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Board: [785] Jeux et divertissements
Topic: [51692] Mythe, conte et légende & Histoires extraordinaires

[1055062] titevero (FR1) [None] :: March 20, 2013, 4:25 p.m.
L'étrange zone du silence méxicaine, et les crash UFO...

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La Zone du Silence, en espagnol : la Zona del Silencio, est une zone désertique située au nord du Mexique au Bolsón de Mapimí, plus précisément au tripoint des États de Chihuahua, Durango et Coahuila. Elle a été remarquée la première fois dans les années 1930 par Francisco Sarabia, un pilote mexicain qui a prétendu que sa radio avait mystérieusement cessé de fonctionner lorsqu'il l'avait survolée. Par la suite, d'autres personnes auraient signalé une disparition des signaux radio et des « pannes de boussole » lors de la visite du secteur, qui attirerait de plus les météorites et susciterait divers problèmes mentaux chez les visiteurs. Cette zone se situe sur la même parallèle que le Triangles Des Bermudes et que les grandes pyramides de Gizeh.

Des aberrations magnétiques rendent les communications radios impossibles dans certaines parties du secteur, ce qui est officiellement connu sous le terme Vertice de Trino : l'endroit où les frontières des trois états mexicains de Durango, Chihuahua et Coahuila se rejoignent entre le 36° et le 38° parallèle.

Par la suite, d'autres personnes auraient signalé une disparition des signaux radio et des "pannes de boussole" lors de la visite du secteur, qui attirerait qui plus est les météorites et susciterait divers problèmes mentaux chez les visiteurs. Aucune évidence n'a jamais été présentée à l'appui de ces prétentions.

De plus grands objets ont aussi été attirés par le charme inexplicable de la Zone du Silence. Aux premières heures du 8 février 1969, l'obscurité désertique se transforma en lumière aveuglante quand une énorme météorite dégringola vers le hameau de Pueblito de Allende. Les habitants comparèrent la blancheur actinique de la météorite en feu à «regarder dans une ampoule». L'impact de l'objet provoqua une onde de choc massive qui produisit le son le plus fort jamais entendu dans la région depuis que l'homme moderne l'occupe. La météorite d'Allende, comme on la connait maintenant, est la plus grande des particules attirées vers cette région du monde.

Les gens sont étranges quand vous êtes un étranger

L'étrangeté ne se limite pas aux objets observés dans le ciel par les éleveurs et les fermiers du désert. En 1975, un couple entreprenant conduisait dans la Zone du Silence dans un tout nouveau pickup Ford pour ramasser des fossiles et les cailloux inhabituels que l'on y trouve à profusion.

Alors qu'ils s'affairaient, ils remarquèrent qu'une pluie torrentielle se dirigeait vers eux. Espérant éviter de se trouver pris sous le déluge, ils grimpèrent sagement dans leur véhicule et se dépêchèrent mais pas assez vite pour éviter la pluie implacable. Le chemin au devant d'eux se transforma en marécage, le pickup fut rapidement pris au piège et s'enfonça dans le terrain meuble.

Tandis que le couple luttait pour empêcher leur véhicule de s'embourber, deux personnages s'approchèrent d'eux, leur faisant signe de la main à travers la pluie torrentielle. Deux hommes extrêmement grands en ciré jaune avec une drôle d'allure, mais rien d'alarmant, offrirent leur aide pour les remettre en route. Les hommes demandèrent au couple totalement trempé de remonter dans le véhicule pendant qu'ils poussaient. Avant que le couple ne s'en aperçoive, leur pickup était sorti du trou et se trouvait sur la terre ferme.

Quand le mari sortit une nouvelle fois pour remercier les deux hommes, ils n'étaient plus là. Il n'y avait aucune empreinte et rien qui aurait pu cacher leur départ.

Les gens qui traversent la zone rapportent régulièrement voir d'étranges lumières ou des boules de feu manœuvrer la nuit, changer de couleur, rester immobiles et puis filer à toute allure.

La tendance sceptique grandissante en recherche ufologique tend à délaisser ces cas intéressants en faveur d'autres qui présentent clairement un aspect militaire ou gouvernemental. La Zone du Silence peut également en offrir : en été 1970, une roquette Athena décolla de la base de l'US Air Force à Green River en direction de la base de lancement de missile White Sands au Nouveau Mexique. Le lancement au départ ordinaire devint bientôt source d'inquiétude quand le projectile dévia soudain de sa trajectoire comme s'il était attiré par une force externe, obligeant les contrôleurs à annuler la mission à mi-vol, espérant que la roquette plongerait dans le désert, du côté américain de la frontière. L'ordre de « tuer» les étages du projectile aurait pu fonctionner mais le dernier étage, qui portait la charge utile s'activa de lui-même pour une mise à feu de 4 secondes qui l'emporta tout droit vers la Zone du Silence. Un état d'alerte s'ensuivit et une mission de récupération fut ordonnée, peut-être avec plus d'empressement que d'habitude car l'Athena portait une charge utile inhabituelle et controversée.

Des années plus tard, il fut révélé que la pointe avant était remplie de cobalt, soi-disant pour tester les conditions de rentrée atmosphérique. La préoccupation initiale tournait autour de la possibilité qu'un signal radio avait délibérément fait dévier le projectile, mais aucune interférence de ce type ne fut jamais découverte. La possibilité que la roquette de 6 tonnes et sa charge radioactive puisse s'écraser sur la population aux États-Unis ou au Mexique était bien trop horrible à contempler.

Assistés par des cavaliers et des fermiers du coin, une équipe de récupération de l'Air Force, envoyée de White Sands entra dans la Zone du Silence pour récupérer l'objet. Étant donné le terrain de la Zone et son étrangeté globale, la charge capricieuse fut finalement localisée depuis les airs : un appareil de vol à basse altitude équipé de scanners à radiation la découvrit finalement près du promontoire connu sous le nom de Cerro San Ignacio.

Ce fut précisément cette lecture de haute radiation dans le secteur qui suscita un incident encore plus étrange. Le gouvernement mexicain demanda que l'Air Force enlève toutes traces de débris, jusqu'au sable même du cratère de l'impact. Transporter des tonnes de sable irradié par camion étant complètement infaisable, des mesures plus extrêmes furent prises : une voie ferrée dédiée fut construite jusqu'au site du crash où de gros chargeurs frontaux pouvaient remplir facilement les wagons. D'autres sources prétendent que le sable fut en fait déversé dans des milliers de gros fûts qui se trouvent maintenant quelque part sur le territoire américain, soit oubliés, soit plus probablement associés à une improbable histoire de « récupération de soucoupe volante»

[1055063] Bellalouna2 [None] :: March 20, 2013, 4:30 p.m.
L'histoire sur les chiens suicidaires est vraiment surprenante :).

[1055064] titevero (FR1) [None] :: March 20, 2013, 4:55 p.m.
La légendaire histoire du sorcier de Braham

- LA MALÉDICTION DES SEAFORTH -

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On l’appelait parfois le Sorcier du Glen et parfois le Voyant de Braham. Son vrai nom était Coinneach Odhar en gaélique, ou Kenneth Mackenzie en anglais. Il vivait en Écosse, au XVIIe siècle. L’avenir lui apparaissait à travers le trou d’une pierre blanche. On dit qu’il annonça la sanglante bataille de Culloden de 1746 et le percement du canal Calédonien, qui, à travers de l’Écosse, du Loch Linnhe jusqu’au Firth Moray, relie l’Atlantique à la mer du Nord – et qui fut découvert en 1822. Mais c’est surtout à la « malédiction des Seaforth » que Mackenzie doit sa renommée.

L’histoire de cette malédiction remonte à 1660, date à laquelle le comte de Seaforth se rendit à Paris, laissant dans son château de Brahan son épouse Isabelle, aussi laide que fruste et emportée. Le temps passa. La date prévue pour le retour du comte arriva, sans ramener le châtelain à Brahan. Isabelle commença à se dire que son mari avait dû trouver à Paris une compagnie plus agréable que celle qu’il goûtait auprès d’elle sur ses terres.

Jour après jour, avec sa conviction que le comte la trompait, se renforçait sa jalousie. Un soir de réception, alors qu’une foule d’invités se pressait dans la grande salle du château, elle fit venir le voyant et lui demanda s’il était capable de voir son mari à travers sa pierre percée. Mackenzie porta la pierre à son œil et fut prit de fou rire, sans vouloir en dire la raison. Isabelle, furieuse, finit par lui arracher l’aveu qu’il voyait le compte, avec une femme sur ces genoux, pendant qu’une autre lui caressait les cheveux.

Folle de rage, Isabelle ordonna à ses domestiques de se saisir du mage. Selon certains récits, elle le fit pendre au château de Brahan sans autre forme de procès; selon d’autres, elle le traduisit en justice pour pratiques de sorcellerie, et il fut condamné à être brûlé vif dans un tonneau de goudron.

Quoi qu’il en soit, on rapporte qu’avant sa mort, en 1663, Mackenzie proféra la célèbre «malédiction des Seaforth» en ces termes :

« Je lis dans l’avenir et je vois la malédiction s’abattre sur la race de mes oppresseurs. Peu de générations passeront avant que l’ancienne lignée des Seaforth ne sombre dans l’extinction et le malheur. Je vois un chef, le dernier de la famille, sourd et muet. Il engendrera quatre beaux garçons, qui tous le précéderont dans la tombe. Il vivra rongé de soucis et mourra dans le deuil, sachant la gloire de ses ancêtres à jamais éteinte, nul autre chef des Seaforth ne règnera sur Brahan ou sur Kintail. Après avoir pleuré le dernier et le plus prometteur de ses fils, il descendra à son tour au tombeau. Une jeune femme à coiffe blanche, venue de l’Orient, héritera du reste de ses domaines, et elle tuera sa sœur. En signe avant-coureurs de ces évènements, à l’époque du dernier chef sourd-muet des Seaforth, vivront quatre châtelains – Gairloch, Chisholm, Grant et Raasay – dont l’un aura des dents de lapin, l’autre, un bec de lièvre, le troisième, un cerveau fêlé, et le dernier un bégaiement. Les chefs marqués par ces signes particuliers seront les voisins et alliés du dernier des Seaforth : quand il les ra connaîtra, il saura que ces fils vont mourir, que ses vastes domaines passeront en des mains étrangères et que sa lignée s’éteindra pour toujours. »

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Au cours des cent trente-cinq années suivantes, les Seaforth connurent des fortunes diverses. En 1668, ils soutinrent le roi catholique Jacques II qui s’enfuit en France, et, en 1715, son fils Jacques Stuart, dit le prétendant – ce qui leur valut d’être déchus de leurs biens et de leur titre. Ils retrouvèrent les faveurs royales au milieu du XIXe siècle.

Après tant d’années, on avait presque oublié la malédiction des Seaforth. Le nouveau lord avait quatre fils et six filles, et, bien qu’il fût, enfant, sourd et muet à la suite d’une fièvre scarlatine ( il avait recouvré la parole par la suite), il semblait improbable que la lignée des Seaforth vint à s’éteindre. Et ce n’était peut-être qu’une sinistre coïncidence si son voisin Mackenzie de Gairloch avait des dents de lapin, si Chisholm de Chisholm avait un bec-de-lièvre, Grant de Grant, le cerveau fêlé et Macleod de Rassey, un bégaiement incurable.

Mais l’un des fils de Seaforth mourut, puis un autre, puis un troisième. La santé du quatrième donnant des inquiétudes, son père l’envoya se faire soigner en Angleterre. En dépit de tout, ce quatrième et dernier fils mourut également. Comme l’avait prédit le sorcier du Glen, le père survécut à ses fils et, à sa mort en 1815, le titre s’éteignit avec lui. La première partie de la prophétie s’est réalisée.

Des domaines de Seaforth hérita la fille de compte, Mary Elizabeth Frederica, laquelle avait épousée l’amiral compte Samuel Hood, qui avait combattu à la bataille du Nil et promu commandant en chef des Indes Orientales. Il était mort à Madras, peu avant Lord Seaforth. Mary rentra en Écosse, portant la coiffe blanche traditionnelle des veuves. Comme l’avait prévue la malédiction, les terres de Seaforth passaient à une « jeune femme à la coiffe blanche, venue de l’Orient ».

Le domaine de Seaforth se trouvait déjà fort réduit par une mauvaise gestion, des dépenses excessives, les impôts. Mary se trouva contrainte de vendre encore des terres, dont l’île de Lewis. Morceau par morceau, les immenses propriétés des Seaforth passaient à des mains étrangères.

Le dernier épisode de la malédiction s’accomplit quelques années plus tard. Un jour, Mary emmena sa jeune sœur Caroline faire une promenade en voiture dans les bois. Brusquement, les chevaux s’emballèrent et la voiture se retourna. Mary fut blessée, mais Caroline mourut dans l’accident. La jeune femme venue de l’Orient avait tuée sa sœur, ou du moins, avait occasionnée sa mort, exactement comme l’avait prédit Kenneth Mackenzie des centaines d’années auparavant.

[1055066] titevero (FR1) [None] :: March 20, 2013, 5:22 p.m.
Le grimoire maudit de ahriman

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Le mystérieux et légendaire grimoire de Ahriman a-t-il sombré avec le titanic ?


Cela commence il y a fort longtemps, puisque nous sommes sans doute au IXe siècle. Où ? L'histoire ne le dit pas, mais probablement dans quelque pays enveloppé dans les brumes du nord ou de l'est. Allemagne ? Angleterre ? Hongrie peut-être, ou Pologne. En tout cas, il s'agit d'un pays qui croit aux sorcières, et qui les pourchasse avec férocité.

Une sorcière... Comment se nommait-elle ? On l'ignore aussi. Ahriman, peut-être... Elle a été confondue, jugée, condamnée, brûlée. Brûlée en partie seulement, car quelqu'un – un autre sorcier ? – s'est approché après le supplice du bûcher auquel les restes de la sorcière, noircis par les flammes, pendaient encore.

