseurs de fantômes » parviendront, par la « persuasion » ou « suggestion » à faire croire à la personne que le fantôme s’en est allé. Ce seul effet dit « placebo » (« je me persuade que ça va fonctionner ») suffit parfois à stopper des visions ou des hallucinations angoissantes.
Prudence donc... il paraît même que certaines sectes profitent de la peur des fantômes pour établir des relations d’emprise sur certaines personnes vulnérables.
Quand et comment est apparu le mythe des fantômes ?
Il est difficile de dater précisément la naissance du mythe des fantômes, tant leur histoire est étroitement liée aux hommes, depuis la nuit des temps.
Les civilisations les plus reculées, aujourd’hui disparues (Mésopotamiens, Grecs, Romains) croyaient déjà à la survie de l’âme après la mort. Certaines d’entre elles célébraient de véritables cultes aux morts et les invoquaient pour communiquer avec l’Au-delà.
Le mythe des fantômes connaît son apogée au Moyen-âge lorsque le romantisme les remet au goût du jour. Ils hantent alors les romans et les poésies de nombreux grands auteurs qui n’en finissent plus de faire frissonner de plaisir leurs lecteurs.
La fin du 19e siècle marque un nouveau tournant. Ce sont désormais les scientifiques qui s’y intéressent. Ils sont parfois très réputés, comme Charles Richet, prix Nobel de physiologie et médecine en 1913. Il sera l’un des pionniers de l’étude scientifique des phénomènes dits « paranormaux » ou « surnaturels », parvenant à réaliser, au cours de séances spirites dirigées par d’éminents médiums, des photographies et même des moulages de fantômes que l’on appelle « ectoplasmes ». C’est à cette époque aussi qu’est créé l’Institut métapsychique international, l’IMI, qui devient alors le premier centre de recherche scientifique à s’intéresser à ces étranges apparitions.
Le début du 20e siècle voit arriver la psychiatrie qui s’empare à son tour du mythe des fantômes et l’étudie. Les âmes errantes quittent alors les cimetières et les maisons hantées pour occuper la tête des gens ; pour la majorité des scientifiques aujourd’hui, les visions dites « fantomatiques » découlent surtout de problèmes psychologiques, voire psychiatriques… même si quelques rares cas demeurent encore suspects et offrent toujours matière à de longues recherches scientifiques.
Que pensent les scientifiques des fantômes ?
Il existe des sciences bien particulières qui étudient les phénomènes paranormaux : la « métapsychologie » et la « parapsychologie ». Les chercheurs qui s’y intéressent considèrent donc que ces phénomènes sont « observables », « intrigants » et peuvent ainsi donner lieu à une science.
Les métapsychologues ou parapsychologues sont les premiers critiques des thèses surnaturelles. Leur rôle n’est pas de « prouver leur existence » mais plutôt de « s’intéresser à la question ». D’ailleurs, aujourd’hui, la très grande majorité de la communauté scientifique n’admet pas la réalité des fantômes, tout simplement parce qu’il n’existe pas, actuellement, de preuve formelle de leur existence.
Les premières recherches scientifiques sur les fantômes remontent à la fin du 19e siècle. Certains scientifiques très sérieux se penchèrent sur la question et leurs expériences se révélèrent « intéressantes » voire parfois « troublantes ». Le plus célèbre d’entre eux, Charles Richet, Prix Nobel 1913 de médecine, réalisa même des photos et des moulages de fantômes, les « ectoplasmes » invoqués durant des séances spirites très à la mode au début du 20e siècle. Il initia puis dirigea l’Institut métapsychique international (IMI) basé à Paris. Mais ces recherches, quoique intrigantes, n’ont toujours pas « prouvé » l’existence des fantômes.
Aujourd’hui, l’Institut métapsychique international poursuit les études de Richet et se consacre plus largement à l’étude scientifique des phénomènes dits « paranormaux », parmi lesquels : l’exorcisme, la télépathie, la prémonition, la voyance, l’hypnose et beaucoup d’autres. C’est la seule organisation en France qui mène ce genre de recherches scientifiques, elle est reconnue d’utilité publique depuis 1919.
Dans le reste de l’Europe, en Allemagne, une institution officielle financée par l’état, le WGFP, se charge de recueillir les témoignages de phénomènes paranormaux tandis qu’un autre organisme allemand, l’IGPP, propose un service de consultations animé par plusieurs psychologues.
En Grande-Bretagne, de nombreux départements universitaires étudient la parapsychologie aux universités de Hertfordshire ou d’Edimbourg par exemple.
les témoins d’apparitions « fantomatiques » sont-ils tous des menteurs ?
Si la très grande majorité des scientifiques réfute les fantômes, ils ne remettent pas systématiquement en cause la « réalité de l’apparition » ; en clair, le témoin n’a peut-être pas menti mais « mal interprété » la situation ; il peut réellement avoir eu la « sensation » de « voir un fantôme ».
Plusieurs choses peuvent expliquer ces « visions surnaturelles » :
- Les images eidétiques : ces « souvenirs visuels » reviennent à la mémoire de certaines personnes sous forme de réelles hallucinations. La personne concernée a véritablement le sentiment de « vivre » cette scène.