Cette personne décroche le corps de la femme martyrisée et emporte le cadavre, dont le visage calciné montre encore une expression terrifiante de haine et de douleur. Il l'emmène chez lui. Que veut-il en faire ? On n'ose y songer...

Des années plus tard apparaît sur le marché un livre d'aspect sinistre, noirci comme par les flammes d'un bûcher. Quand on l'ouvre, on lit sur les premières pages parcheminées : Grimoire d'Ahriman. Les caractères sont gothiques et le texte est tout entier consacré à des recettes de magie noire. Certains disent que le livre, feuillets et couverture, est entièrement fait de peau humaine : la peau de la sorcière suppliciée. Pour l'instant, nous sommes encore au tout début du IXe siècle, car c'est le couronnement de Charlemagne, à Aix-la-Chapelle. Un magistrat de la ville, dit la légende, offre le volume inquiétant au nouvel empereur. Ses intentions sont-elles amicales, ou hostiles ? Quand on connaît la suite de l'histoire, on ne se pose plus la question.

On raconte que ce livre, cadeau précieux, fut exposé plus tard dans une vitrine fermée. Mais, un matin, on eut la surprise de retrouver le grimoire sur le sol. La vitrine était brisée. Quelqu'un commente :

Ce grimoire n'est pas le grimoire d'Ahriman...

« On dirait que ce livre maudit a cherché à s'échapper, qu'il a cassé la vitrine de l'intérieur. De toute manière, la salle est hermétiquement close, et absolument personne ne peut y pénétrer pendant la nuit. »

On juge plus prudent d'enfermer l'ouvrage noirci dans une armoire de fer. Quelques jours plus tard, celle-ci est découverte, forcée par une main inconnue : quelqu'un s'est emparé du Grimoire d'Ahriman, et uniquement de cet ouvrage. On perd ensuite la trace du livre pendant de longues années.

Il réapparaît, un peu plus noirci encore, quand, des siècles plus tard, la maison d'un brocanteur brûle de fond en comble. Déjà, on peut se demander d'où il tenait le dangereux écrit. Et si les propriétaires successifs avaient ou non souffert de le détenir... Peut-être connaissaient-ils le mode d'emploi ? Peut-être étaient-ils, eux aussi, sorciers et nécromants, héritiers de la sorcière ?

Nous arrivons en 1566, et c'est chez un diamantaire juif d'Amsterdam qu'on retrouve le manuscrit. Cet homme, selon la rumeur publique, possède le grimoire. Et le diamantaire, qui est du genre bavard, raconte une étrange histoire : « J'ai voulu nettoyer mon grimoire. La reliure était toute maculée de fumée. Mais à peine avais-je commencé à le frotter que le livre s'est échappé de mes mains et qu'il a littéralement plongé dans une cuve d'eau qui était devant moi. Cette eau, qui l'instant d'avant était toute fraîche, s'est mise à bouillonner... Incroyable ! ». En tout cas, le diamantaire bavard a sans doute ravivé la malédiction en parlant à tort et à travers car, un peu plus tard, un malfaiteur s'introduit chez lui, le frappe et le laisse à moitié mort. Quand il reprend ses esprits, il s'aperçoit qu'on lui a dérobé... le grimoire.

Pendant deux siècles, le dangereux ouvrage demeure dans un oubli de bon aloi. Jusqu'au jour où, à Prague, ville de sorciers et de nécromants s'il en est, deux frères héritent du grimoire. On le sait, car ils s'en disputent la propriété et leur querelle devient publique. Ils se disputent à tel point qu'ils n'hésitent pas – nous sommes au XVIIIe siècle – à se défier en duel. Et l'un des deux frères tue l'autre. Le vainqueur emporte le manuscrit chez lui, dans la célèbre rue des Alchimistes. Le lendemain, les habitants de la rue font la chaîne et dressent des échelles pour essayer de maîtriser l'incendie qui ravage sa maison. On craint que le sinistre ne se propage à tout le quartier.

En tout cas, le grimoire maléfique ne disparaît pas tout à fait puisqu'on en retrouve la trace au début du XXe siècle. Dans un endroit bien différent, puisqu'il s'agit rien moins que des registres de la célèbre compagnie d'assurances Lloyds.

Un passager célèbre a éprouvé le besoin de faire assurer ses bagages avant un voyage transatlantique. Comme il est milliardaire, on peut comprendre qu'il ait des objets de valeur, des bijoux. Mais il fait assurer tout particulièrement le Grimoire d'Ahriman, qui est parvenu jusqu'à lui. Par quel truchement ? On l'ignore.
Le milliardaire se nomme John J. Astor, et le bateau qu'il emprunte pour traverser l'Atlantique n'est autre que le Titanic, que l'on disait insubmersible...

L'orgueilleux paquebot, heurté par un iceberg, disparaît dans les flots glacés avec 1513 passagers, Astor et son grimoire qui depuis, Dieu merci, ne s'est plus manifesté.

[1055073] titevero (FR1) [None] :: March 20, 2013, 6:02 p.m.
La colonie de Roanoke et ses mystères

Le mystère de l’Ile de Roanoke constitue sans doute une des plus grandes énigmes de l’Histoire américaine. Comme d’autres mystères du même style, ces événements inexpliqués ont donné lieu à toutes sortes d’hypothèses, des plus vraisemblables aux plus irrationnelles et l’histoire de la « colonie perdue » a laissé une profonde empreinte dans l’imaginaire américain – empreinte que l’on peut retrouver, par exemple, dans des romans comme Simetierre de Stephen King ou Le Rôdeur devant le Seuil de Lovecraft ainsi que dans des films comme Le Projet Blair Witch ou Le Village.

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Tout le monde a entendu parler des 13 colonies anglaises, point de départ de la colonisation du territoire américain. L'une d'elle portait le nom de Colonie de Roanoke et Elle est plus connue aux Etats-Unis sous le nom de "Lost Colony".

En 1584, Sir Walter Raleigh reçoit des mains de la Reine l'ordre d'établir une colonie en Virginie (actuelle Caroline du Nord). Une expédition fut donc montée pour trouver un lieu d'établissement idéal, un lieu qui servirait à la fois à collecter des ressources et à combattre les Espagnols passant à proximité.

Raleigh expédia un groupe de colons, composé de 91 hommes, 17 femmes et 9 enfants. Le groupe était dirigé par John White, un artiste ami de Raleigh qui s'était déjà joint à des expéditions. Une fois arrivés à Roanoke, le navigateur refusa d'aller plus loin que les Outer Banks, une chaîne d'îles de Virginie reliées par des plages à proximité du continent, parce que cela l'obligerait à rentrer en Angleterre pendant la saison des tempêtes en Atlantique Nord, mettant en danger par là même la flotte.

Les colons débarquèrent donc sur Roanoke Island le 22 juillet 1587. Le 18 août, la fille du Gouverneur White mit au monde le premier enfant anglais sur le sol américain : Virginia Dare. Avant sa naissance, White avait établi un contact avec les Croatan, une tribu indigène locale. Peu de temps après, un colon fut assassiné par des autochtones alors qu'il explorait seul un bras de mer. Craignant pour leurs vies, les colons persuadèrent White de retourner en Angleterre pour exposer la situation et demander de l'aide. Quand White mit les voiles, la colonie comptait 117 colons, dont deux nouveaux-nés.

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Comme l'avait dit le navigateur, la traversée de l'Atlantique à cette époque de l'année était dangereuse : le vaisseau de White faillit bien ne jamais revoir l'Angleterre. L'envoi d'une flotte de renforts fut retardée par le capitaine, car il refusait de retraverser pendant l'hiver. Puis, l'arrivée de l'Armada espagnole réquisitionna tous les bateaux disponibles en prévision de la bataille, laissant White sans bateau pour retourner à Roanoke. Toutefois, il réussit à affrêter deux bateaux de taille moyenne, jugés inutiles à la défense contre l'Armada et mit les voiles pour Roanoke au printemps 1588. Cette fois-ci, l'échec de l'expédition incombe aux capitaines des navires qui essayèrent de capturer des vaisseaux en cours de route, pour tirer plus de profit du voyage. Mais ils finirent par se faire piller eux-même ! Les vaisseaux, n'ayant plus rien à bord, retournèrent en Angleterre.

A cause de la guerre contre l'Espagne, White ne put retenter une expédition avant deux ans. Il réussit finalement à joindre une expédition de corsaires qui accepta de faire halte à Roanoke.

White et son équipage débarquèrent le jour des 3 ans de sa petite-fille, pour trouver une colonie déserte. Il organisa des recherches, mais ses hommes ne purent retrouver la trace des colons. Quelque 90 hommes, 17 femmes et 9 enfants avaient disparu ; nulle trace de lutte ou de bataille !! Seuls indices, le mot “Croatoan” gravé sur l'une des palissades du fort, ainsi que l'inscription “Cro” sur un tronc d'arbre.

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White en déduisit que les colons s'étaient installés sur Croatoan Island, mais ne put entreprendre de recherches car une tempête déferla sur les Outer Banks, et détruisit une partie de sa flotte. La flotte restante étant bientôt à court de provisions, ils durent retourner en Angleterre.

Que s'était-il réellement passé ? Difficile à dire, les Indiens transmettant leurs savoirs traditionnellement de manière orale et non écrite. Quelques hypothèses ont cependant été formulées.

L'hypothèse la plus probable est que la colonie se serait dispersée, puis aurait été absorbée par les peuples indigènes. Les Lumbee, un peuple indigène vivant sur Croatoan Island, affirment avec le soutien d'historiens qu'ils seraient les descendants d'une tribu qui aurait assimilé les colons. Ceux-ci avaient laissé un message clair indiquant qu'ils étaient “partis sur l'île Croatoan”. Le gouvernement aurait autrefois refusé aux Lumbee le statut fédéral d'”Indien” à cause de leur fort taux de métissage.

On rapporte que des Croatoan pratiquaient la religion chrétienne et portaient les noms de famille des colons, et ce une cinquantaine d'années après le départ de White. Stephen B. Weeks écrivit en 1891 qu' “ils parlent l'Anglais d'il y a 300 ans, et leur noms correspondaient pour beaucoup à ceux des colons”. Weeks avait cependant basé son rapport sur des on-dit, et non sur une observation directe. Cette théorie a été appuyée par l'anthropologiste américain Lee Miller dans son livre Roanoke: Solving the Mystery of the Lost Colony. Preuves à l'appui, il affirme que l'expédition avait été sabotée depuis le début par le rival de Raleigh à la cour d'Angleterre, Francis Walsingham, l'”espion en chef” de la Reine.

Une autre théorie veut que la colonie ait déménagé, puis fut détruite. Quand le capitaine John Smith et les colons de Jamestown s'installèrent en Virginie en 1607, une de leurs tâches consistait à localiser les colons de Roanoke. Les autochtones parlaient d'hommes qui s'habillaient et qui vivaient comme des Anglais, à environ 80km de Jamestown. Powhatan, le Chef des indiens Powathan, confia a Smith qu'il avait éradiqué les colons alors qu'ils vivaient avec la tribu Chesapeake, parce qu'elle refusait de se joindre à la confédération Powathan, et ceci juste avant l'arrivée des colons de Jamestown. On dit qu'il aurait montré des ornements anglais pour confirmer ses dires.

On suppose aussi que les colons se seraient lassés d'attendre, et moururent en essayant de regagner l'Angleterre. Quand White partit en 1587, il avait laissé aux colons une pinace et quelques petits bateaux, pour explorer la côte ou pour aller sur le continent.

Certains affirment qu'avec la période de sécheresse, la colonie aurait été victime d'un manque de nourriture conséquent. Les villageois, affamés, n'auraient eu d'autre choix que de se livrer au cannibalisme.

Enfin, d'autres croient que la colonie fut décimée par les Espagnols, comme c'était le cas pour Fort Caroline en Floride, une colonie française semblable. Cette théorie est la plus improbable, étant donné que les Espagnols cherchaient toujours la colonie en 1600, soit 10 ans après que White ait constaté sa disparition.

Aujourd'hui, la Caroline du Nord est un État du Sud des États-Unis et sa capitale s'appelle Raleigh, certainement en l'hommage de l'explorateur Sir Walter Raleigh.

[1055077] titevero (FR1) [None] :: March 20, 2013, 7:04 p.m.
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Les anciens Celtes ne craignent pas la mort puisque, pour eux, elle représente le commencement d'une vie meilleure. Les Bretons christianisés conçoivent la mort de la même façon, comme une chose simple, naturelle. Mais de l'Ankou, ils ont peur...

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L'Ankou circule la nuit, debout sur sa charrette à deux chevaux (karrig an Ankou) dont le grincement des essieux est le pire des présages, l'entendre ou croiser en chemin le sinistre attelage sont des signes annonciateurs de la mort d'un proche ou de sa propre mort.

Il sillonne les campagnes en faisant pivoter sa tête à sa guise autour de sa colonne vertébrale. Ainsi rien ne lui échappe et malheur à qui se trouve sur la route du funeste convoi.

Accompagné de deux hommes qui l'aident dans sa mission, l'un tient la bride du cheval de devant, l'autre ouvre les barrières ou les portes des maisons pour faciliter le passage et dispose sur la charrette les cadavres de victimes fauchées.

Des pierres lestent la charrette afin de la faire grincer encore plus, lorsqu'un malheureux est fauché, quelques pierres sont déchargées. Pour cette raison, on dit que lors de veillées mortuaires on entend parfois un bruit de caillasses, c'est l'âme du défunt qui remplace une partie du lest sur la charrette de l'Ankou.

Il nargue les passants en leur rappelant "Maro han barn ifern ien, Pa ho soign den e tle crena" "La mort, le jugement, l'enfer froid, quand l'homme y songe, il doit trembler", ainsi il rappele toujours aux hommes la fin à laquelle aucun de nous ne peut se soustraire.

Il n'est pas fondamentalement mauvais, et il lui arrive d'aider les vivants généralement en les prévenant de leur mort afin qu'ils mettent leurs affaires en ordre avant de mourir.

Dans chaque paroisse, le dernier mort de l'année devient l'Ankou de l'année suivante.

L’antre de l’Ankou, Porte de l’Enfer, serait le Yeun Elez dans les Monts d’Arrée, un gigantesque œuf de granit au cœur duquel se trouve le Youdig, une flaque verdâtre dont l'eau se met parfois à bouillir, dont nul n’a jamais pu sonder la profondeur et d’où l'on entend parfois monter les abois furieux de la meute des conjurés, ces chiens noirs que les exorcistes précipitaient dans le Youdig après y avoir emprisonné les démons.

Les bretons nomment la nuit de Noël la "nuit des Merveilles". Au cours de cette nuit, durant la messe de minuit, l'Ankou a l'habitude de frôler de sa cape tous ceux qui ne passeront pas l'année.

Dans certaines légendes l’Ankou tue sans faucher réellement, le simple fait de l’approcher, de l’entendre passer ou à plus forte raison d’échanger des paroles avec lui suffisent à causer la mort de la personne en question ou de l’un de ses proches.

C’est le triste sort de Fanch ar Floc'h, ce talentueux forgeron qui absorbé par son ouvrage travailla le soir de Noël jusqu’après l’heure sainte de minuit à qui l’Ankou rendit alors visite pour faire réparer sa faux. L’homme accomplit cette tâche sans se douter de l’identité de son hôte et mourut à l’aurore.

Une légende raconte également comment un jeune homme trop curieux, ayant reconnu le célèbre grincement des essieux de la charrette de l’Ankou, décida de l’observer sans se faire voir en se cachant dans une touffe de noisettes. Le convoi s’arrêta soudain et l’un des compagnons de l’Ankou s’approcha de la cachette afin de couper de quoi remplacer la cheville brisée de l’un des essieux. Se croyant tout d’abord perdu le jeune homme fut vite soulagé de voir l’Ankou s’éloigner sans remarquer sa présence… le lendemain on l’enterrait.

L’Ankou est effectivement accompagné de deux hommes qui l’aident dans sa mission, l’un tient la bride du cheval de devant, l’autre ouvre les barrières pour faciliter son passage et dispose sur la charrette les cadavres de victimes fauchées. Des pierres lestent la charrette afin de la faire grincer et que l’on l’entende ainsi venir, lorsqu’un malheureux est fauché, quelques pierres sont déchargées. Pour cette raison, on dit que lors de veillées mortuaires on entend parfois un bruit de caillasse ; c’est l’âme du défunt qui remplace une partie du lest sur la charrette de l’Ankou.

On dit que pour chaque paroisse, le dernier mort de l’année devient l’Ankou de l’année suivante. Le jour, il est également présent à travers les sculptures à son effigie qui ornent les ossuaires, ainsi il rappelle toujours aux hommes la fin à laquelle aucun ne peut se soustraire. Et ces mots gravés sur la pierre de nous mettre en garde " La mort, le jugement, l’enfer froid : quand l’homme y pense, il doit trembler ".

L’horloger de L’ankou

L’histoire se passe à Vitré en Ille et Vilaine, en un lieu qu’il est nécessaire de tenir secret. Chacun, on le sait, est un jour tiré par les griffes de l’Ankou, cet émissaire de la mort auquel en Bretagne l’on n’échappe pas, tant le dernier moment est à l’avance déterminé. Pourtant, une fois, l’heure fatale fut repoussée pour un service rendu, mais voyez plutôt :

L’Ankou, pour accomplir sa terrible besogne avec une impitoyable précision, est aidé par un instrument fort rigoureux et bien conçu : une remarquable horloge qui donne l’heure et le nom de ses futurs clients. Ce bel objet, vieux comme les hommes, ne tombe jamais en panne et le quêteur d’âmes s’y fie avec une absolue confiance. Point d’entretien particulier, juste un peu d’huile sur les rouages, un coup de suaire sur le cadran pour faire briller, puis, une fois l’an, le soir de la fête de Samain, jour des morts, quelques tours de clef pour remonter les poids du mécanisme. Or, il advint une fois, une chose inouïe ; la pendule de l’Ankou est restée bloquée à minuit, le 2 novembre de l’an du Christ 2000. Bien sûr, un nom est indiqué sur les implacables cadrans…L’Ankou doit donc se mettre en chemin pour prendre livraison de ce nouveau colis, mais auparavant, il remonte son horloge dans l’espoir de la voir reprendre son habituel et macabre décompte. Ses efforts restent vains et les aiguilles semblent définitivement figées l’une sur l’autre…Déjà, le faucheur accuse un certain retard dans son travail, ce qui compromet dangereusement la bonne marche du monde. Il lui faut vivement trouver une solution, mais lui, le récoltant de morts, n’y entend rien à l’horlogerie.

Décidé alors à régler les problèmes l’un après l’autre, il prend la route vers son nouveau cadavre, celui indiqué par l’horloge. Parvenu sur place, il a l’agréable surprise de voir que là où est son client, se trouve l’échoppe d’un horloger. Il entre donc sans se découvrir et voit un spectacle bien digne d’un jour des morts. Autour d’une table garnie et bien décorée, une femme et deux petites filles s’affairent, affolées, autour de l’homme de la maison. Lui, pris de malaise depuis quelques minutes, s’accroche à la vie de toutes ses dernières forces. D’un geste autoritaire, l’Ankou chasse les trois gêneuses qui malgré leur angoisse et leur surprise, n’osent s’opposer à ce sombre personnage, qu’elles ont reconnu.

Seul, l’Ankou se penche sur le mourant et lui dit en ces termes :
-Tu es horloger n’est ce pas ? Alors, je te propose un marché : ma pendule est bloquée et je ne parviens pas à la remettre en marche. Toi l’homme de l’art, tu vas m’accompagner dans mon atelier, tu répareras la mécanique et moi, en paiement, je te laisse la vie sauve, pour quelque temps encore. Fais moi un signe si tu acceptes.

Le moribond acquiesce d’un regard suppliant et l’Ankou emporte donc le corps vers sa sinistre demeure. La femme et les filles de l’horloger pensent alors que ce voyage de l’homme est le dernier et elles déversent toute leur tristesse dans leur mouchoir. Jamais 2 novembre n’aura été si triste et poignant.

Minuit et trente minutes sonnent au carillon de la famille. La porte d’entrée s’ouvre sur la nuit noire. Quelques flocons de neige tourbillonnent dans la rue et deux silhouettes se dessinent dans l’encadrement. L’Ankou et l’horloger sont là. L’homme de la maison entre et retrouve avec bonheur la douce chaleur des siens, après l’étreinte glacée du faucheur. L’Ankou, d’abord resté sur le seuil, tourne enfin les talons.
Tout à la joie de sa nouvelle vie qui commence, l’horloger n’entend pas les quelques mots prononcés par le récolteur de défunts :

-Au revoir et…à bientôt !

K E N A V O

[1055078] Bellalouna2 [None] :: March 20, 2013, 7:13 p.m.
Vraiment extra l'histoire de l'Ankou :). Un messager de la mort prisonnier du temps ! Encore merci Titevero je me régale toujours autant.

[1055084] titevero (FR1) [None] :: March 20, 2013, 8:32 p.m.
- Histoires Etranges ! Courtes -

LIEU : Angleterre

Ce soir-là, comme à son habitude, Margaret Simpson regardait la télévision, attendant tranquillement le retour de son mari qui donnait un concert avec la fanfare locale. Sa fillette de 3 ans, Lisa, était couchée. Tout à coup, elle entendit une voix. Elle se retourna et aperçut sa petite fille non pas dans son lit, mais assise sur l'escalier qui mène du séjour à l'étage. Elle avait les joues rouges comme lorsqu'elle s'adressait à des adultes. Lisa parlait très naturellement de son père. Puis elle dit en se tournant vers sa mère avec un petit sourire coquin: « Il est là. » Mais il n'y avait personne en face d'elle ; Lisa parlait dans le vide. Margaret éleva la voix plusieurs fois pour tenter d'attirer l'attention de Lisa. En vain. Au bout de quelques minutes, la fillette entra en transe sous le regard médusé de sa mère. Enfin, elle se retourna et dit au revoir à l'apparition avec un sourire chaleureux. Margaret, très perturbée, installa sa fille sur le canapé. L'enfant regardait toujours l'escalier. Elle lâcha dans un petit rire: «Il est toujours là!»

Quelques semaines plus tard, Margaret surprit sa fille en pleine conversation, seule dans sa chambre. Elle lui demanda de décrire la personne avec qui elle discutait. L'enfant répondit très simplement qu'il s'agissait d'un vieil homme très sympathique aux cheveux blancs. Il avait interrogé Lisa sur ses parents. Il lui avait dit d'être gentille avec eux, en particulier avec sa mère, dont il disait qu'elle était « une très bonne maman ». Margaret Simpson était très intriguée. Lisa lui expliqua encore que l'homme avait utilisé le mot "chuck" de façon très affectueuse. Ce mot attira aussitôt la curiosité de Margaret; "Chuck" était en effet un surnom qu'on lui avait donné lorsqu'elle était enfant. Le lendemain, Margaret montra à sa fille un album de photos. Lisa l'examina et s'exclama en désignant un portrait : « C'est lui, c'est lui qui vient me voir !» C'était son arrière grand-père, décédé depuis peu. Margaret s'était brouillée avec lui suite à une querelle et durant les trois ans précédant son décès, elle ne l'avait plus revu. Lisa n'avait donc jamais eu l'occasion de le rencontrer de son vivant. Pourtant, elle affirmait l'avoir vu à deux reprises depuis sa mort. Margaret, qui avait appris son décès deux jours avant la première apparition, avait alors eu un immense sentiment de remords.

Un esprit tient un foyer sous l'étreinte de la terreur

Une calme demeure du bord de la mer est devenue la maison de la peur, où une fillette de trois ans est apparemment prise de convulsions à la vue d'un crucifix. La petite fille est possédée par un mauvais esprit, dit sa mère, Christine Adams. Une entité surnaturelle s'est emparée de la fillette et de la modeste maison en terrasse de cette petite ville de la côte du Kent. La terreur a commencé il y a un an, dit Mrs. Adams, lorsque des lumières s'allumaient et s'éteignaient, des meubles se déplaçaient, des portes fermées s'ouvraient, des cendriers tombaient des tables et des pièces chauffées devenaient glaciales. "le plus effrayant de tout, pourtant, fut la transformation de Carol", ajoute-t-elle. L'enfant se mit à tenir des conversations avec une personne invisible en se servant de mots qu'une fillette de son âge ne peut pas connaître, et parfois elle se répondait à elle-même avec une autre voix de personne adulte. "Quelquefois, nous pouvions entendre quelqu'un chanter - on aurait dit une berceuse - en même temps qu'elle parlait", dit sa mère. Son mari et elle mirent une croix en bois dans leur living-room pour tenter de combattre cette présence. "Lorsque Carol approchait de la croix, son visage se crispait, poursuit Mrs. Adams, 27 ans.

Elle tendait les doigts comme des griffes et montrait les dents. C'était épouvantable." Une voisine, Mrs. Marjorie English, parla du jour où elle vit Carol se pencher hors d'une fenêtre de l'étage. "Je me suis précipitée pour prévenir sa mère mais celle-ci m'a dit que c'était impossible - que les fenêtres étaient fermées et clouées. Lorsque Mr. Adams est rentré chez lui, il a vérifié et les fenêtres ne pouvaient pas être ouvertes. J'ai toujours ri de ce genre de choses. Mais maintenant j'en ai trop vu." Le fils de Mrs. English, Graham, 17 ans, déclara que Mrs. Graham et lui entendirent, une nuit, des bruits qui venaient de la chambre de Carol et qu'ils y montèrent pour voir ce qui se passait. La petite fille était "fourrée entièrement dans une taie d'oreiller." "Nous l'en avons dégagée et nous l'avons emmenée au rez-de-chaussée mais lorsque, quelques minutes plus tard, nous sommes remontés, nous trouvâmes le petit lit refait et la taie, qui avait été jetée à terre, replacée sur l'oreiller." "Je suis convaincue qu'une entité surnaturelle s'est emparée de la maison et se manifeste par l'intermédiaire de Carol", conclut Mrs. Adams. Elle appela un médium, Elizabeth Langridge, à son aide. "Nous n'avons rien vu mais nous avons vraiment senti des influences indésirables, dit celle-ci. Un esprit se servait de cet enfant."