- La paralysie du sommeil : des études récentes indiquent que 25% de la population expérimente une fois dans sa vie ce phénomène qui intervient durant le sommeil paradoxal (à l’endormissement ou au réveil). Pour schématiser, le cerveau se réveille mais ne donne pas le signal au corps d’en faire autant. La personne est consciente mais ne peut pas bouger. Cet état est habituellement accompagné d’hallucinations sonores et visuelles, qui prennent place dans l’environnement ordinaire du dormeur, les rendant encore plus réalistes et difficiles à détecter. La paralysie du sommeil se dissipe par elle-même après quelques minutes, tout au plus.
- Le problème de corrélation : le fait d’emménager dans une vieille demeure lugubre ou – pire – dans une maison réputée hantée, peut « conditionner » le témoin ; il sera sûr que sa maison est habitée par des fantômes et finira par les « voir » ou les « ressentir » (mais on est loin d’avoir démontré le contraire, à savoir que les expériences fantomatiques sont obligatoirement provoquées par les caractéristiques physiques du lieu).
Malgré tout, il reste quelques témoignages réellement suspects, relatés par des personnes dignes de foi (corps de gendarmerie ou services de secours par exemple) et non sujettes aux phénomènes cités plus haut. Ce sont ces cas-là qui font l’objet d’études scientifiques sérieuses.
[1096236]
jonquille62 [None]
:: Sept. 19, 2013, 10:17 a.m.
T'as pas un sujet rien que sur les ovnis? (OBJET VOLANT NON IDENTIFIE) parce que j'en ai vu 2 en 1979 (j'avais 25 ans et je me rendais au boulot) aussi gros que des avions vu au décollage ( pas de vagues petites lumières au lointain) Je poste l'image que j'ai dessinée du phénomène que j'ai vu dans ma galerie
[1096260]
titevero (FR1) [None]
:: Sept. 19, 2013, 10:51 a.m.
je peux te trouver ça jonquille !
[1097067]
titevero (FR1) [None]
:: Sept. 20, 2013, 4:29 p.m.
Cette page est dédiée à jonquille62

« Dans l'immensité du cosmos, il doit y avoir d'autres civilisations, beaucoup plus âgées et beaucoup plus avancées que la nôtre. Alors, ne devrions-nous pas avoir été visités? Ne devrait-il pas y avoir à tout moment des vaisseaux étranges dans les cieux de la Terre? » Carl Edward Sagan, astronome.
Le mystère de la Serra da Gardunha
Ovnis au Portugual
Une Histoire Extraordinaire De Rencontre Du 3ème type
Voici le cas portugais d' Américo Duarte, une personne qui après un étrange évènement, a consacré le reste de sa vie à la recherche d'ovnis dans le centre du Portugal, en un lieu qui a pour nom « Serra da Gardunha ».
[video=dailymotion;xfms47]http://www.dailymotion.com/video/xfms47_ovni-portugal-le-mystere-de-la-serra-da-gardunha-part-1_tech[/video]
[video=dailymotion;xfmyq5]http://www.dailymotion.com/video/xfmyq5_ovni-portugal-le-mystere-de-la-serra-da-gardunha-part-2_tech[/video]
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« Dans l'immensité du cosmos, il doit y avoir d'autres civilisations, beaucoup plus âgées et beaucoup plus avancées que la nôtre. Alors, ne devrions-nous pas avoir été visités? Ne devrait-il pas y avoir à tout moment des vaisseaux étranges dans les cieux de la Terre? » Carl Edward Sagan, astronome.
Le mystère de la Serra da Gardunha
Ovnis au Portugual
Une Histoire Extraordinaire De Rencontre Du 3ème type
Voici le cas portugais d' Américo Duarte, une personne qui après un étrange évènement, a consacré le reste de sa vie à la recherche d'ovnis dans le centre du Portugal, en un lieu qui a pour nom « Serra da Gardunha ».
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[1097648]
System [None]
:: Sept. 21, 2013, 12:21 p.m.
Une petite histoire sur Néron avant que j'aille dormir et faire des cauchemars?
[1097706]
titevero (FR1) [None]
:: Sept. 21, 2013, 2:05 p.m.
coucou néron ,
voilà spécialement pour toi...
Néron
Lucius Domitius Claudius Nero, est né à Antium en 37 apr. J.-C., et mourut près de Rome en 68. Il était fils de Domitius Aenobarbus et d'Agrippine la jeune. Agrippine, devenue la femme de Claude, lui fit adopter Néron, au mépris des droits de Britannicus. Burrhus, courageux soldat, et le philosophe Sénèque furent chargés de l'éducation du jeune Néron. Celui-ci devint à empereur en 54; les cinq premières années de son règne furent marquées par de sages mesures.