LIEU : Newcastle, Australie

Un jeune couple et leur fille de quatre mois et demi ont quitté leur maison dans une banlieue de Newcastle (Australie) parce qu'ils pensent qu'elle est hantée. Mr. Michel Cooke, 19 ans, et sa femme Dianne, 18 ans, ont passé leur dernière nuit dans la moitié de maison qu'ils louent comme appartement dans Hereford Street à Stockton. Ils se sont réfugiés dans la maison d'un voisin, lundi, et Mr. Cooke a passé la journée d'aujourd'hui à chercher en vain un autre logement. Mr. et Mrs. Cooke sont fermement convaincus que la maison est hantée par le fantôme d'un homme. Ils refusent d'entrer sans être accompagnés par la police ou par des amis. Même pour un simple observateur, leur peur est réelle et contagieuse. Ils ont cité huit amis et voisins qui ont entendu ou vu de mystérieux événements dans cette spacieuse maison blanche en planches à recouvrement, durant les deux dernières semaines. « Hier soir, en passant, j'ai vu un horrible visage blanc qui regardait par l'une des fenêtres, déclara Mr. Cooke. Les yeux étaient blancs avec du vert au milieu. J'ai eu si peur que les larmes m'en sont venues aux yeux. Cela a été la fin. Je songeais à acheter la maison mais je n'y vivrai plus jamais. »

Hier soir, le constable W. Manning, de Stockton a fouillé la maison et l'a fermée à clef à 22 heures. Ce matin, les lits étaient dérangés mais les fenêtres étaient encore fermées de l'intérieur. Le constable et Mr. Cooke ont fouillé de nouveau la maison et les plafonds, aujourd'hui, sans trouver trace d'une intrusion humaine. Le constable ne pouvait en donner aucune explication et l'incident a été enregistré au commissariat de police de Stockton avec une prudence officielle typique comme « une maison prétendue hantée dans Hereford Street à Stockton ». L'autre moitié de la maison est habitée par la propriétaire, âgée de 67 ans, qui est en traitement dans un hôpital de Newcastle depuis une semaine. Mrs. Cooke déclara que la propriétaire lui avait demandé de s'occuper de son appartement pendant qu'elle était absente. « J'ai fait les lits quatre fois cette semaine, et tous les matins ils étaient défaits, dit-elle. Nous avons d'abord pensé que c'était un cambrioleur mais lorsque des choses commencèrent à se produire sans raison, nous avons pris peur.» Mr, et Mrs. Cooke racontèrent comment une poignée de porte s'agitait brusquement même lorsque la contre-porte grillagée du dehors était solidement fermée à clef. « Ma petite n'a que quatre mois et ne peut pas encore s'asseoir toute seule, mais nous l'avons vue au milieu de la nuit « se redresser sur son séant comme si quelqu'un la tirait par les bras » déclara Mrs. Cooke. « Puis le bébé crie et retombe en arrière sur son petit lit. Parfois on trouve ses jouets déplacés d'un endroit à un autre. Le précédent locataire m'a dit qu'il avait été réveillé une nuit par quelque chose qu'il n'a pas pu voir et qui le secouait par l'épaule. Le locataire qui était ici avant lui s'était déjà réveillé et avait vu quelqu'un qui le «regardait. » Jenny Zrodlowski, 17 ans, une voisine, a déclaré qu'elle avait vu, hier, une forme debout derrière une séparation de verre entre les deux appartements, mais que lorsque Mrs. Cooke et elle avaient cherché, elles n'avaient trouvé personne.

LIEU : Vienne, Autriche

Sigmund Freud et son disciple Carl Jung, s'étaient réunis en tête à tête dans la demeure viennoise du premier, pour tenter une dernière fois d'accorder leurs points de vue au sujet de l'inconscient. Les deux génies en venaient aux invectives et aux anathèmes quand leurs échangent furent brusquement interrompus par des coups violents, frappés contre le mur qui les séparait de la bibliothèque. Interloqués, ils allèrent voir de quoi il retournait, mais ils ne trouvèrent personne dans la pièce voisine. Jung, qui croyait aux phénomènes occultes - notamment à la psychokinésie et à la réincarnation, considéra cet incident comme une manifestation psychokinétique spontanée. Freud refusa toute explication parascientifique : ce débat, qui fut le dernier entre les deux psychologues, consomma non seulement la rupture entre le maître et l'élève, mais ouvrit également deux courants opposés dans l'histoire de la psychanalyse...

Gabba l’ile de la sorcière

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La peur écarte les gens d'un paradis tropical dans le détroit de Torrés. L'île hantée, Gabba, à une centaine de kilomètres au nord du cap York, est couverte de bois et de fleurs sauvages. Ses arbres sont chargés de fruits tropicaux, l'eau de ses rivières est claire comme le cristal et ses plages sont magnifiques. Ses baies et ses criques abondent de crabes, de langoustes, de crevettes et de poissons. La température du mois d'août est idéale, environ 30°, et elle le reste la plus grande partie de l'année. Pourtant les habitants des îles du détroit de Torrés fuient ce jardin d'Eden comme la peste. Ils sont tout à fait persuadés que rester sur Gabba après le coucher du soleil, c'est la mort certaine. Jimmy Levi, un indigène de l'île Thursday, nous a parlé de Gabba et de la « sorcière » qui la hante. Il est le mécanicien du bateau navette Melbidir et on le dit connaître le groupe d'îles du détroit de Torrés mieux que personne. « Elle est comme le diable, déclara-t-il du ton tranquille, réservé, qui est typique des îliens.

Nos pères nous l'ont dit, elle tue ceux qui y restent la nuit. Elle fait tomber d'énormes pierres sur eux pour les écraser. » Jimmy ajouta que Gabba était autrefois l'une des îles les plus peuplées du détroit de Torrés. Mais, selon la légende, il y a environ 300 ans, une terrible maladie se répandit sur l'île après que quelques-uns des habitants eurent mangé des tortues venimeuses. Les survivants prirent leurs canots et s'enfuirent à la rame sur une autre île. Tous, sauf une vieille femme qui, gémissant et hurlant contre les gens des canots, se traîna jusqu'en haut des rochers. Après cela, tous ceux qui allèrent à Gabba entendirent d'étranges gémissements et d'horribles cris. Dès que la nuit tombait, d'énormes pierres s'abattaient sur eux. Quelques-uns seulement en revinrent pour le raconter. Tremblants d'épouvante, ils dirent qu'ils avaient vu la silhouette terrifiante d'une vieille femme sur le gigantesque rocher branlant de l'île, hurlant et ricanant. "Tout le monde le croit, même les jeunes", dit Jimmy. Ils baissent la voix quand ils parlent de la sorcière. "C'est très malheureux parce que Gabba est une si bonne île. On y trouve certains des meilleurs poissons des îles. Mais la sorcière du rocher ne veut laisser personne y habiter."

La Dent de Marais ..

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Le Lac Chambon est d’origine volcanique, situé dans le Puy de Dôme en Auvergne, peu profond, assez vaste 60ha, il est à 877 mètres d’altitude.

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Au nord de ce lac, se dresse une muraille rocheuse de 100 mètres de haut environ, ancien vestige du volcan « La Dent du Marais » dit : « Le Saut de la Pucelle ».

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La Légende raconte ….

Que jadis, dans les montagnes surplombant le Lac Chambon se trouvait la chaumière d'une jeune fille. Sage autant que belle et d'une vie très simple, elle consacrait ses journées à ses moutons.

On ne lui connaissait qu'un seul galant, habitant le petit village voisin de Murol. Ils allaient bientôt se marier. Leurs parents se réjouissaient de cette union. En guise de dot, elle apporterait vingt brebis bien grasses avec leurs agneaux, et lui, deux belles vaches.

En attendant la noce, la bergère priait et filait la laine pour son trousseau, pendant que le jeune homme, s'attelait à la construction de leur prochaine demeure.

Mais le destin allait en décider autrement ...

Le seigneur de Murol de l'époque, perçu comme un être malfaisant, était toujours à l'affût de nouvelles conquêtes amoureuses. Il avait jeté son dévolu sur la pastoure.

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Un après-midi, il attendit qu'elle fût seule avec ses brebis et se lança à ses trousses. La jeune fille prit peur et s'enfuit à travers les fourrés.

En vain, elle criait au secours, personne ne l'entendait et, le seigneur la poursuivait, bien déterminé à arriver à ses fins.

La jouvencelle était désespérée. Sa seul retraite : la Dent du Marais, à la limite d'un impressionnant précipice. Le seigneur jubilait. Encore quelques pas et sa main pourrait la saisir ...

Mais la bergère préférant la mort à la perte de son honneur, se jeta dans le vide pour échapper à son bourreau.

Un miracle…..

Son corps tomba doucement, comme soutenue d'une main invisible. Elle se posa en contrebas, sans une égratignure. Abasourdi par le prodige, le seigneur de Murol fut rongé par la honte et les remords. Et, quelques jours plus tard, il fut emporté par un mal étrange.

La jouvencelle rentra au village retrouver son fiancé et conta son aventure. Personne ne la prit au sérieux, ils la crurent folle, et piquée dans son orgueil, la bergère s'exclama :

« Eh bien, je vous montrerai ce dont je suis capable ! »

Le lendemain, sous le regard des villageois et de son promis, elle grimpa au sommet de la Dent du Marais et, s'élança dans le vide….. On entendit un bruit sourd lorsqu'elle toucha le sol.

Si sa vertu lui valut une aide céleste la première fois. Sa vanité fut la cause de son trépas.

De nos jours, un ruisseau coule à l'endroit où s'écrasa la bergère. Du nom de la source de la Pucelle, tous ceux qui y boivent goûtent l'amertume des larmes de la malheureuse jeune fille..

La légende du Lac Pavin ..

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Dans le Massif Central, près de la commune de Besse et Saint Anastaise, appelée communément Besse en Chandesse, se trouve le Lac Pavin, d’origine volcanique.

Le Lac Pavin dit « Le Lac du Diable » !

Situé à une altitude de 1197m, il s’est formé dans le cratère d’un ancien volcan, « un maar ».

Presque circulaire d’un diamètre de 1000m environ, il a une profondeur de 93m, ce qui fait de lui le plus profond d’Auvergne.

Il semble qu’il se soit formé à la fin de la période d’activité volcanique, il y a 6000ans environ. Le Lac Pavin présente une caractéristique unique en France : c’est un lac méromictique.

Le mélange des eaux, annuel ou bisannuel, ne s’effectue que sur les 60 premiers mètres. Au fond du lac les eaux sont confinées et se charges en espèces dissoutes, en gaz comme le dioxyde de carbone, le méthane, l’hydrogène sulfuré, la teneur en gaz fait donc l’objet d’une surveillance car une augmentation pourrait entraîner des risques d’éruption gazeuse.

Lorsque le temps est clair, le ciel bleu se reflète dans l’eau, il est bleu nuit et il doit être magnifique !

Mais par temps d’orage, ses eaux sont très sombres, ce qui lui a peut être valu son nom de Pavin, du latin paveus = épouvantable.

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Une légende circule depuis des temps…

On raconte que l’ancienne ville de Besse fut engloutie à cause de ses habitants qui étaient égoïstes et injustes, sous le soleil, les eaux translucides laissent entrevoir les clochers. Depuis le lac serait habité par des esprits maléfiques.

Mais la croyance populaire explique que ce Lac n’a pas de fond, entouré de forêt et de grosses pierres, dont une s’appelle « la chaise du diable » !

Satan ayant compris qu’il n’aurait pas le dessus dans son combat, venait s’asseoir au bord du cratère pour pleurer de rage…..Les eaux du Lac serait faites des larmes du diable !

Aussi de temps à autre sa colère soulève une tempête sur le Lac.

Malheur à celui qui jette une pierre dans l’eau, il peut déclencher des orages épouvantables et celui qui s’aventure sur les eaux maudites, un soir d’orage, disparaîtra dans l’abîme sans que personne ne retrouve sa trace !!!

Ce n’est pas un endroit hanté, simplement une légende très connue dans la région !

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La Limousine maudite ..

C’est une légende ou une histoire vraie ? Mystère ?

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Cette limousine a été offerte à l’Archiduc Franz Ferdinand, en 1914 il se rendit à Sarajevo avec sa femme, le général Potiorek de l’armée australienne et trois autres dignitaires.

Lorsqu’ils arrivent à Sarajevo, un jeune nationaliste se jeta devant la voiture et tua l’Archiduc et sa femme à coups de fusil.

Le général Potiorek hérita de la limousine au moment où la première guerre mondiale se déclara. Ses troupes sont vaincues et l’histoire raconte qu’il fut pris de folie et mourut dans la limousine.

Un capitaine des troupes du général eu la charge de s’occuper de la limousine, malheureusement elle tua deux piétons et fini par s’écraser contre un arbre en tuant le capitaine.

A la fin de la guerre, le Gouverneur de la Yougoslavie prit la voiture, une succession d’accidents se produisirent et, il décida de vendre la limousine.

Le nouveau propriétaire, un docteur, fit plusieurs tonneaux et mourut.

Le suivant fut un bijoutier, qui lui aussi y laissa la vie.

Cette limousine se vend de nouveau à un suisse, il eut un accident, fut éjecté de la voiture et ... vous devinez la suite !

Pour acheter la limousine, un fermier serbe déboursa une somme importante sans savoir qu’il va être la nouvelle victime.

Un matin, la limousine ne voulant pas démarrer, il se fait aider par un autre fermier qui tire la limousine avec un cheval attelé à une charrette, difficile de tirer et tout à coup la limousine démarra, fonça sur le fermier propriétaire et le tua sur le coup.

La limousine est de nouveau à vendre et un garagiste devient le nouveau propriétaire, voilà qu’un soir il revenait d’un mariage, il double une voiture, un des pneus éclate et le garagiste se retrouve dans le décor, évidemment il perdit la vie.

De nos jours, il parait que cette limousine existe encore, elle serait dans un musée à Venise car il est interdit de la remettre sur la route.

[1055085] titevero (FR1) [None] :: March 20, 2013, 9:02 p.m.
Des pierres d’une demi-tonne qui bougent toutes seules !

Ca se passe aux USA, en Californie au Yosemite National Park. C’est un des endroits les plus chauds de la planète. Il a fait par exemple plus de 50°C pendant 43 jours en 1917. Ces pierres se déplacent, très lentement bien sûr à cause de la chaleur, en zigzag quelques fois et laissent des traces, comme le prouvent ces photos incroyables.

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Les pierres mouvantes, ou sailing stones, sont un phénomène géologique : des roches se déplacent en laissant de longues traces le long du sol lisse d'une vallée, sans intervention humaine ou animale. Elles ont été observées et étudiées en Californie autour de Racetrack Playa dans la vallée de la Mort, où le nombre et la longueur des sillons dus à ces déplacements sont particulièrement notables. Les forces à l’origine de leurs mouvements ne sont pas connues avec certitude et font l’objet de recherches.

La plupart des pierres mouvantes se forment sur un flanc de coteau de 260 m de dolomite sombre à l'extrémité de Racetrack Playa, mais certaines sont des roches magmatiques provenant des pentes environnantes (principalement en syénite beige riche en feldspath).

Les traces font souvent de quelques mètres à plusieurs dizaines de mètres de long, de 10 à 30 cm de large et moins de 2 cm de profondeur. Les pierres se déplacent seulement tous les 2 ou 3 ans et la plupart des traces se développent pendant 3 ou 4 ans. Les pierres dont la partie au contact du sol est rugueuse laissent des sillons rectilignes et striés derrière elles alors que les pierres lisses changent de direction. Parfois une pierre se renverse, reposant sur une autre face sur le sol et laissant une trace différente derrière elle.

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Les traces diffèrent à la fois en ce qui concerne les directions et les longueurs. Des pierres qui partent près l’une de l’autre peuvent se déplacer parallèlement pendant un moment, avant que l’une d’entre elles change brutalement de direction vers la gauche, vers la droite, ou même retourne dans la direction d’où elle venait. Les longueurs et les vitesses des déplacements varient aussi ; 2 pierres semblables par leurs dimensions et leurs formes peuvent se déplacer identiquement, puis une peut continuer d’avancer ou arrêter en chemin.

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On pense qu’un ajustement de conditions spécifiques est nécessaire pour que les pierres bougent :

une surface saturée en eau mais non inondée
une mince couche d'argile
de très fortes rafales de vent qui provoquent les forces initiant le mouvement
un fort vent soutenu pour garder les pierres en mouvement.

Recherche

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Les géologues Jim McAllister et Allen Agnew firent la carte du substrat rocheux de la région en 1948 et firent un relevé des traces. D’autres géologues du service national des parcs des États-Unis écrivirent plus tard des descriptions plus détaillées et le magazine ‘’Life’’ publia un ensemble de photos du Racetrack Playa. C’est à cette époque qu’on commença à se demander pourquoi ces pierres bougeaient. Des explications possibles, variées et parfois très personnelles ont été proposées au cours de ces années allant du surnaturel à des idées très compliquées. La plupart des hypothèses ayant la faveur des géologues postulent que de forts vents, quand la boue est humide, en sont, au moins en partie, responsables. Certaines pierres pèsent autant qu’un homme, ce qui fait que quelques chercheurs, comme le géologue George M. Stanley qui publia un article sur ce sujet en 1955, pensent qu’elles sont trop lourdes pour être déplacées par les vents de la région. Ils affirment qu’une couche de glace autour de la pierre aide à prendre le vent ou à glisser comme sur une banquise.

Bob Sharp et Dwight Carey commencèrent un programme de surveillance des mouvements des pierres de Racetrack Playa en mai 1972. Finalement 30 pierres ayant des traces récentes furent étiquetées et des piquets furent utilisés pour repérer leur position. Chaque pierre reçut un nom et les changements de position des pierres furent notés pendant 7 ans. Sharp et Careley testèrent aussi l’hypothèse de la banquise en créant autour de certaines pierres un enclos. On en fit un de 1,7 m de diamètre, autour d’une pierre « déambulante » de 7,6 cm de largeur et pesant 450 grammes avec 7 barres d’acier à béton placées à environ 70 cm d’elle. Si une couche de glace autour des pierres augmentait la prise au vent, ou aidait les mouvements des pierres à glisser sur des banquises, alors les barres d’acier devraient au moins ralentir et dévier le mouvement. On ne vit rien de tel ; la pierre manqua tout juste une barre quand elle se déplaça de 8,5 m vers le nord-ouest hors de l’enclos pendant le 1er hiver. Deux pierres plus lourdes furent placées dans l’enclos en même temps ; une se déplaça 5 ans plus tard dans la même direction que la 1re mais sa compagne ne bougea pas pendant la période de l’étude. Cela prouva que si la glace joue un rôle dans le mouvement des pierres, alors les calottes de glace autour des pierres doivent être petites.

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Des 25 pierres suivies pendant l’étude, 10 se déplacèrent au cours du 1er hiver, dont Mary Ann (la pierre A), qui fit le plus de chemin soit 65 m. On vit plusieurs déplacements de pierres au cours de 2 des 6 hivers d’étude. On n’eut confirmation d’aucun mouvement de pierres en été et, certains hivers, aucune pierre ou quelques pierres seulement se déplacèrent. À la fin, seules 2 des 30 pierres étudiées n’avaient jamais bougé en 7 années de suivi.

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Nancy (la pierre H), de 6,4 cm de diamètre fut la plus petite pierre de l’étude. Elle parcourut aussi la plus longue distance cumulée, 260 m, et le plus long déplacement en un seul hiver, 201 m. La plus grosse pierre à avoir bougé pesait 36 kg.

Karen (la pierre J) était un bloc de dolomite de 74 cm de longueur et de 50 cm environ de largeur et de hauteur, d’un poids estimé à 320 kg. Karen ne bougea pas pendant la période de suivi. Cette pierre a pu tracer son vieux sillon rectiligne de 170 m grâce à l’élan acquis lors sa chute initiale sur la Racetrack Playa humide. Cependant Karen disparut un peu avant mai 1994, probablement pendant l’hiver 1992-1993 qui fut anormalement humide. On considère qu’un déplacement de cette pierre par des moyens humains est improbable du fait de l’absence de traces qu’un camion aurait laissées. Il est possible qu’une observation de Karen fut faite en 1994 à 800 m de la Racetrack Playa. Karen fut redécouverte par Paula Messina une géologue de San Jose en 19961.

Le professeur John Reid dirigea 6 étudiants de 2 universités d’Amherst (Massachusetts) pour une étude complémentaire en 1995. Ils trouvèrent de grandes similitudes entre les traces des pierres qui avaient bougé à la fin des années 1980 et celles de l’hiver 1992-1993. On prouva de manière quasi absolue, qu’au moins quelques pierres s’étaient déplacées sur des plaques de glace qui pouvaient faire jusqu’à 800 m de large. Une preuve physique reposait sur des bandes de sol striées qui ne pouvaient être dues qu’à de minces couches de glace mobiles. Ainsi on pense que le vent et les lames de glace sont les causes des mouvements.

Les physiciens qui étudièrent ce phénomène en 1995 trouvèrent que les vents soufflant à la surface de Racetrack Playa pouvaient s’accumuler et ainsi être intensifiés. Ils trouvèrent aussi que les couches limites (la partie située juste au-dessus du sol où les vents sont plus lents du fait des frottements avec le sol) sur ces surfaces peuvent parfois n’être que de 5 cm. Cela signifie que des pierres de seulement quelques centimètres de haut reçoivent toute la force des vents ambiants et de leurs rafales, qui peuvent atteindre 140 km/h pendant les tempêtes hivernales. On pense que de telles rafales amorcent les mouvements et que l’élan pris avec en plus des vents soutenus permettent aux déplacements de continuer, probablement à la vitesse d’un homme courant lentement. On peut rappeler qu’environ la moitié de la force nécessaire pour initier le déplacement d'une pierre est suffisante pour la maintenir en mouvement.Voir à ce sujet les paragraphes Frottement statique et Frottement cinétique.

On privilégie les hypothèses concernant le vent et les plaques de glace à propos de ces pierres qui glissent. Don J. Easterbrook, dans son livre « Surface Processes and Landforms », mentionna à propos du manque de parallélisme entre certaines traces, que cela pouvait venir de cassures de plaques de glace causant des itinéraires différents. Même si la glace se brise en morceaux plus petits, la pierre doit continuer de glisser.

Une étude publiée en 2011, proposa que de petites plaques de glace se forment autour des pierres et que, quand le niveau d’eau s’élève localement, les pierres sont légèrement dégagées de la couche de sol, ce qui réduit les forces de réaction et de frottement avec celui-ci. Du fait que cet effet dépend d’une diminution des frottements et pas d’une augmentation de la prise au vent, il n’est pas nécessaire que ces plaques de glace glissantes soient d’une grande surface, cela si la glace est de l’épaisseur idoine puisque les frottements minimes permettent aux pierres d’être déplacées par des vents arbitrairement lents.

[video=dailymotion;xhds03]http://www.dailymotion.com/video/xhds03_les-pierres-mobiles_tech[/video]

Pour ce soir j'en reste là... Bonne nuit à tous ceux et celles qui passent me lire et je vous donne rendez-vous dès demain en vous remerciant !

[1055086] Bellalouna2 [None] :: March 20, 2013, 9:12 p.m.
Bonne nuit Titevero.

[1055113] titevero (FR1) [None] :: March 21, 2013, 1:55 p.m.
Bonjour à tous et à toutes .....Pas de cauchemars?

Qui n'a jamais rêver de pouvoir transformer le plomb en or....


La Pierre philosophale

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De nombreux mystères ce sont développés autour de l’alchimie, comment peut-on transformer du plomb en or pour en faire une pierre philosophale. Ainsi, cette transmutation des métaux vils en or donnait la pierre philosophale qui pouvait guérir des maladies et donner la vie éternelle.

Beaucoup se sont essayés à cette alchimie car elle existe depuis le IIe ou Ier Av. J.-C., transformer un métal vil en or n’a pas été en soi considéré comme une hérésie par l’Église catholique.

La Pierre Philosophale (ou Pierre des Sages), centre d'intérêt de l'alchimie représente l'aboutissement de ce qui était appelé le Grand œuvre. Cette « pierre » serait une substance capable de réaliser la transmutation des métaux « vils » - il faut comprendre non-précieux - en or. On pourrait également en extraire la Panacée ou Élixir de Longue Vie, qui aurait le pouvoir de guérir tous les maux et rendrait immortel celui qui le boit. Pour les alchimistes du Moyen Âge, la Pierre était le « cinquième élément », nommé akasha [les quatre éléments connus étant la terre, l'eau, l'air et le feu]. Dans un sens métaphorique, la Pierre Philosophale représenterait l'Amour, puisque « tout ce qui est touché par l'amour devient de l'Or » et cet or essentiel serait donc synonyme du bonheur que recherche tout être humain.

Qu’est-ce que la Pierre Philosophale ?

D’après les alchimistes on attribuait le nom de pierre philosophale à l’Art d’accomplir la suite entière des opérations (du Grand Œuvre qu’on détaillera par la suite.) C’est la matérialisation de l’Esprit, de la perfection des efforts du philosophe.

La puissance de la pierre philosophale justifierait son attribution au signe du Soleil.
Celui-ci (le signe solaire) est caractérisé pas la couleur rouge changeante : « Sa couleur est d’un rouge incarnat tirant vers le cramoisi, ou couleur rubis allant vers la couleur du grenat ; quant à son poids, elle pèse bien plus qu’on ne dirait d’après sa couleur. » (Basile Valentin).

Elle aurait donc ressemblé à un corps cristallin, quoique sa pesanteur la rapprochât typiquement des corps métalliques.

Pour évoquer son aspect, sa forme et son degré de fusibilité Fulcanelli affirme : « Si l’on trouvait notre sujet à son dernier stade de perfection, fait et composé par la nature, il devrait être fusible comme la cire ou le beurre (64 degré) et sa couleur rouge, son caractère diaphane et limpide devrait apparaître extérieurement ; alors ce serait en effet notre pierre bénie. »
Fulcanelli ajoute : « A ces caractéristiques physiques, la pierre unit de puissantes propriétés chimiques :
-La puissance de pénétration.
-La fixité absolue.
-L’inoxydabilité qui la rend du incalcinable, d’une extrême résistance au feu et enfin un indifférence parfaite aux agents chimiques.

D’après la tradition, la possession de la Pierre Philosophale élevait le simple initié au rang d’Adepte. Ce dernier ( l’Adepte ), après avoir enfin obtenu la Pierre, pouvait brûler les livres ! L’inconnu est connu, l’introuvable est trouvé, il ne demeurait plus rien qu’il pût apprendre ou désirer. L’acquisition du don de Dieu promettait de lui conférer la richesse, la santé éternelle et la connaissance réelle.

# La transmutation des métaux, le remède universel,et l'élixir de longue vie ...

Fabriquer l’or n’était pas l’unique but des alchimistes.

La transmutation des métaux vils en ce métal plus parfait n’était que l’une des vertus dont disposait l’Adepte en possession de la Pierre Philosophale.

A quelles applications les Maîtres proposaient-ils d’employer la Pierre ?

Suivant les préparations adéquates, elle pouvait réagir sur les hommes, sur les animaux, et sur les végétaux aussi bien que sur les métaux car des éléments d’origine minérale, métallique et spirituelle intervenaient dans sa fabrication. Il suffisait donc d’orienter sa puissance en direction du règne dans lequel on avait résolu d’opérer une transmutation.

Réaction sur les métaux

A l’état solide, lorsque la Pierre avait fermenté en direct avec l’or et l’argent les plus purs, c’était la Poudre de projection ; une masse translucide pulvérisable, rouge ou blanche selon le métal utilisé qui servait exclusivement à la transmutation des métaux. Cette poudre, projetée dans le creuset sur un métal vil, avait en effet la propriété d’en altérer l’essence et d’effectuer sa transmutation.

Réaction sur les animaux et végétaux : Dans sa forme saline, elle accomplissait une variété d’usages spécifiques dans les règnes animal et végétal ; à tous les niveaux, elle constituait le Remède Universel capable de guérir les maladies, de conserver la santé et de développer prodigieusement la croissance des végétaux.
Réaction sur l’homme : En solution mélangée à l’alcool, c’était la seule et véritable acqua vitae, l’or potable, l’élixir de longue vie des alchimistes orientaux.

Susceptible d’une multiplication infinie, elle changeait aussi de forme et, au lieu de retourner à l’état cristallin, une fois refroidie, elle restait fluide éternellement, d’elle-même luminescente – source de lumière, et source de l’illumination de l’alchimiste.