Mais les mauvais instincts ne tardèrent pas à prendre le dessus. Il avait légitimement secoué la tutelle impérieuse de sa mère. Celle-ci le menaça de soutenir les droits de Britannicus. Néron fit empoisonner le jeune prince (55). NéronEn 59, exaspéré par les intrigues d'Agrippine, il ne recula pas devant le matricide. La lâcheté du sénat ne trouva que des félicitations pour l'assassin. Puis il répudia Octavie, tua d'un coup de pied sa concubine Poppée. Il n'est nullement prouvé que Néron soit l'auteur de l'incendie de Rome (64) : la rumeur populaire l'accusa, et il rejeta le crime sur les chrétiens. Les uns furent jetés aux bêtes; d'autres, enduits de poix, servirent de torches pour éclairer pendant une fête les jardins de Néron. Ce fut la première persécution (64-68). Cependant, il s'adonnait à des débauches innommables, scandalisait Rome en montant sur les planches.
Une conspiration formée par Pison fut découverte, et une foule de victimes périrent, parmi lesquelles Pétrone, Thraséas, Corbulon, Lucain, Sénèque. Le signal de la délivrance partit des Gaules: Vindex, gouverneur de la province celtique, et Galba, gouverneur de l'Espagne, entraînèrent leurs provinces dans la révolte. Une partie de l'empire reconnut Galba comme empereur. Le sénat, les prétoriens suivirent cet exemple; Néron, en fuite, se fit donner la mort par un affranchi: « Quel artiste le monde va perdre! », " Qualis artifex pereo !" !Néron s'écria-t-il à son sujet, au moment de périr.
Néron contemple le cadavre de sa mère Agrippine qu'il vient de faire tuer
Chose incroyable, peu d'empereurs furent autant que Néron, regretté du peuple et des provinces. A plusieurs reprises, de faux Néron se firent acclamer, en Asie, en Grèce. A Rome, sa tombe fut longtemps couverte de fleurs. C'est que Néron fut loin d'être un mauvais administrateur. Quand aucune de ses passions n'était en jeu, Néron, intelligent et instruit, gouvernait bien. Il adoucit le sort des esclaves, introduisit plus de justice dans les lois sur les affranchis et les débiteurs. Doué des dons les plus variés, il cultiva tous ses goûts avec une sorte de furie. Mais il ne s'élevait en rien au-dessus du médiocre, et son amour-propre en souffrait. A défaut des oeuvres de génie, Néron se rejeta sur le grandiloquent. Telle fut cette Maison dorée, qui, eu pleine ville, outre la magnificence extravagante des bâtiments, contenait des parcs, des métairies, des pâturages, des étangs.
voilà spécialement pour toi...
Néron
Lucius Domitius Claudius Nero, est né à Antium en 37 apr. J.-C., et mourut près de Rome en 68. Il était fils de Domitius Aenobarbus et d'Agrippine la jeune. Agrippine, devenue la femme de Claude, lui fit adopter Néron, au mépris des droits de Britannicus. Burrhus, courageux soldat, et le philosophe Sénèque furent chargés de l'éducation du jeune Néron. Celui-ci devint à empereur en 54; les cinq premières années de son règne furent marquées par de sages mesures.

Mais les mauvais instincts ne tardèrent pas à prendre le dessus. Il avait légitimement secoué la tutelle impérieuse de sa mère. Celle-ci le menaça de soutenir les droits de Britannicus. Néron fit empoisonner le jeune prince (55). NéronEn 59, exaspéré par les intrigues d'Agrippine, il ne recula pas devant le matricide. La lâcheté du sénat ne trouva que des félicitations pour l'assassin. Puis il répudia Octavie, tua d'un coup de pied sa concubine Poppée. Il n'est nullement prouvé que Néron soit l'auteur de l'incendie de Rome (64) : la rumeur populaire l'accusa, et il rejeta le crime sur les chrétiens. Les uns furent jetés aux bêtes; d'autres, enduits de poix, servirent de torches pour éclairer pendant une fête les jardins de Néron. Ce fut la première persécution (64-68). Cependant, il s'adonnait à des débauches innommables, scandalisait Rome en montant sur les planches.
Une conspiration formée par Pison fut découverte, et une foule de victimes périrent, parmi lesquelles Pétrone, Thraséas, Corbulon, Lucain, Sénèque. Le signal de la délivrance partit des Gaules: Vindex, gouverneur de la province celtique, et Galba, gouverneur de l'Espagne, entraînèrent leurs provinces dans la révolte. Une partie de l'empire reconnut Galba comme empereur. Le sénat, les prétoriens suivirent cet exemple; Néron, en fuite, se fit donner la mort par un affranchi: « Quel artiste le monde va perdre! », " Qualis artifex pereo !" !Néron s'écria-t-il à son sujet, au moment de périr.
Néron contemple le cadavre de sa mère Agrippine qu'il vient de faire tuerChose incroyable, peu d'empereurs furent autant que Néron, regretté du peuple et des provinces. A plusieurs reprises, de faux Néron se firent acclamer, en Asie, en Grèce. A Rome, sa tombe fut longtemps couverte de fleurs. C'est que Néron fut loin d'être un mauvais administrateur. Quand aucune de ses passions n'était en jeu, Néron, intelligent et instruit, gouvernait bien. Il adoucit le sort des esclaves, introduisit plus de justice dans les lois sur les affranchis et les débiteurs. Doué des dons les plus variés, il cultiva tous ses goûts avec une sorte de furie. Mais il ne s'élevait en rien au-dessus du médiocre, et son amour-propre en souffrait. A défaut des oeuvres de génie, Néron se rejeta sur le grandiloquent. Telle fut cette Maison dorée, qui, eu pleine ville, outre la magnificence extravagante des bâtiments, contenait des parcs, des métairies, des pâturages, des étangs.