Ainsi ce trouvait donc réunit, selon l’explication d’Eugène Canseliet, les trois dons que portaient les Mages d’Orient au Sauveur : Voici la Pierre qui offrait à l’Adepte le triple don, de l’or – c'est-à-dire la richesse -, de l’encens – symbole de la Sagesse Divine -, et de la myrrhe – substance qui, selon l’antique tradition Egyptienne, accordait l’immortalité.

Mais ces promesses appartenaient à la dernière phase du travail : Auparavant, il avait fallu un long chemin expérimental et le recours à des nombreux procédés secrets difficiles à réaliser. C’est l’ensemble des efforts immenses que la tâche réclamait de l’alchimiste qui reçu le nom du Grand Œuvre.

[1055116] titevero (FR1) [None] :: March 21, 2013, 2:53 p.m.
Le mystère du chupacabra

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Au milieu des années 90, un phénomène inconnu commence à tuer le bétail de l'île de Porto Rico. Les habitants de l'île découvrent à leur réveil des poules, chèvres et cochons morts, mais pas mangés. Les carcasses ont cependant toutes une chose en commun : chaque animal trouvé a un trou dans le cou et est vidé d'une grande partie de son sang.

Certains témoins déclarent avoir vu le meurtrier : une créature d'apparence reptilienne, se tenant debout comme un kangourou, aux yeux rouges écarlate et avec de longues canines sortant de la bouche.

Le Chupacabra, littéralement suceur de chèvres aurait aussi été aperçu au Texas, où des attaques similaires ont eu lieu. Mythe ou réalité ? C'est à nos scientifiques de le découvrir.

[video=dailymotion;xsobxz]http://www.dailymotion.com/video/xsobxz_paranormal-chupacabra_webcam[/video]

La banlançoire de Firmat

A trois cents soixante kilomètres de Buenos Aires en Argentine, se trouve une petite ville du nom de Firmat dans la province de Santa Fe.

Une petite ville paisible qui depuis quelques années est le théâtre d'un étrange phénomène.

Tout commence quand le maire de la ville décide d'installer en juin 2007 des balançoires pour les enfants dans un square de la place Belgrano.

Des rumeurs commencent à courir à travers la ville, une des balançoires du square bougerait toute seule.

Les enfants commencent alors à en parler à leurs parents qui constatent à leur tour que la balançoire bouge toute seule.

Elle peut bouger quelques minutes comme quelques heures.

Les habitants parlent d'une supercherie, d'autres y voit une malédiction.

Des gens commencent à chercher une explication, le vent, un champ électromagnétique, un effet de résonance, etc...

Certain pensent que la balançoire serait hantée par l'esprit d'un petit garçon mort il y a vingt ans.

La presse national et même international s'empare de l'affaire, des spécialistes se penchent sur le problème, des médiums viennent visiter les lieux, mais personne ne comprend comment cette balançoire quelquefois suivi des deux autres balançoires du portique peut bouger toute seule.

La balançoire qui bouge toute seule devient alors une attraction dans cette petite ville sans histoire ou l'on y voit même des bus touristiques s'y arrêter.

Les habitants commencent à prendre peur, la municipalité fait installer une palissade métallique autour du portique pour que personne ne s'approche de cette surprenante balançoire.

Elle se serait balancée durant trois mois sans interruption sans que personne ne sache pourquoi.

Puis un jour elle se serait arrêtée, depuis les habitants de la Firmat attendent avec crainte que la balançoire reprenne vie.

La balançoire de Firmat est-elle hantée ?

Est-ce comme certaine rumeur le prétendent une supercherie mise ne place par la mairie pour faire de Firmat un lieu touristique ou pour détourner ces concitoyens des élections qui étaient proches ?

Où est-ce tout simplement dû à une explication rationnelle que les spécialistes n'auraient pas encore trouvée ?

Quoi qu'il en soit la balançoire de Firmat qui n'est plus l'attraction des enfants, garde avec elle tout son mystère.

[video=dailymotion;x8p90e]http://www.dailymotion.com/video/x8p90e_balancoire-hantee_tech[/video]

[1055123] titevero (FR1) [None] :: March 21, 2013, 3:44 p.m.
Les légendes urbaines et histoire térrifiante

Lise, jeune fille de 15 ans, est seule chez elle ce soir là. Ses parents sont sortis pour se faire un petit resto en tête à tête…

Malgré le violent orage qui se déroule dehors, la maison est calme et Lise se sent en sécurité.

Elle est devant la télé lorsque tout à coup, un éclaire frappe non loin de l’habitation et provoque une coupure de courant. Lise a beau être une adolescente raisonnable, une chose la terrifie profondément : la cave où se trouve le disjoncteur…

Malheureusement pour elle, elle n’a ni bougie ni lampe électrique et elle sait pertinemment que si elle veut rétablir le courant, elle va devoir affronter ses craintes et descendre dans cette maudite cave dont elle ne s’approche jamais pour des raisons qu’elle ignore d’ailleurs…

Elle décide d’appeler son père pensant qu’il aura peut-être une solution pour lui venir en aide. Lorsque celui-ci décroche, il essaye de la raisonner en lui disant qu’elle n’a rien à craindre et que cette pièce est tout à fait banale.

Puis, voyant qu’elle est vraiment terrorisée à l’idée de descendre là-bas, il lui dit qu’il va rester avec elle au téléphone pour la guider et lui donner du courage.

Lise ouvre lentement la porte et observe les escaliers qui plongent dans l’obscurité.

- « Papa je suis devant les escaliers… »
- « Bien ma chérie, ce que tu vas faire c’est que tu vas compter lentement, chaque fois que tu poseras ton pied sur une marche. Tu vas voir, on va descendre ensemble, je suis tout près de toi. Il n’y a que 13 marches, seulement 13 !!! Courage ».

La voie tremblante et la peur au ventre, Lise commence sa descente en énumèrent les marches une par une…

- « Une… 2… 3… 4… »
- « C’est bien ma chérie, continue comme ça tu y es presque ».
- « 8… 9… 10… »

Chaque pas de la jeune fille est ponctué par le claquement de sa chaussure sur la marche suivante. Comme un tic-tac égrainant le temps.

- « Tu vois, je reste là, tu vas y arriver ».
- « 12… 13… »
- « Ca y est tu es arrivée en bas, maintenant tu as devant toi… »

Le père n’a pas le temps de terminer sa phrase, il est coupé par le son du claquement des chaussures de sa fille et entend à l’autre bout du fil :

- « 14… 15… 16… ».
- « Lise ? »

Lorsque les parents rentrèrent à leur domicile tout affolés, ils trouvèrent la maison plongée dans le noir. La porte de la cave était ouverte, Lise n’était plus là…
Le père tenta en vain de joindre sa fille, mais lorsqu’elle décrocha, il entendit :

- « 566… 567… 568… »

cette histoire est vraie

C'est l'histoire d'une gardienne qui a la charge de deux petits garçons dans une immense maison entourée d'une forêt.

Il se fait tard, les garçons sont couchés depuis longtemps et les parents n'arrivent toujours pas. Puis, le téléphone sonne. La voix lugubre d'un homme se fait entendre: «Pourquoi n'es-tu pas venue voir les enfants?»

Ce disant que cela devait être une mauvaise plaisanterie, la gardienne n'en tient pas compte. Au bout de 15 minutes, le téléphone sonne à nouveau. La même voix ce fait entendre: «Pourquoi n'es-tu pas venue voir les enfants?» La gardienne commence à avoir la frousse mais crois reconnaitre la voix du père des gosses, et n'en tient toujours pas compte.

Au bout de 10 minutes, le téléphone sonne à nouveau: «Pourquoi n'es-tu pas venue voir les enfants?» Paniquée, elle appelle la téléphoniste et lui demande de retracer l'appel.

Au bout de trois minutes, la téléphoniste la rappelle lui disant de sorti au plus vite de la maison car l'appel a été localisé sur la deuxième ligne de la maison qui se trouve au deuxième étage. Paniquée, la jeune fille s'enfui. Le soir même, lorsque les policiers arrivent sur les lieux, ils ont retrouvé les deux enfants éventrés et mutilés...

Pleurs de bébé

Deux jeunes personnes, nouvellement mariés, achètent leur première maison à prix très abordable dans un petit quartier du Maine. Ils aménagent alors dans leur nouvelle demeure quelques jours plus tard. Le soleil se couche et les deux nouveaux tourtereaux aussi. Mais pendant la nuit, vers 2 heures du matin, la jeune femme se fait réveiller par des pleurs de bébé. Mais elle n'en tient pas compte car elle se dit qu'elle est très fatiguée à cause du déménagement. Mais son Mari l'entend aussi mais se rendort très vite. Toutes les nuits le jeune couple se faisait réveiller par ces horribles pleurs de bébé. Jusqu'au jour où le couple décide de démolir les murs de leur chambre... Ils y découvrit le cadavre d'un bébé mort depuis presque 5 ans...

L'homme sur le siège arrière

«C’est une nuit sombre et pluvieuse. La route est trempée. Denise est au volant, très fatiguée, mais l’inquiétude la tient éveillée: le voyant de la jauge d'essence clignote depuis plusieurs kilomètres déjà, et aucune ville n’est annoncée à l’horizon. Elle se dit qu’elle devrait s’arrêter sur le bas-côté pour dormir, et attendre que le jour soit levé pour continuer son chemin. Mais, alors qu’elle va pour actionner son clignotant, elle aperçoit une petite station d'essence décrépie sur le bord de la route. Elle décide alors de s’arrêter.

Le pompiste s’approche, elle lui demande de faire le plein, mais elle le trouve très étrange: il ne la regarde pas, semble distrait puis se met à lui faire des signes étranges. Après avoir fait le plein, il lui demande de le suivre à l’intérieur pour payer. Denise angoisse un peu: elle est seule au milieu de nulle part, aucune voiture ne passe, il n’y aura personne pour lui venir en aide si le pompiste l’agresse. Elle finit par le suivre.

Aussitôt arrivée dans le bureau, il lui attrape le bras et lui dit, d’un air de dément: «Vous devez rester ici avec moi, il y a un homme couché sur le siège arrière de votre voiture!!!» Il lui fait tellement peur que Denise repart en courant vers sa voiture et quitte la station service à toute vitesse. Au bout de quelques minutes, elle se clame, et regarde dans son rétroviseur. Elle voit alors un homme avec un blouson à capuche et une hache dans la main sur la banquette arrière. Le cadavre de Denise fut retrouvé quelques jours plus tard, mais le tueur court toujours. Alors, regardez bien sur la banquette arrière…»

Aucune preuve que cette histoire soit tirée d’un fait-divers

Cette légende est apparue en 1967, et bien que celui qui la raconte affirme souvent que c’est arrivé à un ami d’ami, il n’y a aucun compte rendu indiquant qu’elle soit déjà arrivée pour de vrai à quelqu’un. Toutefois, un cas de tueur sur le siège arrière est bien arrivé en 1964 à New York: un meurtrier en fuite s’était caché sur le siège arrière d’une voiture. Manque de chance, celle-ci appartenait à un policier, qui a abattu le meurtrier.

Comme toujours dans les légendes urbaines, il y a différentes variantes de cette histoire. Dans certaines, le bon samaritain qui prévient la femme est un automobiliste qui a repéré l’homme sur le siège arrière, et qui la suit, faisant même des appels de phares à chaque fois que le meurtrier va pour se relever et la tuer pendant qu’elle conduit.

Mise en garde

Cependant, à chaque fois, le bon samaritain effraie la future victime, par son allure et/ou son attitude, et, dans tous les cas, la victime est une femme et le bon samaritain comme le tueur, des hommes. La demoiselle en détresse n’affronte jamais directement le danger et lorsqu’elle le fait – en s’enfuyant - c’est parce qu’elle a confondu celui qui voulait l’aider avec un possible assaillant.

Au-delà de ce côté sexiste, l’histoire permet de délivrer une morale, une mise en garde. En l’occurrence: pensez à regarder sur le siège arrière, autour de vous pour vous assurer qu’il n’y a aucun danger. Certes, les meurtriers qui tentent de se glisser sur le siège arrière ne sont pas monnaie courante, mais vue la crédibilité de la situation (faire le plein la nuit dans une station d’essence quasi-déserte peut arriver à n’importe qui), on ne sait jamais.

Est-tu contente de ne pas avoir ouvert la lumière ?

Janes vit dans une chambre avec sa colocataire Mélissa. Vers 9 heures, elle se rappelle que son livre emprunter à la bibliothèque doit être rapporter pour aujourd'hui et la bibliothèque ferme à 11 heures. Janes dit à Mélissa qu'elle doit sortir pour aller porter son livre a la bibliothèque et qu'elle sera sortie pour un moment. Elle invite Mélissa a se joindre à elle, mais celle-ci refuse prétextant qu'elle a des cours le lendemain matin. Mélissa demande à Janes de fermer la lumière en sortant car elle a sommeil. Janes sort de la chambre traverse le campus pour se rendre à la bibliothèque.

Une fois rendu elle se met a parler avec un de ses amis pendant quelques minutes pour réaliser qu'elle a oublié le livre à la chambre. Il est déjà 10 heures passées et elle promet à son ami de revenir rapidement. Quand elle arrive à la chambre, elle se rappelle que Mélissa est endormi.

Jane sait cependant exactement ou se trouve le livre, sur son bureau tous près du lit de Mélissa. Pour ne pas réveiller sa coloc, elle entre tranquillement, attrape son livre et quitte la chambre sans ouvrir la lumière. Elle retourne ensuite a la bibliothèque, rend le livre et ressort pour prendre une bouché avec le copain qu'elle avait laissé là quelques minutes plus tôt.

Quand elle retourne à sa chambre, elle y trouve une armée de policier et une ambulance. Un policier la saisit et la conduit dans la chambre, Janes voit deux choses a ce moment qui seront gravé pour toujours dans sa mémoire : Le matelas de sa coloc, Mélissa, immaculé de sang et quelques chose d'écrit avec un rouge à lèvre dans le miroir de son bureau : "Est-tu contente de ne pas avoir ouvert la lumière ?"

As-Tu Perdu La Tête?

Cette histoire c'est passée il y a environ 30 ans. C'était un soir d'Halloween plutôt noir. Deux garçons, pour s'amuser, décidèrent de jouer un mauvais tour aux passants d'une petite route qui passe juste à côté d'un cimetière. Ils décidèrent de monter chacun dans un arbre, l'un en face de l'autre, en tenant un fil à pêche. Lorsqu'un passant viendrait à leur rencontre, ils tendraient le fil et, ainsi, les chapeaux des passants tomberaient. Et c'est ce qu'ils firent. Au premier passant, ils tirèrent sur le fil, le chapeau tombe et l'homme s'enfuit en courant. Heureux que leur tour fonctionne, ils décidèrent de recommencer. Une grande ombre noir s'amena. Les gamins se préparèrent. Lorsque l'ombre passe, ils tirèrent de toute leur forces. Le fil résista, les enfants tirèrent plus fort. Puis, ils entendirent un bruit de déchirures et ils ont vu une tête roulée sur le sol !

Feu, feu jolie feu

C'est 6 amis (3 gars, 3 filles) qui s'en vont en camping dans le fin fond d'une forêt. C'est la nuit et ils s'installent autour d'un feu. Tout d'un coup, ils entendent "Feu feu joli feu que ton âme disparaisse" et ils s'aperçoivent qu'un des six manquent. Ils pensent qu'il est seulement parti aux toilettes et ils continuent à se raconter des histoires d'horreur. Soudain, ils entendent encore "Feu feu joli feu que ton âme disparaisse" et ils s'aperçoivent qu'une autre personne manque à l'appel. Ils commencent à se poser des questions mais ils continuent leurs histoires d'horreur. Ils entendent une autre fois "Feu feu joli feu que ton âme disparaisse" et un cri. Là ils commencent à avoir sérieusement peur parce qu'ils ne sont plus que 3. Ils entendent à nouveau "Feu feu joli feu que ton âme disparaisse" et un autre cri. Ils ne sont plus que deux et ils décident de ne plus se quitter. Encore une fois, "Feu feu joli feu que ton âme disparaisse" se fait entendre et une fille se retrouve alors toute seule. Elle commence à capoter et puis, elle entend "Feu feu joli feu que ton âme disparaisse" et elle disparaît. Le lendemain, on lit dans le journal 6 jeunes partis faire du camping manquent à l'appel. Lorsque la police va enquêter sur les lieux, elle y découvre 6 corps décapités. Puis, ils entendent "Feu feu joli feu que ton âme disparaisse" et un fou fonce sur eux avec un couteau.

[1055124] Bellalouna2 [None] :: March 21, 2013, 4 p.m.
Sympas ces petites histoires :).

[1055125] titevero (FR1) [None] :: March 21, 2013, 4:01 p.m.
Une voix terrifiante dans ma maison

Sandra, Len et leur petite-fille, Phoebe emménagent dans une nouvelle maison au Texas, ils y sont bien, mais leurs chiens semblent effrayés par cette maison. Phoebe commence également très vite à entendre des bruits de pas venant du grenier, elle ne veut d'ailleurs plus dormir seule dans sa chambre et rejoint chaque nuit ses grands-parents dans leur lit. Au fil des jours, la petite fille commence à voir des ombres passer à côté de son lit, puis à entendre des filles qui rigolent dans le salon, elle est terrorisée et ses grands-parents n'y prêtent guerre attention.

Bientôt, c'est au tour de Sandra de se rendre compte que quelque chose ne tourne pas rond chez elle, elle voit en effet des ombres, les lumières s'allumer et s'éteindre toutes seules etc. Son mari n'y prête toujours pas attention et prend ce sujet sur le ton de la rigolade. Sandra elle est inquiète, elle se fait du souci pour sa petite-fille.

Len n'écoute pas Sandra, cette dernière se confie donc à une bonne amie, Sue. Elle peut tout lui dire et ne s'en prive pas, elle a trouvée une épaule pour épancher ses problèmes, mais finalement, un retournement de situation va avoir lieu, puisque Len commence lui aussi à voir des phénomènes, il est même touché par une entité.

Len et Sandra sont inquiets pour leur petite-fille, c'est pourquoi ils cherchent des explications aux phénomènes qui se produisent dans la maison. Ils demandent donc à l'ancien propriétaire s'il a été témoin de phénomènes paranormaux, ce à quoi il répond oui. Un vieil homme a un jour frappé à sa porte en lui demandant s'il était intéressé par le fait de voir une photo de la maison juste après sa construction. L'ancien propriétaire l'a invité à entrer dans la maison, mais ce dernier a refusé en lui expliquant que chaque fois qu'il a passé le pas de la porte, il a vu deux petites filles, pourtant mortes. Drôle d'histoire.

Len et Sandra comprennent vite que les deux petites filles sont encore là. Ils décident alors d'appeler à l'aide une équipe de recherche en paranormale, ils ont besoin d'aide et comptent sur leur professionnalisme et leur sérieux.

L'équipe arrive donc sur place et met en place le matériel nécessaire à une enquête approfondie et espèrent réussir à entrer en communication avec les esprits présents dans la maison. D'ailleurs, cela ne tarde pas à se produire puisqu'ils entendent un rire de petite fille, mais aussi quelques bruits. L'équipe plie bagage et laisse la famille pendant qu'ils vont visionner et écouter les éléments recueillis.

Malheureusement pour la famille, les événements ne cessent pas pour autant, au contraire même, puisqu'ils empirent. Une nuit, Sandra ne parvient pas à fermer l'oeil et alors qu'elle est allongée, elle entend qu'on lui murmure à l'oreille, 'tu dois mourir ce soir'. Elle est effrayée quand elle s'aperçoit que son mari n'est pas responsable d'une éventuelle blague.

Len décide donc de faire des recherches sur le passé de cette maison et il se rend effectivement compte que les deux petites filles d'un ancien propriétaire sont décédées dans cette maison. Mais il a aussi entendu parler de l'histoire d'un cheminot, ce dernier avait une épouse atteinte de démence et pendant un temps, elle avait été internée dans un hôpital psychiatrique. De retour chez elle, elle avait pris une hache et avait coupé la tête de son mari. Elle s'était pendue peu après, en prison.

Il est tout à fait possible que l'esprit de cette femme hante toujours les lieux, puisqu'elle est morte de façon violente. Len fait donc appel à un prêtre pour bénir et exorciser s'il le faut, la maison. Pendant la séance, Sandra est attaquée par l'entité 'à la hache' et le prêtre doit intervenir en l'affrontant et en lui ordonnant de partir immédiatement. Il doit délivrer la maison de cette famille, coûte que coûte et heureusement pour tout le monde, il y parvient et l'on peut tout de suite ressentir le changement, puisque la maison retrouve une atmosphère paisible.

[1055138] titevero (FR1) [None] :: March 21, 2013, 7:51 p.m.
Robert - La Poupée Maléfique

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Enquête sur Robert, la poupée qui défia les lois de la nature et inspirât le réalisateur des films de la poupée Chucky.

Robert, autrement connue sous le nom de la poupée maléfique, Robert la poupée hantée,... appartenait à un dénommé Robert Eugene Otto surnommé Gene.

Gene est né dans une famille aisée à Key West en Octobre 1900. Son père, un médecin, a entretenu le domicile familial au 524 Eaton Street avec l'aide de serviteurs venues des Bahamas et des Caraïbes.

Gene, fils unique, a était pris en charge très tôt par une femme qui l'aimais comme son propre enfant. En 1906 un serviteur offrit en cadeau au jeune Eugene une poupée remplie de paille à la ressemblance frappante avec l'enfant qu'il décida d'appeler par son prénom, Robert. Selon la légende, le serviteur ce serais servi de ces compétences en magie noire et vaudou sur la poupée car mécontent de la famille, il aurait souhaité accomplir une vengeance personnel contre les Otto.

Une chose est sur, les choses devenaient bizarre entre l'enfant et sa poupée. Gene ne ce séparait jamais de sa poupée, il dormaient ensemble et Robert avait même sa propre chaise conçue spécialement à sa hauteur pour manger à table. Certaines personnes affirmèrent les avoirs vu habillé tout deux en costume de marin ce promenant la nuit dans la ville. Mais le plus troublant, c'est lorsque Gene et Robert étaient seuls, ses parents ainsi que les servants ont entendus à plusieurs reprises DEUX voix très distinctes discutaient dans la salle de jeux, au début ils pensaient que c'était l'enfant mais les voix étaient tellement différentes qu'ils finirent par croire que la poupée parlée vraiment.

Lorsque l'argenterie étaient retrouvée dans un désordre total, Gène ce faisait gronder mais il répondait aussitôt "C'est Robert qui l'a fait."

Les voisins affirmaient voir passer la poupée d'une fenêtre à l'autre lorsque la famille était absente.

artisthouserobertroom.jpg La chambre de Robert était dans cette tour, c'est d'ici qu'il espionnait les passants

Une nuit Eugene ce mit à hurler, quand ses parents entrèrent dans sa chambre, ils virent les meubles renversés et l'enfant caché sous sa couverture, le regard effrayé répondit comme à son habitude "C'est Robert qui l'a fait."

Bientôt la poupée est apparemment devenu plus audacieuse, il semblait que Gene ne voulait plus que Robert se déplacer dans la maison. Dans les heures calmes de la nuit, les serviteurs se réveillaient souvent a cause de bruits de pas et de rire maléfique. Trop peur pour inspecter la cause de ce raffut, ils étaient généralement blottis dans leurs lits jusqu'à l'aube. Des bourdonnement étranges et des chants ont étaient entendues dans la pépinière. Si par inadvertance Gene laissé Robert seule dans sa chambre, aucun des serviteurs ne souhaitaient la nettoyer et encore moins lui tourner le dos.

Les parents n'en pouvant plus décidèrent alors d'enfermer Robert dans un placard au grenier. Eugène ne revit jamais sa poupée jusqu'au jour ou, jeune adulte, il hérita de la maison.

Robert retrouvé, le jeune homme renoua l'étrange relation qu'il avait eu avec elle étant petit jusqu'à ce qu'il s'en aille à Paris pour ses études d'art.

A Paris il rencontra sa futur femme Anette Parker avec qui il se maria le 3 Mai 1930.
A leur retour aux Etats Unis ils s'installèrent dans la maison d'Eugène dans le Key West, connut a l'heure actuelle comme "La Maison de l'Artiste".

Ce n'est donc qu'à leur retour qu'Anette prit connaissance de l'existence de Robert, la poupée d'Eugène.

Eugène de son côté avait fait construire une pièce spécialement faite pour Robert au troisième étage de la maison. Ils y avait même à l'intérieur des meubles spécialement conçus pour lui.

Anette eu en horreur le jouet des qu'elle posa son regard dessus. Robert lui donnait la chair de poule. Elle n'appréciait pas non plus l'obsession malsaine qu'avait son mari avec.

Ainsi la poupée fut re-renfermer dans le grenier jusqu'à ce qu'un jour Eugène dise à sa femme que Robert était très en colère.

Malgré les protestations d'Anette la poupée fut réintroduit dans sa "chambre".
Robert était assis là près d'une fenêtre donnant sur la rue.

A l'intérieur de la maison Eugène devenait progrèssivement irrationnel et violent. Il jetait des objets, criait sur Annette et hurlait parfois comme un dément. Mais apres ces crises il revenait rapidement à son état normal et, pour sa défense, l'homme disait toujours la même chose: "C'est Robert! C'est Robert qui l'a fait!".
Son attachement avec cette poupée était de plus en plus fort.

Un jour un plombier qui travaillait dans la demeure, en sortit totalement terrifié. Il prétendit plus tard Qu'il avait entendu Robert ricanner derrière lui.

Eugène quand à lui continua à sombrer dans la folie au point de s'enfermer lui même dans la chambre de sa poupée.

Il vécut ainsi reclus jusqu'à sa mort et bien entendu quand on recueillit sa dépouille, Robert était là à ses côtés.

Peu après Anette quitta la maison en laissant la poupée enfermée dans le grenier.

Lorsque Mme Otto à suivie son mari dans la mort peu de temps après, beaucoup se demandaient: si «Robert l'avait fait?" Il a été largement estimé que la mort de Gene Otto en 1974 mettrait un terme à l'activité fantomatique de la poupée hantée mais cela était faux. Alors que la maison était vide, les rapports sur la terrible poupée continuaient. Beaucoup de gens entendaient le son du chant venant de la maison la nuit et à plus d'une occasion, la poupée dit-on, effrayée les écoliers par la fenêtre de la tourelle du grenier.

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Finalement la poupée resta dans le grenier jusqu'à ce que la maison soit rachetée de nouveau. Les nouveaux propriétaire de la maison avaient une jeune fille de dix ans, qui elle-même est devenue la nouvelle propriétaire de Robert. Il ne fallut pas longtemps avant que la fille commence à crier dans la nuit, affirmant que Robert ce déplaçait dans la pièce et avait même tenté de l'attaquer à plusieurs reprises réveillée dans la nuit, la poupée assise sur son visage tentant de l'étouffer. Il semble que Robert n'avait pas aimé que Gene le laisse tomber et n'avait encore moins d'amour pour son nouveau «propriétaire». C'était aussi évident qu'il n'aimait pas les petites filles car 'il est accusé d'avoir déchiré et mutilé la plupart des autres poupées de la jeune fille. Lorsque l'animal de la famille à était mystérieusement retrouvé enlacés dans le cordon des stores de la maison, Robert a de nouveau était expédié au grenier puis la famille a finalement déménagé.