[1097726]
jonquille62 [None]
:: Sept. 21, 2013, 2:22 p.m.
merci titevero, je trouve cela très intéressant
[1097815]
System [None]
:: Sept. 21, 2013, 5:33 p.m.
Oh merci!
Quel honneur!
Si si je l'avoue c'était moi.
Il n'est nullement prouvé que Néron soit l'auteur de l'incendie de Rome
Si si je l'avoue c'était moi.
Je l'aime bien l'auteur de ce texte, je promets de ne pas lui faire du maltitevero2 a écrit:C'est que Néron fut loin d'être un mauvais administrateur. Quand aucune de ses passions n'était en jeu, Néron, intelligent et instruit, gouvernait bien.
[1097818]
titevero (FR1) [None]
:: Sept. 21, 2013, 5:42 p.m.
[1101764]
titevero (FR1) [None]
:: Oct. 2, 2013, 7:07 p.m.
LE Mystère de l' Atlantide

Qu'une civilisation grandiose ait pu exister et disparaître subitement, voilà qui a de quoi fasciner. Un nom, l'Atlantide, résume cette histoire ou ce rêve. Le mot évoque une île mystérieuse, baignée par les rayons d'un chaud soleil, et un peuple, fondateur d'une culture brillante et éphémère.
Les caractéristiques de l'Atlantide :
On raconte qu'il y a plusieurs milliers d'années, un peuple très puissant a été anéanti en un jour et une nuit quand l'île sur laquelle il vivait a été engloutie par la mer. L'Atlantide a-t-elle réellement existé? On ne peut l'affirmer, mais ceux qui y croient émettent diverses théories concernant l'histoire de ce continent disparu.
En 355 avant Jésus christ, Platon consigne l'histoire de l'Atlantide dans deux recueils de dialogues, le Timée et le Critias. Il y relate qu'autrefois un puissant empire établi dans l'océan Atlantique, au-delà des colonnes d'Hercule (détroit de Gibraltar), dominait l'Asie et l'Europe. Selon le grand philosophe, ce continent était en fait une île plus étendue que la Libye et l'Asie réunies, riche en ressources naturelles et peuplée de nombreux animaux, dont des éléphants et des chevaux.
L'ÎLE DE POSÉIDON
Platon raconte aussi qu'à l'époque où les dieux se sont partagés le monde, Poséidon, maître de la mer et des tremblements de terre est entré en possession d'une île immense. Le Dieu y est tombé amoureux d'une mortelle, Cleito et en a eu cinq couples de jumeaux qui sont tous devenus rois. Poséidon a vécu un certain temps au sommet de la plus haute montagne de l'île, une éminence entourée de trois anneaux de terre et de deux anneaux de mer, puis a demandé à son fils aîné, Atlas s'il voulait gouverner ce magnifique continent. Atlas a accepté, et c'est en l'honneur de son nouveau roi que l'île a pris le nom d'Atlantide et que l'océan l'entourant a été baptisé Atlantique. pendant de nombreuses générations, les habitants de l'île se sont comportés avec sagesse et douceur les uns envers les autres, ont vécu dans la paix et le respect des lois, se sont enrichis par le commerce et ont acquis de grandes connaissances. Ils se sont dotés d'une marine puissante et ont jeté les bases d'une architecture originale. À cet effet, on raconte que les temples construits sur cette terre prospère étaient faits d'argent, et les murailles d'or. Hélas! Au bout d'un certain temps, les Atlantes sont devenus arrogants, orgueilleux et corrompus. Les dieux se sont fâchés et ont décidé de châtier ce peuple désormais si peu vertueux. Ils ont déclenché un cataclysme, et les Atlantes ont été avec leur île engloutis par la mer.
UNE INVENTION DE PLATON?
Pour certains le mythe de l'Atlantide n'est qu'une création de Platon, qui aurait voulu en faisant ce récit exposer ses vues sur une société idéale. Pour d'autres, toutefois, il est peu probable que Platon ait eu besoin d'inventer une telle histoire pour exposer ses idées politiques puisque celles-ci avaient déjà fait l'objet de nombreux écrits. Par ailleurs, à maintes reprises au cours de sa vie, le philosophe a affirmé que cette histoire fantastique qui lui avait été transmise par un vieux prêtre égyptien, était bel et bien vraie.
Bien que l'existence passée de l'Atlantide n'ait à ce jour jamais démontrée scientifiquement, les chercheurs ont en main un indice qu'on ne peut négliger. En effet, l'époque où se déroulent les événements relatés par Platon soit 9 000 ans avant notre ère correspond à la fin de la dernière glaciation, une période durant laquelle l niveau de tous les océans s'est élevé de façon importante. Il est possible que ce bouleversement climatique ait provoqué de graves inondations ainsi que des raz-de-marée assez puissants pour submerger des îles. Mais que de telles catastrophes naturelles aient pu causer la disparition d'Atlantide, cela demeure une hypothèse.
LA COLÈRE DU VOLCAN DE THIRA
Selon une autre hypothèse, Platon voulu en racontant l'histoire de l'Atlantide
faire le récit de la destruction de la civilisation minoenne. Les archéologues ont donné ce nom à la société crétoise qui était sous la gouverne du roi Minos, fils de Zeus et d'Europe. Selon la légende Minos gardait sur son île, enfermé dans un labyrinthe, un monstre doté d'un corps humain et d'une tête de taureau: le minotaure. Première puissance maritime du monde, la Crète, située dans la mer Égée, était à l'époque un royaume pacifique qui, grâce au commerce avait une grande emprise sur les peuples des alentours. Or, vers le 15e siècle avant notre ère soit 900 ans avant Platon, cette civilisation prospère a soudainement disparu sans que l'on sache comment.
L'hypothèse qui explique le mieux la disparition de la civilisation minoenne est l'éruption il y a 3 500 ans d'un volcan situé sur Thira (aujourd'hui Santorini), île voisine de la Crète. Ce cataclysme a dévasté la moitié de l'île de Thira et a provoqué des raz-de-marée. Les côtes crétoises situées à 75 km au sud auraient été submergées par de gigantesques vagues, ce qui aurait entraîné l'annihilation de la civilisation minoenne. Mais là encore peut-on être sûr que c'est de cette tragédie que s'est inspiré Platon pour faire son récit sur l'Atlantide?
En effet, certains problèmes subsistent. D'abord, dans ses écrits Platon raconte que l'Atlantide a disparu 9 000 ans plus tôt. Or les archéologues considèrent que la civilisation minoenne ne s'est éteinte que 900 ans avant Platon. Entre 9 000 et 900 y-a-t-il plus qu'une erreur de transcription? Ensuite se peut-il qu'un civilisation aussi avancée que celle décrite par Platon ait existé il y a plus de 11 000 ans? Pour certains archéologues c'est peu probable. Enfin, si comme l'avance Platon l'Atlantide se trouverait à l'ouest du détroit de Gibraltar, ni Thira, ni la Crète qui sont à l'est de ce dernier ne peuvent correspondre à l'énigmatique continent. C'est d'ailleurs ce qui pousse les chercheurs à avancer que les Canaries, les Açores et les Bahamas encore visibles aujourd'hui à la surface de l'océan Atlantique constituent peut-être des vestiges de l'île mythique.
Lors du partage du monde par les Dieux, Poséidon a reçu l'Atlantide, archipel plus grand que la Libye et l'Asie réunies situé au-delà des colonnes d'Hercule, c'est à dire au-delà du détroit de Gibraltar. Le dieu de la mer tomba immédiatement sous le charme de Clito, la fille du roi de l'île, Evénor, et de Leucippe, vivant sur une montagne de basse altitude, au centre d'une plaine. A leur mort, Clito s'unit avec Poséidon. Elle lui donna 5 paires de jumeaux : Atlas et Eumelos (nom grec), aussi appelé Gadire (nom atlante), Amphérès et Evaimon, Mnéseus et Autochthon, Elasippos et Mestor, Azaés et Diaprépès.
Leur père embellit son territoire en faisant jaillir deux sources d'eau pure, l'une froide, et l'autre chaude, qui venaient s'écouler dans le bois sacré du dieu de l'île, contenant des arbres d'une diversité et d'une beauté étonnante. Il fit produire à la terre des aliments variés et abondants pour subvenir largement aux besoins de tous les habitants.
Il découpa l'île en autant de parties qu'il avait de fils, et les leur distribua. La partie contenant le château de ses grands-parents revint à Atlas, l'aîné, qui devint le roi. Il fit construire à la place de l'ancien bâtiment un temple grandiose dédié au dieu Poséidon, où des cérémonies se déroulaient chaque année. Ses murs étaient recouverts d'or et d'argent à l'extérieur, et son intérieur était constitué d'ivoire émaillé d'or, d'orichalque, et d'argent. Il y avait une immense statue d'or représentant le dieu sur son char, entouré de 100 nymphes. A l'extérieur du temple s'élevaient, entre autre, des statues d'or des rois et des reines descendant des dix fils de Poséidon.
Les autres constructions de l'île étaient, elle aussi, très belles, et faites de pierres de trois couleurs différentes : blanches, noires et rouges. Le port était constamment rempli d'une foule venant des quatre coins du monde, échangeant des marchandises exotiques.
La guerre :
Les gouverneurs de l'Atlantide étaient très puissants et possédaient un territoire qui s'étendait de la Libye jusqu'en Egypte, et de l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie. Mais les Atlantes en usaient avec justice, comme avec tous leurs biens, qu'ils soient d'or ou de culture. Du moins, c'est ce qui se produisit tant que les enfants de Poséidon furent sous l'influence de leur descendance divine. Tel des demi-dieux, ils étaient justes et vertueux. Cependant le sang humain de Clito et des autres habitants de l'île insinua peu à peu dans leur caractère des défauts tels que la cupidité ou la fierté. A mesure que le temps passait, les Atlantes devenaient avides de toujours plus de puissance. C'est pour cette raison qu'il désirèrent envahir le monde, en commençant par la Grèce et l'Egypte.