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Plus de trente ans après, la fillette raconte encore aux enquêteurs que la poupée était en vie et voulait belle et bien la tuer. La poupée a fait une apparition au Taps CON, une convention paranormal à Clearwater, en Floride, en mai 2008. C'était la première fois qu'il quitté Key West depuis son existence.

Robert a été donné au East Martello Museum non loin de là.

Il est devenu évident que Robert n'avait pas encore arrêté de jouer des tours. Les employés du musées ont commencés à signaler toute activité étrange après l'arrivé de la poupée, dont l'histoire d'un bénévole terrorisé par la poupée qui avait apparemment passé la majeure partie de la journée à la suivre autour du musée. Finalement, la poupée sera enfermée dans une vitrine en plastique dans lequel elle demeure à ce jour. Cependant, il y'a ceux qui prétendent que la vitrine ne peut contenir la poupée maléfique et qu'il est encore aujourd'hui blâmé pour de nombreux évènements étranges à l’intérieur et à l’extérieur du musée. Une fois par an, en Octobre, Robert la poupée (dans son cas) est emmené à l'historique de Custom House où il est placé sur écran. Certains visiteurs ont commentés la pratique en apparence bizarre de bonbon à la menthe placés dans la vitrine avec la poupée qui disparaîtraient par la suite. Il semblerait que Robert, raffole des pastilles à la menthe. Les sceptiques pourraient se moquer de cette pratique, mais il est rapporté par le musée même et le Custom House que chaque matin des emballages vides de menthe poivrée jonchent le fond de la vitrine de Robert.

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Les personnes qui désirent rencontrer cette poupée devront visiter le Musée Robert à Fort East Martello et selon la légende, ceux qui souhaites prendre une photo de lui devront demander poliment à la poupée la permission, et s'il n'est pas d'accord (la poupée inclinera la tête sur le côté), qui conque refuserais le désire de la poupée ce verrait maudire lui et toute sa famille.

[1055142] titevero (FR1) [None] :: March 21, 2013, 8:35 p.m.
- LES TRACES DE SABOT DU DIABLE -

De bien curieuses empreintes qui terrorisèrent un petit village…

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Cette petite histoire se produisit le 8 février 1855 dans la campagne anglaise. Ce jour est resté gravé dans la mémoire des habitants des nombreux petits villages de la région du Devon. Bien qu'aucune preuve concrète soit restée visible de cet évènement, il y a eu plusieurs témoins, ce qui peut donner une bonne crédibilité à l'histoire.

Les marques de « sabot du diable » doivent leur nom aux villageois stupéfaits qui les ont vu apparaître du jour au lendemain alentour de leurs villages. Ce matin là, ils découvrirent dans la neige d'innombrables empreintes mystérieuses. L'énigmatique piste faisait le tour de 18 villages et se retrouvait sur plus de 160 kilomètres.

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Ce qui rendait la piste vraiment mystérieuse, c'est que les traces de sabots étaient alignées en ligne droite, comme si la créature qui les avaient laissée derrière elle n'avais qu'une patte, ou marchait en bondissant un pied devant l'autre. Les traces faisaient 7 cm de largeur et 10 cm de longueur. Les empreintes se répétaient à intervalle régulier et, n'avaient laissées aucun résidus de neige alentour, comme si la neige avait été enlevée ou avait fondue. À certains endroits les traces étaient si nettes qu'ont auraient pu croire qu'elles avaient été imprimées ou encore coupées grâce à un couteau.

Accompagnés de leurs chiens et de leurs armes, certains villageois décidèrent donc d'enquêter sur ce phénomène, mais ce qu'ils trouvèrent ne fera que renforcer davantage le mystère. Ils sillonnèrent la campagne en tous sens, visitant les fermes, reliant les villages de Bicton, Powdersham, Dawlish, Totnes, Torquay et quelques autres.

En effet, les traces ne semblaient que très peu être influencées par les contraintes du terrain. La mystérieuse créature avait marchée sur les murs, sautée par dessus des maisons et traversée de murs par des fissures ou marcher par dessus des charrettes remplies de foin. Le comble fut atteint lorsqu'on en découvrit à l'intérieur d'une buse de drainage de 15 centimètres de diamètre, entrant et ressortant de l'autre coté comme si l'obstacle n'avait pas existé... Les traces traversaient un estuaire et se recroisaient aussi à certains endroits, rendant presque impossible de savoir ce que pouvait bien chercher cette curieuse créature.

Les hypothèses furent très nombreuses, certains croyaient à un espèce de reptile, une outarde ou même un kangourou, mais aucune de ces explications ne tient la route. D'autant plus que la distance parcourue est vraiment trop grande pour qu'un homme puisse la parcourir en une seule nuit et nul n'est capable de sauter par dessus les murs ou de suivre le curieux trajet qu'avait suivie la bête.

En 1855, les hélicoptères et les moyens que nous aurions aujourd'hui pour faire ce genre (et encore là, il serait impossible de le faire avec autant de discrétion que celle dont à fait preuve l'insolite animal) seraient bruyant et resterais complexe. À cette époque, le ballon à air chaud motorisé venait de faire son apparition en France (1852), mais il aurait été impossible d'effectuer un tel parcours avec une telle précision. De plus, les moteurs étaient bruyants.

D'ailleurs, il ne faut pas oublier que pour compliquer toute l'histoire, les témoins ont tous déclarés que les traces ne semblaient pas avoir été faite par compression, mais plutôt comme si la neige avait été enlevée.

Il ne semble pas exister d'explication plausible à cette histoire, elle fait partie de ces récits donc la cause restera pour toujours ignorée...

Le retour des « Sabots du Diable » dans le Devon (Angleterre)
Le 5 Mars 2009.


Un mystère vieux de 150 ans a resurgi après qu'une femme a découvert à son réveil des empreintes de" sabots du diable" éparpillées dans la neige fraîchement tombée dans son jardin. La ligne unique de traces, semblables à ml pied fourchu, qui a l'air d'avoir été laissé par une créature à deux jambes, rappelle précisément le empreintes enregistrées dans la région en 1855.

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Le phénomène, qui n'a jamais été expliqué, demeure connue sous le nom de « sabots du diable »dans une légende locale. Les nouvelles traces sont apparues dans la neige fraiche du jardin de Jill Wade, le 5 mars 2009. Grand-mère Jill, 76 ans, de Woolsery dans le Devon, a déclaré « J'ai regardé dans le jardin et ça m'a vraiment intriguée. Je ne pouvais y croire, les empreintes avaient la forme d'un pied fourchu. Il n'y avait pas d'autres marques du tout dans la neige. Cela m'a assez surprise et je n'avais aucune idée de ce que cela pouvait être mais j'aimerais bien le savoir »

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Des scientifiques du « Centre For Fortean Zoology » ont inspecté les traces de pas qui mesurent 13 cm de long avec des enjambées entre 28 et 43 cm. Jonathan Downes, qui dirige le Centre, enquête pour savoir si les empreintes pouvaient avoir été laissées par un lièvre ou des lapins sautant sur leurs pattes arrières. Il déclare « Des milliers de gens à travers le monde croient au paranormal mais jusqu'ici, chaque phénomène que nous avons étudié s'est avéré avoir une explication naturelle. Je suis convaincu que cela sera aussi le cas pour celui-ci. Est-ce que je crois que le Diable est sorti des tréfonds de l'enfer pour errer dans les jardins du Devon du Nord ? Bien sûr que non. Mais si vous me demandez s'il y a des choses qui ne peuvent être expliquées par la science moderne, alors oui. Mais les connaissances humaines augmentent de jour en jour »

À cette même époque, un ballon météo à air chaud avait également été repéré dans les environs en laissant des marques avec 2 fers au bout de 2 cordes traînantes, engendrant bon nombre de dégâts involontaires dans la région. Là aussi, cette théorie fut vite abandonnée: il était impossible que le ballon laisse des traces d’une telle régularité.

Une autre théorie fut celle de la découverte, en novembre 1954, d’un animal étrange sur le rivage de Canvey Island. Les zoologistes contactés afin d’identifier la créature furent déconcertés et durent admettre n’avoir jamais vu pareille bête. En effet, elle ressemblait étrangement à un animal marin, mais avec des jambes et des pieds composés de 5 doigts de pieds arrangés en U. Un second corps similaire fut découvert un peu plus tard. Les deux corps furent brûlés, ce qui empêchera malheureusement de développer cette théorie.

Les « Sabots du Diable » originels sont apparus après une légère chute de neige le 8 février 1855 et s'étendaient d'Exmouth, de Topsham à Totnes dans le Devon, traversant même l'estuaire du fleuve Exe. On raconte que les traces étaient ininterrompues sur 160 km, apparaissant des deux côtés de murs hauts de 4 m et de portes fermées. Certains villageois accusèrent l'église, qui avaient récemment changé le livre de prière standard, d'avoir fait entrer le diable dans leur communauté. D’autres blâmèrent les animaux, des farceurs et même un ballon météo, mais le phénomène surnommé « Devil's footprints » dans la région ne fut jamais vraiment expliqué.

Les empreintes du diable - Les cas similaires

D’autres cas similaires d’empreintes «diaboliques» sont à rapprocher de celui du Devon. Il y eut tout d’abord le cas du Carrosse du diable. Des traces de carrosses, commençant et s’arrêtant brusquement, furent découvertes sur des lacs gelés et enneigés des Highlands écossais, mais jamais sur la terre ferme. Aucune empreinte humaine ni animale ne fut trouvée autour de celles des carrosses. D’autres traces étranges dans la neige ou dans la glace sont à rapporter en flanc de montagne dans les Alpilles en 1976, sur un lac gelé en Norvège la même année, ainsi qu’en Suède en 1968.

De nombreux cas d’étranges empreintes de sabots fourchus sont apparus de par le monde sans raison apparente. La plupart ont été observés après de très violents orages électriques. Certains sont liés à la légende de Kui, personnage de la mythologie chinoise ayant une jambe terminée d’un sabot fourchu et ressemblant à un corbeau.

Autre légende similaire, celle du diable du New Jersey qui remonte à 1735 et qui décrit une créature diabolique laissant des traces de sabots faites par une créature se déplaçant sur 2 pattes. Elle est décrite comme ayant le corps d’un kangourou, la tête d’un chien, le visage d’un cheval, de grandes ailes en cuir, des bois semblables à ceux d’un cerf commun, une queue de reptile bifurquée, et des griffes prononcées et intimidantes.

Un cas similaire d’apparition du diable fut celui du démon volant appelé Jack Talons-à-ressort, apparu en Angleterre en 1837. Il est décrit comme un personnage à cornes, diabolique, bondissant, crachant des flammes et agressant la population.

[1055144] System [None] :: March 21, 2013, 9:09 p.m.
C'est malin, comment tu veux que je dorme maintenant?!
Non mais sérieux, génial, juste avec les marches de la cave, c'est, étrange... Ils sont pas descendu eux aussi?

[1055145] titevero (FR1) [None] :: March 21, 2013, 9:31 p.m.
Le diable du Gouffre de Padirac

C'est une cavité naturelle de 75 m de profondeur et 33 m de diamètre qui s'ouvre dans la surface du Causse de Gramat, sous lequel à 103 m coule une rivière souterraine.

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Situé dans le département du Lot à la rencontre du Périgord et du Quercy en région Midi-Pyrénées, Sud Ouest.

3989_20110310104356_g.pngvue du ciel ..

wk6cwlhe.jpgUn trou au milieu de la nature..

Vu de l'extérieur, le gouffre de Padirac ne paie pas de mine au premier abord. Dire qu'à l'intérieur de ce trou béant perdu au milieu de la nature se cachent tant de merveilles

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Outre la beauté du lieu, ce sont également les mystères et légendes qui entourent ce site qui font sa renommée. Le gouffre de Padirac serait, paraît-il, l'antre de Dante, le repaire du Diable.

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ua3bddr6.jpgSalle du Grand Dôme.Dans cette salle, la voûte s'élève à 94 mètres de hauteur

La légende

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"Un jour, saint Martin, en quête d'âmes à sauver parmi la population païenne de la contrée de Padirac, rencontre le diable, qui en emportait un plein sac dans son infernal royaume. La conversation s'engage et Lucifer se moque de la petite moisson de saint Martin ; puis, il lui propose un marché :

— Saute, dit-il, par-dessus un obstacle que je te montrerai, et si tu parviens à le franchir, je t'abandonnerai les âmes que j'emporte en enfer. Saint Martin accepte ; le diable alors frappe le sol de son talon et ouvre le fameux gouffre de Padirac.

— Saute de l'autre côté et tu auras gagné !

Sans hésiter, le bon saint Martin enfourche sa mule, fait le signe de la croix et éperonne vigoureusement sa monture. L'animal fait un tel bond par-dessus l'abîme, qu'en retombant de l'autre côté, la trace de ses sabots y demeure gravée et y est encore visible. Furieux, le diable regagne les entrailles de la terre par le trou qu'il a creusé. Depuis lors, l'on dit que le gouffre de Padirac donne accès à l'enfer".

Mais bien d’autres légendes circulent sur le site. Les bergers n’osaient pas s’en approcher car une terrible créature crachant du feu y résidait et leur enlevait les agneaux. Les Anglais y auraient caché un trésor pendant la guerre de Cent Ans. Mais le gouffre était déjà connu et exploité avant cette date : on y descendait pour rapporter un salpêtre d’une rare qualité. La découverte d’une murette construite par l’homme indiquerait que ce puits servait probablement de refuge aux habitants pendant les périodes troubles, de la Préhistoire jusqu’aux grandes invasions. C’est en 1889 que l’incroyable aventure souterraine du Causse de Gramat commence, avec le père de la spéléologie, Édouard Alfred Martel qui découvre la rivière de Padirac sur plus de 2.400 m.

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[1055147] Bellalouna2 [None] :: March 21, 2013, 9:43 p.m.
Un petit tour dans ma région ? :)