Refusant de se laisser annexer par un empire ambitieux, les Athéniens prirent le commandement des Hellènes, et leur tinrent tête lors d'une mémorable bataille ou les Européens sortirent vainqueurs. Les Atlantes se replièrent et se préparèrent à revenir en force pour écraser la population éreintée mais Zeus décida de punir les futurs conquérants. Il détruisit l'île avec des tremblements de terre et des inondations qui firent disparaître les dernières traces de cette incroyable civilisation. Tout ce qui l'en reste, aujourd'hui, ce sont ses fonds vaseux qui gênent la navigation, et qui nous permettrons peut-être un jour de la retrouver et de faire exploser la désormais évidente vérité : L'ATLANTIDE EXISTE !
Dernière nouvelle de l’Atlantide.
Une équipe de chercheurs américains pourrait avoir localisé la cité mythique de l'Atlantis. La cité serait située dans des tourbières du Sud de l'Espagne et aurait été submergeé, il y a quelques milliers d'année par un tsunami.
Pour localiser la cité, les chercheurs américains, canadiens et espagnols ont utilisé des clichés satellites puis des techniques de terrain comme le sondage radar, la tomographie et des technologies sous-marines. Ils ont ensuite concentré leurs recherches sur une zone au Nord de Cadix (Espagne) et ont repéré les restes enfouis d'une cité organisée en trois anneaux concentriques dans les marais du Doña Ana Park.

Des vestiges ont déjà été trouvés sur les lieux: deux figurines d'Astartes (une divinité phénicienne), des pierres gravées de 3 anneaux concentriques. Ces symboles sont interprétés par l'équipe comme représentant la ville avec ces trois enceintes et sa porte unique. Les mêmes symboles ont aussi été retrouvés sur des sites proches de Doña Ana Park. Selon les archéologues, ils seraient des témoignages des rescapés de la catastrophe, qui auraient rebâti plusieurs nouvelles cités autour du site. Des datations aux carbones 14 montrent une activité humaine il y a 4400 ans.
Les chercheurs émettent quelques réserves mais sont persuadés d'avoir trouvé la cité engloutie. Ils basent leurs argumentation sur les Dialogues de Platon qui décrit la cité comme une île proche des colonnes d'Hercule, le nom antique du détroit de Gibraltar. Reste que rien ne prouve la véracité des propos de Platon, qui ne sont, pour beaucoup de personnes, qu'une compilation de mythes anciens sur les cités englouties.
Ce qui est certain, c'est qu'une cité antique en Espagne a été découverte, ce qui est déjà une intéressante nouvelle en soi.
Conclusion
le mythe de l’Atlantide reste encore un mythe, mais un mythe toujours d’actualité. Aujourd’hui encore, des dizaines voir des centaines de scientifiques et d’historiens continuent de chercher ardemment la cité engloutie, avec l’espoir que grâce aux technologies modernes, ils parviendront à plus de résultats que lors des précédentes tentatives.

Qu'une civilisation grandiose ait pu exister et disparaître subitement, voilà qui a de quoi fasciner. Un nom, l'Atlantide, résume cette histoire ou ce rêve. Le mot évoque une île mystérieuse, baignée par les rayons d'un chaud soleil, et un peuple, fondateur d'une culture brillante et éphémère.
Les caractéristiques de l'Atlantide :
On raconte qu'il y a plusieurs milliers d'années, un peuple très puissant a été anéanti en un jour et une nuit quand l'île sur laquelle il vivait a été engloutie par la mer. L'Atlantide a-t-elle réellement existé? On ne peut l'affirmer, mais ceux qui y croient émettent diverses théories concernant l'histoire de ce continent disparu.
En 355 avant Jésus christ, Platon consigne l'histoire de l'Atlantide dans deux recueils de dialogues, le Timée et le Critias. Il y relate qu'autrefois un puissant empire établi dans l'océan Atlantique, au-delà des colonnes d'Hercule (détroit de Gibraltar), dominait l'Asie et l'Europe. Selon le grand philosophe, ce continent était en fait une île plus étendue que la Libye et l'Asie réunies, riche en ressources naturelles et peuplée de nombreux animaux, dont des éléphants et des chevaux.
L'ÎLE DE POSÉIDON
Platon raconte aussi qu'à l'époque où les dieux se sont partagés le monde, Poséidon, maître de la mer et des tremblements de terre est entré en possession d'une île immense. Le Dieu y est tombé amoureux d'une mortelle, Cleito et en a eu cinq couples de jumeaux qui sont tous devenus rois. Poséidon a vécu un certain temps au sommet de la plus haute montagne de l'île, une éminence entourée de trois anneaux de terre et de deux anneaux de mer, puis a demandé à son fils aîné, Atlas s'il voulait gouverner ce magnifique continent. Atlas a accepté, et c'est en l'honneur de son nouveau roi que l'île a pris le nom d'Atlantide et que l'océan l'entourant a été baptisé Atlantique. pendant de nombreuses générations, les habitants de l'île se sont comportés avec sagesse et douceur les uns envers les autres, ont vécu dans la paix et le respect des lois, se sont enrichis par le commerce et ont acquis de grandes connaissances. Ils se sont dotés d'une marine puissante et ont jeté les bases d'une architecture originale. À cet effet, on raconte que les temples construits sur cette terre prospère étaient faits d'argent, et les murailles d'or. Hélas! Au bout d'un certain temps, les Atlantes sont devenus arrogants, orgueilleux et corrompus. Les dieux se sont fâchés et ont décidé de châtier ce peuple désormais si peu vertueux. Ils ont déclenché un cataclysme, et les Atlantes ont été avec leur île engloutis par la mer.
UNE INVENTION DE PLATON?
Pour certains le mythe de l'Atlantide n'est qu'une création de Platon, qui aurait voulu en faisant ce récit exposer ses vues sur une société idéale. Pour d'autres, toutefois, il est peu probable que Platon ait eu besoin d'inventer une telle histoire pour exposer ses idées politiques puisque celles-ci avaient déjà fait l'objet de nombreux écrits. Par ailleurs, à maintes reprises au cours de sa vie, le philosophe a affirmé que cette histoire fantastique qui lui avait été transmise par un vieux prêtre égyptien, était bel et bien vraie.
Bien que l'existence passée de l'Atlantide n'ait à ce jour jamais démontrée scientifiquement, les chercheurs ont en main un indice qu'on ne peut négliger. En effet, l'époque où se déroulent les événements relatés par Platon soit 9 000 ans avant notre ère correspond à la fin de la dernière glaciation, une période durant laquelle l niveau de tous les océans s'est élevé de façon importante. Il est possible que ce bouleversement climatique ait provoqué de graves inondations ainsi que des raz-de-marée assez puissants pour submerger des îles. Mais que de telles catastrophes naturelles aient pu causer la disparition d'Atlantide, cela demeure une hypothèse.
LA COLÈRE DU VOLCAN DE THIRA
Selon une autre hypothèse, Platon voulu en racontant l'histoire de l'Atlantide
faire le récit de la destruction de la civilisation minoenne. Les archéologues ont donné ce nom à la société crétoise qui était sous la gouverne du roi Minos, fils de Zeus et d'Europe. Selon la légende Minos gardait sur son île, enfermé dans un labyrinthe, un monstre doté d'un corps humain et d'une tête de taureau: le minotaure. Première puissance maritime du monde, la Crète, située dans la mer Égée, était à l'époque un royaume pacifique qui, grâce au commerce avait une grande emprise sur les peuples des alentours. Or, vers le 15e siècle avant notre ère soit 900 ans avant Platon, cette civilisation prospère a soudainement disparu sans que l'on sache comment.
L'hypothèse qui explique le mieux la disparition de la civilisation minoenne est l'éruption il y a 3 500 ans d'un volcan situé sur Thira (aujourd'hui Santorini), île voisine de la Crète. Ce cataclysme a dévasté la moitié de l'île de Thira et a provoqué des raz-de-marée. Les côtes crétoises situées à 75 km au sud auraient été submergées par de gigantesques vagues, ce qui aurait entraîné l'annihilation de la civilisation minoenne. Mais là encore peut-on être sûr que c'est de cette tragédie que s'est inspiré Platon pour faire son récit sur l'Atlantide?
En effet, certains problèmes subsistent. D'abord, dans ses écrits Platon raconte que l'Atlantide a disparu 9 000 ans plus tôt. Or les archéologues considèrent que la civilisation minoenne ne s'est éteinte que 900 ans avant Platon. Entre 9 000 et 900 y-a-t-il plus qu'une erreur de transcription? Ensuite se peut-il qu'un civilisation aussi avancée que celle décrite par Platon ait existé il y a plus de 11 000 ans? Pour certains archéologues c'est peu probable. Enfin, si comme l'avance Platon l'Atlantide se trouverait à l'ouest du détroit de Gibraltar, ni Thira, ni la Crète qui sont à l'est de ce dernier ne peuvent correspondre à l'énigmatique continent. C'est d'ailleurs ce qui pousse les chercheurs à avancer que les Canaries, les Açores et les Bahamas encore visibles aujourd'hui à la surface de l'océan Atlantique constituent peut-être des vestiges de l'île mythique.
Lors du partage du monde par les Dieux, Poséidon a reçu l'Atlantide, archipel plus grand que la Libye et l'Asie réunies situé au-delà des colonnes d'Hercule, c'est à dire au-delà du détroit de Gibraltar. Le dieu de la mer tomba immédiatement sous le charme de Clito, la fille du roi de l'île, Evénor, et de Leucippe, vivant sur une montagne de basse altitude, au centre d'une plaine. A leur mort, Clito s'unit avec Poséidon. Elle lui donna 5 paires de jumeaux : Atlas et Eumelos (nom grec), aussi appelé Gadire (nom atlante), Amphérès et Evaimon, Mnéseus et Autochthon, Elasippos et Mestor, Azaés et Diaprépès.
Leur père embellit son territoire en faisant jaillir deux sources d'eau pure, l'une froide, et l'autre chaude, qui venaient s'écouler dans le bois sacré du dieu de l'île, contenant des arbres d'une diversité et d'une beauté étonnante. Il fit produire à la terre des aliments variés et abondants pour subvenir largement aux besoins de tous les habitants.
Il découpa l'île en autant de parties qu'il avait de fils, et les leur distribua. La partie contenant le château de ses grands-parents revint à Atlas, l'aîné, qui devint le roi. Il fit construire à la place de l'ancien bâtiment un temple grandiose dédié au dieu Poséidon, où des cérémonies se déroulaient chaque année. Ses murs étaient recouverts d'or et d'argent à l'extérieur, et son intérieur était constitué d'ivoire émaillé d'or, d'orichalque, et d'argent. Il y avait une immense statue d'or représentant le dieu sur son char, entouré de 100 nymphes. A l'extérieur du temple s'élevaient, entre autre, des statues d'or des rois et des reines descendant des dix fils de Poséidon.
Les autres constructions de l'île étaient, elle aussi, très belles, et faites de pierres de trois couleurs différentes : blanches, noires et rouges. Le port était constamment rempli d'une foule venant des quatre coins du monde, échangeant des marchandises exotiques.
La guerre :
Les gouverneurs de l'Atlantide étaient très puissants et possédaient un territoire qui s'étendait de la Libye jusqu'en Egypte, et de l'Europe jusqu'à la Tyrrhénie. Mais les Atlantes en usaient avec justice, comme avec tous leurs biens, qu'ils soient d'or ou de culture. Du moins, c'est ce qui se produisit tant que les enfants de Poséidon furent sous l'influence de leur descendance divine. Tel des demi-dieux, ils étaient justes et vertueux. Cependant le sang humain de Clito et des autres habitants de l'île insinua peu à peu dans leur caractère des défauts tels que la cupidité ou la fierté. A mesure que le temps passait, les Atlantes devenaient avides de toujours plus de puissance. C'est pour cette raison qu'il désirèrent envahir le monde, en commençant par la Grèce et l'Egypte.
Refusant de se laisser annexer par un empire ambitieux, les Athéniens prirent le commandement des Hellènes, et leur tinrent tête lors d'une mémorable bataille ou les Européens sortirent vainqueurs. Les Atlantes se replièrent et se préparèrent à revenir en force pour écraser la population éreintée mais Zeus décida de punir les futurs conquérants. Il détruisit l'île avec des tremblements de terre et des inondations qui firent disparaître les dernières traces de cette incroyable civilisation. Tout ce qui l'en reste, aujourd'hui, ce sont ses fonds vaseux qui gênent la navigation, et qui nous permettrons peut-être un jour de la retrouver et de faire exploser la désormais évidente vérité : L'ATLANTIDE EXISTE !
Dernière nouvelle de l’Atlantide.
Une équipe de chercheurs américains pourrait avoir localisé la cité mythique de l'Atlantis. La cité serait située dans des tourbières du Sud de l'Espagne et aurait été submergeé, il y a quelques milliers d'année par un tsunami.
Pour localiser la cité, les chercheurs américains, canadiens et espagnols ont utilisé des clichés satellites puis des techniques de terrain comme le sondage radar, la tomographie et des technologies sous-marines. Ils ont ensuite concentré leurs recherches sur une zone au Nord de Cadix (Espagne) et ont repéré les restes enfouis d'une cité organisée en trois anneaux concentriques dans les marais du Doña Ana Park.

Des vestiges ont déjà été trouvés sur les lieux: deux figurines d'Astartes (une divinité phénicienne), des pierres gravées de 3 anneaux concentriques. Ces symboles sont interprétés par l'équipe comme représentant la ville avec ces trois enceintes et sa porte unique. Les mêmes symboles ont aussi été retrouvés sur des sites proches de Doña Ana Park. Selon les archéologues, ils seraient des témoignages des rescapés de la catastrophe, qui auraient rebâti plusieurs nouvelles cités autour du site. Des datations aux carbones 14 montrent une activité humaine il y a 4400 ans.
Les chercheurs émettent quelques réserves mais sont persuadés d'avoir trouvé la cité engloutie. Ils basent leurs argumentation sur les Dialogues de Platon qui décrit la cité comme une île proche des colonnes d'Hercule, le nom antique du détroit de Gibraltar. Reste que rien ne prouve la véracité des propos de Platon, qui ne sont, pour beaucoup de personnes, qu'une compilation de mythes anciens sur les cités englouties.
Ce qui est certain, c'est qu'une cité antique en Espagne a été découverte, ce qui est déjà une intéressante nouvelle en soi.
Conclusion
le mythe de l’Atlantide reste encore un mythe, mais un mythe toujours d’actualité. Aujourd’hui encore, des dizaines voir des centaines de scientifiques et d’historiens continuent de chercher ardemment la cité engloutie, avec l’espoir que grâce aux technologies modernes, ils parviendront à plus de résultats que lors des précédentes tentatives.
https://www.youtube.com/watch?v=Aq5Gfel7IiQ